WILD DANDY BOY de Daph K. Travis.


Cavannah Rainbow, célèbre top model semblant tout droit issu de la Factory d’Andy Warhol, est victime d’un accident de la route qui le plonge dans un profond coma. À son réveil, son existence vole en éclats, entre les cauchemars récurrents où il se voit tuer et une traque sans pitié menée par son jumeau envieux de son succès.
Tandis que les cadavres s’amoncellent autour de Cavannah, il fait la rencontre de Sharlette, une sans-abri d’à peine dix-sept ans, dont la sensualité le mènera malgré lui au crime le plus sordide…
Au coeur de cet univers de pop stars, de glam-rock et de champagne coulant à flots, où se situe la frontière entre rêve et réalité ?

Ce thriller psychologique est décapant par son style atypique. C’est une histoire à vous hérisser le plus petit poil que vous auriez.
Daph K Travis est sans contexte un auteur hors du commun à la plume irréaliste et envoûtante qui m’ait été permis de lire.
Accrochez bien votre ceinture !

 

AC/DC et autres groupes mythiques de rock, musique en fond sonore, le rythme est donné. Rock attitude pour une star hors du commun. Mannequin, icône, sa différence est son atout. Une vie de paillette où champagne, drogue et femmes circulent sans restriction. Une vie emplie de solitude, aussi. Une vie en noir et blanc, négatif de souvenirs, de mystères, d’illusions.

 

L’histoire de Canvanah intrigue, passionne. Réalité ou irréalité, mince frontière qui aime se jouer des convenances. Actions, rêves ou réalités, un shifumi enivrant et rocambolesque. La subjectivité est la maîtresse incontestée de ce thriller original. Forme atypique d’un roman qui vous prend les tripes. Mille scénarios et aucun plausible. Mille manières de nous semer dans ce décor figé dans lequel évolue cet homme peu ordinaire. Folie ou conscience, démesure ou triste réalité, vérité ou mensonge, ne pas perdre pied est un véritable parcours du combattant.

 

Daph K. Travis signe un thriller détonnant et étonnant par sa forme. Si la subjectivité est loin d’être mon dada, ce thriller n’est régi par aucunes des règles établies, et rien que pour cela il mérite toute votre attention.

 

Une chronique de #Esméralda