OUR LOVE STORY, une romance de Mady Flynn.


De peur d’être blessée, abandonnée ou trahie, Aidan, jeune femme extravagante, fuit l’amour comme un poison. Mais son comportement dangereux et son inconscience vont la conduire à remettre son avenir entre les mains du docteur Franck Levy.
Séduit par cette liberté sans limites dont elle jouit, aura-t-il la force de refouler ses sentiments et ses fantasmes au plus profond de son âme ?
Intriguée par le charisme et la prestance de ce psy trop austère à son goût, mais qui semble pourtant porter toute son attention sur elle, saura-t-elle protéger son cœur ?
Une attirance qui pourrait être destructrice…

 
Je suis ravie de retrouver Mady Flynn et sa nouvelle romance, où là encore, elle va vous faire vivre une bouleversante histoire. Mady Flynn a un talent incroyable pour vous raconter des histoires d’amour où la psychologie a une place cruciale dans le déroulement de l’intrigue et le conditionnement de ses personnages.
Aidan a su dès son plus jeune âge qu’elle était différente des autres. La norme de la société ne lui correspond pas. Malgré tout, elle se fond dans cette masse mais son comportement addictif et auto destructeur la pousse vers des rencontres d’un soir dangereuses. Elle a ce besoin viscéral  de sentir la liberté bouillonnée dans ses veines et de toujours pousser ses limites au-delà du raisonnable. Aidan est pourtant une femme de bon sens mais qui interprète différemment ses besoins par rapport à cette fameuse norme. D’une intelligence rare, l’informatique n’a aucun secret pour elle, elle parle plusieurs langues, a deux boulots à la fois. Des ami.e.s, elle n’en a aucun. Les seules relations sont celles qu’elle s’autorise dans les bras d’inconnus qu’elle quitte au petit matin. Il aura fallu une soirée de trop pour risquer sa vie et se retrouver aux urgences.  Une escapade qui la mène dans les bras de ce psy de malheur qui ne comprendra à rien, à ce qu’elle est, à ses peurs, à ses désirs, à sa nature, à son identité.

 

Franck, jeune psy, est en charge d’Aidan. Six mois de rendez-vous réguliers, une fois par semaine, pour prouver au juge qu’elle ne se mettra plus en danger, elle et les autres. Six mois pendant lesquels il portera un regard acéré, doux et intéressé. Il deviendra tour à tour, un ami, un protecteur, un confident, une oreille attentive, des yeux charmés, des gestes apaisants. Six mois à se refréner, à ne pas oser ressentir du désir, à ne pas espérer autre chose que ces échanges, à ne pas croire à un avenir possible. Un psy séduit et une patiente bien trop sensible, bien trop entière pour ne pas espérer.

 

Mady Flynn nous offre une romance particulière. L’aspect psychologique du personnage principal est l’élément clef de cette romance hors norme. Entre passé et présent, Mady Flynn relate cette histoire improbable. Leur rencontre, leur dérapage, leur entrevue, leur désir, leur souhait, leur indécision, leur crainte. Ces souvenirs du passé ont conditionné ce présent qui semble inéluctable. Deux mondes qui se confrontent et qui se repoussent. Pourtant l’évidence est là malgré cette situation complexe. Elle est là, elle crève les yeux. Oseront-ils se défaire de leur chaîne pour s’autoriser à vivre ?

 

Une romance flamboyante qui m’a séduite malgré les longueurs et les répétitions (sur les états d’âme). Les traits de caractère sont peaufinés à la perfection et rien n’est laissé au hasard. Une romance captivante porte par une plume envoûtante.

 

Une chronique de #Esméralda

HOT BLUE, une romance de Danielle Guisiano.


Après une longue absence, Elsa revient en Provence où elle retrouve ses amis. Emportée dans un tourbillon de soirées effrénées, elle profite de l’été et d’une liberté chèrement acquise.
Sa rencontre avec Lorn, un homme ambigu et mystérieux la trouble profondément. D’autant plus que ce dernier ne cache rien de son homosexualité. Précédé par une réputation sulfureuse, Lorn installe un climat équivoque qui remet en cause l’intégrité de la jeune femme.
Parce que parfois l’attirance ne s’embarrasse pas de principes, Elsa est-elle prête à relever un tel défi ?

L’histoire aurait pu être un conte de princesse. Un ex qui veut sa part du steak, un chevalier pas vraiment « blanc » et une princesse aussi paumée que le petit Poucet qui tente malgré sa bonne volonté et un désir à fleur de peau de tenir le cap sans se perdre.

 

Cela aurait pu être une histoire de princesse, mais c’est sans compter sur le talent indéniable de Danielle Guisiano qui a tendance (et là je minimise) à vouloir vous faire sortir de nos gonds.
Elsa (qui n’a rien à voir avec la Reine des Neiges) vient enfin de mettre un terme à la relation toxique qu’elle entretenait depuis quelques mois avec cet homme qui lui a été désigné par ses parents comme étant son futur mari. Elle a fui loin de la région parisienne où son avenir lui semblait terne. Direction la Provence, pas trop loin de la mer, où le joli mas de sa grand-mère, intrépide et de très bons conseils, l’accueille chaleureusement. Elsa se requinque et retrouve peu à peu goût à la vie. Pour cela elle peut compter sur son amie d’enfance qu’elle voyait uniquement pendant les grandes vacances. Elle enchaîne les fêtes et les beuveries se délestant ainsi de son passé.

 

Sa rencontre avec Lorn est résolument épique. Lui jouant au piano, elle se faufilant dans la maison de sa meilleure amie. Un instant, un choc, le coup de foudre ! Lui grognon et insultant ! La panoplie du parfait connard ! Sa réputation le précède. Homosexuel ses frasques l’ont terni d’être un homme sulfureux. Architecte de formation, il projette de partir à Los Angeles pour faire carrière dans le monde du cinéma. Contre toute attente et malgré tout, une relation naît entre les deux. Je te cherche moi non plus, des gestes, des regards équivoques. Loin de renoncer à son orientation sexuelle, Lorn n’est pas insensible aux charmes de la belle Elsa. Bien trop protecteur, attentionné, il sème le trouble. L’attirance est tout aussi réciproque. Le danger : y succomber ! Tomber à nouveau au cœur d’une relation toxique où l’attachement serait vain, est la pire histoire qu’Elsa voudrait construire. Et comme le dit si bien Blaise Pascal : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ».

 

Danielle Guisiano signe une nouvelle romance de tonnerre. Très vite j’ai été accaparée par son histoire transportée par cette plume qui sait si bien mettre en évidence les émotions et leurs incongruités. Elle explore l’universalité des sentiments, leur non-sens et leur non-avenir. Elle leur apporte cette touche de sensualité et de romantisme et toujours ancrée dans la réalité des relations. Elle transfigure l’amour, le manipule avec grâce et lui donne tout son éclat. Les personnages sont tout aussi attachants qu’exaspérants. Leur chemin respectif est cabossé et leur rencontre remet tout en perspective. Insufflant une incroyable force à ses personnages et l’espoir, elle leur construit une histoire au-delà de la réalité. Pourtant l’amour est là, vivant et frétillant d’impatience attendant le bon moment pour exploser.

 

Une romance hors norme portée par des personnages qui le sont tout autant. Une histoire atypique que j’ai tout simplement adorée. Vous pouvez foncer !

 

Une chronique de #Esméralda

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LE FEU DES FORGES, une romance historique de Penny Watson Webb.


Norvège et France, 909
Jodelle a toujours tenu à son indépendance. Mère, amante hors des sacrements du mariage et forgeronne à Lisieux, elle possède un caractère aussi volcanique que son activité. Aussi, face aux hommes de Rollon, le terrible Viking venu occuper les terres cédées par le roi Charles, elle est bien déterminée à résister en fabriquant des armes pour tous les villageois. Jusqu’à ce qu’on lui amène un guerrier du Nord blessé, un homme aussi vulnérable que troublant, qu’elle ne peut se résoudre à condamner…

Penny Watson Webb fait partie de mes auteures favorites de romances historiques et française. Des histoires où les détails ont leur importance et où tous les aspects de la société mis en exergue sont respectés. Des recherches minutieuses qui apportent une touche non négligeable et que j’aime retrouver dans mes lectures.
Direction ce qui est de nos jours la Normandie, territoire cédé aux Vikings au cours de l’an 909 par le roi Charles, alors roi des Francs. Ainsi Paris sauvé de la barbarie du peuple du Nord, ces terres sont données dans le but premier de faire barrière à d’autres envahisseurs.
Les hommes jusqu’alors sous le pouvoir de Rollon prêtent allégeance au Roi Charles. Les jarls deviennent ainsi des duc chassant de leurs royaumes les anciens dirigeants.

Lisieux est une bourgade paisible où les maîtres sont à l’écoute des habitants. Jodelle est la maîtresse forgeronne. Veuve par deux fois, elle considère sa liberté comme acquise et ce n’est pas son nouvel amant, père de son futur enfant, qui lui dictera sa vie malgré tous les bons sentiments qu’elle ressent pour lui. Alors que les vikings sont en route pour prendre possession de leurs nouveaux biens, les seigneurs du château ne peuvent pas se résoudre à quitter les lieux. C’est arme au poing qu’ils les reçoivent. La défaite est là dans le sang. Le seigneur du château est abattu, les gens du village réfugiés dans les grottes avoisinantes attendant les nouvelles du château sont transis de peur. En guerriers victorieux, les viking partent à leur recherche. Jodelle ne peut pas se résoudre à être sous la coupe des barbares et s’enfuit avec sa grande fille et son fils. Rattrapés par les barbares, elle fait la connaissance de Rurik et son fils. Une rencontre aussi  violente que déstabilisante prémices de longues journées angoissantes.

Jodelle est une femme sûre d’elle et qui ne veut pas se laisser marcher sur les pieds. N’ayant pas sa langue dans sa poche et vivant comme une pécheresse, elle n’est pas très apprécié des gens du village. La tranquillité et le bien-être de ses enfants sont son unique préoccupation. Ils sont tout pour elle et elle est prête à tous les sacrifices pour leur sécurité et leur sérénité, même à accepter de devenir l’épouse du barbare qui a décidé qu’elle, ses enfants, sa maison et sa forge seraient à lui dorénavant.

Rurik est une force de la nature. Considéré par les siens comme étant un bersek, il est tout aussi craint que respecté. Main droite du nouveau duc qui est autre que son meilleur ami, Rurik est à l’aise pour dire ses pensées telles qu’elles sont. Sous cette carapace de dur à cuire, se cache un homme blessé par l’assassinat de sa femme et de son fils. A l’écoute, attentif aux dires de sa nouvelle femme, il a une sacrée patience et la main sur le cœur. Un homme loin d’être orgueilleux ou égoïste, il est prévenant. Au contraire, Jodelle est une femme au caractère alambiqué. Elle désire tout autant quitter ce nouveau foyer imposé mais elle est retenue par ses enfants. Ce n’est pas un personnage auquel je me suis attachée. Son caractère parfois excessif m’a fait grincer des dents même si cela est compréhensible par sa situation.

Rurik et Jodelle, c’est toute une histoire aussi complexe que passionnante. Entre leurs obligations respectives, leurs us et coutumes, leurs désirs et leurs convictions, ce duo est explosif. Une intrigue s’installe tout au long de l’histoire qui dans un premier temps ternira leur relation naissante.

J’ai beaucoup apprécié l’atmosphère associée à cette romance historique. D’un côté les vikings avec leurs bagages et de l’autre les habitants du village qui doivent s’adapter à leur nouveau environnement. Les détails du quotidien et de la société sont une mine précieuse pour l’amatrice d’histoire que je suis. Penny Watson Webb les met parfaitement en avant et elle ne laisse rien au hasard. Une romance historique époustouflante par cet aspect historique, addictive grâce à ce scénario haletant et captivant grâce aux personnages quelque peu turbulents.

Un nouveau sans faute pour l’autrice !

Une chronique de #Esméralda

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TOY BOYS, tome 2 : Dans nos mémoires, une romance de Laetitia De Zelles


Au lendemain de son réveil à l’hôpital, Eléa est complètement perdue. Elle ignore tout de sa rupture avec Milan et souffre du manque provoqué par son absence. Privée d’un an et demi de souvenirs, elle n’a qu’un seul but : retrouver la mémoire et celui qu’elle aime.
De son côté, Milan cherche à se reconstruire : nouveau travail, nouvelle région, nouvelles occupations… Averti de l’amnésie de celle dont il ne veut plus prononcer le nom, il jure de ne pas s’en mêler. Rester éloigné semble la plus sûre façon de ne pas succomber.
En ce mois de décembre, les cœurs d’Eléa et Milan ne sont pas à la fête. Alors, quand à la peine vient s’ajouter l’attitude étrange de ses proches, la jeune femme pense perdre pied. Et que dire de cette colère qui ne la quitte pas ? Entre souvenirs vivaces et mémoire perdue, l’amour sortira-t-il vainqueur de cette terrible épreuve ?
Ce roman est un tome 2. Vous trouverez le tome 1 sous le titre Toy Boys, paru chez City éditions (Collection Eden).

Retour à la case départ pour Eléa, à ce jour fatidique où leur accident de la route signera leur perte. Un an et demi, disparu, envolé. Pschittttt ! Plus rien. Juste ce sentiment douloureux de l’absence, de la perte, de l’incompréhension. Comment ont-ils pu se quitter ? Ils s’aimaient tant, s’adoraient avec passion et fougue. Comment, pourquoi, de quelle manière ? Tout autant de questions qui la submergent. Entourée par son père, son beau-père, sa mère et sa meilleure amie, leurs regards, leurs compassions, leurs chuchotements, l’exacerbent au plus haut point ! Elle veut à tout prix savoir la vérité et elle ira la chercher même en enfer.
Eléa et son entêtement légendaire s’arment pour une guerre où la vérité sera aussi acérée qu’une lame. Pas à pas, de souvenirs en souvenirs, Eléa affronte ses démons ceux qui l’ont envoyée au cœur d’une vie dans laquelle elle ne se reconnaîtra pas. Une déchéance dont elle ignore l’origine. Sera t’elle prête à tout affronter ?

 

Milan a fui, a claqué la porte. Malgré tout l’amour qui lui porte, il n’a pas pu la sauvée. Abattu, désœuvré, il se réfugie dans le boulot à des centaines de kilomètres de Bordeaux. Il continue à vivre difficilement. Un coup de fil va changer la donne. Eléa, son accident, son amnésie et si c’était la chance qu’il espérait tant ?

 

Ce second tome est placé sous le signe de la douleur. La reconstruction d’Eléa se fait pas à pas. Entre vision d’un passé qui lui fait froid dans le dos. Entre découvertes qui la laissent perplexe. La vie d’Eléa est devenue un véritable bordel où la tragédie et l’impuissance façonnent les nombreux aléas. Laetitia de Zelles prend son temps pour mettre en avant chaque étape que franchit son héroïne. Je ne vous cache pas que cela m’a énormément frustrée et agacée. Je voulais à tout prix retrouver les personnages du premier tome et leur complicité. J’ai retenu mon souffle longtemps, attendant ce moment fatidique où ce semblant d’étincelle annonciatrice d’espoir allait surgir. Alléluia ! (oui il arrive, à la page ….. :p nan ! Je ne dirai rien même sous la torture !)
L’aspect psychologique est finement détaillé, souvent rude et parfois attendrissant. Ce nouveau tome est très très différent du premier. L’auteur se tourne davantage vers le romantic suspense. Et je ne peux qu’apprécier ce petit détour vers ce sous genre. Ne vous inquiétez pas, la romance reprend ces droits vers la fin. Laetita de Zelles signe une romance complexe où la psychologie des personnages est mise en avant avec talent. Entre rebondissements de dingue et des moments langoureux propice à l’introspection, « Dans nos mémoires » est sans aucun doute une sacrée histoire portée par une plume qui sait vous rendre accro. Et la cerise sur le gâteau, un autre tome est prévu mais sur un autre personnage. Je suis joie !!!! 😉

 

Ce second tome clôt à merveille l’histoire intrépide, passionnelle et sensationnelle de Eléa et Milan. Laissez-vous tenter !

 

Une chronique de #Esméralda

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ONE KISS, une romance de Lindsey T.


« On s’embrasse, et puis c’est tout ! On est d’accord là-dessus, hein ? Tu crois que ça va suffire ? me demande-t-il. (…) Je fais quoi de mes mains ? Tes… mains ? Qu’est-ce que tu veux dire ? Oui, mes mains. Tu sais, les trucs au bout de mes bras, ironise-t-il. Je dois les poser où pendant que je… pardon… que tu m’embrasses ? (…) Sur tes seins ? Parce que toi, quand tu embrasses une fille pour la première fois, tu lui tripotes direct la poitrine ? »
Embrasser mon ex-beau-frère. Ça, c’est l’idée du siècle qu’a trouvée ma meilleure amie pour me le sortir de la tête. Eh oui, je craque désespérément pour le frère de mon ex. Précision : je l’ai toujours détesté, il m’a toujours détestée. Pourtant, ce soir, on en est là, lui et moi. Parce que malheureusement, il est beau, sulfureux, tellement sexy, et en plus il est vétérinaire… Un baiser. Un seul baiser censé me débarrasser de ce fantasme malsain ! Cela semblait être une bonne idée, sur le papier. Dans le vrai monde, c’est une idée pourrie. Et si après l’avoir embrassé, moi, Cléo, je déclarais mon obsession pour Sevan officiellement renforcée ? Pitié, non…

Lindsey T. est une des auteures de romance dont je ne rate aucune sortie. J’adore son style et les histoires qu’elle propose. Amour, passion et rebondissements sont toujours au rendez-vous. Et sa nouvelle romance ne déroge pas à la règle. J’ai tout simplement adoré. Se faire larguer et tomber amoureuse de son ex beau-frère qu’elle déteste, il fallait y penser. Entre humour et désespoir, Lindsey T m’a fait passer un pur moment de lecture.
Cléo est au bord du désespoir, de la dépression. Au bout de sa vie. Cinq années de relation qui se terminent par un simple au revoir. Aucune explication. Aucune discussion. Elle se voyait avec une magnifique robe de mariée et des enfants, la belle maison et tout le tralala qui s’y accommode. Cléo est une grande romantique, fleur bleue qui aime les histoires d’amour. Lui était son premier et unique amour depuis le lycée. Ils ont eu le temps d’élaborer des plans sur la comète et de prévoir tout un tas de projets.

 

Heureusement qu’elle peut compter sur sa meilleure copine un peu dingue sur les bords pour la sortir de soirée en soirée. Et puis ce pari carrément fou : celui de se défaire de son attirance pour son ex beau-frère. Style tu l’embrasses et puis l’histoire est emballée, bouclée et tu passes à autre chose. Un plan tellement simple qu’il ne peut que fonctionner. Afin, sur le papier semble une histoire qui roule, en réalité ce sont les papillons dans le ventre et les étoiles plein les yeux qui s’invitent. Fichue attirance. Dans quel guêpier est-elle tombée ?

 

Vétérinaire, sexy, arrogant, un brin mélancolique, la panoplie parfaite du séducteur invétéré qui emballe sans sentiment et qui te met dehors aussitôt le matin qui se pointe. Une attraction irrémédiable. Difficile à Cléo de s’en débarrasser. Et puis après tout pourquoi ne pas profiter de sa jeunesse et de prendre du bon temps sans sentiments. Elle pourrait très bien apprendre non ? Non ? Après tout l’amour, les sentiments, la relation exclusive, s’est surfait maintenant !

 

Sevan et Cléo : improbable !

 

Lindsey T. signe une nouvelle romance de tonnerre. Des sentiments à la pelle, une héroïne trop fleur bleu qui se dépatouille pas très bien avec la gent masculine, trop stricte avec ses envies et qui ne laisse aucun droit de vivre. Un héros séducteur et il en joue avec malice. Un duo explosif qui ne manque pas de mordant et de piquant. Pas à pas chacun va apprivoiser l’autre. Des moments de faiblesse, de découverte, de tendresse, passionnel. Des moments virulents, de cris de pleurs et d’incompréhension. J’ai tout simplement dévoré cette lecture tonitruante portée par une plume qui sait faire vivre les sentiments avec intensité. Des personnages au caractère bien trempé, une histoire pas si simple et des rebondissements. J’ai tout simplement et encore craqué pour une romance de Lindsey T.

 

A découvrir sans faute pour les fans de romance.

 

Une chronique de #Esméralda

 


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PÉCHÉS À LA CAPITALE, tome 1 : Des illusions parisiennes, une romance historique de Aurore Dumas.


Dans le Paris flamboyant du Premier Empire, saura-t-elle résister aux tentations pour ne pas perdre l’essentiel  ?
Paris, Normandie, XIXe siècle
Jérôme n’est plus l’homme qu’elle a connu et aimé… comme un frère. Élisabeth a le cœur au bord de l’abîme. Pourquoi a-t-elle quitté, à sa demande, sa paisible campagne normande pour devenir préceptrice à Paris, si c’est pour à peine le croiser au bras de la peu farouche Eva Dubreuil qui fait naître en elle un sentiment inédit  : la jalousie. Elle, qui rêvait de vivre une idylle avec Jérôme, se retrouve à assister à sa chute entre les griffes d’une prédatrice de la haute bourgeoisie. Une classe à laquelle appartient aussi le séduisant comte Hugues de Beaufort qui, lui, ne semble pas insensible à son charme…

Élisabeth a grandi à la campagne au milieu des champs et des animaux de la ferme. Le bonheur sans aucun doute, mais elle a toujours été terriblement attirée par les mondanités de la ville, de Paris. C’est au cours de son enfance qu’elle fait la connaissance de Jérôme, fils du meilleur ami de son père. Leurs pères respectifs meurent lors des guerres napoléoniennes. Les grades de ces derniers sont reconnus par l’Empire (le premier) et leurs héritiers en retirent un certain prestige.
Le petit peuple est fier de leurs hommes tombés aux combats. Estimes et honneurs sont le sujet de nombreuses discussions. Alors que les marchands les plus riches deviennent la bourgeoisie adoubée par l’Empereur, l’Aristocratie tente de sauver les apparences.

 

Élisabeth et Jérôme passent de longs mois ensembles. Ce dernier est mis au vert pour sa santé fragile et rejoint Élisabeth et sa mère. Tout au long de son séjour, il suit l’instruction dispensée par un précepteur. Ces moments d’études sont partagés avec Élisabeth qui est ravie. Puis Jérôme se doit de retourner auprès de son oncle à Paris où il doit rejoindre les bancs de l’école polytechnique. Après une première année en demi-teinte, il dévoile son goût pour l’art et le dessin. Son oncle ne s’opposant pas à son désir, Jérôme rentre afin à l’école des arts où il peut s’épanouir. C’est alors qu’il est rejoint par son amie, Élisabeth. Cette dernière est mise au service d’une famille bourgeoise et doit s’occuper des enfants quelque peu turbulents. Elle découvre ainsi le milieu qu’elle a toujours voulu connaître. Les bals, les jolies tenues de soirée, l’apparat, la richesse, elle s’émancipe au cœur de cet univers majestueux et merveilleux. Un véritable conte de fées. Elle fait la connaissance de la belle et intrigante Eva Dubreuil, fille unique adulée autant par sa beauté que pour son caractère de véritable peste et qui a jeté son dévolu sur le timide Jérôme. Le comte Hugues de Beaufort est hypnotisé par la belle Élisabeth. Sa fraîcheur, sa pudeur et sa manière de voir le monde l’ont séduit. C’est ainsi que Jérôme et Élisabeth s’éloignent l’un de l’autre. Ils n’apprécient plus leurs manières et leurs attirances pour ce vaste monde où les apparences ne sont que des illusions.

 

Aurore Dumas signe une très belle romance historique. J’ai beaucoup apprécié tout l’aspect historique qui m’a plongée au cœur du Premier Empire. Napoléon, les guerres, le petit peuple, la bourgeoisie, l’aristocratie, tous sont minutieusement décris. L’ambiance, les ambitions, les grands bals, les tenues, les aspirations, le mode de vie ont une place cruciale au cœur de cette romance. Le côté sentimental m’a paru brouillon. Il traîne en longueur et prend de nombreux chemins détournés. Même si cela est indispensable à l’histoire et à l’acceptation des sentiments, j’ai très vite été essoufflée. Cette lourdeur m’a empêché d’apprécier la lecture à sa juste valeur. L’évolution des personnages est timide du fait que très vite j’ai compris les aboutissants de cette idylle loin d’être assumée. Quelques rebondissements apparaissent tout au long des derniers chapitres remontant ainsi mon intérêt pour l’histoire.

 

J’ai passé un agréable moment de lecture grâce à tout l’aspect historique du roman qui est détaillé. Vraiment bravo à l’auteure pour ces recherches. Mais le reste ne m’a pas séduite.

 

Une chronique de #Esméralda

ANGRY GOD, une romance sensationnelle de L.J. Shen.

-T’es jolie.

J’aurais préféré qu’il ne dise pas ça. Parce que, s’il n’avait rien dit, je n’aurais pas eu à vivre avec la honte de sentir mon cœur exploser d’une douleur douce et sourde à la fois.

ANGRY GOD de L.J. Shen

Elle est la seule qui puisse le percer à jour… sauf s’il la détruit avant
Au lycée, Vaughn fascine autant qu’il intimide. Beau comme un dieu, prodige de la sculpture, il a le cœur aussi froid que le marbre qu’il cisèle. Surtout, il est prêt à écraser tout obstacle dressé entre lui et la bourse qui lui permettra de partir en Angleterre pour se former auprès de son mentor. Quand cet obstacle prend les traits d’une concurrente au charme magnétique, fraîchement débarquée dans son lycée, Vaughn comprend qu’il va pouvoir joindre l’utile à l’agréable. Évincer la propre fille de son mentor promet d’être très satisfaisant…
Lenora déteste la jeunesse dorée futile qu’elle découvre à All Saints High. Le seul élève qui se distingue est le protégé de son père : Vaughn, un artiste sexy à s’en damner, dont l’ambition et le talent sont sans limites. La noirceur aussi. Mais Lenora connaît le secret qui a fait de lui ce prince sans cœur. Alors, même s’il se comporte en salaud quand il la croise au lycée ou dans l’atelier de son père, elle n’a pas peur de lui. D’un mot, elle peut briser sa fierté éclatante…

Dernier tome de la trilogie All Saints High, L.J. Shen confirme sa place indétrônable de la romance contemporaine. Des histoires où les sentiments se confrontent, où les personnages se déchirent, et où le meilleur finit toujours par en sortir. La plume de L.J. Shen regorge d’une certaine force, d’une attraction et d’ une aura puissante. Celles qui vous attirent indéniablement, qui vous captive dans son monde, qui vous fait frisonner même pleurer, rire et hurler. Un monde où l’amour prend des chemins détournés et périlleux pour éclore au cœur d’une magnificence éblouissante.
Vaughn, fils de Vicious et d’Emilia, est un vrai bourreau des cœurs. Pas de sentiments visibles, une aura magnétique terriblement irréel. Il subjugue, il émerveille autant qu’il effraye. Un Dieu parmi les mortels. Voilà à quoi ressemble Vaughn. Inaccessible et quand il te choisit, tu as l’impression d’être une élue d’une grande importance. Pourtant rien ne lui importe. Il méprise ses camarades de classe, il est dégoûté par ses filles qui se la joue princesse sans classe, il n’a de la considération pour personne. Il aime la puissance qu’il dégage et en joue quotidiennement. Personne ne le connaît. Ses failles, ses blessures, ses secrets sont gardés précieusement au cœur de sa carapace. Seule une personne en a vu une partie. Mais ses menaces exprimées il y a de cela quelques années on suffit à les terrer dans le silence. Alors quand il a  l’a voit devant les casiers de son lycée, il n’a qu’une idée en tête s’assurer que son secret est préservé et la briser pour être revenu.

 

Lenora, alias Lenny, n’a pas eu le choix. Elle doit passer sa dernière année de lycée, ici à Todos Santos, dans ce lycée huppé pour gosses de riches. Elle les déteste déjà, les méprise. Le seul qui retient son attention est l’inatteignable Vaughn. Artiste émérite sous la protection de son père. Depuis cette nuit où il l’a intimidée, elle s’est jurée de devenir forte dans le but de se confronter à ce Dieu. Lenora est une jeune femme sensible et intelligente, artiste dans l’âme. Elle mesure à la perfection les tenants et les aboutissants de cette relation toxique qui s’installe peu à peu avec Vaughn. La colère apparaît au fil des chapitres et devient impérieuse à la fin, moteur de ces secrets sinistres. La douleur, le mépris, l’obnubilation, l’acharnement jouent au chat et à la souris avec la passion, l’adoration, la contemplation et la tendresse maladroite. Un duo qui s’entrechoque, qui se déteste, qui s’aime, qui se déchire et où la vengeance instille à l’histoire une dimension surprenante.

 

L.J. Shen signe un dernier tome d’une beauté époustouflante qui vous scie les jambes et broie votre cœur en une fraction de secondes. Une puissance, une déflagration où les émotions vous coupent le souffle. C’est l’effet L.J. Shen ! Une nouvelle fois, elle traite avec finesse des thèmes douloureux où la reconstruction emprunte un chemin tortueux. Les liens familiaux et d’amitiés ont une place cruciale. Elle perce avec aisance les âmes tourmentées et met les mots adéquats, tels des pansements.

 

ANGRY GOD brille dans les ténèbres attiré inlassablement vers ce qui ressemble à de l’amour. Sera t-il  capable de s’en saisir malgré toutes ses blessures ?

 

Un immense coup de cœur ! L.J. Shen signe des romances qui resteront à jamais graver dans mon cœur !

 

Une chronique de #Esmeralda

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LE DIABLE DE FALAISE, une romance historique de Anna Lyra.


Falaise, Normandie, 1026
 
Par tous les feux de l’enfer  ! Ni nonne ni pucelle, Norine entend juste que son père, l’ancien maître tanneur Fulbert, cesse de la seriner au sujet d’épousailles. Elle a aimé un homme. Robin, l’écuyer du duc de Normandie. Ou devrait-elle plutôt le nommer Robert, le diable de Falaise, le cavalier de l’Apocalypse, le traître qui a ravi son innocence, son cœur et sa confiance… pillé son bonheur. Robert –  frère parjure de l’héritier légitime Richard III  –, félon dont la folie coûtera au castel et à ses villageois des jours bien obscurs.

Anna Lyra fait partie de ma liste d’auteurs dont je lis toutes leurs sorties sans préalablement regarder le résumé, car je suis certaine de passer un excellent moment de lecture.

J’ai connu Anna Lyra avec ses précédentes romances historiques sur les vikings. D’ailleurs j’en garde de très bons souvenirs. Aujourd’hui, la voici avec une nouvelle romance éditée dans la très jolie collection Aliénor des éditions Harlequin.
Changement de décor et direction le duché de Normandie début XIe siècle. Terres données à Rolon, yarl, par le roi de Francie en 911, dans le but de faire cesser les différentes intrusions vikings. Ses descendants se sont installés faisant prospérer les terres pendant de longues années, mêlant leurs traditions avec celles de l’Église.

Robert, frère cadet, de feu le duc, se voit confié par son père, les Terres de Falaise ainsi que la Bible ornée de gemmes. Alors que Richard III, frère ainé et héritier, devient le Duc de Normandie. Toutefois une discorde nait entre les deux frères. Robert ne compte pas léguer les terres de Falaise à son frère et encore moins la Bible. Désaccord qui les porte sur le terrain glissant de la guerre.

Alors que Falaise se réveille doucement, l’ost de Robert entoure le château. Accompagné par ses plus fidèles amis, Robert est en route pour prendre par surprise les occupants du château. Sur le chemin, il va maladroitement faire la connaissance d’une belle demoiselle. Si cette dernière est effrayée par la silhouette toute en armure, lui est subjugué.

Les jours passant, Robert n’a qu’une idée en tête revoir sa belle. Ne sachant qui elle est et où elle habite, son désir semble vain. Alors qu’il rentre dans la boutique du tanneur du bourg, il est fort surpris de la trouver derrière le comptoir. C’est ainsi qu’il devient, Robin, l’écuyer du Duc en mission. De rencontres en rencontres, l’attachement se profile. Mais lorsque la vérité éclate au sujet de Robin, le monde de Norine s’effondre.

Honorine, dite Norine, est une jeune femme libre. Un exploit pour l’époque. Non soumise à un mari, elle dirige depuis la cécité soudaine de son papa, la tannerie. Elle a sous ses ordres des hommes qui acceptent quelque peu de travailler pour elle. Tout en s’occupant de son père, elle fait tourner la boutique, marchande les peaux, les vends … Malgré le fait que son père la pousse à se marier, cette dernière s’y oppose fermement. Elle veut à tout prix garder cette liberté même choquante aux yeux de tous. Elle ne veut rendre de compte à personne. Elle veut jouir de sa vie comme elle l’entend. La rencontre avec Robin va quelque peu changer la donne. Ses sentiments bien enfouis vont clore au contact du mystérieux homme. Serait-elle prête à revoir sa conception de sa vie ? Serait-elle prête à s’abandonner à l’amour ? Robin, alias Robert, lui sera prêt à tout pour l’avoir auprès d’elle !

Anna Lyra signe une sublime romance historique. Des personnages totalement ordinaires au cœur d’un décor strict où les mœurs prévalaient sur toutes les raisons du cœur. Un contexte historique époustouflant. Une multitude de détails, que ce soit sur les us et coutumes, l’habillement, le langage, les décors, je me suis régalée. Un véritable contexte historique où j’ai pu énormément apprendre. Et cela n’est pas négligeable. Bien évidemment on y retrouve de l’action, des rebondissements, de la passion et de l’amour. Tirée d’une histoire réelle, Anna Lyra explore cette époque avec une incroyable facilité. Elle maîtrise à la perfection son histoire et son scénario nous offrant une romance addictive et magnifique. Je ne peux que vous suggérez de lire LE DIABLE DE FALAISE, ville d’ailleurs qui existe toujours avec les ruines du château. Vous passerez un agréable moment de lecture, j’en suis convaincue.

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CONVOITISES, un recueil de nouvelles de Eva de Kerlan.


Josh, Milia, Natalia, et Elsa ne se connaissent pas. Ils ont pourtant un point commun: celui d’aimer, avec passion, avec folie, avec abandon.Au hasard de leurs rencontres, de rendez-vous et d’imprévus, se dessinent les fantasmes d’une nuit ou plus, les rêves et les désirs de chacun, de chacune. L’un aura-t-il assez d’imagination pour se faire pardonner un retard ?
L’autre succomberas-t-elle à la tentation du sexe opposé ? Qu’en est-il de celle-ci, dont le conjoint refuse de se prêter à ses fantasmes ; et de ce dernier, plongé dans le noir, dans l’attente que le jeu débute ? Convoitises vous entraîne au fil de ces courtes évocations de vies, dans une spirale de sensations à la sensualité évocatrice.

Désirs, fantasmes, Josh, Milia, Natalia et Elsa les convoitent, les attisent. Parfois timides, souvent osés, leurs amours sont cocasses, fulminants, précieux, uniques et éphémères.

 

Des inspirations tumultueuses, des rencontres inopinées, des rencontres voulues et calculées, ils voguent sur les vagues de leurs désirs et de leurs envies.
Eva de Kerlan signe un recueil de nouvelles érotiques. Le plaisir et les sens sont au cœur d’histoires palpitantes et pimentées. Elle explore avec force la fougue, l’envie d’aventures uniques et explosives. Les sens, dont l’ouïe et le touché, deviennent le moteur de leurs désirs, véhiculant les ondes de plaisirs.

 

Un atelier de photographie, une rue, une place, une exposition, une chambre intime, en solo, en couple ou en plusieurs, les scènes se diversifient où le plaisir monte crescendo.

 

Saphisme, relations hétéros ou homos, le plaisir est mis en scène sous toutes les coutures. Eva de Kerlan érotise sans tomber dans le vulgaire la passion débordante, dévorante et palpitante.

 

J’ai apprécié la lecture de ce recueil. Le format nouvelle se prête à la perfection et aucune frustration n’est ressentie. Une lecture idéale à lire sous la couette !

 

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TOY BOYS DON’T CRY, un recueil de nouvelles de Laetitia de Zelles.


Et si certains personnages secondaires de la saga Toy Boys (paru chez City Éditions ; collection Eden) contaient des moments importants de leur histoire ?
Du jeune adulte qui tombe amoureux, à la mère de famille qui refait sa vie, en passant par le séducteur arrogant, Toy Boys don’t cry est un recueil de cinq nouvelles (Et un bonus) qui parle de l’amour sous toutes ses formes : le sentiment amoureux, l’amour des siens, l’acte charnel et bien plus encore.
Eléa – l’héroïne et narratrice de Toy Boys – étant le point commun à tous ces personnages, elle apparaît en pointillés au fil des pages et de manière originale en introduction de chaque nouvelle.
Toy Boys don’t cry peut être perçu comme un préquel de la saga Toy Boys. Aussi, il est conseillé d’avoir lu le tome 1 avant de s’y plonger. Cependant, rien n’empêche de commencer la saga par ce tome compagnon qui pourra faire office de mise-en-bouche.

Laetitia de Zelles fait partie de ces auteures que j’adore suivre, notamment sur Instagram. J’aime sa franchise, son état d’esprit et son accessibilité, ces questions existentielles et ces apartés musicales. Lire ce préquel était une évidence pour moi, avant ou après le tome 1 Toy boys, peu importe. Dans le premier cas il vous met dans l’ambiance et vous donne envie de lire ce fameux tome et dans le second les petits clins d’yeux au tome 1 sont à savourer.
Laetitia de Zelles m’a vite happée au cœur de son recueil de nouvelles. Certes le format est court et arrivée au point final j’ai eu ce sentiment de ne pas en avoir eu assez. Signe que sa plume est envoûtante et addictive. Elle explore de nombreux sentiments au cours de ces cinq histoires : l’amitié, la passion, l’amour, l’échec, l’espoir, la renaissance, la désillusion. Ces cinq portraits soulignent l’effervescence des émotions. Il y a ce quelque chose de très touchant dans les mots de l’auteure et d’émouvant. C’est avec frénésie que j’ai suivi leur mini aventure. Leur état d’esprit respectif permet de mieux comprendre les événements successifs du tome 1.

 

La mise en matière est très originale, introduisant chaque personnage dans un contexte particulier. Cette mise en bouche a ce côté particulier de vous interpeller dans le style développement personnel.

 

Ce recueil de nouvelles est une excellente idée en attendant le sortie du tome 2 que j’attends avec impatience. Ayant lu le tome 1 j’ai pu rapidement me remettre dans le contexte et situer chaque personnage. C’est un sacré délice de découvrir un bout de leurs vies et les quelques pages qui leurs sont consacrés sont une jolie ouverture dans leur monde respectif. Je les ai toutes appréciées mais ma préférence porte sur celle concernant papa d’Elea.

 

Je vous invite à découvrir ce recueil de nouvelles, idéal pour vous faire une idée de l’univers de Laetitia de Zelles et agréable comme mise en bouche. Je suis persuadée que vous succomberez à la plume de l’auteure ! Laissez-vous tenter !

 

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