L’EMPRISE, un roman d’Alexandre Contart.

RÉCIT ROMANCÉ

(autobiographie)

« 50 Nuances était un fantasme, L’Emprise est inspiré de faits réels”
L’intensité de ce roman s’inspire d’une histoire vraie, celle d’Alex, qui nous livre sans pudeur les secrets d’un monde bien souvent inaccessible. Pénétrez l’intimité de l’auteur, et suivez-le dans un voyage initiatique où le luxe se mêle avec la luxure. Une quête qui nous fait voyager au fil des pages au cœur du Vieux-Lille, des soirées mondaines où le champagne coule à flot, dans l’intimité d’une soirée libertine. Oubliez vos idées reçues sur l’univers du BDSM, de la domination et de la soumission. 
Avant d’être un jeu sexuel, il s’agit d’un lien unique et puissant qui unit deux êtres. Un amour inconditionnel que peu d’hommes et de femmes sur terre goûteront un jour. L’Emprise est une romance bouleversante, tout en finesse, où les va-et-vient des corps laissent peu à peu place aux va-et-vient des cœurs.

 

Ma note : 3,5/5
2019
411 pages
Disponible au format broché et numérique

MON AVIS

Excellent orateur, Alexandre Contart via les réseaux sociaux, nous plonge dans l’univers BDSM en le rendant accessible et surtout en défaisant les croyances indues et en faisant de la prévention.

 

L’emprise est un livre intime qui retrace le parcours « sentimental » d’Alex. Ses rencontres, ses espoirs, ses attentes, ses désirs, ses rêves. Et puis il y a elle qui débarque avec son rire, sa belle humeur, son regard, son charisme. Elle s’insinue dans sa vie malicieusement pour y laisser une empreinte indélébile.

 

Premier roman, L’EMPRISE, pose les fondements d’une histoire d’amour incroyable où le respect, la confiance prédominent. Quelques scènes érotiques apparaissent tout au long du récit. L’auteur effleure le sujet du BDSM sans toutefois entrer dans les détails. Une mise en bouche agréable entre luxure et luxe où l’amour se savoure de maintes manières.

 

L’emprise est un art mais celui qui le maitrise peut en être la victime bienheureuse. 

 

 

LAISSEZ-MOI VOUS REJOINDRE, un roman de Amina Damerdji.

LITTÉRATURE CONTEMPORAINE

Éditions Gallimard – Collection Blanche

#68premièresfois


« Je ne peux pas dire que nous ayons pris les armes pour ça. Bien sûr que nous voulions un changement. Mais nous n’avions qu’une silhouette vague sur la rétine. Pas cette dame en manteau rouge, pas une révolution socialiste. C’est seulement après, bien après que, pour moi en tout cas, la silhouette s’est précisée. »
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Cuba, juillet 1980. En cette veille de fête nationale, Haydée Santamaría, grande figure de la Révolution, proche de Fidel Castro, plonge dans ses souvenirs. À quelques heures de son suicide, elle raconte sa jeunesse, en particulier les années 1951-1953 qui se sont conclues par l’exécution de son frère Abel, après l’échec de l’attaque de la caserne de la Moncada.
L’histoire d’Haydée nous plonge dans des événements devenus légendaires. Mais ils sont redessinés ici du point de vue d’une femme, passionnément engagée en politique, restée dans l’ombre des hommes charismatiques. Ce premier roman offre le récit intime et pudique d’une grande dame de la révolution cubaine gagnée par la lassitude et le désenchantement, au seuil de l’ultime sacrifice

Ma note : 5/5
Nouveauté 2021
320 pages
Disponible au format numérique et broché


MON AVIS

L’histoire de Cuba m’est totalement inconnue. A part la crise des missiles et Fidel Castro, l’île reste pour moi une vaste idée. Je n’ai aucune notion de politique et de sociologie. Ce récit romancé ne fait ni l’apologie et ni la critique d’un régime quelconque. Il met en exergue la vie d’une femme hors du commun qui a été au cœur de la révolution.

 

Haydée Santamaria est la fille aînée d’une famille qui n’a pas été dans le besoin. Sa mère l’a élevée dans l’idée même qu’elle serait l’épouse et la mère parfaite. Mais Haydée voit sa vie autrement. Lorsqu’elle rejoint son petit frère à La Havane, son quotidien va changer. De nature timide et introvertie, Haydée écoute volontiers ses camarades s’exprimer. Plusieurs événements lui forgent le caractère et la poussent enfin à livrer ses idées et ses convictions qui la porteront, avec ses ami.e.s et son frère, à cette date fatidique, le 26 juillet 1953.

 

LAISSEZ-MOI VOUS REJOINDRE est un roman bouleversant. Le parcours de cette femme est hors norme. Elle fait figure de résistante, de rebelle et de féministe. Sa vision est assez moderne pour l’époque où la femme est considérée, encore, comme un être inférieur. Sa prise de position est audacieuse et ses camarades lui vouent un respect notable. Ce roman est un legs de souvenirs douloureux comme heureux. Un héritage lourd et pourtant essentiel dont le seul but est l’évolution de la société et des mœurs. Amina Damerdji m’a plongée avec une aisance particulière dans une vie tumultueuse et dure. Tout est d’une honnêteté déconcertante. Je n’ai pas eu l’impression que le récit est fardé ou filtré en tout cas il est apolitique et c’est le point que j’ai apprécié. Le lecteur assiste à la naissance du mouvement révolutionnaire qui porte ses idéaux avec fougue et passion. Les erreurs sont nombreuses et les conséquences détestables mais l’optimisme d’un monde meilleur les porte.

 

Un récit riche en émotions et il aura fallu juste la dernière phrase pour en mesurer toute l’ampleur et le sacrifice incommensurable.
 
En bref :
– Un récit romancé sur une figure emblématique et féministe de la révolution cubaine
– Un testament puissant
– Un héroïne hors du commun
– Un roman bouleversant
 
Un très joli coup de cœur pour cette lecture portée par une plume chargée d’émotions et d’humilité. 

 

Avez-vous envie de le découvrir ?
LECTURE 2/22