FERMENTATION, un recueil de poésie d’Olivier David Cugny.

POÉSIE

Éditions Vérone

 
 
 

 

Ma note : 4/5
Nouveauté 2023
85 pages
Disponible au format broché

MON AVIS

Effervescence des émotions sombres. Plongée au cœur des remous de ces infimes parties qui font de l’être cassé et merveilleux.

 

Mots écorchés transfigurent les maux silencieux, les cris du ventre, de la peur entrecoupés par l’élan du renouveau et de l’espoir.

 

Les illustrations contrecarrent la pesanteur et nous offrent cet aparté salvateur où il est facile de reprendre son souffle.

 

Un recueil déstabilisant, intrigant où il nécessaire de prendre son temps d’apprécier chaque sonorité et aspérité. 

 

Condensé d’émotions, FERMENTATION, nous propose de nous interroger sur l’entièreté de l’Homme, sa noirceur et sa lumière, juste au détour d’un souvenir, d’une réflexion.

 

Je ne suis, en règle générale, pas à l’aise avec la poésie mais de temps autre j’aime me poser et découvrir, sortir de mes sentiers battus. Ce recueil est aussi doux que la brise et aussi sombre que les abysses. 

 

 Petit plus les codes QR qui nous proposent une version musicale de certains poèmes.

DÉCOMPOSÉE, un roman de Clémentine Beauvais.

LITTÉRATURE CONTEMPORAINE

Éditions L’iconoclaste – Collection L’Iconopop

Sélection #68premièresfois

Un court roman en vers libres, d’une grande modernité, qui transforme notre regard et nos a priori sur la déchéance féminine.
Au bord d’un chemin, une femme gît, en décomposition.
Passant par là au bras de son aimée, un poète se délecte de cette vue infâme.
 
Clémentine Beauvais revisite avec audace le célèbre poème « Une charogne » de Charles Baudelaire. Elle imagine le destin de cette femme que l’histoire a bafouée, la faisant prostituée, chirurgienne, avorteuse, puis tueuse en série.
Un court roman à la forme inventive, impertinent et engagé.

 

Ma note : 5/5
Nouveauté 2021
128 pages
Disponible au format broché.

 


MON AVIS

Je n’ai jamais eu l’occasion de découvrir les romans jeunesses de Clémentine Beauvais, mais j’avais beaucoup apprécié sa traduction du recueil de poèmes « Chasseurs de lumière » de Tyler Knott Gregson aux éditions Presses de la Cité.

 

DÉCOMPOSÉE est singulier, atypique. Une beauté extravagante et éblouissante. L’exercice au départ n’est pas évident, mais le rythme s’installe doucement pour te prouver que la poésie n’a rien de ringard.

 

Ni poème ni roman, ce récit fusionne l’ancien et le futur avec habilité. Tableau alambiqué de vérités dérangeantes aux prises avec des thématiques fortes. Elle décompose la vie d’une héroïne banale épuisée par la vie. Des montagnes à la vie close parisienne, de l’émancipation à faiseuse d’anges, d’amoureuse à tueuse. Chaque note compose cette vie à la fois sauvage et revendicative, décharnée et réelle.

 

Son corps, dans le fossé, exultant un dernier souffle, déversant ses derniers espoirs, ses derniers rêves, se délitant, chairs arrachées putréfiées, berceau de la vie et de la mort.

 

Roman intransigeant, dérangeant, peignant l’horreur et la beauté du geste et des maux. Osé et généreux, il emporte, recompose la poésie sur cette musique attractive, battu par les mots qui choquent et s’entrechoquent. Un roman inspirant, réconciliateur, captivant aux multiples couleurs où seul le noir serait banni. 

 

Un très joli coup de cœur pour une histoire aussi passionnante qu’audacieuse.

 

 

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j’ai gardé la forme et l’essence divine
De mes amours décomposés !
(dernière strophe « La charogne » de Charles Baudelaire)

FENÊTRE SUR TERRE, un recueil de poésie de Franck Bouysse.

RECUEIL DE POÈMES ET DE DE RÉCITS

Éditions Phébus


Le texte le plus intime et personnel de Franck Bouysse. Un récit fait de textes en prose alternant avec des poèmes en vers et des photos de l’artiste qui racontent son arrière-pays d’écriture : sa Corrèze quotidienne depuis son enfance. Une portait du territoire d’inspiration qui a façonné son imaginaire et ses romans. On y retrouve toute l’authenticité et l’ambiance claire obscure de sa littérature, ainsi que ses personnages, et ses décors naturels. De l’émotion à l’état pur.
 
Ma note : 5/5 mention « gros coup de cœur et incontournable 2021 »
Nouveauté 2021
136 pages
Disponible au format numérique et broché

 


MON AVIS

Le dernier livre de Franck Bouysse, me semble t-il, est passé à la trappe dans la sphère littéraire. Certes il change de registre, mais est-ce une raison de s’en détourner. Vous avez peut-être connu Franck Bouysse avec « Buveurs de Vent » ou alors le très acclamé « Né d’aucune femme » ?

 

Pour ma part c’est une première rencontre, une de celle mémorable, marquante au fer rouge dans les tréfonds de mon âme.

 

Franck Bouysse touche par sa simplicité. Ses mots aux doux échos de saveurs d’un autre temps où le temps avait une dimension agréable, une sonorité charmante et un touché appréciable. Le temps que l’on oublie, le temps effréné dans cette quête sans limite de la vie. Franck Bouysse narre avec douceur de la vie, de la nature, de l’homme, de l’enfant, de la femme, des rêves, du vent, du ciel, de l’héritage, du désir. Un ensemble d’une finesse exemplaire, d’une douceur chatoyante, d’un plaisir inéluctable.

 

Je ne suis pas une grande adepte de la poésie, mais j’aime prendre le temps, de temps à autre, de savourer un recueil. Alors quand la magie opère, il n’y a rien de plus merveilleux que de se laisser porter par cette douce mélopée. Outre ces passages d’écriture, il est agréable de regarder ces photographies, en noir et blanc, illustrant parfois, souvent, les mots.

 

Poignant, bouleversant, FENÊTRE SUR TERRE est sans contexte un livre remarquable.

 

Ça

Ça commence par des ombres

Ça porte

Ça guide

Ça enfle

Ça gronde

Ça se tait

Ça fait naître les personnages d’une famille éphémère

Ça ne prévient pas

Ça s’invite

Ça s’impose

Ça veut se raconter, jusque dans les silences

Ça glace autant que Ça réchauffe, C’est impitoyable

Ça aime

Ça hait

Ça séduit

Ça repousse

Ça bouscule

Ça ravage

Ça déniche le réel

Ça vient de l’intérieur

Ça ne demande qu’à sortir

Ça cherche la vérité

Ça fait chair

Ça veut tempêtes et bonaces

Ça veut soulever le monde

Ça veut prendre l’espace

Ça veut plus

Ça veut tout

Ça veut croire à tout prix

Ça veut nouer le corps avec l’esprit

Ça veut unir

Ça veut posséder

Ça veut finir sans achever

Ça veut l’éternité

 

 

 

 

CHASSEURS DE LUMIÈRE de Tyler Knott Gregson.

POÈMES DE LA MACHINE A ÉCRIRE
Nouveauté 2019
Traduction de l’anglais (États-Unis) par Clémentine Beauvais
Éditions PRESSES DE LA CITE
152 pages
Ma note : 5/5 mention « wouahhhh et incontournable 2019 »
Lien Kindle
 
Le résumé :
Un jour, en flânant dans une brocante, Tyler Knott Gregson tombe sur une vieille Remington. Là, debout, sur une page arrachée d’un livre, il tape sans réfléchir. Sous ses doigts naît le tout premier poème de la série de la machine à écrire. Il est aussitôt séduit par cette singulière incapacité à effacer, à retravailler. Par le reflet de son esprit sur cette page, imparfait et sincère. Dans un monde numérique, tenir dans sa main des mots analogiques, c’est pour lui comme une respiration. Quelques années et près d’un millier de poèmes plus tard, publiés sur Instagram et rassemblant toujours plus de Followers, l’auteur a réuni les plus pertinents dans ce recueil devenu depuis un best-seller dans plusieurs pays.
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La poésie est loin d’être mon genre de prédilection. Depuis la création du blog, il me semble que c’est le troisième recueil de poèmes que je met en avant.

 

Depuis ma découverte du recueil de poèmes de Rupi Kaur « lait et miel », je suis à l’affût. Et en voici un nouveau qui a attiré mon attention et j’ai bien fait de suivre mon pressentiment.

 

Tyler Knott Gregson, globe-trotter, photographe et amoureux des mots, propose ici une partie de ses créations que nous pouvons suivre sur son compte instagram.

 

La poésie est en générale assez mystérieuse pour moi. Son interprétation peut être floutée par l’incompréhension imagée, par le sens et les tournures des mots et je pense, vraiment que le ressenti personnel rentre en compte, bien plus que dans la littérature générale.

 

Ce que j’aime avant tout dans la poésie, c’est la manière intrinsèque et intimiste qui va animer mon cœur au rythme des mots. Il y a ce quelque chose de totalement naïf, d’accaparant et d’humilité qui brise les chaînes que nous nous imposons.

 

Tyler Knott Gregson a su faire pleurer mon cœur. Pleurer de douceur et de beauté. Pleurer d’amour et de passion. Pleurer de tristesse et de déchirement. Pleurer de douleur et de joie.

 

Porté par une plume subtile, mélancolique et naturelle, Tyler Knott Gresgon emporte ses lecteurs aux doux sons d’une musique apaisante et singulière où la nature, le simple et le merveilleux ne forment qu’un pour célébrer un amour vibrant, libre et sincère. Il trace ce chemin qui nous conduit vers une lumière où seul l’importance du simple rayonne. Il capte et capture ces instants précieux et éphémères traduisant la simple beauté éternelle.

 

Un recueil de poèmes contemporains et modernes pouvant enchanter les plus récalcitrants à l’exercice métaphysique qu’il impose. Une mise en page attrayante où le moindre détail a une particularité. La traduction par Clémentine Beauvais est sublime.

 

Un voyage inoubliable pour ma part. Un de ceux qui grignote l’âme pour y graver des lettres d’or.

 

Une chronique de #Esméralda.
 

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… sur le site de Lisez.com.

… l’univers de Tyler Knott Gregson.

LAIT ET MIEL de Rupi Kaur.

[ POÉSIE – 2017 ]
LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE – illustrations
Éditions Pocket – Éditions Charleston
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Sabine Rolland
208 pages
Ma note : 5/5 mention ‘incontournable 2019″
Lien Kindle
 

 

Le résumé :
voici le voyage d’une
survie grâce à la poésie
voici mes larmes, ma sueur et mon sang
de vingt et un ans
voici mon cœur
dans tes mains
voici la blessure
l’amour
la rupture
la guérison

 

– rupi kaur –
 » lait et miel est un recueil poétique que toutes les femmes devraient avoir sur leur table de nuit ou la table basse de leur salon. Accompagnés de ses propres dessins, ses poèmes, d’une honnêteté et d’une authenticité rares, se lisent comme les expériences collectives et quotidiennes d’une femme du XXIe siècle.  » Erin Spencer –​ Huffington Post
 

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A mes yeux, en lecture, il n’y a pas d’occasion ratée, il n’y a que ces moments intimistes entre les mots et moi. Ce recueil me faisait de l’œil depuis sa sortie, 2 ans auparavant. Il était là gravé dans un coin perdu de mon cerveau et ce qu’il y a de génial c’est que les libraires sont là pour vous rappeler pendant votre balade (où vous faite en sorte de pas ruiner votre compte en banque et mettre en rogne votre mari), que ce livre vous fait de l’œil depuis belle lurette et qu’il est temps de le lire.

 

Je ne suis pas une grande fan de poésie. Je trouve cela difficile de saisir le sens caché et surtout la poésie reste celle que j’ai été obligée d’apprendre par cœur à l’école et à laquelle je ne pigeais que dalle ( oui j’ai été traumatisée par la poésie !).

 

Bref après cet aparté d’aucune utilité, LAIT ET MIEL de rupi kaur a quelque chose de magique, de majestueux et de splendide.

 

Ce recueil de poésie est axé sur quatre émotions, quatre états d’âme et est illustré merveilleusement bien. Ces émotions transpirent d’honnêteté : celle qui pique, celle qui passionne, celle qui déchire et celle qui réconcilie. A travers le style propre de rupi kaur et ses illustrations, j’ai voyagé d’un état à l’autre me laissant portée par ce flot musical unique et où ricoche tant de chose au travers de ces mots percutants. Chaque femme trouvera un écho à sa propre expérience et existence et c’est en cela qu’il est majestueux : il réunit.

 

Cette expérience de lecture est magique et grandiose à mes yeux. Ces mots m’ont scotché, tétanisé, ému, transcendé, apaisé. LAIT ET MIEL fait parti maintenant de ces livres que je lirai encore et encore et encore.

 

Voici à présent quelques extraits :

 

SOUFFRIR (page 15)
on
t’as appris
que tes suisses
sont un arrêt au stand
pour les hommes qui ont
besoin d’un lieu où se reposer
un corps vacant assez vide
pour accueillir des hôtes
mais où personne
ne souhaite
demeurer

 

AIMER (page 63)
je mentirais si je disais
que tu me laisses sans voix
en vérité tu rends ma
langue si défaillante qu’elle oublie
dans quelle langue parler

 

ROMPRE (page 134)
la nuit après ton départ
je me suis réveillée si brisée
le seul endroit où mettre les morceaux
était les poches sous mes yeux
 
GUERIR (page 202)
tu dois
vouloir passer
le reste de ta vie
avec toi-même
d’abord

 

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Avez-vous envie de lire ce recueil ?
 
#Esméralda

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… le site de Rupi Kaur.

WANDERLANDZ de Valérian MacRabbit.

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[ RÉCIT DE VOYAGES – Nouveauté 2018]

 

Format numérique (168 pages) : 0.99€
Broché : 6.99€
Ma note : 4/5 mention « à découvrir » et « pépite »

 


 

Le résumé :

 

« Rendu fou par la Lune, le parfum des fleurs, une vibration soudaine
L’insecte fond et vire, inconscient des chemins tracés.
Il explore mille îles, ouvre les mers,
S’éveille aux pôles et s’étient en Orient.
Sa trajectoire n’obéit à aucune règle,
Il fuit, atteint, choque dans une éblouissante vanité.
Nulle autre quête que celle d’être, d’avancer, toujours et encore. »

 


 

Sans m’en rendre compte, le résumé est une partie du passage que j’ai relevé. 😉

 

Loin de ces considérations,
Rendu fou par la Lune, le parfum des fleurs, une vibration soudaine
L’insecte fond et vire, inconscient des chemins tracés.
Il explore mille îles, ouvre les mers,
S’éveille aux pôles et s’éteint en Orient.
Sa trajectoire n’obéit à aucune règle,
Il fuit, atteint, choque dans une éblouissante vanité.
Nulle autre quête que celle d’être, d’avancer, toujours et encore.
Comme lui, comme d’autres,
Aux intersections je préfère les chemins de traverse,
Progressant tel un aveugle euphorique dans un monde
Qu’il me plaît de dévorer comme un enfant,
Sincère et menteur à la fois.
De fugaces impressions qui collent au doigt entre deux chapitres,
Un miel butiné sur mille fleurs et mille genres,
Né d’alvéoles aussi diverses et dissimilaires que les mots,
Les continents et les Hommes.
Comment – si ce n’est ainsi,
Dire le monde ?

 

« La Croisée des chemins »,
Saint-Etienne, 21 février 2018.

 

Mon avis :

 

Parfois, il est bien difficile de te parler de certains livres. « Wanderlandz » en fait parti.

 

Ce roman est composé de divers récits de voyages. Tu suis le narrateur tout au long de son périple à la découverte de l’humanité, de paysages, de secrets et de lui même.

 

D’une île polynésienne, en passant par le Kenya, Tahiti, un détour par l’Islande et l’Espagne et un décroché par L’Amérique du Sud.

 

Un globe-trotteur infatigable qui va vivre aux contacts des habitants, une véritable aventure humaine. Quelle soit honnête, quelle soit atypique, quelle soit burlesque, elle transpire d’une vérité aussi désarmante que touchante.

 

Sur fond sonore, la balade se veut enthousiaste, parfois mélancolique mais surtout trépidante. Dans la richesse du moment, peut importe, le lieux, les inconvénients et les désagréments, ce cadeau est tout simplement magnifique. Une générosité absolument pure. La sournoiserie s’invite, laissant le narrateur quelque peu pantois et ennuyé mais sans s’en offusqué.

 

La liberté semble si simple au son de ces mots. Une formule magique, et hop tu es ailleurs. Les frontières n’existent plus.

 

« Wanderlandz » est aussi le récit de cet homme qui se cherche sur une multitude de chemins, trouve des réponses, s’en pose d’autres. Une expérience unique qui forge l’âme des aventuriers. Une quête sur lui même, ses envies, ses doutes.

 

Valérian MacRabbit a une plume juste formidable. Ses mots m’ont envoutée. Une plume poétique, philosophe agrémentée de la puissance et de l’aisance d’une écriture qui ne peut que transporter. Voilà pourquoi il m’est difficile d’en parler. Il n’y pas de généralité ( à part le thème), mais une multitude de détails qui sera jugée différemment selon le lecteur.

 

WANDERLANDZ est une agréable et très très belle découverte. Un voyage qui explore le Monde de A à Z.

 

 

Il est parfois bon de s’égarer. A travers les possibles imaginaires nocturne fécond, d’un long métrage à fantasmer, d’une île à quitter. L’itinéraire de l’insecte fou n’a ni queue ni tête, ni début ni fin. Mas lorsque le hasard reprend les rênes de nos trajectoires, le monde vibre et les barreaux de nos confortables prisons s’estompent. Alors que les rayons blancs de l’aube envahissent l’autobus dans lequel je me suis finalement endormi, couvert de poussière et de crasse, je réalise que je me trouve encore au carrefour de Bhâratpur et Pokhara. Me parvient un message étrange de Samar qui s’inquiète de ne pas me voir rentrer. Certains passagers sont déjà affairés autour de stands de chaï improvisés tandis que d’autres, continuent de ronfler bruyamment. La jungle s’étend à l’horizon, impénétrable. Sur l’un des arbres, un corbeau me fixe avec insistance. Je n’ai toujours pas choisi où j’allais.

 

 


 

Je remercie Valérian Macrabbit pour sa confiance et sa patience.

 

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Lien Amazon !

Découvrez l’univers de Valérian Macrabbit sur son site !

 

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Essences de La Marquise de Carabas.

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[ POESIE – NOUVEAUTE 2017]

EVIDENCE EDITIONS – COLLECTION ELECTRONS LIBRES

SERVICE PRESSE

 

 

Je remercie Evidence Editions pour ce service presse.

 

Résumé :

Parce que l’intime est ce qui nous lie, nous relie, à nous-même, à l’autre, à ce qui est vibrant, désirable, brûlant et lumineux en nous.

Voici quelques essences, d’êtres, de corps, de cœur. Entre deux murmures, le temps d’un baiser.

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Mon avis :

Soyons honnête : moi et la poésie, nous n’avons jamais su nous entendre. Soit à cause de la technicité qui casse la fluidité, soit à cause de l’incompréhension. Bref la poésie n’a jamais été faite pour moi et j’en étais convaincue jusqu’à que je lise ce bel ouvrage. Même si l’hésitation était bien et belle présente, je me suis laissée tenter par cette merveilleuse couverture et cet intriguant synopsis.

L’immersion fut totale dès les premières pages, m’entraînant dans un univers sensuel où chaque gestes, mots, caresses prennent une autre dimension érotique. Tout est d’une volupté surprenante et merveilleuse. Tout est doux et langoureux. Tout est une invitation à l’amour et aux plaisirs charnels.

Sans technicité apparente ( vous savez les rimes, les alexandrins … et compagnies), la plume La Marquise de Carabas, est unique et envoutante. Je me suis laissée entrainer aux fils de pages et me suis mise à imaginer que je me promenais dans une sorte de musée et où à chaque recoins d’un couloir je me trouvais en face d’un tableau dont l’auteure me narrait et décrivait dans ses poèmes. J’ai eu ce sentiment étrange de ressentir toutes les émotions qui y étaient dépeintes. C’est tellement exquis et bouleversant !

Ces poèmes sont une ode à l’amour, quel qui soit : solitaire, à deux ou à trois ; entre femmes, entre hommes ; et à n’importe quel âge ; dans un décor naturel où sont présents les quatre éléments.

Je peux vous affirmer que ce fut une belle découverte et un élégant voyage !

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Pour tout savoir sur La Marquise de Carabas et Evidence Editions : c’est par ICI !