LE PENSIONNAT DES INNOCENTES, un polar de Angela Marsons.

POLAR

Éditions POCKET

Prix Nouvelle Voix du Polar 2021

Traduit de l’anglais par Valérie Bourgeois


Avant de mourir, Teresa Wyatt a juste eu le temps de croiser le regard de son agresseur et de le reconnaître. Mais aussi de comprendre qu’il était trop tard… Pour elle, mais aussi pour ses amis, les cinq du pacte de Crestwood, liés par un secret. Un sombre secret que l’inspectrice Kim Stone va devoir déterrer pour rendre justice aux innocentes oubliées.
Bienvenue au Pays noir, dans une région engloutie par la désindustrialisation, le chômage et le charbon, là où tout n’est que poussière…
 
Ma note : 5/5 mention « surprenant »
464 pages
Disponible en numérique, broché et poche


MON AVIS

Voici mon coup de cœur de cette sélection du prix nouvelle voix du polar 2021. Angela Marsons signe un premier polar tonitruant.

 

Son héroïne, Kim Stone est un sacré bout de femme. Caractérielle, fonceuse, tête brûlée, casse-cou, insupportable, sa personnalité détonne dans le commissariat. Stone a de nombreuses blessures liées à son enfance qu’elle tente à tout prix à ne pas rouvrir car l’enfer s’abattrait sur sa vie. Névrosée par le travail, obsessionnelle dans la perfection, Stone paraît bancal sous cette carapace renforcée. Sa vie se résume à son boulot. Pas de famille qui mériterait son attention, seul ses coéquipiers font figure d’amis. Alors quand le meurtre de Teresa Wyatt l’entraîne dans les couloirs sombres et secrets du foyer pour jeunes filles de Crestwood, c’est un peu de sa vie qu’elle entrevoit. Une nouvelle enquête qui la pousse dans le ténébreux passé de Crestwood où les morts, ces filles ensevelies, ont de nombreuses choses à raconter. La vérité a un prix et elle est prête à tout pour la faire éclatée, tant pis pour les fâcheuses conséquences, elle devra composer avec.

 

Ce premier polar (et tome) est une véritable réussite à mes yeux. Je retrouve l’atmosphère que j’aime tant dans les polars. Une intrigue bien ficelée qui m’a mené par le bout du nez jusqu’à la dernière page. De nombreux personnages qui ont tous une place cruciale dans le scénario et pour une fois je ne me suis pas sentie perdu. Une héroïne qui en jette et malgré son sale caractère je me suis attachée. Un polar qui contre toute attente déborde de bons sentiments au milieu des cadavres qui s’agglutinent. Et c’est en cela qu’il est déroutant. Je ne me suis ennuyée à aucun moment. J’ai vite été prise au cœur de cette enquête où le passé est la clef de tout. Sous le ciel gris et charbonneux du Pays Noir où seule la désolation, la dépravation et la pauvreté règnent, Stone se démènera corps et âme pour rétablir la vérité.

 

Un polar qui m’a tout simplement captivé dès le départ et qui finit sur un final tonitruant et inattendu. LE PENSIONNAT DES INNOCENTES est sans aucun doute ma plus belle découverte de cette sélection 2021 et mon coup de cœur !

 

Une chronique de #Esméralda

POUR SEUL REFUGE, un polar de Vincent Ortis.

POLAR

Éditions Pocket

Prix Nouvelle voix du polar


De la neige à perte de vue, une ourse affamée, pas une habitation à des kilomètres à la ronde. Seuls, perdus dans les immensités sauvages du Montana, à plus de deux mille mètres d’altitude, deux hommes se font face : un jeune Indien, accusé de viol avec tortures, et le juge qui l’a condamné. Chacun possède la moitié des informations qui pourraient les sauver. Ensemble, ils s’entretueront. Séparés, ils mourront
 
Ma note : 4,5/5 mention « frisson garanti »
368 pages
Disponible en numérique, poche et broché
1ere édition : septembre 2019

 


MON AVIS

Nichée au cœur du Montana, territoire hostile, cette cabane n’a rien d’accueillante surtout lorsqu’on est victime d’un enlèvement. La neige recouvre cette terre inhospitalière, dehors c’est la mort assurée. Pourtant il va tout tenter pour faire faux bond à son ravisseur, un homme aux allures de bûcheron. L’enferment n’aura duré que quelques jours au cours desquels il va en apprendre suffisamment pour comprendre de quoi il en retourne. Une histoire de vengeance personnelle ? La folie ? Le désespoir ? Tout autant de raisons pour le juge qui justifie en partie sa présence en ces lieux. Alors quand son ravisseur lui propose une drôle de porte de sortie, il saisit sa chance quitte à trouver la mort à l’extérieur.

 

Il a du apprendre par cœur des plans. Ce n’est pas un trésor qu’il trouvera au bout, mais la liberté. Contrairement à ce qu’il aurait pu penser, il ne sera pas seul. Un jeune homme enfermé depuis des semaines dans une grotte insalubre. Sale, répugnant, repoussant, nauséabond,il a vécu l’enfer. Est ce un juste retour de la vie ? Lui qui a fait tant de mal et à qui on en a fait autant. Victime du même ravisseur, il a du apprendre à son tour, les lieux exacts où sont enfouis du matériel de survie.

 

Ce duo improbable va se devoir de trouver une certaine entente pour atteindre leur but, la liberté. Un chemin chaotique où la vie sauvage a tout ses droits.

 

Vincent Ortis signe un premier polar totalement époustouflant. Un roman où les différents points de vue trouvent leur place à tour de rôle et avec lequel le scénario trépidant s’imbrique avec une belle efficacité. Une atmosphère glaçante et anxiogène s’installe au fil des chapitres. Les personnages dégagent une aura malfaisante. Il est vraiment très difficile de s’attacher à eux. J’omettrai un bémol pour le personnage de Carter, lieutenant de police. Pugnace et tenace, Carter va démêler tout cet imbroglio invraisemblable. Ce polar me donne l’image d’un purgatoire. Cette sorte de quête atypique a tout du chemin de croix où soit la vie soit la mort les attendent au bout.

 

Un polar efficace à 200% et un auteur à découvrir sans faute !

 

Une chronique de #Esméralda

UNE FAMILLE PRESQUE NORMALE, un polar de M.T. Edvardsson.

POLAR

Éditions POCKET

Prix Nouvelle Voix du Polar

Traduit du Suédois par Rémi Cassaigne


Une famille suédoise tout ce qu’il y a de normal, ces Sandell…
Le père, pasteur. La mère, avocate. Une fille de 19 ans, bosseuse, qui rêve de voyages au long cours.
Le samedi, on file au cinéma. Le dimanche, en forêt. Ils trient leurs déchets, n’oublient jamais leur clignotant, rendent toujours à temps leurs livres à la bibliothèque.

Normale en apparence, du moins, comme toutes les familles qu’un meurtre sordide s’apprête à faire basculer dans l’horreur…
 
Ma note : 3/5
624 pages
Disponible en numérique, broché et poche

MON AVIS (du 14 février 2020)

Thriller aussi énigmatique qu’accaparant, UNE FAMILLE PRESQUE NORMALE est au cœur d’une intrigue loin d’être évidente et qui délivre tour à tour une parcelle de vérité. Et encore, nous sommes loin des surprises. Seul le pont final délivrera le lecteur.
Effectivement il faut faudra attendra le point final pour que la lumière se fasse sur cet imbroglio d’énigmes. M.T. Edvarsson sait tenir en haleine son lectorat. Quelle idée magnifique de nous faire découvrir l’envers du décor en donnant la voix à ses personnages principaux. Trois parties de l’intrigue, trois points de vue et trois meilleures manières de titiller ma curiosité.

Adam Sandell, le papa et pasteur, se transforme en enquêteur de terrain afin de disculper sa fille Stella. Porte-parole de sa famille, il tente le tout pour le tout. Adam a toujours été un papa attentionné et un mari aux petits oignons. Tout au long de sa pseudo enquête, il se remémore son passé. Son adolescence, sa révélation pour Dieu, sa rencontre avec sa future femme Ulrika, ses doutes, ses craintes, son optimiste, sa paternité, son rôle de papa. Cette rétrospective a pour but d’établir le profil de ce papa qui peu à peu devient intransigeant, surtout envers sa fille. Un homme maladroit qui ne la comprend plus et qui malgré ses efforts se trouve face un mur. Souvent abattu face à la perte de contrôle sur l’avenir de sa fille à la forte personnalité, Adam se voit attribuer le rôle du méchant parent. Il ne trouve plus ce lien qui autrefois rendait leur relation magnifique.
Au fil de ses pérégrinations, Adam doute de plus en plus. Ses questions n’ont pas de réponses. Un flou artistique qui ne prend sens qu’à la fin.

Stella fille unique a toujours était la petite princesse à son papa. Elle l’admirait avec force. Elle a eu une enfance dorée et douce. Pourtant en grandissant, Stella ne se sent pas à sa place. Elle s’interroge sur son identité au sein de la société et elle s’aperçoit rapidement qu’elle ne rentre dans aucun modèle. La perception de la vie en générale et de sa vie en particulier ne tournent pas selon un axe préétabli. Stella est un électron libre. Émotive, elle gère très mal son impulsivité. Elle aime contrôler sa vie au risque de se mettre dans des situations compliquées. Stella n’a pas de limite et assume complétement.

Ulrika la maman est une femme prise par ses remords. Très peu présente dans la vie de sa fille depuis toute petite à cause de son travail d’avocate, Ulrika s’interroge beaucoup sur l’évolution de sa fille et son rôle dans celui-ci. Pourtant dans les dernières péripéties, elle fait preuve de repenti.

UN FAMILLE PRESQUE NORMALE est un thriller assez surprenant notamment sur la construction du récit. Les trois voix apportent chacune leurs pierres à l’édifice pour un résultat sensationnel. D’un côté l’intrigue principale qui est à savoir « est ce que Stella est coupable » et de l’autre l’auteur qui dissèque la famille et ses secrets. Ces deux parties sont complémentaires car elles permettent d’établir la personnalité de chacun des protagonistes. Il est bon de savoir que l’auteur n’use pas de redondance. Sans l’une et l’autre partie, ce thriller n’aurait aucun intérêt et serait grandement ennuyeux. Là aussi, l’alternance entre le passé et le présent qui est parfaitement maîtrisé, met à jour leurs secrets.

UNE FAMILLE PRESQUE NORMALE est un excellent thriller. J’ai pris du plaisir à le lire mais il m’a manqué indéniablement de l’originalité et cette petite chose qui me scotche et qui me laisse sans voix. Ce thriller est le premier traduit en France de cet auteur et je me laisserai volontiers séduire par son prochain roman.

Une chronique de #Esméralda

… ET AVEC VOTRE ESPRIT, un polar de Alexis Laipsker.

POLAR

Éditions Pocket

Prix nouvelle voix du polar 2021


Les esprits les plus brillants de la planète sont kidnappés. Machination, complot ou expérience scientifique ?
 » Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène ! « 
C’est sur ces mots de son assassin que, en pleine fac de Strasbourg, un Prix Nobel de chimie se voit férocement massacré et dépouillé – littéralement – de son cerveau.

Quatre jours plus tard, dans la région lyonnaise, un célèbre physicien disparaît des radars. Pour le lieutenant Vairne, pro du poker et obsédé de mathématiques, la probabilité qu’il s’agisse d’une coïncidence n’excède pas 15 %.
Probabilité que le carnage continue ? Sang pour sang…

 

 

Ma note : 4,5/5 mention « bluffant »
464 pages
Disponible en poche, numérique et broché
1ere édition : février 2020

 


MON AVIS

Le lieutenant Vairne est un électron libre. Respecter la hiérarchie ce n’est pas son fort. Il en fait souvent à sa tête. Alors quand à la DGSI, on lui demande d’enquêter sur la disparation d’un physicien renommé travaillant sur un dossier classé secret défense, Vairne n’hésite pas à la vue des éléments à se rendre sur place. Et sur place c’est nada, pas d’indice, aucun préambule à cette enquête où seul le flair et les pressentiments prévalent. Et la décapitation à Strasbourg en fait parti.

 

Et lorsqu’un jour il reçoit l’appel d’une gendarme de la région de Aix il y a comme un petit et mince espoir que beaucoup de choses vont changer !

 

Vairne est un type carrément obsessionnel. Dans le genre qu’il mange des probabilités à toutes les sauces. Enfant abandonné il a grandi dans les foyers. Un jour il s’est pris de passion pour le poker où il atteint les hautes sphères pour ensuite se décider à entrer dans la police. C’est un mec caractériel, un brin dragueur, à l’humour ravageur. Il n’a pas peur se s’attirer les foudres de quiconque qui jugerait son comportement inapproprié. Bref c’est un mec qui a de la trempe et dont son jugement est sans faille.

 

Cette enquête va le pousser dans ses retranchements notamment concernant la confiance qu’il va accorder à cette acolyte surprise.

 

Alexis Laipsker signe un premier polar que je définirai comme étant classique. Trois enquêtes distinctes qui peu à peu vont fusionner pour n’en donner qu’une. On retrouve tout l’univers correspondant au déroulement d’une enquête policière : l’aspect scientifique, le terrain, la mise en danger, la résolution, etc … Un polar qui lit se aisément. J’ai très vite été happée par l’intrigue palpitante qui grâce à de cours chapitres et à des points de vue différents ne laissent place à aucun moment calme. La personnalité des personnages porte cette enquête sur un autre chemin plus personnel. J’aime bien ces passages où finalement on va comprendre les réactions de chacun face à des situations rocambolesques. Vairne est un sacré oiseau mais je l’ai tout de même apprécié. C’est un polar assez bluffant notamment à la fin, même si j’avais pressenti quelques éléments de la résolution, il s’avère toutefois que les motifs aussi simples soient-ils m’ont interloqué. Il m’a manqué tout de même un brin de surprise dans cette enquête de haut niveau.

 

Un premier polar intéressant pour un auteur à suivre sans aucun doute.

 

Une chronique de #Esméralda

LAIT ET MIEL de Rupi Kaur.

[ POÉSIE – 2017 ]
LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE – illustrations
Éditions Pocket – Éditions Charleston
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Sabine Rolland
208 pages
Ma note : 5/5 mention ‘incontournable 2019″
Lien Kindle
 

 

Le résumé :
voici le voyage d’une
survie grâce à la poésie
voici mes larmes, ma sueur et mon sang
de vingt et un ans
voici mon cœur
dans tes mains
voici la blessure
l’amour
la rupture
la guérison

 

– rupi kaur –
 » lait et miel est un recueil poétique que toutes les femmes devraient avoir sur leur table de nuit ou la table basse de leur salon. Accompagnés de ses propres dessins, ses poèmes, d’une honnêteté et d’une authenticité rares, se lisent comme les expériences collectives et quotidiennes d’une femme du XXIe siècle.  » Erin Spencer –​ Huffington Post
 

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A mes yeux, en lecture, il n’y a pas d’occasion ratée, il n’y a que ces moments intimistes entre les mots et moi. Ce recueil me faisait de l’œil depuis sa sortie, 2 ans auparavant. Il était là gravé dans un coin perdu de mon cerveau et ce qu’il y a de génial c’est que les libraires sont là pour vous rappeler pendant votre balade (où vous faite en sorte de pas ruiner votre compte en banque et mettre en rogne votre mari), que ce livre vous fait de l’œil depuis belle lurette et qu’il est temps de le lire.

 

Je ne suis pas une grande fan de poésie. Je trouve cela difficile de saisir le sens caché et surtout la poésie reste celle que j’ai été obligée d’apprendre par cœur à l’école et à laquelle je ne pigeais que dalle ( oui j’ai été traumatisée par la poésie !).

 

Bref après cet aparté d’aucune utilité, LAIT ET MIEL de rupi kaur a quelque chose de magique, de majestueux et de splendide.

 

Ce recueil de poésie est axé sur quatre émotions, quatre états d’âme et est illustré merveilleusement bien. Ces émotions transpirent d’honnêteté : celle qui pique, celle qui passionne, celle qui déchire et celle qui réconcilie. A travers le style propre de rupi kaur et ses illustrations, j’ai voyagé d’un état à l’autre me laissant portée par ce flot musical unique et où ricoche tant de chose au travers de ces mots percutants. Chaque femme trouvera un écho à sa propre expérience et existence et c’est en cela qu’il est majestueux : il réunit.

 

Cette expérience de lecture est magique et grandiose à mes yeux. Ces mots m’ont scotché, tétanisé, ému, transcendé, apaisé. LAIT ET MIEL fait parti maintenant de ces livres que je lirai encore et encore et encore.

 

Voici à présent quelques extraits :

 

SOUFFRIR (page 15)
on
t’as appris
que tes suisses
sont un arrêt au stand
pour les hommes qui ont
besoin d’un lieu où se reposer
un corps vacant assez vide
pour accueillir des hôtes
mais où personne
ne souhaite
demeurer

 

AIMER (page 63)
je mentirais si je disais
que tu me laisses sans voix
en vérité tu rends ma
langue si défaillante qu’elle oublie
dans quelle langue parler

 

ROMPRE (page 134)
la nuit après ton départ
je me suis réveillée si brisée
le seul endroit où mettre les morceaux
était les poches sous mes yeux
 
GUERIR (page 202)
tu dois
vouloir passer
le reste de ta vie
avec toi-même
d’abord

 

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Avez-vous envie de lire ce recueil ?
 
#Esméralda

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… le site de Rupi Kaur.

Les Morsures de l’ombre de Karine Giebel.

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[THRILLER PSYCHOLOGIQUE – 2009]

EDITIONS FLEUVE NOIR – POCKET

LECTURE PERSONNELLE

 

Résumé :

Elle est belle, attirante, disponible. Il n’a pas hésité à la suivre pour prendre un dernier verre.
À présent il est seul, dans une cave, enfermé dans une cage. Isolé. Sa seule compagnie ? Sa séductrice et son bourreau. Et elle a décidé de faire durer son plaisir très longtemps. De le faire souffrir lentement.
Pourquoi lui ? Dans ce bras de fer rien n’est dû au hasard. Et la frontière entre tortionnaire et victime est bien mince…

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Mon avis :

Mon tout premier Karine Giebel. Ma bibliothécaire adorée me l’avait conseillée, il y a fort longtemps. Et voilà j’ai franchi le pas.

J’ai été confrontée à un univers sombre, lugubre, sinistre et j’ai été foudroyée par cette plume obscure qui dépeint à merveille les traits caractériels des personnages ainsi que les sentiments et les tourments qui les habitent.

C’est vraiment un huit clos prenant. Un tête à tête irréaliste où les personnages doivent survive, elle au désespoir de sa vie et lui, à sa tortionnaire. Une limite si fine entre la survie et l’acceptation de la vérité. Tout une scène obnubilante où les peurs de la mort sont exacerbées et où la quête aux réponses du passée sont impitoyables.

C’est douloureux et effrayant. Cette lecture rend claustrophobe. C’est impitoyable. Un thriller psychologique qui vous rend fou et qui s’insinue par vos pores pour vous surprendre maintes et maintes fois, vous faire espérer à chaque page. « Les Morsures de l’ombre » est une mort lente.

J’ai vraiment été subjuguée par cette lecture !

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Lien Amazon.

 

 

 

Envoûtements de Sylvia Day

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Résumé :

C’est immédiat. Magnétique. Lorsque Max Westin entre dans une pièce, les raisons chavirent, les cœurs s’emballent, les corps s’enflamment. Cet homme est un Chasseur. Le meilleur.
Victoria le sent bien : l’adversaire sera de taille. Elle qui, depuis longtemps, ne s’est plus laissée ensorceler, lutte à présent contre elle-même. Comment résister à la domination quand tout en soi la réclame ?


 

Mon avis :

Cette fois-ci mon avis est plutôt mitigé voire passable.

Vous connaissez tous Sylvia Day avec sa série Crossfire mondialement connue : mais si les aventures de Eva et Gideon ! Vous voyez ?

Dans ce livre ci, l’auteur s’essaye à un genre particulier : puisqu’il s’agit de la bit-lit érotique à tendance BDSM. Carrément ! Mais le plus formidable, les héros sont des sorciers avec pouvoirs et tous le bazar qui va avec !

Il se divise en trois parties correspondantes à des nouvelles avec les mêmes personnages et le même fil conducteur. Petit point défavorable : la description de leurs rencontres est répétée plusieurs fois . Et je dois bien avouer c’est barbant.

La plume de l’auteur est toujours aussi fluide et appréciable. Dans cette lecture le langage soutenu est alterné avec un langage carrément vulgaire : la différence est tellement saisissante qu’elle m’a mise mal à l’aise et crée un fossé trop important en fonction des situations.

Bien évidement il ne reste qu’a apprécié les scènes torrides à faire damner un saint !


Tout savoir sur Sylvia Day : c’est ICI !

T’enflammer de J. Kenner

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[ ROMANCE ÉROTIQUE – 2014 ]

 

Résumé :

Parfois, le danger est irrésistible. Sloane a beau être une policière expérimentée, rien ne la préparait à cette rencontre. Lancée à la recherche d’une strip-teaseuse disparue, la jeune femme enquête sur le club douteux de Tyler Sharp. Mais le sex-appeal dévastateur de ce mauvais garçon emporte tout sur son passage. Flirtant avec les limites de la légalité, Sloane se jette dans les draps du loup. Qu’importe de se brûler les ailes quand le feu qui les anime est si puissant…

 


 

Mon avis :

Voici le tome 2 de la nouvelle trilogie de J Kenner. Vous pouvez trouver ici, le résumé du tome 1.

J’ai découvert ce genre de roman « érotique » avec J Kenner et sa trilogie Stark. Je dois bien avouer que je n’osait pas toucher ces livres, certainement par pudeur et par crainte de ce qu’ils pouvaient provoquer au plus profond de moi.

Adieu les bonnes manières, je suis tombée les deux pieds dedans et je pense que je ne pourrais plus m’en passer, du moins jusqu’à mes 99 ans et que mes hormones m’auront lâchées. 😉

Alors revenons en au livre. J Kenner nous offre une aventure décadente, déroutante, sexy, très sexy avec des personnages très sexy. Bon je crois qu’il faut j’arrête avec ce mot SEXY. Qui ne rêverait pas d’être à la place de Sloane, flic dans la peau, mais avec de terribles secrets qui ne sont pas en adéquation avec son boulot. Et bien sur, en face, ce charmant bad boy Tyler, très SEXY.

Ce n’est certainement pas l’histoire en elle même qui me fascine le plus, mais c’est le fait que ce livre me fait me sentir FEMME. Toutes les femmes du monde devraient lire ce genre de livre pour se sentir libre et en parfaite harmonie avec son corps. Même j’irai à pousser le bouchon jusqu’à dire que les psy devraient fournir un livre de ce type à tous les couples en thérapie. Et je pense que certaines choses iraient beaucoup mieux. Mais bon ce n’est que mon avis de la petite passionnée (de bouquin bien évidemment) que je suis. Certains d’entre nous diraient que c’est indécent et diabolique et je répondrait  A-BATS les vieux rabats joies !

A dévorer sans modération et à découvrir sans aucune honte (pendant que monsieur regarde un match).


 

L’auteur : Julie Kenner.

Edition : Michel Lafon et Pocket.

 

 

 

 

 

 

 

 

Vertige de Franck Thilliez

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[ THRILLER ]

 

Résumé :

Certains secrets sont inavouables, mais serions-nous prêts à mourir pour les cacher ?
Un homme se réveille au fond d’un gouffre, au cœur d’un environnement hostile, deux inconnus et son fidèle chien comme seuls compagnons d’infortune. Il est enchaîné au poignet, l’un des deux hommes à la cheville et le troisième est libre, mais sa tête est recouverte d’un masque effroyable, qui explosera s’il s’éloigne des deux autres. Qui les a emmenés là ? Pourquoi ? Bientôt, une autre question s’imposera, impérieuse : jusqu’où faut-il aller pour survivre ?

 


 

Mon avis :

Ça fait un petit moment que je l’ai lu. Je peux vous dire que j’ai adoré. Un thriller psychologique qui va vous faire ronger les ongles jusqu’au sang. Se retrouver enfermer dans une grotte avec des personnes que vous ne connaissez pas mais avec qui vous êtes liés. Cette nuit qui vous envahit au fur et à mesure que vous tournez les pages. Cette sensation d’oppression omniprésente. Cette envie de vivre, plus que présente. La détresse des personnages vous coupe le souffle. Cette envie de respirer de l’air frais, revigorant, vous tourne les boyaux.

Font ‘ils survivre ? Quel lien les unis ? Font ‘ils accomplir l’impensable ?

Une fin explosive où la vérité n’est pas toujours acceptable.

Claustrophobe….. prenez une grande bouffée d’air avant d’ouvrir ce livre.

 


 

L’auteur : Franck Thilliez

Edition : Fleuve Noir et également disponible chez Pocket.

 

 

 

La fille de papier de G. Musso

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[ ROMAN ]

Résumé :

Quand la vie ne tient plus qu’à un livre !
« Trempée jusqu’aux os et totalement nue, elle est apparue sur ma terrasse au beau milieu d’une nuit d’orage.
– D’où sortez-vous ?
– Je suis tombée.
– Tombée d’où ?
– Tombée de votre livre. Tombée de votre histoire, quoi ! »
Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d’inspiration, voit surgir dans sa vie l’héroïne de ses romans. Elle est jolie, elle est désespérée, elle va mourir s’il s’arrête d’écrire. Impossible ? Et pourtant !
Ensemble, Tom et Billie vont vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s’entremêlent et se bousculent dans un jeu séduisant et mortel…


Mon avis :

Entre réel et irréel, vous allez être agréablement surpris. Guillaume Musso vous emmène dans l’univers d’un écrivain à succès, malgré lui, qui tombe à la dérive après une aventure amoureuse inachevée. Alors que Tom Boyd est au plus mal, elle tomba chez lui. Elle, Billie, l’héroïne de son roman. Oui, vous avez bien lu. Grâce à Billie, son ange gardien, Tom va renaître : il va surmonter sa peur de la page blanche, se retrouver lui même et évidemment faire le deuil de son amour pour Aurore. Entre Los Angeles, le Mexique et Paris : le voyage va les rapprocher inexorablement. Mais cet amour ne peut pas exister, c’est impossible : elle est irréelle dans un monde réel ou elle se meurt petit à petit. Pour la sauver et qu’elle puisse retourner dans le monde irréel, Tom Va se remettre à écrire et achever se livre. Après plusieurs semaines, elle est partie. Mais … cette histoire n’est pas celle que vous lissez…

La plume parfaite de Guillaume Musso, m’a totalement fait chaviré. Ce roman fait ressentir aux lecteurs : le désarroi, la souffrance, la peur, l’amour, la passion, la combativité, l’intrépidité, l’aventure…

Une petite question me chatouille, allez plutôt trois:  est ce que Guillaume Musso est resté pétrifier devant la page blanche ? A t’il fait la rencontre de sa Billie ? Est ce un peu de son histoire ?


Sur l’auteur : Guillaume Musso

Editions : Editions Xo et également disponible chez Pocket