LE JASMIN ET LE COBRA, une romance historique de Penny Watson Webb.

ROMANCE HISTORIQUE

Tome 3/4

Éditions Harlequin – Collection Aliénor

Paris, Damas, 1202 

 

Adelys de Rougy n’a qu’un désir : mener une vie simple en France et s’occuper de sa sœur simple d’esprit, Philippa. De fillette autrefois maltraitée, Adelys est devenue un simple jouet entre les mains d’Adèle de Champagne, qu’elle s’applique à servir au mieux,
aujourd’hui encore en mission diplomatique auprès du sultan de Damas. Mais, kidnappée par Aubry – chef des Cobras noir du désert – qui semble lui vouer une haine viscérale si elle en juge à l’œil ébène qu’il fixe sur elle, son destin pourrait à jamais basculer loin de la quiétude tant espérée… 

Ma note : 4/5
Nouveauté 2022
320 pages
Disponible au format numérique et poche


MON AVIS

Ce troisième tome reste toujours dans la lignée des deux précédents. Les personnages évoluent toujours sur fond de croisades et autres manipulations. Aubry et Adelys se sont croisés il y a de nombreuses années, ils n’étaient que des enfants, et le seul souvenir qu’ils en gardent est la haine qu’ils ressentent l’un envers l’autre.

 

Suite à la mort de son père, Adelys est mis sous la protection de la reine-mère Adèle de Champagne. Façonnée selon les désirs de la reine, Adelys n’a guère le choix. S’opposer à la mission serait un suicide surtout qu’elle compte s’affranchir pour permettre à sa sœur Philippa de vivre enfin avec elle. Philippa est l’unique raison poussant Adelys à rejoindra les terres de l’Égypte et de Damas dont le but ultime est de convaincre le sultan de s’allier à la reine-mère. Seulement tout ne se passa pas comme prévu.  Kidnappée, maltraitée, mordue par un cobra, malmenée, Adelys va devoir remettre sa vie et sa liberté dans les mains de son plus cruel ennemi, Aubry de Tonnerre.

 

Seront-ils à même d’enterrer la hache de guerre pour éviter au Roi de France de péricliter ?

 

Ce troisième tome est sans contexte le plus dynamique. De nombreux rebondissements jalonnent le récit. De l’action à gogo. Un « enemy to lovers » ancré dans un contexte historique prenant. La trame commune aux tomes s’étoffe sur fond de politique. Une immersion dans le monde oriental où se déroulent les prémices de notre société moderne. Les personnages sont justes irrésistibles et attachants. Penny Watson Webb a le talent extraordinaire de nous faire vivre la passion, le danger, le chaos, l’amour avec une frénésie subjuguante et addictive.

 

En bref :
* Un « enemy to lovers » au temps des croisades (il fallait le faire) !
* Des personnages sensationnels
* De l’action et des rebondissements impressionnants
* Une plume hyper addictive.
 
Une romance historique dépaysante et irrésistible. J’apprécie de plus en plus cette saga !

LA ROSE ET LE CIMETERRE, une romance historique de Penny Watson Webb.

ROMANCE HISTORIQUE

Tome 2

Éditions Harlequin – Collection Aliénor


Entre rêve d’Occident et nuits d’Orient
Damas et Domaine des Joigny, 1191
Flamine est désespérée. Elle, qui a offert toute sa fortune familiale à l’ordre des Templiers pour protéger son frère Thomas parti en croisades dix ans plus tôt, se retrouve sans le sou, en proie à la famine, sans compter les brigands qui menacent son comté.
Elle n’a plus d’autre choix que de consentir à épouser l’odieux comte de Rougy – favori de la régente Adèle de Champagne – bien qu’elle l’exècre. Mais lorsque, de retour en France, Thomas lui annonce qu’elle devra finalement lier son destin à l’impressionnant mercenaire oriental Karim al-Din, Flamine s’y refuse absolument. Bien qu’heureusement chrétien, cet homme semble déjà vouloir la dominer d’un simple regard… 

 

Ma note : 5/5 mention « coup de coeur »
Nouveauté 2021
306 pages
Disponible au format numérique et poche

 


MON AVIS

Contrairement au précédent tome, j’ai adoré celui-ci. J’en ai même pleuré tellement les émotions étaient fortes.

 

Les événements de ce second tome se déroulent en parallèle de la fin du premier tome. Je recommande vivement de lire le premier tome. Si vous ne le souhaitez pas, rien de grave en soi, mais vous n’aurez pas tous les éléments en main.

 

Nous avons rapidement fait la connaissance du mercenaire Karim al-Din, une beauté aussi dangereuse qu’attirante, dans le précédent tome. Présence incongrue au sein du royaume de France, ce syrien baptisé interpelle. Un exotisme rafraîchissant mais qui pourrait être le synonyme de quelque chose de plus grand. Après un temps à la cours du roi Philippe, il met un honneur à rejoindre son ami Thomas avec quelques intentions malhonnêtes ou pas. Thomas, croisé, est parti de ses terres depuis dix années. Il a hâte de retrouver sa petite sœur, une vraie tornade. Son retour sème la joie parmi les siens. Ses terres étaient régies par sa sœur qui mettait un point d’honneur au bien être des siens malgré les différentes menaces qui foulaient ses terres. Flamine est une jeune femme généreuse, entêtée, imprudente, courageuse, bravade. Elle mettait du cœur et de la hargne dans ses décisions quant à la tenue du domaine. Elle n’hésitait pas à travailler la terre, à aider les paysans. L’arrivée de son frère est un réel soulagement. Un souffle d’espoir. Prête à se donner au comte de Rougy, son avenir ne sera pas aussi sombre qu’elle le croyait. Mais son frère a prévu une toute autre vie pour elle et la fiance sans son accord à Karim al-Din.

 

Flamine fière et quelque peu féministe, n’attend pas d’une bonne oreille cette alliance. Cet homme a l’habitude de dominer. Un combat acharné s’annonce entre eux.

 

Penny Watson Webb nous offre une romance historique époustouflante. La confrontation des deux mondes est surprenante. Les personnages au caractère bien trempé, nous offre des moments d’échanges pimentés. Une romance qui se situe essentiellement dans l’action. L’aspect historique est tout autant présent notamment concernant les aspects des mœurs et vestimentaires. Ce qui m’a le plus chamboulé ce sont les émotions qui découlent des deux personnages. Une explosion qui m’a valu quelques larmes. Une histoire totalement addictive mêlant de nombreux rebondissements et sentiments. L’histoire est bien ancrée dans l’atmosphère des croisades. Vous apprécierez la prestance de Flamine et la détermination, parfois défaillante, de Karim al-Din.

 

Une romance historique qui dépote vraiment et qui historiquement a un sens. Des personnages exceptionnels pour une histoire singulière.

 

A découvrir absolument.

 

LE LYS ET LE CROISÉ, une romance historique de Penny Watson Webb.

ROMANCE HISTORIQUE

Éditions Harlequin – Collection Aliénor

Tome 1


Reims, 1180
Ysance est plus que jamais déterminée. Si elle a trahi le chevalier Amaury de Tonnerre c’était uniquement pour obéir aux ordres de la reine mère Adèle de Champagne. Qu’aurait-elle bien pu faire pour s’opposer au pouvoir, elle, l’orpheline et bâtarde,
élevée à contrecœur par son oncle ecclésiastique ? Pourtant, elle ne peut se résoudre à laisser Amaury périr dans les geôles royales, même si son évasion lui coûte de confesser la vérité…

Ma note : 3,5/5
Nouveauté 2021
368 pages
Disponible au format  numérique et poche
 

MON AVIS

Penny Watson Webb nous plonge au cœur du XIIe siècle. Un Royaume de France divisé où l’Église règne en maître quant aux décisions prises.

 

Ysance est une bâtarde. Ni mère ni père, seul son oncle ecclésiastique à la botte de la reine mère Adèle de Champagne, veille quelque peu à son bien-être. Ysance gravite autour de la reine mère en tant que dame de compagnie. A 16 ans, la jeune fille s’est écrire,  lire et jouer de la lyre. Sa beauté et son intelligence vont lui valoir quelques désagréments surtout lorsqu’on lui exige de jouer les espionnes et de récolter des éléments qui vont à l’encontre du Roi Philippe, le fils de la reine mère. Piégée, elle ne peut que se soumettre aux ordres et aux exigences de son oncle qui l’enjoint à rejoindre la cour du Roi Philippe et de sa future épouse. Ysance est mal à l’aise mais elle n’a plus de choix. Alors quand elle trahit le seul chevalier lui ayant témoigné une grande sympathie et qui lui a donné son premier baisé, elle s’en mord les doigts. Une machination qui dépasse tout entendement la pousse à commettre un acte impardonnable et licencieux. Elle est prête à tout pour se faire pardonner et malgré les conséquences qu’elle devra surmonter, elle ne peut guère envisager de voir son chevalier moisir dans une cellule.

 

Amaury de Tonnerre connaissait tout de ces agissements, mais il n’a pas su résister à la belle Ysance. Alors quand face à lui, elle commet la faute de mentir sur des agissements ne venant pas de lui, c’est la haine qui a pris le dessus. Une haine viscérale qu’il portera en lui pendant de nombreuses années. Une haine violente dont il ne se débarrassera jamais.

 

Penny Watson Webb fait partie de ses autrices françaises que j’aime lire. Elle nous propose ici une romance historique bien différente des précédentes. Une romance où la violence et le rejet sont omniprésents. L’aspect historique est toujours mis en valeur. Les descriptions des décors, vestimentaires et autres sont relativement efficaces et nous plongent dans une ambiance qui tend à se rapprocher d’une certaine réalité, même si cela reste de la fiction. J’apprécie toujours autant le fait que l’autrice ancre son histoire autour de faits réels avec des personnages qui ont réellement existé. C’est un point qui me semble essentiel pour une romance historique. Outre la violence, l’autrice défend l’amour avec force et hargne auprès d’une héroïne malmenée mais qui fait preuve d’un courage incommensurable. L’aspect des croisades est à mes yeux que légèrement exploité. Il est vrai que j’en attendais davantage sur ce point ci, mais il fait juste figure d’un prétexte pour l’histoire. Je sors de cette lecture avec un sentiment mitigé concernant surtout la violence qui transparaît. Les protagonistes de l’histoire sont à la fois rustres et tendres, emprisonnés dans un monde où tout est contrôlé et la survie ne tenant qu’à des manipulations. L’amour est timide tout au long du roman. J’ai hésité à lire le tome 2, mais j’avoue qu’à la lecture du résumé et des personnages, je me suis laissé convaincre.

 

Le lys et le Croisé est une romance histoire sombre au cœur du Royaume de France où complots ne riment pas avec amour et que les combats sont discontinus.

 

 

LE FEU DES FORGES, une romance historique de Penny Watson Webb.


Norvège et France, 909
Jodelle a toujours tenu à son indépendance. Mère, amante hors des sacrements du mariage et forgeronne à Lisieux, elle possède un caractère aussi volcanique que son activité. Aussi, face aux hommes de Rollon, le terrible Viking venu occuper les terres cédées par le roi Charles, elle est bien déterminée à résister en fabriquant des armes pour tous les villageois. Jusqu’à ce qu’on lui amène un guerrier du Nord blessé, un homme aussi vulnérable que troublant, qu’elle ne peut se résoudre à condamner…

Penny Watson Webb fait partie de mes auteures favorites de romances historiques et française. Des histoires où les détails ont leur importance et où tous les aspects de la société mis en exergue sont respectés. Des recherches minutieuses qui apportent une touche non négligeable et que j’aime retrouver dans mes lectures.
Direction ce qui est de nos jours la Normandie, territoire cédé aux Vikings au cours de l’an 909 par le roi Charles, alors roi des Francs. Ainsi Paris sauvé de la barbarie du peuple du Nord, ces terres sont données dans le but premier de faire barrière à d’autres envahisseurs.
Les hommes jusqu’alors sous le pouvoir de Rollon prêtent allégeance au Roi Charles. Les jarls deviennent ainsi des duc chassant de leurs royaumes les anciens dirigeants.

Lisieux est une bourgade paisible où les maîtres sont à l’écoute des habitants. Jodelle est la maîtresse forgeronne. Veuve par deux fois, elle considère sa liberté comme acquise et ce n’est pas son nouvel amant, père de son futur enfant, qui lui dictera sa vie malgré tous les bons sentiments qu’elle ressent pour lui. Alors que les vikings sont en route pour prendre possession de leurs nouveaux biens, les seigneurs du château ne peuvent pas se résoudre à quitter les lieux. C’est arme au poing qu’ils les reçoivent. La défaite est là dans le sang. Le seigneur du château est abattu, les gens du village réfugiés dans les grottes avoisinantes attendant les nouvelles du château sont transis de peur. En guerriers victorieux, les viking partent à leur recherche. Jodelle ne peut pas se résoudre à être sous la coupe des barbares et s’enfuit avec sa grande fille et son fils. Rattrapés par les barbares, elle fait la connaissance de Rurik et son fils. Une rencontre aussi  violente que déstabilisante prémices de longues journées angoissantes.

Jodelle est une femme sûre d’elle et qui ne veut pas se laisser marcher sur les pieds. N’ayant pas sa langue dans sa poche et vivant comme une pécheresse, elle n’est pas très apprécié des gens du village. La tranquillité et le bien-être de ses enfants sont son unique préoccupation. Ils sont tout pour elle et elle est prête à tous les sacrifices pour leur sécurité et leur sérénité, même à accepter de devenir l’épouse du barbare qui a décidé qu’elle, ses enfants, sa maison et sa forge seraient à lui dorénavant.

Rurik est une force de la nature. Considéré par les siens comme étant un bersek, il est tout aussi craint que respecté. Main droite du nouveau duc qui est autre que son meilleur ami, Rurik est à l’aise pour dire ses pensées telles qu’elles sont. Sous cette carapace de dur à cuire, se cache un homme blessé par l’assassinat de sa femme et de son fils. A l’écoute, attentif aux dires de sa nouvelle femme, il a une sacrée patience et la main sur le cœur. Un homme loin d’être orgueilleux ou égoïste, il est prévenant. Au contraire, Jodelle est une femme au caractère alambiqué. Elle désire tout autant quitter ce nouveau foyer imposé mais elle est retenue par ses enfants. Ce n’est pas un personnage auquel je me suis attachée. Son caractère parfois excessif m’a fait grincer des dents même si cela est compréhensible par sa situation.

Rurik et Jodelle, c’est toute une histoire aussi complexe que passionnante. Entre leurs obligations respectives, leurs us et coutumes, leurs désirs et leurs convictions, ce duo est explosif. Une intrigue s’installe tout au long de l’histoire qui dans un premier temps ternira leur relation naissante.

J’ai beaucoup apprécié l’atmosphère associée à cette romance historique. D’un côté les vikings avec leurs bagages et de l’autre les habitants du village qui doivent s’adapter à leur nouveau environnement. Les détails du quotidien et de la société sont une mine précieuse pour l’amatrice d’histoire que je suis. Penny Watson Webb les met parfaitement en avant et elle ne laisse rien au hasard. Une romance historique époustouflante par cet aspect historique, addictive grâce à ce scénario haletant et captivant grâce aux personnages quelque peu turbulents.

Un nouveau sans faute pour l’autrice !

Une chronique de #Esméralda

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… le site des éditions Harlequin

… mes avis sur d’autres romances historiques de Penny Watson Webb, clique sur les photos pour les découvrir.

HÉRITIERS DES LARMES, tome 3 : Le serment brisé de Penny Watson-Webb.

 

[ ROMANCE HISTORIQUE – 2018]
Éditions HARELQUIN – Collection Victoria
Tome 3/4
288 pages
Ma note : 4/5
Lien Kindle

 

 

 

Le résumé :

 

« Il te faudra du temps pour l’accepter… mais Wandrille a disparu. »
À ces mots, Aelig manque de s’effondrer. Trois ans plus tôt, alors qu’il s’apprêtait à partir en guerre en Italie, Wandrille lui avait juré de revenir et de l’épouser. C’était cette promesse, simple et évidente, qui avait permis à Aelig de tenir durant ces longs mois d’attente et de solitude. Et elle n’avait jusqu’alors jamais douté, et aujourd’hui encore elle refuse de croire à sa disparition. Si Wandrille était mort, elle le saurait. Hélas, cette certitude ne suffit pas à convaincre son demi-frère, Conan de Ker Glenn, qui souhaite pousser Aelig à faire une union qui servirait ses intérêts. Si elle veut échapper à ce cruel destin, Aelig doit donc retrouver Wandrille… au plus vite.

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Cette saga n’a pas finit de me surprendre. Aelig, découverte dans le tome précédent au côté de Azilig, est l’héroïne d’une aventure aussi doucereuse qu’épique.

 

Aelig n’est qu’une jeune fille lorsqu’elle apprend qu’elle est la demi-sœur « bâtarde » de Conan de Ker Glenn, l’un des démons de Dol. Cette condition ne lui faut aucun prestige. Réduite au silence par un frère qui ne veut pas d’elle, elle mène une vie austère au sein des murs du château. Malgré son jeune âge, Aelig est déterminée, ambitieuse et courageuse. Une tête brulée qui exprime tout haut ses rêves et son ambition. Wandrille, le jeune frère de Brune (la femme de Conan), fait parti de ce qui lui tient le plus à cœur. Un coup de foudre réciproque, un amour pur et sincère de ceux qui illuminent deux êtres. Seulement leur amour n’est pas désiré, il n’a aucun avenir. Acculé, le jeune Wandrille porte le serment de ne jamais toucher la jeune fille et de mettre son épée au service du roi, avant de rejoindre les rangs de l’armée royale qui s’apprête à récupérer les terres de Milan.

 

Bon an mal an, chacun entame sa vie l’un sans l’autre. Wandrille découvre la rudesse de la guerre, de l’avarice et des manipulations sournoises. D’un jeune homme fougueux, cette amère expérience le fait grandir, mûrir. C’est un homme changé, hargneux qui fait fasse à Aelig. Cette dernière intègre le couvent où elle apprend à lire, écrire et être une dame. En parallèle, elle approfondit ses connaissance sur son don de guérisseuse. L’échéance arrive bien trop vite, son année au Mont Saint-Michel s’écourte lorsqu’elle reçoit l’ordre de retourner vivre au château et que son mariage est en discussion.

 

Trois années se sont écoulées, mais elle ne l’a jamais oublié. Trois années à attendre patiemment son retour. Trois années à espérer malgré les mauvaises nouvelles. Trois années à craindre pour son avenir. Un amour aussi immense soit-il, parviendra t-il à mettre à mal ces alliances d’un autre temps ?

 

Penny Watson Webb signe un nouveau roman détonnant et incroyablement subjuguant. Son histoire est incroyablement douce a contrario des romans précédents. L’autrice dépeint avec passion ces sentiments humains dans un monde où ils semblent réduits au silence. Bien évidemment cela n’empêche pas quelques rebondissements où les hommes jouent de leur épées. Ils aiment se confronter pour les jolis yeux de la belle demoiselle. J’aime beaucoup également tout le côté historique, ces paysages d’une autre époque, ces mœurs qui nous semblent barbares mais qui étaient d’usages dans ces temps là. Penny Watson Webb aime beaucoup mettre en scène les complots machiavéliques. J’avoue qu’elle n’est pas en reste sur ce point-ci. Elle aime confronter les mondes, les personnages, les sentiments. Il est impossible de s’ennuyer pendant cette lecture. De nouveaux personnages apparaissent alors que j’ai pu continuer à suivre l’évolution des personnages précédents.

 

Les HÉRITIERS DES LARMES est une saga familiale passionnante dans un décor qui me fait rêver. Les petits détails sont remarquables parmi les plus importants. C’est avant tout des histoires de femmes dans un monde exclusivement masculin. Ces femmes qui se battent pour leur avenir, leur position, contre les préjugés et leur sentiment.

 

Cette romance historique est aussi épique que passionnante. Une histoire remarquable par son contexte, les messages véhiculés et ses personnages.

 

J’adore tout simplement cette saga. Le dernier tome vient de paraître, idéal pour se lancer dans la lecture sans se soucier de devoir attendre la suite.

 

#Esméralda

 

 

Je remercie les éditions Harlequin pour leur confiance.

 

 

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… Mon avis sur le tome 1 : « L’épouse ennemie ».

… Mon avis sur le tome 2 : « La belle des Salines ».

… le site des éditions Harlequin.

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HÉRITIERS DES LARMES, tome 2 : La belle des Salines de Penny Watson Webb.

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[ROMANCE HISTORIQUE – Nouveauté 2018]

Tome 2/3

Éditions Harlequin – Collection Victoria

 

 

Format numérique (034 pages) : 5.99€

Broché : 7.60€

Ma note : 5/5 mention « coup de cœur » et « à découvrir »

 

 

 

 


 

Le résumé :
Aziliz se sent investie d’un devoir nouveau depuis qu’elle a appris que sa jeune sœur était la fille illégitime de Dame Katel et avait été confiée à la naissance à ses parents. Aujourd’hui, c’est à elle de prendre soin d’Aelig, poursuivie par des ennemis puissants et invisibles. Heureusement, les deux sœurs peuvent compter sur la protection de Pierre de Flouville, envoyé par Dame Katel pour veiller sur elles jusqu’à ce que la situation s’apaise. Rassurée par sa présence, Aziliz ne peut toutefois s’empêcher d’être troublée par le regard que le séduisant chevalier pose sur elle…

 


 

Mon avis :

 

Il n’y a pas à dire Penny Watson Webb a l’art et la manière de conter des histoires d’une autre époque. Une romance historique loin d’être lisse avec des personnages diaboliques, tourmentées et de belles jouvencelles au cœur de la France de la fin du XVe siècle. Un semblant de paix règne entre les bretons et les normands, mais il suffirait de peu pour qu’un nouveau brasier détruise tout.

 

Nouveau décor tout aussi sublime : les salines de Bretagne. Un petit village, une maison isolée où vit une famille sans histoire. Deux jeunes filles Aziliz et Aelig travaillent durement pour effectuer les taches qui leur incombent. L’aînée aide son père aux salines alors que la cadette prête main forte à sa mère. Une famille unie, sincère et honnête. Le passé se rappelle à leur bon souvenir. C’est alors qu’un vent de discorde vient semer la panique et les démons de Dol vont être mis à nouveau à contribution.

 

Après un certain adaptation, certes très court mais surtout nécessaire, j’ai enfin pu recadrer l’histoire et surtout j’ai pu me réapproprier les personnage (ma mèmoire de po isson rouge me joue toujours des mauvais tours !). Ce second tome s’inscrit dans la suite du premier. Alors ne le lis pas si tu n’as pas ouvert le premier, je pense que tu seras magnifiquement perdue. Le lien avec le premier tome est très bien maitrisé. Tu retrouves la belle Brunhile et son mari Konan de Ker Glenn, la Dame de Katel et Pierre de Flouville toujours autant en colère. Ce second tome met en avant de nouveaux personnages : Aziliz et Aelig, cette dernière va être en quelque sorte la pierre angulaire à la trame de cette nouvelle aventure; et de notre cher Pierre de Flouville. Nos nouveaux héros vont être confronter à de terribles épreuves. Leur survie dépend de leur alliance. Le démon de Dol n’est pas à l’aise dans son nouveau rôle de protecteur. Pierre de Flouville est un chevalier intègre et surtout courage. S’il tolère la présence de ces deux jeunes femmes, c’est bien par ce que son évêque lui en a confié la mission. Il ne rechigne pas à la tâche, mais le terrain et ses soldats lui manquent terriblement. Il découvre malgré lui, le monde paysan et ces lois intransigeantes. Un monde à mille lieux de ce qu’il connait. Il apprend le travail manuel notamment celui des salins, mais il découvre par ailleurs la vie calme et ces turpitudes. Je ne te cache pas que Aziliz va titiller son égo de mâle alpha. Il faut dire qu’elle n’hésite pas à élever le ton quand il s’agit d’attaques sur sa condition de femmes. Un récit féministe ? Sensiblement, le discourt tend en ce sens. Une femme affirmée dans son statut, une femme travailleuse, acharnée et qui défend les plus faibles. Cette chère Aziliz n’a pas sa langue dans sa poche. Téméraire et courageuse, elle n’hésite à aucun moment à jouer de sa vie pour protéger sa petite sœur et Pierre de Flouville. Un parcours semé d’embûches où l’amour s’invite. Un amour tumultueux, destructeur, guérisseur et bienfaiteur.

 

Je ne te cache pas que ce second tome est à nouveau un sacré coup de cœur. Penny Watson Webb a cette facilité de te plonger dans un univers où les codes et les lois sont d’un autre monde. Une romance où les faits historiques ont une place majeure. Un récit miné de petits détails subtils sur la vie des paysans, sur les décisions du Roi, sur les alliances, sur les gabelou et sur d’autres… En plus divertissant, c’est enrichissant ! Une histoire menée avec brio et élégance, différente du premier tome. Un récit moins sanguinaire mais tout aussi éprouvant. Un récit passionnant et envoutant. Un récit sensationnel ! Je tombe pour une seconde fois sous le charme de la plume de l’auteure. Une plume addictive, 100% efficace et surtout honnête. Une plume qui ne fait pas dans la dentelle et ce n’est pas pour me déplaire.
Une nouvelle fois, je suis plus que conquise par cette suite : des personnages entiers et très intéressants, une trame époustouflante, un décor magnifique et un contexte loin d’être banal. Une histoire riche en tout point !

 

C’est un nouveau sans faute pour Penny Watson Webb. Si t’aimes les romances historiques, je ne peux que te conseiller de te plonger dans cette trilogie. Et comme les meilleurs savent se faire attendre, je fais croiser les doigts pour la suite ne me fasse pas trop languir !

 

 


 

 

Je remercie les éditions Harlequin pour leur confiance.

 

 

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Mon avis sur le 1er tome : » L’épouse ennemie ».

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Héritiers des larmes, tome 1 : L’épouse ennemie de Penny Watson Webb.

 

[ROMANCE HISTORIQUE – Nouveauté 2017 ]

Triologie 1/3

Éditions Harlequin – Collection Victoria

Service presse

 

Je remercie les éditions Harlequin pour ce service presse via Netgalley.

 


 

Résumé :

Face à la reine de France, Brunhilde sent son cœur battre à tout rompre. La souveraine lui a accordé le droit de choisir son époux, et attend à présent sa réponse. Brunhilde sait que tout le monde souhaite qu’elle désigne, sur l’ordre de son frère, l’arrogant seigneur de Valcoudray, dont l’alliance renforcerait sa famille. Ce noble normand est même prêt à passer outre le baiser qu’il a surpris la veille entre elle et Conan de Ker Glenn, leur ennemi breton. Conan, l’homme à qui Brunhilde a caché son identité et qui lui lance aujourd’hui des regards noirs. Si c’est lui qu’elle choisit, il la méprisera, elle le sait, et la traitera comme une étrangère dans sa propre demeure. Mais la paix entre Bretons et Normands serait désormais actée. Consciente des regards qui pèsent sur elle, Brunhilde lève enfin les yeux, déterminée. Elle sait ce qui lui reste à faire.

 


 

Mon avis :

Cela faisait bien une dizaine d’années que je n’avais pas lu une romance historique et pourtant ces romans me permettaient de rêver du beau prince charmant sur son cheval blanc qui viendrait me délivrer de mon adolescence terrible. J’aurais pu vous citer pleins de titres si je n’avais pas une sacré mémoire de poisson rouge.

Romance historique : on pourrait croire que ce genre est hyper pompeux car relatant de faits historiques vrais. A bas les idées reçus ! Par ce que même si le contexte est un fait l’histoire qui en découle est purement fictive !

Revenons-en au livre !

Fin du XVe siécle, fin de la guerre folle, breton et normand qui livrent une bataille sans merci. Les cachots remplis de jeunes écuyers, torturés, affaiblis, détruits. Le quotidien depuis trois ans de trois jeunes gens faits prisonniers suite à la mort de leur seigneur et père : Conan de Ker Glenn, Pierre de Flouville et Guillaume de Gallays. Cette période de l’histoire de France est très sombre, suite à la guerre de Cent ans, la conquête des territoires est toujours de mise et étonnamment assez virulente entre normand et breton. L’influence monarchique est plus que de mise, un seul faux pas et c’est la guillotine où la pendaison tripes à l’air. Atmosphère pesante et lugubre, traquenard et compagnie sont de rigueurs, massacres incompris, refus de l’un et de l’autre et pillage. Voilà les éléments sur lesquels est basée l’histoire. Étrangement je trouve ces faits là encore d’actualité comme quoi les siècles passent mais la nature humaine demeurent intacte.

Conan, Pierre et Guillaume sont libérés et retournent sur leur terre bretonne et natale. Si cet épisode est toujours ancré en eux, la suite ne va être que vengeance. Les normands doivent payer leur forfaits malhonnêtes.  Conan seigneur des terres est un personnage assez étrange : à la fois sauvage et attentionné. On sent aisément que la violence est son pain quotidien. Il supporte très mal l’opposition et surtout l’injustice. Sa patience va être mise à rude épreuve lorsqu’une belle demoiselle lui tombe par inadvertance dans les bras. Cette belle jouvencelle est la tentation incarnée : surnommée Brune à cause de sa chevelure hypnotisante, Brunhilde Montgomery est la quintessence de la femme qui affirme ses positions. Lorsque la reine lui accorde le droit de disposer de l’époux qu’elle souhaite, elle y voit là un moyen de mettre un terme aux tourments : celui d’amener la paix sur ces terres désabusées et de poser « un super lapin » au seigneur de Valcoudray qui l’harcèle littéralement. A cet époque ce sont les femmes qui sont forcées à devenir l’épouse d’une homme (surtout dans la haute société) : mariage de convenance dans toute sa splendeur. Mais Conan n’aurait jamais imaginé qu’on lui aurait imposé cette femme, même si elle est sublime cela n’empêche pas de toucher sa fierté masculine. Toucher dans son égo surdimensionné, Conan n’a guère le choix d’accepter mais ce n’est pas pour autant qu’il acceptera dans son lit surtout après la révélation qui aura eu le toupet de lui couper le sifflet et de le mettre dans une rage terrible. Brune contente de son tour de passe-passe a du pain sur la planche. Normande de naissance elle va devoir se faire accepter par les valets de son mari et de sa belle-mère. Brune est une jeune femme tolérante, ambitieuse, hyper têtue, gentille et loin d’être écervelée. C’est une femme avec un immense cœur qu’elle cache souvent par des phrasés mordants et piquants. Elle joue également avec un humour bienséant qui a le mérite de remettre du plomb dans le comportement d’un certain Conan.

Je suis tombée littéralement sous le charme des personnages. Notamment celui de Brune qui correspond à l’image de l’héroïne moderne. Conan est un sacré bourru mais qu’on ne peut que comprendre. Pierre et Guillaume sont les joyeux lurons qui viennent pimenter l’histoire et apporter un certain réconfort auprès de Brune. Ce sont tous des personnages entiers avec des défauts et qualités. Leur psychologie est manié avec beaucoup de subtilité et de profondeur.

Sur fond de dramaturgie, nos héros font devoir faire face à des faits troublants, à des manigances sournoises et à de la jalousie excessive. Les rebondissements incessants donnent un rythme effréné à la lecture. J’ai été absorbée par ce roman à tel point que je n’ai pas pu le lâcher avant deux heure du matin (fait très rare). La plume de Penny Watson Webb fait des merveilles : l’intensité est au rendez-vous. J’adore les petites expressions bretonnes qui donnent du cachet à l’histoire et j’apprécie d’autant plus l’utilisation du vouvoiement qui met en évidence le respect dû à l’époque. Ironie tragique de ce respect entre Conan et Brune il est illusoire ! J’ai vraiment apprécié le style de l’auteur qui d’ailleurs n’en ai pas à son premier roman et dont je vais mettre un point d’honneur à découvrir !

« L’épouse ennemie » est l’histoire d’une femme convaincue que son mariage ne pourra qu’apporter le meilleur. Mais aux détriments de la force de ses sentiments envers Conan et au combat acharné pour démontrer la sincérité de ses actions, ses espoirs et ses aspirations seront mise à rude épreuve.

Un sacré coup de cœur pour cette romance qui soulève de nombreux points de tolérances et de croyances. Mais c’est assez connu l’amour peut soulever les montagnes.

Une romance aux allures de capes et d’épées où L’amour de Brune sera l’unique récompense !

L’attente du second tome va être terrible. J’ai bien peur que les meilleures choses savent se faire attendre !!

 

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Vers le site des éditions Harlequin !

Pour tout savoir sur Penny Watson Webb et ses romans !

 

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