INDICE DES FEUX, un recueil de nouvelles de Antoine Desjardins.

FICTIONS

Éditions La Peuplade

#68premièresfois


Soumise à la frénésie incendiaire du XXIe siècle, l’humanité voit sa relation au monde déséquilibrée et assiste avec impuissance à l’irréversible transformation de son environnement. Explorant cette détresse existentielle à travers sept fictions compatissantes, Antoine Desjardins interroge nos paysages intérieurs profonds et agités. Comment la disparition des baleines noires affecte-t-elle la vie amoureuse d’un couple ?
Ma note : 4.5/5 mention « à découvrir absolument »
360 pages
Nouveauté 2021
Disponible en broché
Que racontent les gouttes de pluie frappant à la fenêtre d’un adolescent prisonnier de son lit d’hôpital ? Et, plus indispensable encore, comment perpétuer l’espoir et le sens de l’émerveillement chez les enfants de la crise écologique ? Autant de questions, parmi d’autres, que ce texte illustre avec nuance et tendresse, sans complaisance ni moralisme. Indice des feux peint les incertitudes d’un avenir où tout est encore à jouer.

MON AVIS

Oracle, magicien, hypnotiseur, troubadour, serait-il tout cela ? Antoine Desjardins, québécois, avec l’accent et tout et tout !, nous livre un tableau apocalyptique d’un monde qui se délite, se métamorphose. Entre mythe, légende, réalité, ces sept nouvelles ouvrent une porte sur l’infini abyssale entre notre monde et ce futur alambiqué où la noirceur se faufile à la vitesse grand V. Indice des feux est la réponse exponentielle à nos plus grandes peurs, inquiétudes. Antoine Desjardins aime décortiquer ces sentiments puissants et paralysants, sans filtre et avec cette force cataclysmique qui soulève le cœur.

 

L’eau, la terre, le feu, le vent, les êtres vivants se conjuguent au pluriel et œuvrent pour ces précieuses histoires. A la fois puissant, nauséabond, intrigant, cruel, affligeant, ironique, précieux, Antoine Desjardins nous coupe le souffle jusqu’à cette asphyxie spectaculaire. Un recueil qui m’a captivée dès les premières lignes. Même les expressions québécoises et cette manière de parler m’ont séduite, telle une douce mélopée envoûtante. Une verbe particulière voguant entre le mystique et la réalité offrant ce moment intime où la réflexion prend le dessus. Car le réel prend le dessus sur la fiction. Il interroge le lecteur : l’environnement, la maladie, la mort, le futur, le présent, tout s’imbrique et tisse sa toile mortelle.

 

Un recueil superbe, extraordinaire et d’une justesse époustouflante. Une recueil qui vous poussera dans vos retranchements, vous donnera parfois des maux de cœur, vous titillera au rythme de ces mots, tout simplement, superbes !

 

A BOIRE DEBOUT
Sa vie lui file entre les doigts. La maladie, fougueuse, ne lui laissera aucune chance. Corps emprisonné dans ce lit qui devient au fil des jours, ce bateau extraordinaire qui le portera ailleurs où ses mots seront à la hauteur de ses maux.

 

COUPLET
Ils attendent dans les prochains mois un heureux événement. Les journées défilent et l’angoisse s’installe sournoisement. Quel monde offriront-ils ?

 

ÉTRANGER
Un homme saoul et complètement largué tend à se remettre sur les rails et reconquérir tout ce qu’il a perdu. Sa femme, sa maison, sa vie merveilleuse.

 

FEUX DOUX (ma préférée)
Le petit dernier de la fratrie est un génie. Toute sa vie il a fait ce qu’on attendait de lui : études dans les grandes écoles, prédestiné à devenir une personne influençant notre monde. Un sauveur ! Il n’a jamais rien dit suivant le chemin qu’on lui traçait. Puis peu à peu il va se délivrer de ces chaînes invisibles et va découvrir le monde, qui il est. Et si au bout du chemin, il découvrait enfin le vrai bonheur que pensera sa famille ?

 

FINS DU MONDE
Petit garçon, il n’avait pas le droit d’aller là-bas. Zone interdite sous peine de subir le courroux de sa mère. Puis un jour, celui où il n’aura plus peur et pousser par une bande de gamins ingrats, il franchira la limite et découvrira un monde où tout devient possible mais où la moindre faute prise sera la fin de tout.

 

GÉNÉRALE
A Saint-Édouard-de-Napierville, Chez Angèle les oiseaux sont les rois de son domaine. Alors qu’ils ont disparu sans aucune explication tangible, c’est la panique à bord.

 

ULMUS AMERICANA
C’est l’histoire d’un orme qui se sent étrangement seul jusqu’au jour où un homme apparaît.

 

 

UNE CHRONIQUE DE #ESMÉRALDA

L’ÉCOLE DES ANGES de Suzanne Marty.

[ RECUEIL DE NOUVELLES – FANTASTIQUE – DYSTOPIE – Nouveauté 2019]
104 pages
Ma note : 4/5 mention « à découvrir »
Lien Kindle
Lu dans le cadre du Rdv #MonMarathonIndé d’août.
 
Le résumé :
Ce recueil comporte quatre histoires :

Le bon numéro, dystopie : une jeune diplômée cherche à ouvrir
une confiserie dans un monde où la nature, la littérature et les couleurs
ont disparu. Un homme de ménage va bouleverser ses plans.

Love Pizza, comédie : lors d’une livraison de pizza Théo, un grand brun
au physique spectaculaire, éconduit une jeune effrontée.
La fois suivante, il tombe dans un guet-apens.

La police du suicide, suspense : désespéré par la mort d’Oscar, Alexandre
est décidé à mettre fin à ses jours le soir même. Sa détermination est mise
à rude épreuve quand il croise un sosie du défunt aussi suicidaire que lui.

L’école des anges, comédie : Gabriel, apprenti-ange, passe son examen
de fin d’études. Il a vingt-quatre heures pour gagner la confiance
de Zach, petit truand sans foi ni loi. Mais comment y parvenir
alors que celui-ci ne peut ni le voir ni l’entendre ?

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Voici un recueil de quatre nouvelles. Aussi différentes les unes des autres, elles évoluent chacune dans leur propre univers. De la dystopie, du fantastique, du suspense et de la comédie, et quatre surprises aussi délicieuses les unes des autres. J’aime beaucoup la manière dont Suzanne Marty les explore : parfois avec sévérité, humour, douceur et noirceur. Une plume habille et agréable qui aime distiller ici et là de l’espoir. Parmi les quatre nouvelles, une seule m’a moins séduite, peut être par ce qu’elle était destinée à un lectorat adolescent et donc j’ai eu, plus ou moins du mal, à m’imprégner de l’atmosphère. Cela dit, ce recueil reste une très belle et douce découverte.

 

L’ÉCOLE DES ANGES (comédie fantastique) : Suzanne Marty explore l’univers des anges avec humour et désinvolture. Gabriel doit à tout prix guider son protégé (désigné pour 24h). Ce dernier, Zach, est un petit truand de bas étage qui se retrouve dans les embrouilles. Alors que ce dernier tente de survivre, Gabriel, tente le tout pour le tout. Humour et fantastique sont au rendez-vous. Des personnages sensibles et perdus qui au cours de ce laps de temps vont découvrir quelque chose qui se nomme l’amitié. Invraisemblable ?

 

LE BON NUMÉRO ( dystopie) : La Terre des années bien plus tard, triste, sans richesse culturelle, blanche, grise et noire, sans envie, sans enthousiasme et percluse par l’absence de tout. Elle et son numéro aurait aimé s’appeler Aurora. Lui et sans numéro, se prénomme Azur. Chargé du nettoyage de la grande firme qui gère tout. Elle rêveuse avec ses idées et ses bonbons acidulés colorés. Une rencontre explosive portée par un rêve haut en couleur.

 

LOVE PIZZA (comédie romantique) : Un château austère. Des adolescentes qui s’ennuient. Un autre qui aime se terrer dans son antre et observer tel un psychopathe l’univers extérieur. Et un livreur de pizza qui malgré lui va jouer les princes charmants ligotés dans une cave, surveillé par un boa et des filles un peu trop enthousiastes.

 

LA POLICE DU SUICIDE (suspense) : La tour Eiffel, le vide, le cœur en miette et le désespoir comme seule compagnie. Des souvenirs à la pelle. Les mains qui tremblent. Une détermination sans faille. Pourtant dans l’ombre est tapi un homme bien mystérieux. Ce dernier propose au futur suicidé une sorte de pacte qui l’entraîne dans un club morbide. Il y rencontre alors, lui. Il lui ressemble tellement. Dans quel sorte de club a t-il atterri ?

 

Une excellente lecture et une autrice qui sait parfaitement captiver.

 

Une chronique de #Esméralda.

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… l’interview de Suzanne Marty.

… mes avis sur d’autres romans de Suzanne Marty (clique sur la photo).

 

ON A TOUTE LA VIE POUR MOURIR de Cyrille Thiers.

 
[ RECUEIL DE NOUVELLES / POLICIER / ENQUÊTE – Nouveauté 2019 ]
338 pages
Ma note : 5/5 mention « à découvrir »
Lien Kindle
Lu dans le cadre du RDV Mon Marathon Indé de Mai
 
Le résumé :
J’ai rassemblé dans cet ouvrage quinze histoires très noires dont certaines ont eu l’honneur d’être primées dans divers concours. Ces récits ont en commun la mort sous toutes ses formes, jusqu’aux plus improbables. Souvent violente, parfois glauque, elle façonne minutieusement la noirceur de ces intrigues en les parsemant de cadavres, d’ossements, et même de momies. Vous aurez probablement du mal à discerner les victimes des coupables. Néanmoins, jusqu’à l’hécatombe finale, je vous garantis un plaisir aussi malsain que jubilatoire en observant les acteurs de ces tranches de vies, ou plutôt devrais-je dire … de ces vies tranchées.[Illustration de couverture : André Taymans.]

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Voici un recueil de quinze nouvelles aussi qu’intrigant que jubilatoire. Une atmosphère sombre, inquiétante et noire comme la nuit. Quinze nouvelles subjuguantes, quinze scènes où l’inattendu frappe sournoisement à la porte pour mieux surprendre. Cadavres dans le placard ou autres endroits incongrus, les personnages éclectiques ont du mordant et du sang sur les mains. Cyrille Thiers a le sens de la mise en scène. Un peu d’Edgar Alan Poe et un peu de Stephen King, Cyrille Thiers a su me captiver dès le départ. Une plume acérée et légèrement morbide m’a plongée dans un univers captivant, dramatique, sanglant où la logique n’est pas celle que l’on peut appréhender dans un premier temps. Mais le plus surprenant est la manière dont Cyrille Thiers s’approprie son recueil. En effet, l’auteur a eu l’ingénieuse et l’originale idée de relier ses nouvelles. Un lien intrinsèque qui se concrétise dans la dernière nouvelle.

 

Ce recueil est juste stupéfiant. J’ai tout simplement adoré. Le format « nouvelle », pour une fois, ne m’a pas du tout frustrée. Je n’ai eu à aucun moment ce sentiment où il m’en fallait plus. Ces quinze nouvelles sont de longueurs inégales mais où le sujet est exploité de manière suffisante pour assouvir ma curiosité. L’originalité est partie prenante. L’humour noir et mini intrigue sont de rigueur pour mon plus grand des plaisirs. Parmi cette diversité, j’ai apprécié toutes les nouvelles. Seule une, « Conquistadors », m’a laissé coite. Petit bonus, Cyrille Thiers nous livre à la fin de son recueil LES SECRETS DE FABRICATION, une nouvelle idée géniale afin de découvrir les coulisses d’écriture d’un recueil sensationnel.

 

Maintenant place aux nouvelles que je vous décris en quelques mots.

 

MARCHE FUNÈBRE : enterrement, vengeance, pièce cachée.
LE SAPIN DE NOËLLE : cadeau de noël, haine, tempête meurtrière
TICKET GAGNANT : avarice, jackpot, malchance
LE TUEUR AU TOURNEVIS : journaliste, enquête, corps
MOZART EST LA : secret, marchandage, pizza empoissonnée
DÉRAPAGES : dénonciation, sniper, bombe, rancœur
GENEALOGIE APPLIQUÉE : famille, héritage, argent
LE SPECTRE DE L’AUTOCAR : bandes dessinées, casse automobile, trésor
SON PETIT DOIGT M’A DIT : disparition, corps enseveli, complot
VOUS ÊTES TOUS TÉMOINS : ascenseur, meurtre, deux coupables
GENEALOGIE APPLIQUÉE – la suite : ancêtre, seconde guerre mondiale, tunnel Jenner
LA CROUTE DU SIÈCLE : peinture, Picasso dissimulé, house noire
TUEURS EN PARALLÈLE : personnage atypique, piège, violeur
CONQUISTADORS : eau, destruction, âme
JE VAIS A RIO : avion, attentat, la plupart de tous les personnages
SECRETS DE FABRICATION : le making-off, Cyrille Thiers revient sur chaque nouvelle et délivre ainsi les petites anecdotes de fabrication.

 

Je vous invite vraiment à découvrir ce recueil. Je n’ai pas été déçue par cette lecture aussi riche qu’atypique. Un univers multiple où les cadavres exquis germent ici et là au sein d’une atmosphère où le mal crépite avec vigueur.

 

#Esméralda

 

 

Je remercie Cyrille Thiers pour sa confiance et sa patience.

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… l’interview de Cyrille Thiers.

La page Facebook de Cyrille Thiers.

 

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DEVINE QUI VIENT POUR NOËL de Collectif.

 
[ ROMANCE CONTEMPORAINE – Nouveauté 2018]
Mily Black – Emily Blaine – Eve Borelli – Alfreda Enwy – Alix Marin – Angéla Morelli
Éditions HARLEQUIN – Collection &H
320 pages
Ma note : 5/5 mention « à découvrir »
Lien Kindle

 
Le résumé :
Les grands noms de la romance française au pied du sapin  !
Dans ce recueil, la fine fleur de la romance française s’est réunie pour vous offrir un réveillon hors du commun. Prenez six héros irrésistibles, dont un pâtissier du Vermont touché par Cupidon, un ancien crush du lycée au charme insolent et un barman sexy en diable. Ajoutez-y six héroïnes de compétition, policière gaffeuse, infirmière sensuelle ou comédienne hautement délurée. Agrémentez de défis, de coups de foudre, d’un shooting photo avec un furet facétieux et d’un concours de bûche géante. Laissez reposer toute une nuit, sous la neige. Et, qui sait, votre grand amour s’invitera peut-être chez vous pour la dégustation… 

L’avis d’Esméralda :
 
Haaaa…. la magie de Noël ! Cette ambiance survoltée et cosy où amour, amitié, bonheur, cadeaux, chocolats et bons petits plats s’unissent pour des moments uniques et merveilleux. Les étoiles dans les yeux, les papillons dans le ventre, un jour où touts les miracles sont possibles. DEVINE QUI VIENT POUR NOEL est le parfait livre de chevet pour accompagner ces jours festifs et féériques. Et si l’amour s’invitait pour une fois et nous offre un pur moment de bonheur où tous les rêves ont une chance de se réaliser.

 

Dans ce recueil six auteures de leurs plus belles plumes vous invitent dans une atmosphère cocooning et chaleureuse pour vivre auprès de leurs personnages les plus belles aventures qu’elles ont imaginées. Six histoires magnifiques qui mettent du baume au cœur, qui font sourire et couler la petite larme. Six histoires insolites où romantisme et chocolats font bon ménage.

 

J’ai adoré ce recueil car il m’a permis de découvrir, enfin, six auteures aux talents indéniables. Effectivement, à part de suivre de loin les sorties livresques de ces dames, je ne les avais jamais, oui jamais, lu ! Tu me diras sacrilège ! Et je comprendrais parfaitement que l’on me fustige. Du coup quelles merveilleuses rencontres ! Je me suis régalée en tout point avec leurs six histoires. Allez et si je t’emmenais maintenant faire un petit tour dans leur monde !

 

Un secret sinon rien de Mily Black
Station de ski, ambiance survoltée sauf qu’Honorine aurait voulu être ailleurs qu’avec ses anciens camarades de lycée. Vitrine loin d’être alléchante de succès story et de famille au portrait modèle. Honorine ne supporte rien de ces faux semblants, de cette hypocrisie et de la Belle qui fait toujours la Belle au sourire ultra bright qui ne cache rien de bon. Heureusement Martial, son meilleur ami va bientôt arriver et tout rentrera dans l’ordre. Arriveront-ils à se soustraire à leurs impitoyables camarades ? Que la danse commence et que les secrets virevoltent au grès des flocons de neige !

 

L’amour est très gourmand de Emily Blaine
Duncan est chef pâtissier, a décidé de recommencer sa vie loin des tracas de la vie citadine. Dans sa petite ville paisible, il vit entouré de vielles dames qui ne rêvent que de mettre leurs petites filles dans ses beaux bras. Mais rien n’est simple dans la vie du pâtissier surtout depuis qu’il a croisé le regard d’une jeune inconnue dans les bouchons New-Yorkais. Coup de foudre ? Certainement ! Comment faire pour la retrouver ? Aucune idée ! L’heure n’est plus à la rêverie, il temps pour lui de décorer sa vitrine, Noël arrive à grand pas et les plus gourmands seront présents.  

 

C’est Noël, rien ne va plus ! de Eve Borelli
Thaïs est une jeune policière dans l’âme, portée par les histoires de policiers écrites par son grand père pendant toute son enfance, mais n’a rien du super flic. Légèrement maladroite, on ne l’a voit pas du tout résoudre la super enquête. Bref, elle se retrouve, au marché de Noël de Gruissan, à jouer la mère Noël qui raconte les belles histoires aux enfants qui n’ont rien d’angéliques et à poursuivre le saboteur de la plus grande bûche de Noël qui doit une nouvelle fois figurer dans le Guinness Book des records. Oh, et puis il y a Aubin, l’amoureux secret depuis le collège. Sacré Noël si là, de suite, la magie pouvait opérer, cela pourrait sauver Thaïs !

 

Et s’il suffisait d’une fois ? de Alfreda Enwy
Amy ne croit vraiment plus en l’amour. Déçue, elle vivote d’instants volés auprès de beaux spécimens péchés sur Tinder. De sacrés numéros qu’il ne faut mieux pas retenir. Barman sexy, alias Aidan, la sauve in extrémis d’un gars un peu trop insistant. La belle infirmière et le beau Aidan font vivre une belle soirée ensemble. Et si elle suffisait, pour une fois, à faire naître la plus belle des étincelles ?

 

Secret Santa de Alix Marin
Gaëtan est tombé sous le charme de la belle suédoise, Hannele, dès qu’elle est rentrée dans son bureau. Grand timide et pas trop sur de lui, il ne sait pas comment l’aborder. Lorsque la vie trépidante des bureaux va lui offrir une très belle occasion de se rapprocher, il n’hésitera pas d’être prés d’elle. Son authenticité arrivera peut-être à la séduire ?
 
Homecoming flirt de Angéla Morelli
June est d’une maladresse chronique. Elle ne sait par quelle miracle, elle arrive toujours à se mettre dans des situations aussi pas possibles que pittoresques. De retour pour Noël dans le village qui a bercé ses plus belles vacances, elle était loin de se douter de retomber nez à nez avec Estéban qui a vu d’œil ne ressemble plus au gringalet qu’elle a assommé avec un club de golf y a quelques années. Depuis que l’eau a coulé sous les ponts, il serait temps, certainement, de remettre la pendule à l’heure !

 

Je te souhaite de très belles fêtes de fin d’année.
#Esméralda
Tout d’abord, je dois dire que je remercie chaleureusement les éditions Harlequin qui m’ont permis de gagner ce recueil de nouvelles de noël lors d’un de leurs concours « noël avant l’heure ». Dès son annonce, il m’a tenté car il permet à six autrices que j’adore de prendre leurs plumes et de nous offrir, potentiellement, des bons moments de lecture.
 
Commençons par « un secret sinon rien » de Mily Black. Dans cette nouvelle, on fait connaissance avec Honorine et Martial, deux amis qui vont à une fête des anciens du lycée. Cette fête est l’occasion de voir ressurgir les anciennes rancœurs mais aussi de voir émerger de nouvelles amitiés.
Je ne connaissais pas la plume de Mily Black mais j’en avais entendu beaucoup de bien et j’avoue que je n’ai pas été déçue. La nouvelle est bien ficelée, les personnages sont hauts en couleur et on est surpris jusqu’à la dernière ligne.
 
Nous poursuivons notre lecture avec la nouvelle d’Emily Blaine « l’amour est très gourmand ». Quelle jolie surprise de constater que cette histoire est en fait un spin-off de « tout en haut de ma liste » !! Ici, on suit Duncan, le frère du sexy Callum, pâtissier dans une petite ville du Maine qui a été traumatisé par son divorce. En rejoignant son frère, il flashe sur une jeune femme dans un embouteillage qu’il retrouve quelques jours plus tard grâce à une de ses clientes.
Comme toujours, la plume d’Emily Blaine est efficace, incisive et fait monter la température au fil des pages. Comme souvent, on a l’impression d’en avoir eu trop peu et on se serait bien délecté de quelques lignes supplémentaires remplies d’amour et de sucre.
 
La troisième nouvelle est celle d’Eve Borelli et s’intitule « C’est noël, rien ne va plus ! ». Ici, nous découvrons Thaïs, une jeune policière qui se retrouve à devoir enquêter sur le saccage de la bûche qui concourait pour le titre de la « plus longue bûche du monde ». Elle retrouve Aubin, son amour de jeunesse, qui ne la laisse toujours pas insensible….
Cette nouvelle m’a fait mourir de rire et j’ai été surprise, là encore, jusqu’au bout ! A noter que chaque chapitre avait un titre qui donnait le ton sur la poursuite de la lecture et j’ai trouvé cela original et dynamisant.
 
Continuons notre périple avec la nouvelle d’Alfreda Enwy « et s’il suffisait d’une fois ? ». Là encore, j’ai eu une bonne surprise car c’est un spin-off du magnifique « Love Deal » que j’avais lu l’an passé. Amy est une jeune infirmière qui, déçue par l’amour, ne cherche que des histoires sans lendemain. Un soir, elle donne rendez-vous à un plan « Tinder » qui se trouve être, finalement, un gros lourd prétentieux. Aidan, le barman, prend alors sa défense et entre eux, le courant va immédiatement passer.
Une nouvelle fois, Alfreda Enwy m’a conquise. Cette nouvelle est sexy, tendre et pleine de rebondissements. Les deux protagonistes sont comme je les aime, avec des failles, et l’écriture à double-voix est un vrai plus afin de nous permettre d’avoir une vue d’ensemble sur la situation.
 
La cinquième nouvelle est écrite par Alix Marin, une de mes jolies découvertes de l’année, et s’intitule « Secret Santa ». C’est une histoire à quatre voix qui nous permet de suivre Hannele, Gaëtan, Garance et Vas. Garance et Gaëtan sont frères et sœurs, Hannele travaille avec Gaëtan et Vas est son colocataire. Cette jolie romance de noël est une histoire « doudou », pleine de bons sentiments que l’on savoure sous un plaid, avec une boisson chaude et un petit chocolat.
 
Enfin, Angéla Morelli clôt ce recueil avec « Homecoming flirt ». June est une illustratrice, en vacances en famille pour les fêtes à Luchon. Elle retrouve Esteban, son amour de jeunesse qu’elle a perdu de vue à cause des aléas de la vie….et une petite bourde de June.
Cette nouvelle est une conclusion parfaite pour ce livre. Comme toujours, Angéla nous entraine dans son monde acidulé, plein de bons sentiments avec des personnages attachants et toujours des situations un peu farfelues. Néanmoins, on ne peut s’empêcher d’arriver trop vite à la fin et on regrette de les laisser partir.
 
Vous l’aurez compris, « devine qui viens pour noël » est une lecture de saison, qui fait du bien au moral et qui fait renaitre l’esprit de noël. Toutes ces nouvelles redonnent le sourire et vous donnent envie de croire que l’amour peut-être un cadeau inespéré pour ces fêtes de fin d’année !
 

Je remercie les éditions Harlequin et Mélanie pour leur confiance.

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Vers le site des éditions Harlequin pour tout savoir !

IL ÉTAIT UNE PLUME de Collectif.

[ RECUEIL DE NOUVELLES – Nouveauté 2018]
Association Les Plumes Indépendantes
Auto-édition
182 pages
Ma note : 4/5 mention « à découvrir »
Lien Kindle
Lu dans le cadre du RDV « Mon Petit Martahon spécial « Indé » de Novembre ».


 

 

Le résumé :

 

 

La plume et ses multiples facettes… Couverture de l’oiseau, outil de l’écrivain, symbole de la légèreté. Pour chacun, elle a une évocation particulière. Toujours, elle nous fascine. Souvent, elle nous échappe.
Quatorze auteurs indépendants ont pris le pari de la prendre pour totem et de lui rendre hommage à travers ce recueil singulier, aux multiples voix.
Laissez-vous happer par ce déluge de plumes, entrouvrez le temps d’une lecture la porte qui mène à leur monde.
Avec la participation de Loli Artésia, Erika Boyer, G!, Attila Valpinson, Flore Avelin, Chris Red, Antoine Delouhans, Hilda Alonso, Pierre Thiry, Tia Wolff, Lou B Simone, Frany Jane Cavalier, Audrey Martinez, Agnès de Cize.

 


 

Mon avis :

 

Soutenant l’auto édition, lire ce recueil était comme une évidence. Ce collectif est le parfait exemple que les auteurs « indés » ont tous leur place dans le paysage littéraire français. Leur talent, leur style, leur imagination, leur manière de faire voyager le lecteur dans leur monde sont à l’image de la multitude d’auteurs méconnus qui méritent pourtant ton attention.

 

14 auteurs, 14 nouvelles, 14 façons de s’approprier le thème de « IL ETAIT UNE PLUME ».

 

14 voyages dans l’imaginaire, dans des histoires touchantes, émouvantes et percutantes.

 

14 styles uniques rejoints par les mêmes passions : la plume, l’écriture, le plaisir de donner du bonheur et d’inviter vers de nouveaux horizons.

 

14 nouvelles atypiques et merveilleuse où chaque fois le lecteur participe à une nouvelle aventure.

 

LA PLUME REBELLE de Pierre Thiry : une cascade d’événements agrémentée d’une note d’humour où la plume d’oie devient l’instigatrice de nombreux rebondissements.

 

LETTRES EN HERITAGE de Agnès de Cize est une nouvelle où la tristesse est de mise. Secrets de famille, amour clandestin et mort sont de bien lourds cadeaux qu’à laisser la vie à cet homme. Ces lettres sont autant de poignards que de larmes coulées.

 

LA PLUME DE LA HARPIE de Erika Boyer : l’auteur joue avec les légendes et les peurs induites par la forêt où rêve et imagination ont une place capitale.

 

QUAND LE DESTIN FRAPPE A LA PORTE de G! : au cœur de la Vienne de 1805, la musique est au centre de toutes les attentions et surtout d’un certain Ludwig. Quand l’inspiration tient à un fil ! Ecriture atypique.

 

PLUME SOLITAIRE de Audrey Martinez est une magnifique nouvelle sur la solitude et l’amour perdu d’un auteur qui ne sait plus trop bien mener sa barque.

 

LA LEGERETE DU NON-ETRE de Tia Wolff : l’auteur met en exergue dans un sujet actuel la douceur dans le chaos. Nouvelle bouleversante !

 

LA PLUME MANQUANTE de Loli Artésia : sous forme de conte, l’auteur narre l’histoire d’un oiseau qui part à la recherche de sa plume perdue. Il découvre alors un monde bien différent de celui qu’il imagine depuis son arbre.

 

A HUE ET ABYSSES de Attila Valpinson : nouvelle atypique écrite par une plume qui adore la grandeur des mots et plonge le lecteur dans les abysses de la mer.

 

COMMENT LE CHIEN APPRIVOISE UNE P’TITE PLUME de Frany Jane Cavalier : sur le thème de l’acceptation et de l’amitié, la mise en scène de ce petit chien qui a su percer la carapace d’une petite fille est riche en émotions.

 

ECHOS de Antoine Delouhans : héros rêveur et amoureux transis ou boulimique, il vit son aventure au jour le jour. Voguant sur ses frasques sans rien vouloir et ni attendre du lendemain. Belle ode à l’amour.

 

PLUME NOIRE de Lou B Simone : sur le thème de l’amour n’a pas de couleur, cette nouvelle trace l’histoire d’un jeune sénégalais artiste dans l’âme et contraint de suivre les traditions.

 

MA PREMIERE PLUME de Chris Red : l’auteur trace le parcours d’une jeune indien qui tente désespérément d’obtenir sa premier plume. Une merveilleuse quête initiatique.

 

PLUME de Flore Avelin : entre amour et mythologie il n’y a qu’un pas pour Flore Avelin. Une artiste tourmentée et en manque d’inspiration et une muse, la passion est à portée de mains.

 

VORTEX de Hilda Alonso : dépeint le portrait d’une plumassière d’un grand cabaret qui a voué sa vie entière à son prestigieux métier touchée par l’unique regard d’un homme attiré par ses belles plumes.

 

14 nouvelles d’une qualité surprenante. Certaines m’ont particulièrement plu d’autres n’ont pas eu autant d’effets. Mais peu importe le voyage était exaltant !

 

Ce recueil de nouvelles est dans son ensemble une merveilleuse découverte que je t’invite à prendre connaissance. Des auteurs et des autrices qui seront te convaincre de leurs talentueuses plumes.

 

 

 


 

Je remercie l’association Les Plumes Indépendantes et Flore Avelin pour leur confiance et patience.

 

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Découvrez l’Association Les Plumes Indépendantes.

 

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DE LA NATURE DES INTERACTIONS AMOUREUSES de Karl Iagnemma.

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[ RECUEIL DE NOUVELLES – LITTÉRATURE NORD AMÉRICAINE – Nouveauté 2018]
Éditions Albin Michel – Collection Terres d’Amérique
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marina Boraso
Titre orignal : On the nature of human romantic interaction, 2003
Ma note : 3/5 mention « à découvrir »
  Lien Amazon

 

 


Le résumé :

 

« Mon inventaire de l’amour se résume à peu près à Alexandra, alors que le sien se partage entre moi-même et d’autres ». Face à ce constat amer, Joseph, un jeune scientifique, imagine une série d’équations pour contraindre son amoureuse volage à n’aimer que lui. Mais peut-on soumettre l’alchimie des sentiments aux lois de la science ?
C’est la question, drôle et grave, que pose Karl Iagnemma dans ces nouvelles délicieusement ironiques où mathématiciens, universitaires et chercheurs tentent de rationaliser le domaine des sens, abordant de manière insolite l’adage de Pascal selon lequel  « le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas ». Quitte à se heurter à d’autres énigmes, bien plus insolubles…
 « Le premier recueil d’un scientifique de haut vol qui sait malgré tout que le coeur humain est aussi important que les mathématiques. Son talent est fulgurant et n’a pas fini de nous étonner. » Kirkus Reviews.

 

 


Mon avis :

 

Mathématiques et amour, il ne m’en valait pas plus pour vouloir découvrir ce recueil de huit nouvelles assez différentes des unes et des autres. Voici les titres de ces nouvelles :

 

De la nature des interactions amoureuses
Le rêve du phrénologue
Le théorème de Zilkowski
L’approche confessionnelle
L’agent des Affaires indiennes
Règne, ordre, espèce
La femme du mineur
Les enfants de la faim

 

Je ne vais pas te parler de chacune de ses nouvelles, mais plus généralement. La plume de Karl Iagnemma est un vrai délice. L’auteur évoque avec beaucoup de malice ce sentiment d’amour extrême dans le milieu scientifique. L’intelligence n’est pas gage d’aisance en matière de sentiments amoureux. Leurs péripéties offrent souvent de belles scènes de désolation, de naïveté mais aussi de déchainements et de passion.

 

Dans chaque nouvelle, le ou la scientifique en est le personnage principal : on retrouve le scientifique à lunette caché chaque nuit derrière son écran, le phrénologue, les mathématiciens universitaires, l’artisan du bois, l’agent des Affaires indiennes, la scientifique arboricole, le mineur et le docteur. Il évoluent à la fois dans un cadre bucolique, intransigeant, glacial au grés des époques. Que ca soit courant du XIXe siècle ou fin du XXe siècle, l’amour est un moteur essentiel dans cette quête. Cette dernière peut se poursuivre dans des équations, dans la recherche du crane parfait de la femme parfaite, dans l’abandon, dans la persévérance, dans la passion, dans les entrailles.

 

Certaines nouvelles m’ont charmée par cette manière farfelue d’aller en la rencontre de l’amour. « Le rêve du phrénologue », profession que je ne connaissais pas qui consiste à étudier la morphologie de la boite crânienne et en déduire grâce à un cryptage compliqué l’avenir de leur propriétaire et de leur trait de caractères. A l’heure actuelle on prendrai cela pour du charlatanisme mais cela était assez convaincant au cours du XIXe siècle. Ensuite, « Les enfants de la faim » dans lequel un médecin étudie sur un sujet vivant le fonctionnement de l’estomac. La passion y est si dévorante que finalement l’amour n’a plus aucun sens.

 

D’autres m’ont touché par leur sensibilité. « Règne, ordre, espèce », où une jeune femme scientifique est totalement fascinée par la nature et son fonctionnement. A tel point quel déclame à ses amoureux successifs son amour, par le biais d’une longue tirade tirée d’un bouquin scientifique sur le sujet, qui est loin de laissé de marbre ces prétendants. Son obsession est de découvrir et rencontrer l’auteur de ce bouquin. « La femme du mineur » est une très belle ode à l’amour celui qui se mérite, celui qui dévore les âmes. Etre mineur n’est pas la panade, mais il est un des rares moyens de subsistance lorsqu’on est émigrant. Ce mineur est un passionnée d’arithmétique et tente de démontrer et créer en cachette la faisabilité que la surface d’un cercle peut être identique à celui d’un carré. Sa femme aimante croit alors qu’il est possédé par un démon quand elle découvre ces feuilles gribouillés de signes inconnus. Mais la persévérance et l’amour vont les mener sur le bon chemin.

 

Ce recueil offre huit nouvelles uniques par leur originalité. Les interactions humaines y sont décrites avec beaucoup d’honnêteté, de subtilité. L’ironie, la désillusion, la passion, la culpabilité viennent parachever ces histoires sublimes. Les personnages y sont dépeints dans toute leur complexité. La nature y est beaucoup présente, si le décor change et que les années défilent, j’ai eu l’impression que ces huit histoires se déroulent dans les mêmes lieux et environnement. Point que j’éclaircirai lors d’une prochaine lecture.

 

J’ai passé un agréable moment de lecture en compagnie du recueil de Karl Iagnemma. C’est un vrai délice de se laisser balader au grès « de la nature des interactions amoureuses ».

 

 


Lecture dans le cadre de la Masse Critique de Babelio en partenariat avec Les éditions Albin Michel, merci beaucoup !

 

 

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Vers le site des éditions Albin Michel, pour tout savoir !

Vers le site de Karl Iagnemma !

 

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Une lecture proposée par le Picabo River Book Club.

 

 

 

 

Voyage au pays de l’envie de Frédéric Marcou

voyage au pays de l'envie

Fantastique – Sortie le 13 juin 2014

Auto-édité

Service presse

 

Je remercie Frédéric Marcou, qui, via la plateforme Simplement Pro, m’a confié son livre à chroniquer.

Résumé : Ce livre est un recueil de cinq nouvelles fantastiques teintées de science-fiction. Il se veut ancré dans la réalité tout en laissant une large place à l’imagination et à l’imaginaire.

Destiné à un large public, il sera certainement plus particulièrement apprécié des adolescents.

 


 

Mon avis : Le recueil se compose de 5 nouvelles :

– Il ne vous reste plus qu’à signer : histoire d’un enfant qui serait la réincarnation d’un auteur décédé. Nouvelle clairement fantastique qui nous laisse un peu sur notre faim et trop courte !!!

– Damnation : nouvelle fantastique teintée de science-fiction d’un ouvrier qui pousse un chariot tous les jours et qui se retrouve, du jour au lendemain, au fond d’une cellule. Dans cette société imaginaire, chacun fait ce qu’on lui demande sans trop savoir ce qui arrive à ceux qui ne respectent pas les règles ou qui sont trop vieux. Cette nouvelle est en fait un roman raccourci au format nouvelle. C’est dommage car tout va trop vite, j’aurais aimé en savoir plus sur cette société, ses coutumes et son fonctionnement un peu plus global. Clairement, le monde décrit ici est en quelque sorte dystopique et on y retrouve des accents de Georges Orwell ou Aldous Huxley.

Rêve impromptu : là encore une nouvelle dystopique dans un monde où la police d’Etat a beaucoup de pouvoirs et pourchasse les magiciens. Trop courte encore une fois, j’aurais aimé en savoir plus.

Homo sapiens sapiens neandertalis : une nouvelle sur une découverte scientifique révolutionnaire volée par un stagiaire sans scrupule. Là encore, on entre dans l’histoire…et c’est déjà fini.

Une autre forme de mort : cette dernière nouvelle traite du thème de la mort, omniprésent dans ce recueil. Elle raconte la mort d’un homme, on peut imaginer que cela se passe comme cela quand on meurt….

Vous l’aurez compris, j’ai plutôt apprécié ce recueil de nouvelles. La plume de l’auteur est agréable et nous transporte dans son univers fantastique, teinté de science-fiction. J’ai par contre été frustrée car j’ai trouvé toutes les nouvelles trop courtes, sauf peut-être la dernière. Elles ont toutes une particularité, attisent la curiosité et se terminent trop vite. C’est dommage car elles sont prometteuses et donnent envie de découvrir d’autres écrits de l’auteur.

 

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Retrouvez l’univers de Frédéric Marcou sur le site d’atramenta

Retrouvez ce recueil sur Amazon

Elles, saison 1 et 2 de Nessa.

 

 

 

[ NOUVELLES F/M et F/F – Nouveauté 2017]

Éditions Dreamcatcher

Service presse

 

Je remercie les éditions Dreamcatcher pour ce service presse.

 


 

Résumés :

Elles, ce sont des femmes d’aujourd’hui, des femmes qui font notre société et notre richesse. Mais ce sont aussi des mères, des amantes, des employées, des patronnes.

Saison 1 : « Double Jeu »

Voici Nelly, mariée à Bastien depuis des années, leur couple n’est plus que l’ombre de lui-même, la rupture n’est pas loin. Poussée par sa meilleure amie, elle va aller chercher l’aventure et braver les interdits sur un site de rencontre. Mais osera-t-elle sauter le pas ?

 

Saison 2 :  » le constat »

Voici Elodie, femme indépendante à la tête d’une société de vente à domicile va rencontrer lors d’un accrochage en voiture Ambre. Et si cette rencontre devenait plus qu’un simple constat à remplir ? Laisseront elles passer cette chance ?

 

 


 

Mon avis :

« Elles » regroupent deux nouvelles qui dépeignent les femmes naturelles, les femmes d’aujourd’hui et leurs désirs. Ce ne sont ni des supers héroïnes et ni des femmes fatales. Elles sont celles que l’on croise tous les jours : dans les transports en communs, aux sorties des écoles, des crèches, derrières leurs cadis. C’est en cela que « Elles » est génialissime : le coté naturelle et sans superflu de ces personnages féminins. Ces deux saisons offrent deux histoires diamétralement opposées : la première est une de ces histoires qui met en projecteur les problèmes de couples et l’autre la passion fulgurante entre deux jeunes femmes. Je ne vous cache pas que j’ai adoré les deux nouvelles sans distinction. La plume fraîche et pimpante de Nessa met des étoiles dans les yeux. L’humour omniprésent donne cet aspect de légèreté que j’affectionne particulièrement. J’ai été captivé dès le départ par cet univers tout aussi réel que lourd de sens ! 

La saison 1 « Double Je » met en avant ces couples qui s’oublient au fil du temps, ceux qui ne communiquent plus et qui ne se touchent plus. La frustration et l’incompréhension deviennent oppressants. Nelly se sent délaissée et abandonnée. Peut être n’est-elle plus aussi attirante qu’avant ? J’ai ressenti son désarroi en pleine figure. Je ne vous cache pas que Nelly et sa situation représentent nos pires craintes. Nelly est plus qu’attachante, je lui vouerai le bon dieu pour que sa tristesse disparaisse. Poussée par sa meilleure amie, elle décide de s’inscrire sur un site de rencontre et à son plus grand étonnement elle y prend goût surtout quand un mystérieux inconnu se montre à la hauteur de ses espérances. Il représente le goût de l’interdit doté d’un humour bien présent et sans sexisme. Il pourrait être son idéal masculin. Mais les événements s’emballent et les emmènent directement vers un rendez-vous où la sensualité sera le mot d’ordre. Nelly osera t-elle ? Sera t-elle une de ces femmes qui trompent leurs maris ? Nelly se pose tout un tas de questions : les assumera t-elle ?

La saison 2  » Le constat » : je l’ai déjà lu lorsque cette dernière était autoéditée. Cette nouvelle narre une rencontre atypique et cliché à la fois, une attirance réciproque, des non-dits, des situations pittoresques et un humour à vous prendre des fous rires pas possible. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un agréable moment avec Ambre et Élodie.J’ai vraiment aimé la scène de vente à domicile de sex toys où la réalité est sans équivoque.

En résumé : à découvrir sans hésitation lors d’un de ces week-ends où la décompression est de rigueur. Vous allez adorez ces petites histoires emplies d’un humour à mourir de rire ! On les adore ces femmes là car elle sont un peu nous !

Coup de cœur assuré et une mention spéciale pour la couverture qui est aussi clinquante que ce qui se trouve à l’intérieur !

 

 

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Lien Amazon : Saison 1 !

Lien Amazon : saison 2 !

Vers le site des éditions Dreamcatcher, pour tout savoir !

 

 

Dossier classé X : « Deux aventures de Carole » de Gina Monte-Corges.

 

 

 

[PORNOGRAPHIE – Nouveauté 2017]

Evidence Éditions – Collection Indécente

Service presse

Interdit aux -18 ans

 

 

 

 

 

Petite nouvelle catégorie sur le blog : « Dossier Classé X », elle regroupe toutes mes lectures dans le genre pornographie. Du moment que vous voyez  apparaître ce dénominatif, vous pourrez aisément sauter la lecture de l’article à moins évidemment que cela ne vous intéresse !

 

Je remercie les Evidence Éditions pour ce service presse.

 


 

Résumé :

Carole et la brute:

Dans la grande maison, où elle a trouvé son job d’été, Carole est au service des De Condé, famille d’aristos. La comtesse, une dilettante et le comte, un homme d’affaires sulfureux. Carole va faire usage de ses charmes pour occuper la comtesse à tuer l’ennui et pour aider le comte à convaincre des clients libidineux dans d’âpres négociations. Elle va rencontrer en ce lieu Pavel, un colosse innocent. Elle va lui faire découvrir les joies de la chair et l’emmener dans tous ses jeux interdits, sans se douter que ce jeune homme est au cœur d’un terrible secret.

Carole dans l’emprise des sens

Carole a enfin épousé David, à qui elle a promis fidélité. Les deux jeunes mariés convolent vers une île paradisiaque, mais très vite le rêve va devenir cauchemar. Au cœur d’une machination orchestrée par un esprit diabolique qui va transformer Carole en nymphomane qu’il peut utiliser à sa guise. Le couple va subir manipulation, humiliations et tortures mentales.

 


 

Mon avis :

 

J’ai adoré le premier volume des aventures de Carole où cette dernière se découvre une sexualité plus fougueuse et exubérante. Coup de cœur également pour la plume de Gina Monte-Corges qui assume avec beaucoup de subtilité et de grâce à aborder le genre pornographie.

Revenons-en à ce nouveau roman qui contient deux nouvelles aventures de Carole. Nous retrouvons une Carole affirmée et certaine de ses envies. La voici aux abords de nouveaux horizons et de nouvelles découvertes.

 

« Carole et la brute »

Carole a trouvé un drôle de boulot pendant les vacances d’été : femme à tout faire dans une somptueuse demeure dont les propriétaires ne sont que des bourgeois aux mœurs, disons plus ou moins surprenantes. Si les apparences revêtent un costume classe dans les mondanités, ce qui se cache à l’intérieur de ces murs épais n’en sont pas. Voici Carole immergée dans un monde inconnu où les secrets, les coups bas, la traîtrise et le sexe font plutôt bon ménage. Elle va découvrir les délices des relations entre femmes, les jeux de rôles, une relation inattendue et enfin ce que j’appellerai « le sexe marchandé ». Une drôle de déconvenue qui ne va pas faire prendre la poudre d’escampette à notre belle demoiselle qui a des envies de plus en plus torrides et surtout pour protéger son bel et tendre amoureux David. Cette nouvelle est assez tragique à mes yeux. L’auteure montre ce qui a de plus beau et de plus laid dans ces scènes aussi fantasques. Elle joue avec la moralité de Carole, la poussant toujours plus loin dans ses règles et frontières. Je suis bien heureuse que Carole ai su garder la tête froide.

Une nouvelle aventure à la fois tendre et douloureuse !

« Carole dans l’emprise des sens »

Ma lecture a débuté par un fou rire lorsque l’auteure nous annonce que Carole se marie enfin avec le beau David. Connaissant le personnage de Carole, je me suis dit : « ok là, je vais bien me marrer de voir Carole fidèle !! » Nous voici donc embarquer dans leur voyage de noces, direction une île paradisiaque aux mœurs prudes. Mais leurs noces ne vont pas ainsi dire se dérouler comme convenu. Les voici pris dans une sorte d’expérience sexuelle menée par un savant fou qui met au point une drogue qui agirait sur les pulsions sexuelles. Carole se retrouve dans l’antre du sexe : soumission, gang bang… Sous l’emprise de la drogue elle adore et jubile. J’avoue que j’ai un peu tiqué devant l’avant dernière scène. On retrouve une Carole nymphomane complétement délurée et assoiffée de sexe.

Cette seconde nouvelle est assez délirante dans le sens où la mise en scène est assez comique et où les scènes pornographiques deviennent révélatrices de celles qu’on peut voir en visionnant des films. Un contraste saisissant ! Peut être l’auteure dénonce ces films et en les réduisant à la grossièreté. C’est tellement différent des deux autres histoires que j’en est déduis ça ! En tout cas j’ai beaucoup apprécié la référence au film « la femme objet » réalisé par Frédéri Lansac et sorti en 1980, un film pornographique de référence.

Gina Monte-Corges nous offre un second opus des aventures de Carole très diffèrent et abordant de nouveaux sujets. Je confirme mon coup de cœur pour la plume de l’auteure qui manie avec subtilité les mots et arrive à donner une autre dimension au mot « pornographie ».

 

Message de garde : lecture pour public très averti.

 

 

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Lien Amazon !

Vers le site des Evidence Editions !

Mon avis sur le tome 1 : « Les 2 Carole » !

 

 

Anthologie de nouvelles sur la folie : Histoires de…..Folies de collectif

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Anthologie – recueil de nouvelles – sortie le 15 décembre 2014

Editions Lune Ecarlate

Service Presse

Je remercie les éditions Lune Ecarlate de m’avoir confié ce livre en service presse.

Résumé : Vous prendrez bien de nos nouvelles !

“Histoires de…” des anthologies variées, de la nouvelle au roman court, des auteurs venus de toute la francophonie, des thèmes venus des quatre coins de l’Imaginaire. Lune Écarlate Éditions présentent le plaisir de lecture à l’état pur !

Histoires de… Folie. L’instant où tout bascule. La spirale vous emporte. La réalité se déchire. La peur s’impose. Sous la plume de Sophie Dabat, Johanna Almos, Kwamé Maherpa, Patrick S. Vast, Jacques Mercier, Arnauld Pontier, Bruno Pochesci et JB Leblanc.

Coup de folie, graine de folie, déséquilibre passager, état permanent, dansez sur le fil des cauchemars ou de la réalité, frissonnez devant l’incontrôlable, l’inacceptable, l’incompréhensible. Oserez-vous succomber ?

Mon avis : la lecture de nouvelles autour du thème de la folie n’est pas une lecture habituelle pour moi. Néanmoins, je me suis laissée tenter afin d’élargir mes lectures et découvrir un nouvel univers. Ce recueil de nouvelles est composé de 8 nouvelles écrites par 8 auteurs différents et qui nous embarque dans 8 univers totalement différents. Je vais donc vous présenter ces différentes nouvelles :

  • Le choix de l’hippocampe : Rowan se cache dans une valise suite à l’assassinat de sa famille. Il a peur de sortir de sa cachette et reprend confiance en lui grâce à une tache d’humidité, ressemblant à un hippocampe, qui va devenir son nouvel ami. Enfant traumatisé et prostré dans son silence, Rowan arrivera-t-il à « survivre » à ce drame ?
  • Peur filiale : la narratrice est revenue vivre dans sa maison d’enfance car sa mère, terriblement diminuée, ne peut plus vivre seule. Durant toute son enfance, sa mère était un véritable tyran qui les martyrisait. Alors qu’elle est maintenant infirme, la narratrice va se faire agresser par sa mère et revoir à cette occasion son frère disparu depuis tant d’années.
  • Manta 131 : Idrissa Kounate est un homme d’affaire qui cache un passé de caïd des cités. 10 ans plus tôt, il avait participé à un viol et un assassinat. Comme son ADN n’était pas répertorié, il n’avait pas été inquiété. Un soir, sortant d’un rendez-vous d’affaire, il prend le RER et est retrouvé mort le lendemain matin. Un policier va s’interroger sur ce meurtre et se retrouver au milieu d’une folle histoire de vengeance…..
  • L’empailleur : Jean Leclerc est invité par Félix Croquet, un de ses amis, dans sa nouvelle maison en Ardèche. Il est passionné par les êtres vivants empaillés. Une nouvelle qui fait froid dans le dos….
  • Laure : la nouvelle la plus surprenante de ce recueil. Une jeune femme, prénommée Laure, travaille sur les chouettes et rêve qu’elle en devient une. Elle se retrouve hospitalisée dans l’hopital psychiatrique de son fiancé Thomas…. Une nouvelle où l’on a du mal à démêler le vrai du faux.
  • La marelle de Hopscotch : c’est l’histoire d’un homme qui fait sa vie, qui vit dans un monde à part, avec sa réalité et ses réflexions. Avec son jumeau, ils sont liés mais très différents. Il devient un « tueur en série » au fil des années et on suit son parcours meurtrier avec plaisir et angoisse.
  • Comme un passage à niveau : un dentiste, auteur de polar, accomplit des meurtres pour alimenter son futur livre. Il souffre d’une phobie antiportable et a tendance à ne pas pardonner ceux qui passent leur temps dessus….
  • Passage à l’acte : Thibault est un jeune homme dans son monde. Il travaille dans une entreprise en open space, il ne parle à personne et est très bizarre. Il écœure ses collègues. Un soir, en rentrant du travail, sa DRH a un accident de voiture. Il décide alors de l’enlever pour qu’elle le supplie.

J’ai lu toutes ces nouvelles avec plus ou moins de plaisir. Les deux premières m’ont laissé très perplexe tandis que « Manta 131 » m’a littéralement embarquée. Je n’ai pas été convaincu par Laure tandis que « l’empailleur » m’a fait froid dans le dos.

Pour moi, les trois dernières nouvelles sont les meilleures. Elles nous plongent vraiment dans un univers de folie « construit », qui donne envie d’en savoir plus et surtout, jusqu’où peuvent aller leurs auteurs.

Pour conclure, j’ai trouvé cette lecture très plaisante même si tout ne m’a pas plu. Je recommande donc ce recueil à tous les amateurs de nouvelles et de lectures où on plonge dans la folie de l’esprit.

Pour en savoir plus sur les éditions Lune Ecarlate, c’est par ici!