CARNETS D’UNE VOYAGEUSE : Mon tour du monde en solo de Noellie Givry.

[ RÉCIT DE VOYAGES – Nouveauté 2019 ]
243 pages
Ma note : 3,5/5
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Le résumé :
N’avez-vous jamais eu envie de tout quitter pour partir vivre au bout du monde ? Et si tout cela prenait vie, quelles seraient les étapes, les galères et les richesses d’un tel voyage ? Voici mon expérience toute personnelle après 11 mois à sillonner le monde en solitaire, de l’Ouest vers l’Est. Durant un congé sabbatique, j’ai parcouru 4 continents (l’Amérique du Nord, l’Asie, l’Océanie ainsi que l’Europe), au travers d’une vingtaine de villes toutes plus variées les unes que les autres. Bouclez votre ceinture, je vous emporte dans ma valise pour ce voyage, à la fois en quête de moi-même mais surtout des autres…
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Je fais partie de ces gens qui veulent voyager mais qui ont trop peur pour entreprendre quoique ce soit ! Je ne sais pas si je peux qualifier cet état de lâcheté ou bien peut être que cela porte un autre qualificatif. Quoiqu’il en soit voyager m’a toujours fait rêver et encore à l’heure actuelle. J’admire ces gens qui osent et qui font cette démarche de globe-trotter. Partir à la découverte d’autres choses, d’autres gens, d’autres cultures, d’autres paysages … confère un étrange sentiment de liberté et un accomplissement personnel assez satisfaisant. Enfin tout cela je l’ai découvert au travers les mots de Noellie Givry.

 

Noellie Givry à l’âme aventureuse. Elle galope déjà beaucoup en France et vers nos compatriotes européens. A-t-elle cela dans le sang peut être ? Arrivé à un tournant décisif de sa vie, elle prend les rênes et décide de partir à la conquête du monde. Elle prépare son voyage des mois avants entre les papiers administratifs et se préparer un minimum de planning entre découvertes dans chaque ville traversée et autre. Son objectif principal est d’améliorer son anglais. Les visites et les rencontres font parties de l’aventure. A terme, au bout de son voyage, elle souhaite s’établir en Australie. Noellie Givry décrit avec précision et enthousiasme son parcours. Son ressenti, ce qu’elle a adoré et ce qu’elle a détesté. Elle se pose aussi de nombreuses questions sur l’accueil des différentes villes où elle s’établit et sur la manière de se déplacer (transport en commun). Elle décrit ses rencontres (bonnes et mauvaises), des anecdotes et ses impressions (atmosphère chaleureuse ou non, contact avec les autochtones). Il est également question de recherche d’emplois et elle se trouve face à des déboires et des échecs. Elle précise que les diplômes français ne sont pas reconnus à l’extérieur du territoire, les métiers manuels sont en général appréciés mais finalement adressés aux hommes. Ce que je retiens à ce niveau-là, il faut mieux se faire muter par son entreprise vers un autre pays quand cela est possible ou sinon avoir de sacrées économies pour monter sa propre boîte.

 

J’ai beaucoup apprécié suivre cette épopée donnant l’impression que Noellie Givry est devenue ma meilleure pote. Son enthousiasme et sa joie de vivre sont communicatifs. J’ai appris plein d’astuces. Et finalement elle m’a donnée envie de sauter le pas avec mes trois hommes et pourquoi pas commencer par la France. Ça serait génial ! Voyager en sol et en famille n’est pas tout à fait la même chose, mes ses conseils peuvent être plus ou moins applicables ou adaptables.

 

C’est une belle invitation à voyager, à découvrir et à se laisser porter par l’inconnu.

 

Une chronique de #Esméralda.

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… le site de voyage de Noellie Givry

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LE GHETTO INTÉRIEUR de Santiago H. Amigorena.

[ LITTÉRATURE BLANCHE – Nouveauté 2019 ]
Éditions P.O.L. – Collection FICTION
192 pages
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Le résumé :
« Vicente Rosenberg est arrivé en Argentine en 1928. Il a rencontré Rosita Szapire cinq ans plus tard. Vicente et Rosita se sont aimés et ils ont eu trois enfants. Mais lorsque Vicente a su que sa mère allait mourir dans le ghetto de Varsovie, il a décidé de se taire. Ce roman raconte l’histoire de ce silence – qui est devenu le mien ».
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Il est bien difficile de faire la différence entre la réalité et la fiction. Une histoire si bouleversante et si vivante dans ce confinement de l’âme humaine.

 

Silence éprouvant, silence, accaparant, silence destructeur, une vie de silence, de mots oubliés dans ces pensées sombres, des non-dits avalés, des silences de mots, des mots de silence, une communion de maux. Pas à pas, Vicente s’enlise, s’enfonce et disparaît dans cette douleur, cette colère, cet abandon. Quel homme est il devenu ? La vie a t’elle fait de lui un homme lâche, sans identité ? Un homme sans mère, sans famille ? Un homme faible ? Un homme sans valeur, sans repaire ? Un homme témoin silencieux d’un drame sans nom ? Un homme déraciné ?

 

Des questions. Tant de questions pour Vicente. Trop de questions et trop réponses qui le portent vers cet abandon lancinant et vers la profusion du silence. L’abominable est innommable. Un prison de mort. Sa prison. Sa vie depuis ce jour fatidique.

 

Porté par une plume mordante, UN GHETTO INTÉRIEUR percute douloureusement. Un personnage bouleversant qui du jour au lendemain s’interroge. Son identité personnelle, son identité communautaire et sur sa vision du monde. Sa mémoire, la mémoire collective, l’héritage familiale forment un ballet pernicieux et malicieux. Un graine (mauvaise ?) qui s’installe et germe dans un esprit de plus en plus tourmenté. Des états d’âmes, la lâcheté, mouvance d’un corps qui refuse inacceptable, qui refuse d’accorder la moindre parcelle de vérité face à l’inévitable.
 
Si les mots ne se sont pas prononcés, les silences valent souvent tout l’or du monde. Le silence repousse le mal. Le silence brave l’impensable. Le silence construit  des barrières protectrices. Le silence n’est pas le néant . Le silence est trop de choses à la fois. Le silence parle de mille manières. Vicente l’a adopté, l’a magnifié dans ce qu’il a de plus sombre.

 

Je découvre pour la première fois l’univers de Santiago H Amigorena et j’en sors totalement abasourdie. C’est un roman où il faut prendre son temps, où il faut laisser les mots s’infiltrer dans chaque parcelle de son esprit où il faut leur laisser le temps de se graver pour à tout jamais. Un sujet délicat, la Shoah, un sujet essentiel, un sujet qui nous permet de ne pas oublier. J’ai beaucoup apprécié la manière dont l’auteur prend en main son personnage pour le modeler, le façonnant, finalement, à l’image de ces hommes et femmes photographiés, aux yeux vides et sans vie. C’est quelque chose de bouleversant et qui vous enserre le cœur en une poignée de secondes.

 

Comment a-t-on pu vivre ensemble toutes ces années comme si le passé n’existait pas ? Comme si seuls le présent et l’avenir étaient importants ? Et maintenant, maintenant qu’il faudrait lui dire, maintenant que je devrais crier ma haine et ma peur, maintenant que je sais ce qui se passe là-bas, maintenant que je sais que jamais sans doute je ne réussirai à ce que ma mère et mon frère viennent à Buenos Aires, maintenant que je sais que jamais je ne sauverai personne, maintenant que tout me semble vide et inutile, maintenant qu’il n’y a rien d’autre qu’un vide immense qui s’étend devant moi, maintenant … est-ce que j’ai le droit de leur dire ? Est-ce que j’ai le droit de leur demande de partager ma peine ? Maintenant que je sais qu’il est mortel, est-ce que j’ai le droit de leur demander de boire une partie de ce venin qu’est ma douleur pour me soulager ?

 

Une très belle rencontre !

 

Une chronique de #Esméralda.

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… le site des éditions P.O.L.

MON MARATHON INDE d’août.

 
Bonjour tout le monde !
 
Comment allez vous ? Avez vous bien profiter de vos vacances ? Point de répit pour moi cet été et votre RDV mensuel est toujours à l’heure ! #jesaisjenaipasdhumour

 

A partir de mois ci, je vais consacrer moins de temps à mes lectures auto éditées. De 6 a 7 livres, je ne vais vous présenter que 3 à 4 livre en fonction de la longueur du roman (voire peut être que 2). Pour la simple est bonne raison que pendant les prochains mois je vais être prise par une nouvelle aventure qui se nomme Le Grand Prix des Lectrices Elle (Je vous en parle prochainement dans un autre article).

 

Ce mois ci #MonMarathonIndé sera consacré à trois auteurs que j’apprécie beaucoup par la variété de leur texte et leur plume. Trois auteurs dont j’ai déjà eu l’occasion de lire :
Yves Terrancle
Suzanne Marty
Jupiter Phaeton

 

La fantasy et un recueil de nouvelles à l’honneur pour ce nouveau #MonMarathonIndé !

 

Belle découverte et n’hésitez à me partager vos expériences de lecture d’auto éditées.

 

#Esméralda

Fantasy
Tome 2/3
343 pages
 
Le résumé :
La guerre des quatre royaumes s’est achevée sous un coup de théâtre que nul n’aurait anticipé… Qu’adviendra-t-il du continent nord ?Plus éloignés que jamais, Nofy, Ernest, Oranne et leurs alliés parviendront-ils à se retrouver et à surmonter les nouveaux dangers qui les guettent dans la recherche des armes légendaires ? Tandis qu’ils lutteront en ce sens, un être mystérieux se mettra sur leur chemin pour y semer la manipulation, le désordre, et la menace du secret…Le maître du temps vous attend dans le tome deux des aventures de Nofy.Découvrez son dessein, découvrez… la quête Bizantil… !
Recueil de nouvelles
104 pages
 
Le résumé :
Ce recueil comporte quatre histoires :

Le bon numéro, dystopie : une jeune diplômée cherche à ouvrir
une confiserie dans un monde où la nature, la littérature et les couleurs
ont disparu. Un homme de ménage va bouleverser ses plans.

Love Pizza, comédie : lors d’une livraison de pizza Théo, un grand brun
au physique spectaculaire, éconduit une jeune effrontée.
La fois suivante, il tombe dans un guet-apens.

La police du suicide, suspense : désespéré par la mort d’Oscar, Alexandre
est décidé à mettre fin à ses jours le soir même. Sa détermination est mise
à rude épreuve quand il croise un sosie du défunt aussi suicidaire que lui.

L’école des anges, comédie : Gabriel, apprenti-ange, passe son examen
de fin d’études. Il a vingt-quatre heures pour gagner la confiance
de Zach, petit truand sans foi ni loi. Mais comment y parvenir
alors que celui-ci ne peut ni le voir ni l’entendre ?

——–

Les deux premières nouvelles sont également citées dans
La rousse qui croyait au père Noël a 29 ans, le tome 2
de ma série humoristique. Elles y sont attribuées
à Nicolas Reynard, le beau gosse apprenti-auteur.
Urban Fantasy
Tome 4/4
363 pages
 
Le résumé :
La colère a assombri le cœur de Ryvenn. Rien ne sera plus jamais comme avant. Le soleil ne brillera plus de la même manière, sa relation avec ses frères est immanquablement changée, même Rana semble éprouver des doutes sur l’attitude de l’adolescente.
La vengeance, en revanche, est un plat qui se mange chaud comme froid, selon Ryvenn qui traque Catherine et les magiciens dissidents comme si c’était son dernier but dans la vie. Et si elle retrouve la femme qui a démoli sa vie, elle a promis de la détruire.
Non, rien ne sera jamais plus comme avant. Il est temps de montrer ce qu’elle a dans le ventre

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