AMÉLIE ET KURT : Résilience de Marushka Tziroulnikoff.

[ ROMANTIC SUSPENSE – Nouveauté 2019 ]
Collection AMOURS INTERDITES – Tome 2
176 pages
Ma note : 5/5 mention « incontournable 2019 »
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Le résumé :
Jeune prodige de la musique baroque, Amélie est une pianiste qui a déjà une longue carrière derrière elle. Mais un jour, tout bascule. Amélie n’en peut plus et son comportement habituellement si docile et effacé change du tout au tout. Sur les conseils du médecin de famille, la jeune femme va se reposer à l’Institut Montcalm, en Suisse, un lieu administré par Kurt Von Ebrennac, psychiatre. Amélie retrouvera-t-elle la santé dans ce lieu privilégié ?
Est-il criminel de s’aimer ? En théorie, non. Mais dans les faits, chaque culture édicte ses codes et ceux-ci ne peuvent être enfreints, même au nom de l’amour. À chaque époque ses à priori, ses jugements et ses condamnations. Deuxième roman de la collection Amours interdites, AMÉLIE ET KURT – RÉSILIENCE est une romance psychologique dans laquelle on retrouve, une fois de plus, le questionnement de son auteure sur le sens de la vie, mais aussi sur les blessures, celles qui laissent des traces indélébiles au plus profond de l’âme des victimes. Peut-on réellement guérir de ces blessures ? Nous fragilisent-elles ou nous permettent-elles, au contraire, de devenir plus forts ? Tout ce que nous vivons a un impact sur nous et contribue à faire de nous ce que nous sommes. Notre pouvoir réside dans la façon dont nous abordons la vie, dans le regard que nous projetons sur elle et dans les actes que nous choisissons de poser.

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Amélie est un petit prodige de la musique baroque. Très tôt ses parents et son entourage remarquent sa prédisposition pour le piano, orientée plus tard vers le baroque, elle évolue dans ce monde réservé et inaccessible pour le commun des mortels. Entraînements, représentations, concerts, dès son plus jeune âge, elle est confrontée à une pression grandissante où l’excellence prend le dessus sur le bien être d’une enfant. Amélie grandit, s’épanouit dans la musique mais nulle part ailleurs. Sa vie se résume à la musique qui  au fil du temps, est devenue une prison dorée. Introvertie, docile et peu expressive, Amélie est confinée dans ce monde mutique et solitaire. Une rencontre inopinée à la sortie d’un concert, lui fait prendre la mesure de son avenir. Bouleversée et pour une fois déterminée, elle ose crier son mal être et son désarroi. Un craquage qui l’a mène à l’institut Montcalm en Suisse et à Kurt, le médecin.

 

Appréhension, peur et solitude ont toujours été ses compagnons. Arrivée dans ce nouveau lieu aussi grandiose que magnifique, Amélie va devoir donner sa confiance et s’ouvrir. Mais à quel prix ? Alors qu’elle voit en l’homme, son médecin, un soutien évident, un compagnon de route et bien plus, l’évidence d’un amour fou et interdit va la porter vers un inconnu où se brûler les ailes et croire sont deux enjeux distincts.

 

Ce second tome est totalement différent du premier. Inattendue, cette lecture a eu le mérite de faire saigner mon cœur. La sensibilité d’Amélie m’a touchée d’une manière aussi désordonnée que foudroyante. L’autrice a su parfaitement retranscrire les émotions d’Amélie, ses interrogations, ses doutes, ses craintes, ses peurs et ses espoirs. D’une subtilité farouche et sensible, l’autrice m’a transportée aux côtés d’un personnage déchiré et profondément humain avec ses blessures, ses failles et ses aspirations, sur la route de la résilience. C’est un coup de cœur inattendu ! C’est une lecture aussi difficile que captivante. C’est très dur de vous expliquer ce que j’ai ressenti. C’est un tourbillon d’émotions et de paradoxes. C’est le bien et le mal qui se confrontent perpétuellement. Cette lecture m’a engouffrée dans l’âme humaine, dans sa douleur, confrontée à ce que la vie peut offrir de malsain. C’est la beauté qui côtoie la noirceur, c’est l’espoir qui combat la peur, c’est l’amour passionnel contre la folie humaine. C’est fou, c’est triste, c’est douloureux, c’est tragique. Cette lecture fait partie de celles qui ont su faire battre mon cœur d’une manière déraisonnée et qui laisse des traces pour toujours.

 

Marushka Tzirounilkoff signe ici un romantic suspense qui ne peut que vous foudroyer. J’ai envie de crier : « ouvrez et lisez donc ! »

 

Une chronique de #Esméralda.

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… le site de Marushka Tziroulnikoff.

… Mon avis sur le tome 1 (clique sur la couverture)

 

COMME LE PREMIER MOUVEMENT DE L’HIVER de Virginie Vauthier.

[ THRILLER – Nouveauté 2019 ]
LIBRINOVA
166 pages
Ma note : 3/5
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Le résumé :
Elise Nogard, une jeune femme de trente ans, revient de Normandie où elle a passé les fêtes de Noël en famille. Dans le train du retour vers Paris, elle rencontre Raphaëlle Lefebvre, normande elle aussi, avec qui elle sympathise. Une histoire d’amitié naît entre ces deux femmes qui se complètent. Elise est réservée, rêveuse et raisonnable ; Raphaëlle, excentrique, provocatrice et entreprenante. Son arrivée dans la vie d’Elise la chamboule. Elle change. D’abord par ses tenues vestimentaires, puis par l’assurance qu’elle gagne, et le grain de folie qu’elle peut mettre dans sa vie. Pourtant, Raphaëlle est parfois mystérieuse. Son comportement semble étrange à certains moments. Elise est persuadée que son amie a un passé douloureux et elle se donne tous les moyens pour la mettre en confiance. Elise la présente aux personnes qui lui sont chères et l’intègre à son quotidien. Sa vie en sera transformée.
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Elise est une femme comblée. Un compagnon idéal qui la fait craquer toujours autant, un emploi de rêve dans une belle librairie et des collègues de travail sympathiques malgré quelque anicroche, un appartement génial dans un Paris trépidant. Le seul hic, elle est très loin de sa famille et de sa Normandie natale. Depuis qu’Elise a mis les voiles, ses parents vivent à l’autre bout du monde et sa sœur, avec son fiancé, à Budapest. Elise est un femme au naturel intimidée. Elle n’est pas du genre à provoquer quelqu’un ou à crier au scandale. Introvertie, elle a la main sur le cœur et n’hésite pas à aider son prochain. Empathique, elle est soucieuse des autres et sait être disponible et prêter une oreille attentive aux lamentations ou aux excès de joie de son entourage. Alors qu’elle rentre sur Paris après les fêtes de Noël, elle rencontre une jeune femme, Raphaëlle, tout aussi exubérante qu’elle est réservée. Elles sympathisent et se trouvent de nombreux points communs. Raphaëlle débute une nouvelle vie sur Paris et c’est avec élan et générosité qu’Elise se propose de l’aider et de l’accueillir pour quelques jours. Cette présence inattendue va révéler une nouvelle Elise bien plus à l’aise et ouverte. Elle s’épanouit aux côtés de sa nouvelle amie et ose tout simplement. Alors que les jours s’écoulent paisiblement au son de cette nouvelle euphorie, certains éléments et situations étranges apparaissent. Et si Elise était la cible ? Est-ce que le pressentiment de son meilleur ami s’avère juste ? A t-elle des raisons de croire que sa vie va changer radicalement ?

 

COMME LE PREMIER MOUVEMENT DE L’HIVER est un thriller sympathique mettant en scène un personnages féminin qui va découvrir que la méchanceté peut prendre l’apparence de plusieurs visages. Petit à petit l’étau se resserre et porte vers un final sombre et lugubre. Ayant l’habitude de lire souvent ce genre, je trouve le scénario convenu et sans réellement de surprises, mais je pense et tend à croire que ce thriller pourrait en séduire plus d’une. Notamment dans la manière dont Virginie Vauthier laisse planer le doute, dans l’évolution de son personnage principal et dans le déroulement de l’intrigue. Porté par une belle plume, ce premier roman, se lit avec entrain et envie.
 
Une chronique de #Esméralda
 


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… l’interview de Virginie Vauthier.

… vers le site des éditions LIBRINOVA.

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DANS LE ROUGE de Rémy Genet.

[ LITTÉRATURE CONTEMPORAINE – Nouveauté 2019 ]
LIBRINOVA
171 pages
Ma note : 4/5
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Le résumé :
Antoine dilue sa tourmente dans un café et fonce au bureau pour ne pas broyer du noir. Il est loin, le boute-en-train multiculturel des années étudiantes ! Il a fait place à un cadre expatrié, supérieur s’il vous plaît, que ses responsabilités asservissent chaque jour un peu plus. Le burn-out guette et les hallucinations colorées d’Antoine le plongent bientôt dans le rouge, dans le pire, le regret et les choix par défaut, dans ce qui l’attend s’il ne reprend pas sa vie en main. Ne faut-il pas perdre pied pour y voir clair ? Entre satire d’entreprise et séquences oniriques, Dans le rouge suit Antoine sur le chemin de sa quête de sens et trace une nouvelle ligne de référence dans la littérature contemporaine.
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Antoine est un jeune actif dans une société qui se veut à la pointe de la technologie. Directeur de « l’avant-vente », il doit donner de sa personne afin d’acquérir le maximum de contrats dans le but de rendre son patron souriant et heureux. Antoine ne vit plus. Le bonheur de profiter seulement de la vie est un rêve qu’il ne tend plus à atteindre. Petit à petit cette folle vie le grignote. Antoine est pourtant volontaire et aguerri, mais le stress commence à l’envahir silencieusement et sournoisement. Antoine rentre dans une période de sa vie qui se veut déterminante. Nouveau contrat en perspective et nouvelles raisons de se cogner la tête contre un mur face aux exigences requises, Antoine déjante. Hallucinations, fatigue et excès, il est temps pour Antoine d’entendre sa souffrance et de se prendre en main.

 

Rémy Genet traite avec ingéniosité et franchise un sujet d’actualité. Aux travers de métaphores subliminales et un certain sens de l’ironie, Rémy Genet dissèque avec enthousiasme et réalité le monde du travail et ses exigences. Au côté d’un personnage attachant, Rémy Genet nous invite à nous questionner sur les limites de l’être humain et sur les sacrifices imposés par une société du travail qui en demande toujours plus et au-delà du raisonnable. Burn out, dépression, perte du sens de la réalité, enfermement …, tout autant de sujet que traite avec subtilité Rémy Genet.

 

Si Rémy Genet tente une approche singulière, je ressors de cette lecture charmée. L’auteur jongle magnifiquement entre les différents états de son personnage principal et la réalité du travail de ce dernier. Étape par étape, l’atmosphère se dégrade comme l’état d’Antoine. Alors que ce dernier touche le fond, l’évidence apparaît et se concrétise d’une manière inattendue. La volonté d’Antoine est un élément important qui subit tout de même différents aléas.

 

DANS LE ROUGE est un roman singulier qui marque les esprits au fer rouge !

 

Une chronique de #Esméralda

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… l’interview de Rémy Genet.

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LEA ET ERIC : Initiation de Marushka Tziroulnikoff.

[ ROMANCE ÉROTIQUE – Nouveauté 2019 ]
Collection Amours interdites – Tome 1.
255 pages
Ma note : 4/5
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Le résumé :
Vaucluse, 1985. Léa, seize ans, est une ado rebelle. Elle fait partie du mouvement des Guides et Éclaireuses de Belgique et cette année, le camp de vacances des jeunes filles sera dédié à la rénovation d’un château français, résidence où a vécu en son temps Donatien Alphonse François de Sade, le célèbre et controversé marquis. Lorsque la route de Léa croise celle d’Éric, un écrivain de trente-cinq ans, la vie de la jeune fille s’en trouve à jamais transformée.Est-il criminel de s’aimer ? En théorie, non. Mais dans les faits, chaque culture édicte ses codes et ceux-ci ne peuvent être enfreints, même au nom de l’amour. À chaque époque ses à priori, ses jugements et ses condamnations. Avec LÉA ET ÉRIC – INITIATION, Marushka Tziroulnikoff présente un premier roman court qui inaugure la collection Amours interdites.Par une écriture délicate et accessible, l’auteure aborde les sujets qui la passionnent : la quête identitaire, la psychologie des personnages, les questions existentielles et la sexualité. Une fois de plus, l’auteure nous démontre que tout est relié et qu’il est vain de vouloir classifier et séparer les événements qui jalonnent nos vies.
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Léa a à peine 16 ans et une détermination sans faille. Léa aime découvrir le monde, apprendre et aller au delà de son horizon. Son univers est vaste mais pour l’instant il ressemble à une prison. La liberté s’acquière mais pas avant un certain âge. Léa est mature et se la joue rebelle à ses heures perdues. Léa est différente de ses camarades et elle en a bien conscience. Ce nouveau voyage avec Les Guides est tout autant un calvaire que révélation. Et cette révélation se trouve être en la personne d’Eric. La belle trentaine, auteur à ses heures perdues, Eric et Léa s’est un coup de foudre réciproque mais interdit. Elle voit en lui l’homme qui lui fera découvrir les plaisirs de la chaire et la délivrera de ses tourments. Il voit en elle, la puissance féminine, la volupté et le désir. Si la loi leur interdit toute relation, le désir bafoue les consciences et se laisse exprimer. Un ballet sensuel, une initiation charnelle, une explosion de sensations qui vont au delà des a priori.

 

L’autrice ose un sujet tabou et qui fait souvent des vagues. Il n’est pas ici question de domination masculine. Au contraire l’héroïne joue de ses atouts et de sa persévérance pour atteindre son but. Mais dans cet état il n’y a rien de graveleux, au contraire, car les sentiments ont une place évidente et essentielle. Une initiation qui va crescendo et qui doit permettre à Léa de se découvrir elle même et de fortifier et révéler la femme qui sommeille en elle. Il est évident que quelques scènes érotiques sont parsemées tout au long de l’histoire. Elles offrent différents visages allant jusqu’au bdsm. Mais ce que je retiens ce sont les sujets que développent les deux amoureux transis pendant leurs discussions. Elles s’orientent autour de l’amour, de la liberté et de ses limites, des autres et des règles. Et c’est en même temps très philosophique. Le mélange érotique-philosophie et assez détonnant et inattendu, et cela me plaît beaucoup ! Si vous vous demandez si la différence d’âge m’a dérangée : et bien non, car tout simplement quand l’évidence même de cet amour interdit est si puissant et réciproque, la barrière de l’âge devient obsolète et je n’ai vu qu’une femme libre et une homme épris se parler d’amour et de vivre l’amour.

 

La plume de l’autrice est merveilleusement envoûtante et captivante. L’aspect psychologiques des personnages a une place primordiale et l’autrice les magnifie avec suffisance qu’il soit dans la souffrance ou dans le bonheur. Je me suis beaucoup attachée à Léa et Eric et à leur histoire qui mérite toutes les chances du monde de connaître un dénouement heureux. Ce premier tome est une très belle découverte que je recommande aux amatrices de romances érotiques.

 

Une chronique de #Esméralda.

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… l’interview de Marushka Tziroulnikoff.

… le site de Marushka Tziroulnikoff.

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ANOTHER ME de Eva de Kerlan.

[ ROMANTIC SUSPENSE – Nouveauté 2019 ]
185 pages
Ma note : 3/5
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Le résumé :
Théo, trentenaire en couple avec Sonia, est mis dehors par cette dernière lorsqu’elle découvre via un reportage TV qu’une femme, qui se prétend sa compagne, le recherche et l’a signalé comme porté disparu. Elle est persuadée que Théo mène une double vie. Théo est convaincu qu’il s’agit d’une erreur, ou d’un sosie. Bien décidé à éclaircir ce mystère pour récupérer son existence, il traverse toute la France pour rejoindre l’endroit où cet homme vivrait. Mais lorsqu’il y arrive, tout le monde le prend pour le disparu.
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Théo, en couple, a la vie qu’il voulait. Formateur nomade, il n’a pas de patron, sur les routes ou dans son bureau, il vaque gentiment à ses occupations. Dans sa vie, il est accompagné par la belle Sonia qui se contente d’être la femme parfaite et coquine. Théo à l’air suffisant, celui des hommes à qui on leur doit tout. Si lui est heureux, Sonia s’ennuie de l’attendre, s’ennuie qu’il lui prête ni attention ni égards, s’ennuie d’être une femme au foyer qui cumule en plus un boulot. Pourtant Théo est heureux en ménage (et c’est ce qui compte avant tout), fier de sa femme mais fier que la maison soit toujours propre et que le repas soit toujours succulent. Alors qu’il rentre d’une formation, il retrouve ses bagages faits dans le couloir et une femme furax. L’origine de cette situation désastreuse : une vidéo. Une vidéo où une femme pleure la disparition de son compagnon depuis un mois maintenant et là  coup de théâtre, cet homme ressemble trait pour trait à Théo. Suspecté d’avoir une double vie, il est mis à la porte de chez lui. Désemparé et abattu dans un premier temps, un regain d’énergie le pousse à prendre la route et à traverser la France, direction le Vaucluse, pour trouver des réponses et surtout reprendre la vie magnifique qu’il avait avant tout cela.

 

Déterminé, il prend la route, ne se doutant pas qu’il tournait le dos à sa parfaite vie. Mais que va t’il découvrir ?

 

Eva de Kerlan signe un romantic suspense tout à fait incroyable, notamment par la construction de son histoire. A la manière d’un roman choral, elle met en scène la vie de six personnages (dont Théo et Sonia). Six vies qui vont s’entrecroiser et qui vont se lier d’une manière tout à fait inattendue. Six personnages aussi différents les uns des autres mais portés par une volonté farouche de découvrir et d’atteindre le bonheur celui émanant de l’amour. De fil en aiguille, l’intrigue se complexifie vers un final en apothéose. Si je devrais vous décrire l’ambiance générale de ce romantic suspense, je pense que celle de Mysterous Lane ( Desesperate Housewives) conviendrait parfaitement. Au fil des chapitres et des révélations, la tension s’élève et les personnages perdent rapidement pied. Et est ce que je vous parle du petit clin d’œil sadique à la fin ? Non ?

 

J’ai beaucoup apprécié l’originalité de ce romantic suspense et la manière dont l’auteur amène ses personnages à se confronter. Je regrette toutefois la rapidité de certaines scènes et la facilité dont certains éléments sont apportés. ( C’est mon petit côté chieuse et je l’assume).

 

ANOTHER ME vous surprendra !

 

Une chronique de #Esméralda.

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… l’interview de Eva de Kerlan.

…Le site de Eva de Kerlan.

 

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INTERVIEW de Eva de Kerlan.

Bonjour !

 

Dernière interview dans le cadre du nouveau #MonMarathonIndé de septembre.
Certaines d’entre vous connaissent peut être Eva de Kerlan grâce à ses plusieurs romans parus dans de grandes maison d’éditions.
Aujourd’hui Eva de Kerlan s’auto édite et sa nouvelle romance érotique/suspense vous coupera le souffle.
Pour le moment place à l’interview d’Eva que je remercie pour avoir répondu à mes questions.

 

Bonne découverte.
 
  • Que genre d’autrice es-tu ?
Le genre rêveur, qui  a toujours une histoire qui se déroule dans sa tête avant d’être posée sur le papier et plusieurs autres qui s’impatientent dans la file d’attente. Je suis le style qui va s’impliquer à fond dans son roman, qui ressent ce que ressentent ses personnages aussi.

 

  • Un livre préféré ?
Mermère ? le petit prince ? le cœur perdu des automates ? difficile de choisir. Chacun a des qualités qui lui sont propres et uniques, je crois qu’il m’est impossible d’en élire un seul.

 

  • Un livre que tu n’as jamais pu finir ?
L’écume des jours de boris vian. Lecture obligatoire pour le collège, je n’y ai absolument rien compris et c’était tellement obscur et confus à mes yeux que je n’ai jamais réussi à le finir.

 

  • Des petites manies quand tu écris ?
Grignoter tous les trois mots une petite douceur (style bonbon ou chocolat). Je suis un peu gourmande, je l’avoue…

 

  • Plume ou ordinateur ?
Plume par passion et parce que mon récit me vient bien plus facilement de manière plus fluide quand j’ai un stylo et un cahier face à moi. l’ordinateur en rédaction pure j’entends est un frein pour moi, il me bloque. Après j’y ai recours sur des textes urgents à écrire, car passer par la phase stylo/cahier puis transcription demande une étape de temps plutôt longue dans le processus.

 

  • Plutôt jour ou nuit ?
Nuit de préférence, quand tout est calme, qu’il n’y a plus d’obligation ni de distraction. Néanmoins, étant donné que j’en ai fait mon métier, je suis souvent obligée d’écrire en journée pour tenir mes délais. J’ai appris à écrire de jour, mais je ne suis pas aussi efficace qu’à la lumière des étoiles.

 

  • Auto édition par conviction ?
Plutôt par nécessité, les maisons d’édition montrant un intérêt tout relatif aux rééditions de romans. J’ai la chance d’avoir de super maisons d’édition avec moi, et j’ai un relationnel plus que parfait avec mes différents éditeurs, alors c’est assez naturellement que je vais vers eux leur proposer mes textes inédits.

 

  • Ton pire défaut ?
Mon manque de confiance en moi sans doute. Douter de tout ça me résumerait assez bien.

 

  • Ta plus grande qualité ?
Euh… j’en sais rien, faudrait demander à mon entourage.

 

  • Passionnée ou persévérante ?
Les deux 😉 je pense être un mélange d’un peu tout ça à la fois en fait. je ne peux pas écrire sans passion, et des fois, lorsque la motivation s’installe, ou qu’on doute aussi, la persévérance entre alors en jeu et me permet de terminer ce que j’ai commencé.

 

  • Tu écris ….?
Romance, sf, jeunesse, dystopie, historique, dark…. Je ne me restreins pas, c’est vraiment génial de pouvoir entrer dans tous les univers et dimensions de rédaction.

 

  • Ton rêve le plus fou ?
Etre éditée. C’est plus un rêve, il s’est réalisé 😉

 

  • Décris en trois adjectifs ton roman que je m’apprête à lire :
Another me, donc. Intrigant. Addictif. Surprenant.
 
Merci à toi

Merci Eva.
Je vous donne rendez-vous cet après midi pour découvrir mon avis sur Another me.

 

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INTERVIEW de Rémy Genet.

Bonjour,
Aujourd’hui place au troisième portrait mis en avant lors du rendez-mensuel #MonMarathonIndé.
Je remercie Rémy Genet pour s’être prêté au jeu de mes questions-réponses.
Belle découverte !

 


  • Quel genre d’auteur es-tu ?
Le genre qui débute…

 

  • Un livre préféré ?
Un seul ?! Question difficile… Je viens de lire la BD « Révolution » de Grouazel et Locard, un ouvrage excellemment bien documenté, d’un style graphique aussi tortueux que le sujet traité et qui nous interroge sur la genèse de la révolution de 1789. J’ai adoré !

 

  • Un livre que tu n’as jamais pu finir ?
« Microfictions » de Régis Jauffret. J’aime beaucoup le style de l’auteur mais il m’a semblé que son pavé de nouvelles était quelque peu rébarbatif.

 

  • Des petites manies quand tu écris ?
Beaucoup de café, beaucoup de pauses, beaucoup de procrastination.

 

  • Plume ou ordinateur ?
Ordinateur.

 

  • Plutôt jour ou nuit ?
Plutôt chaotique…

 

  • Auto édition par conviction ?
Mon unique conviction sur le sujet est qu’un écrivain doit jouer des coudes pour se faire connaître, d’autant plus s’il s’agit de son premier roman. C’est exactement ce à quoi je m’attèle depuis le mois d’avril. J’ai envoyé mon manuscrit à certaines maisons traditionnelles, me suis autopublié la semaine d’après et crois par-dessus tout au hasard et au pouvoir des rencontres !

 

  • Ta plus grande qualité ?
J’ai une assez bonne mémoire; elle m’aide beaucoup lorsque j’écris.

 

  • Passionné ou persévérant ?
L’un va-t-il sans l’autre ?

 

  • Tu écris…?
Littérature française. Je n’arrive pas à qualifier mon bouquin plus précisément. Les lecteurs ayant partagé leurs avis ont également du mal à le ranger dans une case. La satire y est très présente, certains chapitres sont oniriques et le tout est assurément très visuel.

 

  • Ton rêve le plus fou ?
Je suis assez basique… mes rêves sont remplis d’assouvissements personnels en tous genres.

 

  • Décris en trois adjectifs ton roman que je m’apprête à lire :
Décalé, coloré, contemporain. Bonne lecture ! 

 

Merci infiniment pour vos réponses.
Découvrez dès la semaine prochaine mon avis sur son premier roman que voici :

INTERVIEW de Virginie Vauthier.

Bonjour,
Aujourd’hui place au deuxième portrait de ce nouveau #MonMarathonIndé.
Je remercie Virginie Vauthier de s’être prêtée au jeu des questions-réponses.
Bonne découverte.

  • Que genre d’autrice es-tu ?
Une autrice, amatrice, de romans et de littérature de jeunesse.

 

  • Un livre préféré ?
Difficile de choisir, peut-être Barjavel, la nuit des temps que j’ai adoré lire.

 

  • Un livre que tu n’as jamais pu finir ?
La clinique du Docteur H de Mary Higgins Clark, où le tueur ne s’en prenait qu’à des femmes enceintes…

 

  • Des petites manies quand tu écris ?
Parfois des fonds sonores pour être dans une ambiance particulière. Ma page internet toujours pleine d’onglets divers lorsque je recherche des informations, des trajets sur Maps, des synonymes…

 

  • Plume ou ordinateur ?
Ordinateur pour écrire mes chapitres. La plume pour les idées.

 

  • Plutôt jour ou nuit ?
Soir pour l’écriture, nuit pour les idées qui m’arrivent souvent en rêve.

 

  • Auto édition par conviction ?
Non, je recherche toujours en parallèle une maison d’éditions.

 

  • Ton pire défaut ?
Naïveté.

 

  • Ta plus grande qualité ?
A l’écoute des autres, empathique.

 

  • Passionnée ou persévérante ?
Un peu des deux, cela dépend des activités et des projets.

 

  • Tu écris … ?
J’ai eu du mal à classer mon roman, mais finalement plutôt en littérature blanche. Une chroniqueuse m’a parlé d’un page-turner.

 

  • Ton rêve le plus fou ?
Me faire éditer par une maison d’édition et me dégager du temps pour écrire davantage.

 

  • Décris en trois adjectifs ton roman que je m’apprête à lire :
Mystérieux, haletant, rapide à lire.

 

 
Découvrez dès la semaine prochaine mon avis sur son roman ci-dessous.

INTERVIEW de Marushka Tziroulnikoff.

Bonjour,

 

Premier portrait de cette semaine dédié aux auteurs indépendants.
Je remercie Marushka Tziroulnikoff de s’être prêtée au jeu des questions-réponses.
Belle découverte !

 


  • Que genre d’autrice es-tu ?
Inclassable.

 

  • Un livre préféré ?
Celui que je n’ai pas encore écrit.

 

  • Un livre que tu n’as jamais pu finir ?
Le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien.
(Pareil pour moi pffff !!!!)

 

  • Des petites manies quand tu écris ?
Je m’enferme dans mon salon, fenêtre ouverte, face à la mer et au son que font les vagues qui se brisent au pied de la falaise. S’il y a des bruits d’activité humaine dehors, j’enfonce alors les écouteurs dans mes oreilles et j’écoute du baroque. En ce moment, je suis dans ma période Vivaldi. J’aime bien avoir un café noir (sans sucre s’il vous plaît) à côté de moi. Je bosse sur un large bureau en bois de style victorien. À part la statue d’un lièvre qui trône à côté du mug de café et de mon ordi, le bureau est nu. J’ai besoin d’ordre et de dépouillement.
 
  • Plume ou ordinateur ?
Ordinateur.

 

  • Plutôt jour ou nuit ?
Nuit.
 
  • Auto édition par conviction ?
Oui, madame. J’aime être libre de faire ce que je veux quand je veux et comme je veux.
 
  • Ton pire défaut ?
La paresse.
 
  • Ta plus grande qualité ?
L’adaptabilité.
 
  • Passionnée ou persévérante ?
Complètement l’un puis complètement l’autre, de préférence toujours sans prévenir et quand on s’y attend le moins.

 

  • Tu écris … ?
De tout ! Romance dramatique, thriller, érotique, humour, spirituel… en mélangeant les genres. Nouvelles, romans, poésie.
 
  • Ton rêve le plus fou ?
Vivre de ma plume.
 
  • Décris en trois adjectifs ton roman que je m’apprête à lire :
Initiatique, érotique, impulsif (pour Léa et Eric).
 
Merci Marushka pour ces réponses authentiques !
Je vous dis à très vite pour non pas un mais deux avis sur ses romans ci-dessous !
#Esméralda

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MON MARATHON INDé de Septembre.

 
Bonjour tout le monde,

En ce dernier lundi du mois de septembre, il est temps de vous présenter les romans auto édités que je met à l’honneur pour ce nouveau rendez-vous #MonMarathonIndé.
5 romans et tout autant d’univers !
Dès demain vous pourrez retrouver les portrait chinois de chaque auteur !
Si vous désirez davantage d’informations, n’hésitez pas à cliquer sur la couverture.

Bonne balade.

 

Résumé :
Théo, trentenaire en couple avec Sonia, est mis dehors par cette dernière lorsqu’elle découvre via un reportage TV qu’une femme, qui se prétend sa compagne, le recherche et l’a signalé comme porté disparu. Elle est persuadée que Théo mène une double vie. Théo est convaincu qu’il s’agit d’une erreur, ou d’un sosie. Bien décidé à éclaircir ce mystère pour récupérer son existence, il traverse toute la France pour rejoindre l’endroit où cet homme vivrait. Mais lorsqu’il y arrive, tout le monde le prend pour le disparu.
Résumé :
Vaucluse, 1985. Léa, seize ans, est une ado rebelle. Elle fait partie du mouvement des Guides et Éclaireuses de Belgique et cette année, le camp de vacances des jeunes filles sera dédié à la rénovation d’un château français, résidence où a vécu en son temps Donatien Alphonse François de Sade, le célèbre et controversé marquis. Lorsque la route de Léa croise celle d’Éric, un écrivain de trente-cinq ans, la vie de la jeune fille s’en trouve à jamais transformée.
Résumé :
Jeune prodige de la musique baroque, Amélie est une pianiste qui a déjà une longue carrière derrière elle. Mais un jour, tout bascule. Amélie n’en peut plus et son comportement habituellement si docile et effacé change du tout au tout. Sur les conseils du médecin de famille, la jeune femme va se reposer à l’Institut Montcalm, en Suisse, un lieu administré par Kurt Von Ebrennac, psychiatre. Amélie retrouvera-t-elle la santé dans ce lieu privilégié ?


Résumé :
Elise Nogard, une jeune femme de trente ans, revient de Normandie où elle a passé les fêtes de Noël en famille. Dans le train du retour vers Paris, elle rencontre Raphaëlle Lefebvre, normande elle aussi, avec qui elle sympathise. Une histoire d’amitié naît entre ces deux femmes qui se complètent. Elise est réservée, rêveuse et raisonnable ; Raphaëlle, excentrique, provocatrice et entreprenante. Son arrivée dans la vie d’Elise la chamboule. Elle change. D’abord par ses tenues vestimentaires, puis par l’assurance qu’elle gagne, et le grain de folie qu’elle peut mettre dans sa vie. Pourtant, Raphaëlle est parfois mystérieuse. Son comportement semble étrange à certains moments. Elise est persuadée que son amie a un passé douloureux et elle se donne tous les moyens pour la mettre en confiance. Elise la présente aux personnes qui lui sont chères et l’intègre à son quotidien. Sa vie en sera transformée.
Résumé :
Antoine dilue sa tourmente dans un café et fonce au bureau pour ne pas broyer du noir. Il est loin, le boute-en-train multiculturel des années étudiantes ! Il a fait place à un cadre expatrié, supérieur s’il vous plaît, que ses responsabilités asservissent chaque jour un peu plus. Le burn-out guette et les hallucinations colorées d’Antoine le plongent bientôt dans le rouge, dans le pire, le regret et les choix par défaut, dans ce qui l’attend s’il ne reprend pas sa vie en main. Ne faut-il pas perdre pied pour y voir clair ? Entre satire d’entreprise et séquences oniriques, Dans le rouge suit Antoine sur le chemin de sa quête de sens et trace une nouvelle ligne de référence dans la littérature contemporaine.


 
A bientôt pour mes avis !
#Esméralda

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