
[ DARK FANTASY – 2018 ]
392 pages
Ma note : 4,5/5 Mention « à découvrir »
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Lu dans le cadre de MON MARATHON INDE de Janvier.
Le résumé :
« Mes erreurs sont tout ce qu’il me reste. » – Ciwen. L’horreur et la violence côtoient la féerie et la beauté. La magie et les combats forgent la réalité au jour le jour. Tandis que les légendes et mythes résonnent dans l’inconscient collectif comme des promesses d’un jour meilleur, telle la mystique Roche Des Âges que Ciwen, un mage de foudre, recherche désespérément.Dans une existence où le macabre est un lot quotidien… Quel est le sens de la vie ? Quelle signification donner à des concepts comme l’amour et la haine, ou la guerre et la paix ? Comment les définir, et les dépasser ?Tant d’éternelles énigmes qui se posent à chaque instant, depuis la nuit des temps.Les réponses apparaissent toujours dans le noir, telles des lucioles fuyantes…
Mon avis :
Bienvenue dans un monde qui ne laisse pas place à l’erreur. La survie est l’ultime atout pour évoluer dans un monde cruel où la magie et autre règnent en maître. Un monde intransigeant et impitoyable où le moindre faux pas déclenche l’apocalypse. Un monde dur et intraitable fait de magiciens, de mages, d’alchimistes fous, de créatures horribles, de géants, d’elfes, de trolls, de fées, d’ondins, de lycanthropes et de Ciwen.
Ciwen a l’allure nonchalante. Au premier abord tu n’as pas du tout envie de tailler une bavette avec. Grand solitaire et taciturne, son regard à tout pour te pétrifier sur place. Ciwem et atypique et extraordinaire. Ciwen est un homme singulier auréolé d’un grand et puissant mystère. Ciwen est attachant pour ses aspirations et cette tendre naïveté mais qui est loin de le rendre bête. Ce guerrier-mage parcours les terres sauvages et inhospitalières depuis de nombreuses années. Une errance symbolique comme si il cherchait qui il est. Une quête personnelle qui porte peu à peu ces fruits. Mais derrière ses pas se cachent aussi une certaine fuite. Celle qui est provoquée par les regards des autres. Ciwen est un sauvage pur et dur. Un loup solitaire avec un cœur qui ne demande qu’à s’ouvrir et s’épancher.
Errant de routes en route, se documentant de ville en ville, il finit par atteindre son but ultime, La Roche des Ages. Enfin tout se passer pour le mieux au milieu des combats, du sang et de la magie, quand la mystérieuse, têtue et manipulatrice ondine, Olivia se met en travers de son chemin. Et voilà que tout part en vrille, en cacahouète …
La Roche des Ages aurait-elle sonné le glas de ce monde ?
Le premier roman de Christopher Evrard est juste une pure merveille. Il va s’en dire que son histoire est intense, exigeante et sanglante à souhait. Si t’aimes les histoires de cet acabit alors je peux te dire que tu trouveras ton compte. Le monde créé est tellement impressionnant. Les enjeux sont si considérables. Les personnages sont si intenses. De la dark fantasy comme je l’aime avec ses scènes cruelles, ses rebondissements qui entraînent la violence, des créatures effrayantes. Ajoute à tout cela un brin de magie et un soupçon de complot machiavélique et un personnage atypique et le résultat est carrément à la hauteur de mes espérances. Et le petit bonus ce sont scènes attendrissantes et touchantes.
Ce premier tome pose les bases d’un monde subjuguant, de personnages multiples et complexes et le début d’une trame hautement addictive et où le suspense règne en maître. De sa plume habille, Christopher Evrard, m’a plongée avec délice dans le chaos de son imagination fertile et surtout m’a laissée sur ma faim. Si le final nous laisse percevoir les enjeux à venir, difficile de pas en vouloir plus dès maintenant. Et la suite laisse prévoir de nombreux rebondissements et catastrophes en tout genre.
Je finis par parler des magnifiques illustrations qui fleurissent ici et là au gré des pages et subliment un roman qui en jette tout simplement.
#Esméralda
Je remercie Christopher Evrard pour sa confiance et sa patience.