


L’été est revenu, mais ce sera le dernier…
Adolescente, Sam vivait pour les deux mois d’été. Lorsque la pension de ses parents était complète et dansait au rythme du piano, que les orages menaçaient, et que la famille Rivera posait enfin ses valises.
12 ans après, tout a changé. Quand ses pas la conduisent à nouveau aux Portes du soleil, les étincelles dans ses yeux se sont déjà éteintes. Rien n’a la même saveur. Ni la maison de son enfance, ni ses amis et surtout pas son amour de jeunesse.
Elle ne veut pas oublier. Elle refuse de se souvenir.
Samia s’accroche aux filaments de ce qui était et cherche la jeune fille qu’elle a abandonnée derrière le portail rouge pour suivre son rêve.
Lorsque le présent est figé dans le passé, comment croire aux promesses de futur ?

Sortez les mouchoirs car ce second et dernier tome est un sacré moment de lecture où les larmes jaillissent sans vous prévenir. Enfin, ça, c’est pour moi. Je crois n’avoir jamais autant pleuré au cours d’une lecture.
12 longues années se sont écoulées. 12 longues années passées sur les routes à la recherche du bonheur. 12 longues années à tenter d’oublier ses paroles. 12 longues années à fuir cet amour fusionnel. 12 longues années qui la portent devant Les Portes du Soleil. Paradis sur terre, gardien de ses souvenirs, de ses espoirs, de ses doutes, de ses larmes. Mais les souvenirs n’ont plus le même goût. Marcher sur les graviers n’a plus le même bruit. Se baigner n’a plus la même saveur. Les années se sont écoulées emportant avec elle, les personnes qu’elle aime.
Mélancolie, peine, tristesse se mêlent pour une seconde partie déchirante. Pourtant Sam se raccroche à ces vieux moments d’insouciance où tout semblait possible, où tout était merveilleux. Et dans chacun, elle va y puiser de la force pour dompter ses peurs et sa solitude de maintenant.
Avec véhémence et bonté, Jacinthe Canet parle de deuil, d’amitié et d’amour. Avec toujours ce petit grain de folie qui lui est propre, Jacinthe Canet nous fait vivre un moment de lecture d’une intensité incroyable. Déstabilisantes, tristes, charmantes, les scènes se suivent et ne se ressemblent pas. Les Portes du Soleil deviennent le théâtre de rires, de pleurs et de retrouvailles. Une histoire d’une intensité émotionnelle à vous couper le souffle et les jambes. Une histoire que l’on vit pleinement. Une histoire qui nous fait vibrer d’une manière inconditionnelle. Tout est fait pour vous chambouler. J’en ai encore le cœur qui bat la chamade !
Une magnifique histoire à découvrir absolument !!
Une chronique de #Esméralda
