LES HAUTS ET LES BAS DE VALERIA de Elisabet Benavent.


Énorme succès commercial en Espagne. La vie de quatre amies de 27 ans qui se racontent tout, en particulier leurs histoires de cœur. La nouvelle saga addictive, prochainement sur Netflix.
La version madrilène de Sex and the City Dans ce troisième volet de la saga, Valeria regrette de s’être emballée pour Victor. Certes, leurs ébats sont toujours aussi torrides.
Mais à quoi tout cela rime-t-il ?Empêtrée dans les préparatifs d’un mariage bien plus pompeux que ce qu’elle aurait voulu, Carmen ne sait plus où donner de la tête. Quant à Nerea, elle a tout envoyé valser : son job et son petit ami au profil de gendre idéal… Adieu la Nerea sainte-Nitouche dont ses amies se moquaient ! Il est temps de s’éclater.Pourtant, c’est Lola qui surprend son monde. Elle a rencontré Ray. Elle en est raide dingue. Léger problème : il est tout juste post-pubère, il n’a que 20 ans !Pas si facile d’être une jeune trentenaire. Heureusement que les amies sont là…

Une dose d’humour, d’amitiés, de rires, de crises et beaucoup d’amour, au point de faire tourner la tête à notre belle Valeria. Une héroïne attachante, farfelue, adorable et terriblement perdue. Le phénomène Valeria n’a pas fini de vous rendre aussi chèvre qu’accro !
La vie de Valeria aurait pu être un magnifique conte de fée. Il aurait commencé par il était une fois une magnifique jeune femme qui se maria avec l’homme de sa vie. Il s’installèrent ensemble au cœur de Madrid, s’envoyèrent en l’air (aussi souvent qu’ils le pouvaient). Lui photographe et elle apprentie écrivain. Le bonheur était là aussi éclatant que chaleureux. Et puis un jour la flamme disparut et les ennuis commencèrent. Valeria se sentit délaisser, mal dans sa peau. Heureusement ses meilleurs amies, Lola, Carmen et Nerea, étaient là pour la soutenir. Valeria rencontra le beau Victor. Il lui faisait tourner la tête et elle se sentait reine dans ses bras. Mais l’amour est une bataille difficile à conquérir et parfois il devient toxique. Des larmes, des cris, des reproches, peur de trop aimer, peur de ne pas être assez aimer, peur d’un avenir, peur du passé. Victor et Valeria étaient une évidence bien trop fragile mais qui n’a pas dit son dernier mot. Et puis il y a lui, Bruno, un ovni masculin qui débarque là sans qu’on s’y attende. Bruno et son charme ravageur, son humour mordant, un esprit libre qui décode avec une aisance soupçonneuse les maux de Valeria. Elle ne sait plus où donner de la tête et tout un tas de raisons se rappellent à son bon souvenir pour davantage là rendre dingue. De sacrées montagnes russes !

Carmen stresse pour son mariage. Lola aurait enfin trouvé l’amour. Nerea s’émancipe enfin.

Un tome où les surprises se succèdent et offrent une suite haletante et spontanée. Les tracas de ses femmes joviales et névrotiques prennent un tournant radical. Serait ce un signe de maturité ? Valeria est davantage mis en avant dans ce tome-ci ce que j’avais reproché dans le tome précédent. Valeria est au cœur d’une intrigue amoureuse tonitruante qui ne vous lâche pas une seconde. Ce tome-ci est tourné vers les remises en questions, les doutes et les attentes de notre héroïne favorite. Une troisième tome qui se dévore avec convoitise et gourmandise. Émotions garanties et dingueries en série ! Mais que va nous réserver le final ?

Nous les femmes, nous savons très bien mettre sous le tapis les détails qui nous blessent et nous humilient parce qu’on n’a pas su rendre coup pour coups. En fait, nous nous comportons ainsi parce que nous ne voulons pas regarder en face ce que nous tolérons. Comment aurais-je pu raconter cette histoire de soutien-gorge ? Je ne dis rien. Je la fermai, comme si je n’étais qu’une salope de plus, et que tout cela aurait dû être parfaitement normal pour moi. […] Bon, quand même, quand  j’étais rentrée chez moi, prise d’un accès de rage, je m’étais défoulée sur le premier truc que j’avais trouvé en travers de mon chemin. Le porte-revues. Je l’avais démoli à coups de pied et envoyé valser tous les magazines qui, désormais, jonchaient le sol du coin du salon. Après, je m’étais assisse par terre et m’étais mise à chialer. Oui, à pleurer ! Moi !
 
Une chronique de #Esméralda

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