QUELQUE CHOSE DE TENNESSE, un roman de Jacinthe Canet.

FEEL GOOD BOOK

Comment un texto peut chambouler une vie ?
Ce n’est pas le titre d’un guide pour les nuls, mais le résumé de la vie de Laura.
Célibataire et sans emploi, elle décide sur un coup de tête de suivre ses parents. Fans de Johnny Hallyday, ils embarquent sur les traces de l’idole des jeunes, pour un pèlerinage à bord d’un camping-car.
Dans la famille « loufoque », je voudrais : le jumeau de Laura, leur benjamin taciturne, le grand-père dépravé, le chihuahua incontinent… et l’ami d’enfance bien trop canon !
 
Au long de ce périple à cent à l’heure, Laura s’offre un retour aux sources aussi déjanté que sa tribu « pas comme les autres ».
Et s’ils apprenaient à se donner de l’amour, comme dans la chanson ?

 

Ma note : 4/5
Nouveauté 2022
184 pages 
Disponible au format numérique et broché

MON AVIS

Jacinthe Canet revient avec un nouveau roman punk et surtout déjanté.

 

La famille on l’aime ou on la déteste. Pour Laura son cœur balance. Introvertie, un brin naïve, loufoque, Laura est anéantie. Se faire larguer par un SMS n’a rien de drôle surtout quand son avenir elle le voyait avec lui. Plus de petit copain et de boulot la voici qu’elle embarque dans le camping-car avec sa famille. Un petit frère qui ne cause pas beaucoup, un chihuahua incontinent, un grand-père dépravé, un frère jumeau cachottier, un meilleur pote pas si mal que ça, une mère qui ne se préoccupe que de son petit chien et un père sur les nerfs. Sans oublier une hystérique. Et en fond sonore Johnny Hallyday.

 

Un embarquement immédiat pour un road trip révélateur. Les langues se délient, les secrets se dévoilent. Chacun apparaît comme il se doit avec ses blessures, ses espoirs et ses craintes. Une famille dissonante qui finalement va arriver, après moult échecs, cris et larmes, à s’entendre et à panser leurs cicatrices. 

 

Une lecture rock n roll où l’humour a toute sa place pour faire un pied de nez à toutes les emmerdes. Une mention spéciale pour ce grand-père filou et atypique et qui sous ce grand air de désinvolture cache un cœur tendre.

 

Une lecture rafraîchissante et pleine de peps portée par une plume addictive et envoûtante qui aborde des thèmes douloureux comme la dépendance affective, la différence, les secrets de famille.

 

Il n’y a que Johnny pour fédérer les gens 😉 

SEX & MOJITO, une chick lit de Jacinthe Canet.

CHICK LIT

LITTÉRATURE INDÉPENDANTE


Hello,
Alors pour te la faire courte (parce que non, ce n’est pas la taille qui compte), moi c’est Jacinthe Nitouche, Jaja si on est intimes, et après cette lecture, on le sera, tu verras. Je vis en coloc à Paname avec trois filles plus cinglées les unes que les autres dans un appartement que nous avons rêveusement surnommé «Bora-Bora». J’ai envie de dire que jusque-là tout va bien mais non. En fait, ma vie est partie en fricot chantier quand mes parents que j’aime d’amour et d’eau fraîche ont déménagé à l’autre bout du pays pour profiter de leur retraite, que mon taf a bien vrillé lui aussi et surtout que le mec dont je suis tombée amoureuse par accident a carrément mis un océan entre nous.
Ma note : 4/5
484 pages
Disponible en broché et numérique
Nouveauté 2021
Je ne te fais même pas croire qu’on part avec de bonnes chances de réussites, t’as vu ? Allez, viens… tu vas voir comme c’est dépaysant de pousser les portes du 4A. Bienvenue à Bora-Bora !

MON AVIS

Ma chère Jaja,

 

Je peux t’appeler ainsi. Même si je n’étais pas du tout prête à ta rencontre et à celle de tes 3 copines un peu déjantées sur les bords ! Quand tu m’as invitée à découvrir ton chez toi, ton Bora-Bora comme tu l’aimes tant à le crier, je crois que j’aurai pu faire, tu sais, ce fameux malaise vagal. Moi, la fille introvertie et qui a du mal avec l’humour tu as su faire travailler mes zygomatiques ! Il faut dire qu’il faut bien s’accrocher pour survivre à vos côtés. L’alcool à gogo (avec modération), vos blagues pourries, votre humour à faire défriser un mouton (le pauvre !) ou à réveiller les zombies, vos aventures délirantes et vos amourettes, il n’y a pas à dire j’ai cru avoir atterri dans la quatrième dimension.

 

Ma chère Jaja, je te comprends l’amour c’est vraiment nul surtout quand il fait aussi mal. Ton amoureux a le sang chaud qui le rend un tantinet trop protecteur, bien trop jaloux, peut être macho par moment et il est vraiment nul pour te dire ce qu’il ressent. Moi j’ai bien vu qu’il est dingue de toi et comme tu le dis ce n’était certainement pas le bon moment pour votre histoire. C’est con l’amour, ça te fait vivre les montagnes russes à longueur de journée. Un coup t’as froid le moment d’après t’as chaud ! T’es quand même une sacrée nana avec un caractère bien trempé. Il faut en avoir dans la culotte pour surmonter tes angoisses et réaliser tes rêves. Heureusement les filles sont là et le rhum aussi !

 

La vie n’est pas facile surtout quand LE choix de ta life se présente. Tu sais ce que tu vas perdre mais l’avenir est un chemin imprévisible où de nombreuses surprises (bonnes comme mauvaises) surgissent pour façonner ta vie. Je comprend ta peur ! Mais l’amitié est aussi forte entre vous, LE choix devient un imbroglio sans nom, un capharnaüm, les portes de l’enfer se sont ouvertes dans votre appartement trop cosy.

 

Ma chère Jaja, je ne te remercierai jamais assez pour avoir ouvert les portes de vos vies. Loufoqueries, bazar théâtral, désespérément drôle, elles sont terriblement attachantes voire attachiantes, vos vies. Vous croquez votre quotidien à pleine dent et ce lâcher prise est vraiment jouissif (ben oui quoi, tant que tu connais pas Jaja, tu peux pas comprendre !). La liberté d’aimer, de détester, de voire en grand, d’assumer la personne que tu es, de tomber, de te relever et de danser à pas d’heure, de chialer, d’être une femme enthousiaste. Merci Jaja pour cette terrible rencontre, je ne suis pas prêtre de m’en remettre.

 

YMCA dans ton corps !

 

UNE CHRONIQUE DE #ESMÉRALDA

SULLIVAN, une romance de Jacinthe Canet.


Il est prêt à tout pour retrouver l’inspiration… sauf l’aimer.
Mickaël Sullivan se suffit à lui-même : artiste-peintre prodige, réputé pour son armure de dédain et son aura de supériorité, il a toujours fait cavalier seul.
Jusqu’à ce que sa muse l’abandonne.
Incapable de créer depuis des mois, son génie le fuit …
Malia O’Brian a déjà prévu son avenir : ses plans ne devaient pas la conduire auprès de Sullivan.
La raison, la logique, la sagesse… tout la pousse à s’éloigner de son maître de stage. L’insolente étudiante, à l’instar d’un papillon de nuit, s’approche de lui au risque de s’y brûler les ailes…
Entre provocation et sensualité, il désaxe son univers tandis qu’elle chamboule ses convictions.
De la passion à la destruction, il n’y a qu’un pas : qui le franchira en premier ?

Sullivan est l’artiste du moment. Sa renommée a conquis le monde. Déniché par un agent artistique de New-York, son talent est, depuis, admiré de tous. Sullivan peint comme il respire. Inné, son pinceau parcourt la toile, tel le prolongement de son corps et de son esprit. Mais depuis quelques mois l’inspiration n’est plus présente. Une inquiétude ravageuse qui le met hors de lui. Se sentant perdu sans son talent, il devient de plus en plus taciturne. Plongé dans son marasme, il se croit perdu.
Alors que son agent lui rappelle la session des cours qu’il donnera cet été, il se doit de choisir les heureux candidats. C’est ainsi qu’il tombe sur le book d’une certaine Malia. Entre admiration et subjugation, Sullivan a hâte de rencontrer cette artiste.

 

Malia ne s’est jamais considérée étant une artiste de talent, au grand désarroi de sa mère. La peinture, le dessin sont avant tout une passion. Il lui est bien difficile de concevoir de gagner sa vie en peignant. Suivant les conseils de sa mère et surtout pour lui faire plaisir, elle décide d’envoyer son book dans le but de participer à ce stage dirigé par Sullivan. Lorsqu’elle reçoit l’appel lui confirmant son inscription pour le stage, elle tombe dénue. Elle avait planifié ses vacances d’été avant de reprendre les cours. Déstabilisée par cette annonce, elle ne sait pas trop sur quel pied danser mais cela ne l’empêchera pas d’y assister. Malia a l’art et la manière de se faire remarquer et pour son premier jour de stage, cela n’échappe pas à la règle.  Arrivée en retard, rouge de honte, Sullivan la met directement mal à l’aise. Ainsi débute leur curieuse relation conflictuelle. Il faut dire que leur attirance mutuelle y est sans doute pour quelque chose et lorsque deux caractères bien trempés se frottent il ne peut qu’en jaillir des étincelles.

 

Jacinthe Canet signe à nouveau une romance tonitruante comme elle sait s’y bien les écrire. Une première partie est consacrée à la présentation des personnages principaux et secondaires, notamment le meilleur ami de Malia, Simon. Elle plante le décor qui se veut résolument artistique. J’y ai retrouvé toute l’atmosphère : peinture, toile blanche, tableau, concentration, technicité, odeur, texture. Un univers sublime et très bien argumenté. Et puis au fil des pages, l’amour (un peu vache) s’installe, les émotions grandissantes s’emparent des personnages qui résolument sont dingues (l’un de l’autre) mais avec lesquelles ils ont beaucoup de mal. Jusqu’à ce moment fatal où tout s’écroule. La seconde partie se déroule 7 ans plus tard où tout sera mis sur table pour le pire ou le meilleur.

 

Jacinthe Canet a le don extraordinaire de faire vivre une aventure où les émotions s’intensifient jusqu’à leurs apogées et s’effondrent pour renaître. Elle adore jouer avec l’espace temporel et je ne peux que remarquer que c’est très agréable de ne pas rester figer sur un temps donné (trop court souvent). L’évolution des personnages n’en est que meilleure et très représentative. Cette romance est à la fois douce, imprévisible, tonitruante, douloureuse, passionnante et passionnelle, fulgurante, désarmante et terriblement captivante. Une nouvelle fois je suis tombée sous le charme de la plume de Jacinthe Canet et qu’est-ce que ça fait du bien de se laisser porter par une si belle histoire.

 

Une chronique de #Esméralda

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LES PORTES DU SOLEIL, tome 2 : Le dernier été de Jacinthe Canet.


L’été est revenu, mais ce sera le dernier…
Adolescente, Sam vivait pour les deux mois d’été. Lorsque la pension de ses parents était complète et dansait au rythme du piano, que les orages menaçaient, et que la famille Rivera posait enfin ses valises.
12 ans après, tout a changé. Quand ses pas la conduisent à nouveau aux Portes du soleil, les étincelles dans ses yeux se sont déjà éteintes. Rien n’a la même saveur. Ni la maison de son enfance, ni ses amis et surtout pas son amour de jeunesse.
Elle ne veut pas oublier. Elle refuse de se souvenir.
Samia s’accroche aux filaments de ce qui était et cherche la jeune fille qu’elle a abandonnée derrière le portail rouge pour suivre son rêve.
Lorsque le présent est figé dans le passé, comment croire aux promesses de futur ?

Sortez les mouchoirs car ce second et dernier tome est un sacré moment de lecture où les larmes jaillissent sans vous prévenir. Enfin, ça, c’est pour moi. Je crois n’avoir jamais autant pleuré au cours d’une lecture.
12 longues années se sont écoulées. 12 longues années passées sur les routes à la recherche du bonheur. 12 longues années à tenter d’oublier ses paroles. 12 longues années à fuir cet amour fusionnel. 12 longues années qui la portent devant Les Portes du Soleil. Paradis sur terre, gardien de ses souvenirs, de ses espoirs, de ses doutes, de ses larmes. Mais les souvenirs n’ont plus le même goût. Marcher sur les graviers n’a plus le même bruit. Se baigner n’a plus la même saveur. Les années se sont écoulées emportant avec elle, les personnes qu’elle aime.

 

Mélancolie, peine, tristesse se mêlent pour une seconde partie déchirante. Pourtant Sam se raccroche à ces vieux moments d’insouciance où tout semblait possible, où tout était merveilleux. Et dans chacun, elle va y puiser de la force pour dompter ses peurs et sa solitude de maintenant.

 

Avec véhémence et bonté, Jacinthe Canet parle de deuil, d’amitié et d’amour. Avec toujours ce petit grain de folie qui lui est propre, Jacinthe Canet nous fait vivre un moment de lecture d’une intensité incroyable. Déstabilisantes, tristes, charmantes, les scènes se suivent et ne se ressemblent pas. Les Portes du Soleil deviennent le théâtre de rires, de pleurs et de retrouvailles. Une histoire d’une intensité émotionnelle à vous couper le souffle et les jambes. Une histoire que l’on vit pleinement. Une histoire qui nous fait  vibrer d’une manière inconditionnelle. Tout est fait pour vous chambouler. J’en ai encore le cœur qui bat la chamade !

 

Une magnifique histoire à découvrir absolument !!
 
Une chronique de #Esméralda

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SEASON SONG, tome 1 : Summertime de Fleur Hana et de Jacinthe Canet.


Un road-trip dans la lignée de Thelma et Louise…« On est libres. Il n’y a plus rien qui nous retient. »
Lou-Ann…
Elle n’a jamais quitté son quartier de Perpignan, travaille depuis toujours dans le même bar et retourne chaque soir auprès de sa mère alcoolique.
Son rêve ? Aller à Paris.
Sixtine…Elle a abandonné des études prestigieuses, n’a aucune perspective d’avenir et fuit l’univers doré de ses parents.
Son rêve ? Quitter Paris.
Elles n’auraient jamais dû se rencontrer. Et pourtant, elles vont faire route ensemble, affronter leurs peurs côte à côte et se lancer le défi de vivre.
Cap ou pas cap d’embarquer dans Summertime, un road trip estival autant qu’une ode à la vie ?

 
Il est impossible de résister à cette histoire de toute beauté. Un quatre mains grandiose qui va vous porter au cœur d’un road trip qui va révéler les deux héroïnes.
Lou-Ann a toujours vécu dans le quartier le plus pauvre de Perpignan, le quartier St-Jacques. Elle a grandi dans ses ruelles rythmées par les différentes communautés installées. Livrée à elle même avec son grand frère, elle survie aux côtés d’une mère alcoolique qui ne lui a jamais accordée un soupçon de tendresse et de bienveillance. Lou-Ann est une jeune femme volontaire, un peu casse-cou, débrouillarde et généreuse qui ne souhaite qu’une seule chose, quitter son quartier pour vivre à la capitale. Elle n’a jamais osé franchir ce cap et pas. Son grand frère a toujours veillé sur elle malgré la situation déplorable dans laquelle elle se trouve. Une ancre essentielle.

 

Sixtine avait une vie toute tracée où dorure et paraître en étaient les maîtres mots. La richesse ne fait parfois pas tout, et Sixtine étouffait derrière toutes ces exigences d’un monde qui n’est pas à son image. Sixtine a plié bagage et au bout de quelques semaines, s’est retrouvée dans ce squat. Devenue le petite amie d’un dealer charismatique, elle vaque à ses occupations entre le squat et son nouveau boulot de serveuse. Rêveuse, idéaliste, la tête dans les étoiles, elle croque cette liberté avec envie. Elle pensait se sortir de ce bouge et reprendre la route pour réaliser son rêve quand la vie a décidé de lui jouer un sacré vilain tour.

 

Une blonde, une brune, deux mondes opposés réunis dans une vieille totote où les doutes, les questions, la crainte et la peur de l’avenir empreignent l’atmosphère. Prémices à la découverte d’une grande amitié, la route va les révéler au grès de leurs arrêts, de leurs découvertes et de leur jeu favori Cap ou pas cap, déliant, au fur et à mesure de leur road trip déjanté, leurs chaînes. L’amour va s’y inviter d’une manière assez incongrue.

 

Fleur Hana et Jacinthe Canet signent une magnifique et merveilleuse aventure placée sous les signes de la découverte, de l’amitié et des révélations. Hilarante, touchante, sensible, cette histoire est un sacré bijou addictif. Un road trip émotionnellement intense, autant pour nous les lectrices et les héroïnes. L’alchimie qui se dégage des deux héroïnes est captivante et saisissante. Une histoire bouleversante, parfois déchirante, parfois lumineuse. Une histoire tout simplement prenante ! Impossible de la lâcher. Arriver au point final devenait une évidence cruciale et salvatrice. J’ai pu tout au long des chapitres imaginer toutes sortes de conclusions. Un final qui se termine d’une manière surprenante et osée. Tout comme bon road trip qu’il se doit, ce dernier permet aux héroïnes de se révéler. Les autrices ont choisi de l’exprimer au travers de ce jeu puéril et fantasque. Mais cela marche tellement bien qu’on s’y laisse vite prendre.

 

Une histoire exquise que j’ai croquée avec envie et délicatesse ! Vivement la suite j’en redemande !

 

Une chronique de #Esméralda

LES PORTES DU SOLEIL, tome 1 : Entre l’orage et la mer de Jacinthe Canet.


Ce roman est une ode à l’insouciance, à l’innocence.
Sam vit toute l’année pour les deux mois d’été… lorsque la pension de ses parents est complète et danse au rythme du piano, que les orages menacent et surtout quand la famille Rivera pose enfin ses valises.
Cet été-là, malheureusement, tout ne va pas se passer comme elle l’espérait avec les cousins Rivera : Jules ne jure que par sa copine laissée à Paris… Mattéo voue une obsession pour Anna, une pensionnaire qui ne semble pas le voir… Et Enzo, celui dont elle est amoureuse depuis toujours se comporte étrangement.
Entre les disputes, les fous rires, les discussions avec Louise et Aurélien et les bains de minuits, l’été de ses 16 ans risque d’être riche en émotions.

 
Tellement adorable, tellement à croquer, tellement vrai … ces amours de nos 16 ans ceux auxquels on voue l’éternité et tout son cœur. Une magnifique histoire où les tourments d’adolescents deviennent effervescence et magie !
Sam habite le paradis sur Terre. Un paradis où bienveillance, amour, amitié débordent dans leur plus simple appareil. Sam passe son temps à courir. A courir pour aller en cours. A courir pour donner un coup de mains à sa maman. A courir pour entendre les conseils de Louise et Aurélien. A courir après la vie qui défile. A courir après l’amour, celui qu’elle porte en elle depuis ses 10 ans. Sam est une grande maladroite, la tête ailleurs. A 16 ans, elle rêve d’amour avec le grand A. Elle rêve d’évasion, elle rêve de grandeur que l’on peut espérer à cet âge. Sa gentillesse, sa prévenance, sa manière d’être, sa manière de concevoir le monde, sa manière de prendre soin de ceux qu’elle aime, sa manière de mettre les mots sur des choses parfois naïves, un tout totalement charmant. A son âge, elle se pose énormément de questions sur les sentiments qu’elle ressent, ses émotions à la fois névrotiques, frustrantes et fulgurantes. Sam peut compter sur ses amis pour faire le tri dans tout ce fouillis quand eux ne sont pas aussi paralysés par leurs craintes.

 

Jules a du se séparer de sa copine pour les deux mois à venir. Un vrai crève-cœur pour cet amoureux transi. Sa belle lui en fait voir de toutes les couleurs et la distance n’aide pas à relativiser. Jules en perd son latin et sa tête. Il ne s’autorise pas à respirer pour la plus grande peine de son entourage.

 

Mattéo est le plus cool de la bande. Il se laisse porter au grès de la vague. Véritable pilier pour Sam il l’écoute sans jugement tout en lui disant de prendre gare. Mattéo a jeté son dévolu sur l’insaisissable Anna.

 

Enzo se la joue rebelle depuis ses dix huit ans. Cet été n’a rien avoir les précédents. Le monde des adultes semble lui peser. Arrogant, désinvolte et égoïste, il est loin le petit gars qui ne se prenait jamais au sérieux. Enzo le ténébreux, celui qui n’ose pas aimer, celui qui n’ose pas la regarder, celui qui se ment.

 

Entre l’orage et la mer, cet intermède où l’impossible prend son envol quitte à brûler ses ailes.

 

Il est vrai que je ne suis pas une grande fan de romance young adult mais parfois j’aime prendre des risques notamment avec des auteures que j’apprécie. Et je vous rassure j’ai bien fait de le prendre. Je me suis laissée porter par ces 4 jeunes qui tour à tour affrontent ce passage presque obligé que l’amour impose avec ce flot de questions existentielles. Jacinthe Canet explore cette période difficile d’entre deux avec sensibilité, humour et passion. Même si l’orage gronde au loin, l’espoir gonfle. Une plume aussi ensorcelante qu’addictive, Jacinthe Canet nous porte dans son histoire difficile et doucereuse. Au rythme de la mer et des éléments elle transmet ce quelque chose qui vient frapper votre cœur. Rires, larmes, cris se combinent à la malice, l’amitié et à la découverte des sentiments. Un pur délice à découvrir !

 

Une chronique de #Esméralda.

 

 

 

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