Ceux qu’on aime de Victoria Hislop

Littérature anglaise – Livre sorti le 10 octobre 2019

Editions Les Escales

Service Presse

Ma note : 4,5/5 mention « à découvrir »

 

Avant de commencer, je tiens à remercier les éditions « Les Escales » qui, via la plateforme NetGalley, m’ont permis de découvrir le roman de Victoria Hislop.

Résumé :Une odyssée familiale puissante et passionnante.
Le grand retour de Victoria Hislop à la saga historique.

Athènes, milieu des années 1940. Récemment libérée de l’occupation allemande, la Grèce fait face à de violentes tensions internes. Confrontée aux injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s’engager auprès des communistes et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, au nom de la liberté. Arrêtée et envoyée sur l’île de Makronissos, véritable prison à ciel ouvert, Themis rencontre une autre femme, militante tout comme elle, avec qui elle noue une étroite amitié. Lorsque cette dernière est condamnée à mort, Themis prend une décision qui la hantera pendant des années.
Au crépuscule de sa vie, elle lève enfin le voile sur ce passé tourmenté,
consciente qu’il faut parfois rouvrir certaines blessures pour guérir.

 

L’avis de #Lilie : J’ai connu Victoria Hislop lors de mon voyage en Crète, en 2013. Elle venait de sortir son premier livre, « l’île des oubliés », qui évoquait l’île de Spinalonga que je venais de visiter. De retour en France, je me suis précipitée en librairie pour acquérir ce roman que j’ai dévoré en un rien de temps. Depuis, j’attends toujours avec impatience la sortie de ses nouveaux romans.

Ce roman se déroule à Athènes entre 1930 et nos jours. On découvre la vie de Thémis, une grand-mère grecque qui décide, suite à une réception chez elle, de raconter ce qu’elle a vécu à ses petits-enfants. Grand-mère aimante et taiseuse, Thémis cache en elle le poids des souffrances vécues sous l’occupation, le feu de son engagement auprès des communistes et les sacrifices qu’elle a dû accepter de faire par amour pour ses enfants.  Avec, en toile de fond, la vie politique grecque, Thémis raconte tout pour que la mémoire de ses combats perdure après elle.

Au début du roman, Thémis est une petite fille. Très vite, elle a appris à se taire face aux disputes de ses deux grands frères, Panos et Thanasis, et les persécutions de sa grande sœur Margarita. En grandissant, elle se forge des idées assez nettes, en opposition avec « la barbarie » de l’extrême droite et elle s’enrôle dans l’armée communiste. Là-bas, au nom de ses idéaux, elle va découvrir la face cachée de cette idéologie et faire des rencontres qui vont changer son destin. Elle va vivre avec le poids de ses expériences tout au long de sa vie et gardera tout cela pour elle. Thémis est une femme forte, de valeur, idéaliste et qui essaie de faire passer sa famille avant tout le reste. Son grand frère Panos est un homme de conviction, en perpétuelle opposition avec Thanasis qui a fait le choix d’adhérer à la pensée collective. Ce dernier va connaitre un destin assez tragique et son évolution est intéressante. Contrairement à ce que je pensais au début, je me suis attachée à lui car malgré son apparente dureté, il est très attaché à sa famille et ne supporte pas les injustices. 

Ce que j’aime chez Victoria Hislop, c’est qu’elle ancre toujours ses histoires dans un contexte historique réel. Ici, on suit en trame de fond les rebondissements et les révolutions qui ont secoué la Grèce de 1940 à 1981. Comme toujours, on apprend beaucoup de choses tout en se passionnant pour le destin des différents protagonistes qu’elle met en scène. J’adore découvrir des pans de l’Histoire qui me sont inconnus et ainsi mieux comprendre, parfois, ce qui se joue de nos jours. La plume de l’autrice est très visuelle et émotionnellement forte. En effet, on est en totale immersion, en plein cœur de la Grèce que l’on prend plaisir à découvrir au fil des pages. Les personnages ont du caractère, mais sans jamais tomber dans la caricature, on s’attache à eux, et j’ai tremblé, souri au côté de Thémis. 

Pour conclure, si vous aimez les histoires qui se passe dans un contexte historique réel, je ne peux que vous recommander les romans de Victoria Hislop. « Ceux qu’on aime » nous entraîne à la découverte du destin de Thémis, une petite fille qui deviendra une femme pleine de convictions et de secrets, pour le bien de sa famille. Un destin touchant et une lecture entraînante qui ne vous laisseront sûrement pas de marbre.

 

 

Retrouvez ce roman sur le site « Lisez »

 

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Forget me not de Anne-Juliette Debove

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Littérature française – livre sorti le 1er avril 2017

Auto-édition

Service presse

 

Je remercie les organisateurs du Prix des Auteurs Inconnus qui m’ont permis de découvrir ce roman.

Résumé : Joseph et Marine Verdier reçoivent leurs cinq enfants, adultes, pour les vacances d’été. Les retrouvailles annuelles sont pour eux l’occasion de se replonger dans des souvenirs sans cesse revisités. Dans cette famille, marquée par un conservatisme fort, chaque enfant a su intégrer ou se défaire des conventions, à sa manière : Victoire, s’est réfugiée dans un enthousiasme factice permanent, censé combler une vie où la perfection résonne souvent dans le vide ; Amaury, misogyne congénital, fait peser le poids de son mal-être sur les autres ; Guilhem, soucieux d’être aimé des siens n’hésite pas à taire ses revendications et sa personnalité ; les jumeaux, Rosalie et Clément, exilés à Rome, se débattent avec les stigmates laissés par la désagrégation de l’image parentale ; l’un en refusant de quitter le giron de l’enfance, l’une en peinant à s’avouer heureuse dans une histoire d’amour qui la dépasse. Dans cette famille où tout se conjugue au singulier, les personnalités contradictoires peinent à s’accorder. Des failles, des non-dits, de la rancœur dans cette famille au sens large, mais un amour inconditionnel. Une saga familiale qui retrace l’itinéraire de chacun dans sa construction personnelle et met en relief la façon dont le conservatisme des uns pèse sur l’émancipation des autres.

 

Mon avis : C’est le dernier livre du Prix des Auteurs Inconnus que j’ai lu et c’est avec une pointe de nostalgie que je l’ai refermé. Ce roman, je ne l’avais pas sélectionné….. Mais je suis ravie que d’autres l’aient sélectionné car encore une fois, j’ai été agréablement surprise.

Ce roman a tous les ingrédients pour me plaire : c’est une histoire de famille où on découvre, au fil des pages, les personnalités, le passé et les déconvenues des uns et des autres.  Le roman n’est pas du tout linéaire, c’est à dire qu’il commence par une réunion de famille dans la demeure parentale et, au gré des chapitres,  on a des flashbacks sur le passé des différents membres.

Le nombre de personnages m’a effrayé au départ : on a les parents, Marine et Joseph, puis leurs enfants, Rosalie, Clément, Victoire, Guilhem et Amaury, les conjoints, leurs enfants….. Bref, je dois avouer que je pensais prendre des notes pour m’y retrouver. Mais finalement, cela s’est avéré inutile car même si cela peut paraitre fou, l’auteur a réussi à doter chaque protagoniste de caractéristiques qui lui sont propres. Comme dans toutes les familles, il y a ceux qu’on prend plaisir à retrouver, ceux qui manquent de bienveillances et ceux qui aimeraient que tout se passe bien et qui constate avec tristesse que rien ne se passe comme on l’espère. Je dois dire que j’ai détesté le personnage d’Amaury, comme celui de son épouse Marjolaine. Leur mauvais état d’esprit, leurs enfants insupportables, bref, rien ne m’a plu avec eux. A l’inverse, j’ai été touchée par Rosalie et Guilhem, qui sont un peu les vilains petits canards, victimes des préjugés et du poids des convenances.

Cette histoire de famille est justement l’occasion de mettre en lumière les difficultés des contraintes familiales. Dans toutes les familles, il y a des secrets, des personnes qui n’agissent pas comme on le voudrait, des choses qui sont admises ou non…. Ce roman dépeint parfaitement tout cela et nous dresse un panel des difficultés familiales. J’ai regretté un essoufflement du roman à partir de la deuxième moitié mais j’ai quand même pris beaucoup de plaisir à suivre les différents protagonistes. Comme les autres chroniqueurs du Prix des Auteurs Inconnus, je regrette quelques tournures maladroites et quelques fautes de syntaxes oubliées mais je me suis quand même plongée avec délice dans cette histoire. Petite mention spéciale pour le choix du cadre géographique de l’histoire. En effet, elle se déroule sur les bords du lac d’Annecy, un secteur que j’affectionne et qui apporte un zeste de sérénité et de calme à l’histoire.

Pour conclure, ce dernier roman est, encore une fois, une belle découverte. J’ai apprécié passer du temps avec tous les membres de cette famille, en découvrir un peu plus sur leurs vies et pester en silence sur tous les préjugés et convenances qui ont encore de beaux jours devant eux. Ce roman est parfait pour tous les amateurs de saga familiale.

 

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Pour retrouver toutes les informations sur le Prix des Auteurs Inconnus, c’est par ici !

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Flower of Scotland – La Liberté en Héritage: Tome 1 : L’Héritière de Sophie Damge

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Roman historique – livre paru le 24 septembre 2016

Auto-édition

Service presse

 

Je remercie les organisateurs du Prix des Auteurs Inconnus qui m’ont permis de découvrir ce roman.

Résumé : A l’aube de fêter ses sept cents ans, la Fondation Wallace, créée en l’honneur de William Wallace, est menacée de tomber entre les mains de la mafia irlandaise.

Seule l’héritière légitime du Clan Wallace peut encore préserver son existence et ainsi lui permettre de continuer à œuvrer pour la Liberté à travers le monde.

Leena Normand voit sa vie basculer lorsqu’elle découvre qu’elle est cette héritière.

Commence alors pour elle une quête improbable et périlleuse qui la conduira sur les traces de son valeureux ancêtre, à travers l’Ecosse et son Histoire.

Pour sauver la Fondation et découvrir ses racines, il lui faudra affronter ses ennemis et surmonter bien des épreuves. Elle trouvera en chemin une aide inattendue, celle de… Sir William « Braveheart » Wallace.

 

Mon avis : Passionnée d’histoire, je dois avouer que la lecture du résumé m’a tout de suite intriguée. Dès que j’ai commencé le roman, j’ai été happée. Arrivée à la fin, je suis aux aguets, prête à me lancer dans la suite des aventures de Sean et Leena.

Nous faisons ici connaissance avec Leena, une jeune femme, orpheline depuis ses 18 ans et tout juste diplômée en médecine. Avec son meilleur ami Tom, au lendemain de la fin de leurs études, ils décident de profiter du beau temps pour aller se balader. En sortant de chez elle, ils se font renverser par un 4×4 qui fonce délibérément sur eux. A l’hôpital, Tom révèle à Leena qu’elle est l’héritière de la Fondation Wallace. Commence pour elle une nouvelle vie, une aventure riche en rebondissements et en rencontre.

Leena est une jeune femme sérieuse, studieuse, avec des valeurs et qui va s’impliquer corps et âmes dans la mission qui lui est confiée. A partir du moment où elle apprend ses liens avec William Wallace, elle va vouloir tout apprendre, tout savoir sur cette mission et sur l’histoire de sa famille et de la fondation. Tom, son meilleur ami, est loyal, drôle, râleur mais il aime sincèrement Leena. Membre d’une famille du Clan, qui est membre de la Fondation, son amitié a facilité la « surveillance » de l’héritière. Enfin, on fait la rencontre de Sean, membre du Clan également et qui occupe une fonction importante au sein de la fondation. Très rapidement, une relation de confiance va se nouer avec Leena et il va s’avérer être une épaule sur laquelle elle va pouvoir se reposer.

Le roman est divisé en trois parties : dans la première, on découvre le rôle d’héritière de Leena, dans la deuxième, on suit son périple en Angleterre avant de la suivre, dans la troisième partie, dans sa découverte de l’Ecosse. Ces trois temps sont très importants car ils permettent d’en découvrir plus sur l’héroïne mais aussi de marquer temporellement son évolution et l’avancée de sa quête. J’ai apprécié la plume de l’auteure, très visuelle. En effet, elle m’a plongée au cœur de l’horreur lors des attentats de Londres mais aussi de l’Ecosse, me permettant d’imaginer les grandes étendues de ce pays que je connais peu. Les faits historiques décrits sont très précis et permettent de découvrir des pans de l’histoire écossaise qui sont méconnus. On suit avec enthousiasme et appréhension la quête de Leena mais on reste clairement sur notre faim.

Pour finir, je tiens à souligner la grande originalité de ce roman. En effet, il mêle plusieurs styles littéraires : réaliste, par les décors ou situations décrites, historique, par l’héritage de l’héroïne, suspense, par les menaces qui planent sur Leena et le Clan, et fantastique, par la communication de William à son héritière à travers ses rêves. Tous ces styles s’imbriquent parfaitement et créent une atmosphère particulièrement addictive qui nous incite à poursuivre notre lecture.

Pour conclure, ce roman est une belle découverte, mêlant avec brio plusieurs styles littéraire. Ce premier tome lance une intrigue qui nous réserve encore, j’en suis sûre, beaucoup de surprises. J’ai été embarquée en plein cœur de l’histoire écossaise  et me suis passionnée pour la quête de Leena. Passionnés d’histoire ou amateurs de lectures originales, laissez-vous tenter par ce roman qui vous emportera à coup sûr très loin de votre quotidien.

 

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La dernière des Stanfield de Marc Levy

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Littérature française – sortie en format poche le 18 mai 2018

Editions Pocket

Lecture personnelle

 

Résumé : Eleanor-Rigby est journaliste au magazine National Geographic, elle vit à Londres.
Un matin, en rentrant de voyage, elle reçoit une lettre anonyme lui apprenant que sa mère a eu un passé criminel.

George-Harrison est ébéniste, il vit dans les Cantons-de-l’Est au Québec.

Lui aussi reçoit un message accusant sa mère des mêmes faits.

Eleanor-Rigby et George-Harrison ne se connaissent pas.

L’auteur des lettres leur donne rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore.

Quel est le lien qui les unit ?

Quel crime leurs mères ont-elles commis ?

Qui est le corbeau et quelles sont ses intentions ?

Au cœur d’un mystère qui hante trois générations, La Dernière des Stanfield nous entraîne de la France occupée de l’été 1944, à Baltimore dans la liberté des années 1980, jusqu’à Londres et Montréal de nos jours.

 

Mon avis : Je suis Marc Levy quasiment depuis ses débuts. J’attends toujours avec impatience la sortie en format poche de ses romans mais aussi avec une pointe d’appréhension car parfois, je n’arrive pas à accrocher. « La dernière des Stanfield » est le parfait exemple de tout ce que j’aime mais aussi tout ce que je reproche à l’auteur.

Elanor-Rigby vit en Angleterre. Elle a perdu sa mère et reçoit un courrier lui affirmant que sa mère n’a pas le passé qu’elle lui a toujours décrit. Au Canada, Georges-Harrison reçoit lui aussi un courrier parlant des secrets de sa mère. Tous les deux se retrouvent à Philadelphie alors qu’ils ne se connaissent pas. Ils vont vivre une aventure intense, à la recherche du passé de leurs mères et en apprendre plus sur leurs origines.

Eleanor-Rigby est une jeune femme solitaire. Reporter spécialisée dans les voyages, elle a peu d’attaches et voit peu sa famille : son père, veuf, sa sœur Maggie et son frère Michel. Après cette lecture, je peux affirmer qu’Eleanor-Rigby est une femme qui sait ce qu’elle veut et qui ne baisse pas les bras face aux difficultés. Lors de la réception de la lettre accusant sa mère, elle va douter mais elle va aller jusqu’au bout de sa quête pour en savoir plus sur son passé et pour comprendre. J’ai beaucoup aimé ce personnage car c’est une femme forte, déterminée et tenace. De son côté, Georges-Harrison est un jeune homme qui a grandi au Canada avec sa mère. N’ayant jamais connu son père, il a souffert de cette absence et du regard que tout le monde portait sur sa mère. Pourtant, il a toujours été entouré d’amour et il a toujours entretenu une relation particulière avec sa mère. Lors de la réception du courrier, il va être désarmé mais il va quand même se lancer dans cette recherche. Avec Eleanor-Rigby, leur relation va connaitre les montagnes russes mais ils vont se compléter et s’appuyer l’un sur l’autre pour arriver à trouver la vérité.

A la fin de cette lecture, je suis embêtée. En effet, je dois avouer que je me suis profondément ennuyée pendant la moitié du roman. En revanche, j’ai été, encore une fois, happée par la suite qui m’a littéralement envoutée et embarquée dans un périple fou. Ce qui m’a gêné, c’est la longueur de la mise en place de l’intrigue. En effet, l’auteur a fait le choix d’un roman à plusieurs voix et à plusieurs époques. On se retrouve donc submergé par un grand nombre de personnages, qui évoluent à des époques différentes et en plus, Marc Levy alterne le point de vue interne et le narrateur externe, en fonction des chapitres. Ces alternances ont eu tendance à me perdre et j’ai eu du mal à accrocher avec la trame de l’histoire. Pourtant, une fois que les pièces du puzzle commencent à s’assembler, l’histoire est folle et vraiment bien menée. Le dénouement est prévisible par certains aspects mais encore une fois, l’auteur a su me surprendre avec deux ou trois petits rebondissements dont il a le secret.

Pour conclure, je recommande donc ce roman à tous ceux qui connaissent la plume de l’auteur et à tous ceux qui aiment les histoires de famille. Cette histoire n’est pas la plus légère ni la plus simple écrite par l’auteur donc si vous ne connaissez pas sa plume, ne commencez pas par celui-là. Néanmoins, c’est un roman intéressant si on prend le temps d’entrer dans l’histoire.

 

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Au petit bonheur la chance ! de Aurélie Valognes

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Littérature française – Sortie le 7 mars 2018

Editions Mazarine

Service Presse

 

Je remercie les éditions Mazarine qui m’ont confié ce roman en service presse, via la plateforme NetGalley.

Résumé : 1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l’été. Pour toujours. Il n’a pas prévu ça. Elle non plus.

Mémé Lucette n’est pas commode, mais dissimule un coeur tendre. Jean, véritable moulin à paroles, est un tourbillon de fraîcheur pour celle qui vivait auparavant une existence paisible, rythmée par ses visites au cimetière et sa passion pour le tricot.

Chacun à une étape différente sur le chemin de la vie – elle a tout vu, il s’étonne de tout –, Lucette et Jean vont s’apprivoiser en attendant le retour de la mère du petit garçon.

Ensemble, dans une société en plein bouleversement, ils découvrent que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie.

Un duo improbable et attachant pour une cure de bonne humeur garantie !

 

 

Mon avis : Ce roman était l’occasion de lire pour la deuxième fois la plume d’Aurélie Valognes. Plus dans l’émotion que ma précédente lecture, j’ai néanmoins été une nouvelle fois transportée dans l’univers proposé par l’auteure.

Nous faisons ici connaissance avec Marie, une jeune femme malheureuse en ménage qui, un soir, décide de quitter son mari. Elle dépose leur fils Jean, âgé de 6 ans, chez sa mère Lucette puis pars pour Paris en faisant la promesse de revenir chercher le petit dès qu’elle serait installée. Les jours puis les semaines passent, Jean vit mal cet « abandon » surtout qu’il n’a aucune nouvelle de sa maman. Pourtant, peu à peu, il va trouver un nouvel équilibre et il va se construire sa vie en Normandie.

Jean est un petit garçon attachant. Perdu au départ, il va se raccrocher aux lettres qu’il reçoit de sa mère pour sa essayer de profiter malgré tout de son séjour en Normandie. Très curieux, Jean est également très maladroit, ce qui lui vaut les moqueries de sa grand-mère. Auprès d’elle, de ses cousins et de sa tante Françoise, il va s’épanouir et passer doucement de l’enfance à l’adolescence. Il voue également un amour sans bornes à sa maman et souffre, malgré tout, de la séparation. Au fil des pages, on le sent également devenir de plus en plus sage et responsable, notamment quand il se rend compte que sa grand-mère vieillit. Les rôles s’inversent et il commence à veiller sur elle avec cœur et amour.

La grand-mère de Jean, Lucette, est une grand-mère comme on les aime, c’est à dire une grand-mère qui fait de son mieux pour son petit-fils tout en regardant avec méfiance le progrès technologique. Il est important de noter que ce roman se situe dans les années 60, à une époque qui va connaitre beaucoup de bouleversements que ce soit au niveau du confort, de l’émancipation des femmes ou des changements dans la société. J’ai trouvé cette mamie très touchante et attachante, elle m’a beaucoup fait pensée aux miennes.

La maman de Jean, Marie, est peu présente mais elle est le stéréotype de la femme qui s’émancipe dans ces années-là. Malheureuse en ménage, elle décide de quitter son mari pour aller vivre seule à Paris avec son enfant. On comprend, au fil des pages, les difficultés auxquelles elle est confrontée ainsi que le dilemme auquel elle doit faire face : comment être à la fois mère et femme ?

Aurélie Valognes nous invite donc dans un voyage dans le temps, ce qui apporte un vrai plus pour moi dans ce roman. En effet, cela permet de voir, en toile de fond, les évolutions de la société et des mentalités notamment avec l’émancipation des femmes, le développement des supermarchés ou l’apparition de la télévision. Encore une fois, la plume de l’auteure est efficace et elle nous entraine dans cette histoire très touchante. Comme je l’ai mentionné précédemment, j’ai adoré Jean et Lucette car ils transpirent de sincérité. Ce roman est encore une fois une garantie de passer un bon moment en compagnie de personnages authentiques qui sauront, à coup sûr vous faire sourire ou vous émouvoir.

Je recommande donc « Au petit bonheur la chance ! » à tous les lecteurs qui sont en recherche d’un roman touchant et sans prise de tête. Lire ce roman est une chance qui vous procurera, j’en suis sûre, de vrais petits bonheurs !!

 

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Retrouvez ce roman sur le site des Editions Mazarine

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Shadows of the past – tome 1: Delayed love de Laura Black

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Romance contemporaine – Sortie le 12 décembre 2017

Sharon Kena Editions

Opération masse critique

 

Je remercie les éditions Sharon Kena qui, via l’opération masse critique organisée par le site Babelio, m’ont permis de découvrir ce roman.

Résumé : Les Strawford…

Ils sont riches, intelligents et bénis des Dieux. Pourtant, derrière les faux-semblants, ils cachent une blessure que rien ne parvient à effacer…

Vingt-deux ans plus tôt, suite à l’enlèvement de la plus jeune des sœurs, la famille a sombré dans le chaos. Du jour au lendemain, la mère a disparu, abandonnant ses sept enfants, et le père s’est transformé en un tyran acariâtre.

Samantha Strawford, étouffée par un père abusif, a fini par fuir sa famille. Le malaise cardiaque de son père l’incitera-t-elle à rentrer à Houston ? Pourquoi craint-elle de croiser le chemin de Léo Stavros, le fils de sa belle-mère ? Osera-t-elle reprendre l’enquête concernant la disparition de sa jumelle ?

Blake Strawford, lui, est un séducteur invétéré qui se perd en relations amoureuses sans lendemain. Une seule femme l’a jamais obsédé, mais il la méprise pour son attitude légère. Pourtant, lorsqu’il croise de nouveau Prue Deeppers, il perd pied…

Malgré les ombres du passé, les Strawford accéderont-ils enfin au bonheur ?…

 

Mon avis : Ce roman a un parfum des « feux de l’amour ». Je m’explique : on se retrouve plongé au cœur de la famille Strawford qui possède une entreprise de maroquinerie et de joaillerie de luxe. En apparence, c’est une famille recomposée avec de banales histoires de famille. Quand on met son nez dans leur histoire, on se rend vite compte que c’est plus complexe que ça.

Caleb, le patriarche, a été marié à Molly pendant des années et il a eu, avec elle, 6 enfants : Wade, Blake, Brody, Cheyanne, Elisha et Samantha. Elisha et Samantha étaient jumelles et ont été kidnappées à l’âge de sept ans. Seule Samantha a pu s’échapper et la disparition d’Elisha a fait exploser le couple Molly/Caleb. Ce dernier s’est remarié avec Erika avec qui il a eu deux enfants : River et Kennedy. Tout ce beau monde ne vit pas dans une parfaite harmonie et surtout, ils doivent vivre sous la coupe d’un patriarche autoritaire, échaudé par l’enlèvement de ses filles, et qui souhaite donc tout contrôler.

Quand j’ai vu le nombre de personnages, je me suis dit que ça n’allait pas être simple de s’y retrouver. Et pourtant, Laura Black nous les amène au fur et à mesure ce qui fait qu’on ne s’y perd pas. Dans ce tome, nous suivons un peu plus Samantha et Blake. Samantha est donc la jumelle qui est revenue et suite à cela, son père a tenté de contrôler tous les pans de sa vie. Un jour, elle décide de partir pour vivre sa vie. Quand elle apprend que son père a fait une attaque cardiaque, elle revient à Houston et présente à tous sa fille Emma, née peu de temps après son départ. Samantha est une jeune femme écorchée par la disparition de sa sœur qui souhaiterait tout faire pour savoir ce qui s’est passé. On la sent courageuse, déterminée à se prendre en main et très fleur bleue avec Léo, le fils de sa belle-mère.

Quand à Blake, il a vu le mariage de ses parents se désintégrer au moment du « drame des jumelles ». Il n’accorde donc aucun crédit à l’amour et il enchaine donc les aventures sans lendemain. Pourtant, la meilleure amie de sa sœur, Prue, ne le laisse pas indifférent et pourrait faire voler en éclat toutes ses certitudes…. Professionnellement, suite à l’attaque de son père, il va devenir le nouveau PDG de l’entreprise familiale et il va tenter de moderniser l’image de l’entreprise en s’appuyant sur la confiance et les compétences de ses frères et sœurs. Personnage sombre et énigmatique, il est pourtant très attachant car on sent chez lui une volonté de faire au mieux.

Ce roman se lit très bien et on est embarqué au cœur de la famille Strawford. La romance fait partie intégrante de l’histoire mais elle n’écrase pas la partie « suspense » liée à la disparition d’Elisha mais aussi à la reconquête de la société par les enfants Strawford. Tout au long du roman, on alterne les instants romantiques et les moments où on est plus dans la tension. J’ai trouvé cela très intéressant et très prenant. Le seul bémol pour moi est d’arriver à se situer dans le temps. En effet, il se passe beaucoup de chose au fil des pages et on ne sait pas toujours, temporellement parlant, où on en est.

Néanmoins, je viens de voir que le tome 2 est prévu pour le mois de mars. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’il fera partie de ma liste de lecture car je pense qu’on est loin d’avoir découvert tous les secrets de la famille Strawford et surtout, le mystère entourant la disparition d’Elisha est toujours entier.

Pour conclure, je recommande cette lecture à tous les amateurs d’histoires de famille teintées de romantisme et d’une pointe d’intrigue. Laissez-vous embarquer par la famille Strawford et venez percer tous les mystères qui les entourent.

 

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Retrouvez ce roman ainsi que tout l’univers de Laura Black sur le site des éditions Sharon Kena ici

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