LE SANG DE LA CITÉ, tome 1 – Un roman de Guillaume Chamanadjian.

FANTASY

Éditions Aux Forges de Vulcain

Enfermée derrière deux murailles immenses, la Cité est une mégalopole surpeuplée, constituée de multiples duchés. Commis d’épicerie sur le port, Nox est lié depuis son enfance à la maison de la Caouane, la tortue de mer. Il partage son temps entre livraisons de vins prestigieux et sessions de poésie avec ses amis. Suite à un coup d’éclat, il hérite d’un livre de poésie qui raconte l’origine de la Cité. T
rès vite, Nox se rend compte que le texte fait écho à sa propre histoire. Malgré lui, il se retrouve emporté dans des enjeux politiques qui le dépassent, et confronté à la part sombre de sa ville, une cité-miroir peuplée de monstres.

 

Ma note : 4/5
Nouveauté 2021
416 pages
Disponible au format numérique et broché

MON AVIS

Je vous invite aujourd’hui à plonger au cœur de La Cité. Bigarrée, insolite, tumultueuse, elle est une entité entière qui vit au rythme de ses habitants, de ses duchés.

 

Nox est le héros des poèmes qui se transmettent de maisons en maisons. Un héros malgré lui qui n’est dû qu’aux circonstances de son enfance. Contrairement à sa grande sœur, la modestie lui sied. Livreur pour une épicerie renommée de la cité, sa vie est assez simple. Sauf lorsque sa sœur décide d’attiser le feu entre duchés et qu’il se voit obligé de faire amende honorable. Nox est un gentil garçon, débrouillard, intelligent, curieux, bienveillant, niais, pur et il a un talent inné avec les mots. Se confronter aux manigances de la politique ne faisait pas du tout partie de ses aspirations. Découvrir les secrets sombre de la cité, ne l’était pas davantage. Alors quand la Cité s’embrasse toute sa vie s’en trouve chambouler.

 

Ce premier tome est totalement incroyable. L’univers est d’une richesse sans précédent. Les détails sont nombreux au point qu’imaginer la cité est un jeu d’enfants. Du bruit, de la couleur, du mouvement, les sensations, la vue, l’odorat, le goût, tout devient palpable. Une immersion réussie et parfaite. C’est vertigineux. Comme tous les premiers tomes, celui-ci ne déroge pas à la règle et pose les éléments nécessaires à l’intrigue. Le rythme n’est pas très soutenu et les chapitres sont longs. Mais il y a cette attente particulière qui s’installe au fil des pages. Tu sais celle qui te laisse présager que l’auteur n’a pas dévoilé toutes ses cartes. Le final est survolté totalement inattendu. La plume de l’auteur est minutieuse et magique.

 

Ce premier tome est une excellente mise en bouche où l’intrigue n’est qu’à ses prémices. Le personnage principal, Nox, est assez charismatique et attachant et surtout n’a pas encore révélé tout son potentiel. Un brin de magie s’invite également dans le récit mais il est encore impossible de définir sa place dans l’intrigue.

 

A découvrir absolument pour les fans de fantasy ! 

 

SERVICE APRÈS-MORT, tome 1, un roman d’Angélique Kateb.

FICTION

Éditions Original KOBO

#Babelio

N’en déplaise à son carlin prénommé Danny, Lila, la trentaine, seule dans sa studette, ne se sent pas vraiment au mieux de sa forme. Il faut dire que son rêve de percer en tant que photographe à Paris est un échec complet : elle termine difficilement le mois aux coquillettes en se contentant d’immortaliser des mariages et des PACS.
 
Lorsque le décès de son grand-père l’oblige à revenir dans le Sud de la France, à Arles, sa ville natale où vit sa famille, elle débarque au moment du festival des Rencontres de la photographie dont le thème est… « Rêver sa vie ».
Chez les Naimi, pour combattre la déprime, qu’elle soit liée au deuil ou à la vie en général, on s’occupe. Et entre le hammam que tient sa grand-mère, et les pompes funèbres où officient sa mère et sa tante, de l’occupation, elle va en trouver. Seulement voilà, Lila a un don un peu particulier : un lien avec la mort qui n’appartient qu’à elle et que, jusqu’à présent, elle avait tout fait pour fuir.
Se réconcilier avec son don, comprendre (un peu) les femmes de sa famille et trouver sa voie ? L’été s’annonce prometteur. Quant à la gent masculine… il faut croire que, « quand on ne cherche pas, on trouve » !
 
Ma note 3/5
Nouveauté 2021
230 pages
Disponible au format numérique sur Kobo


MON AVIS

Lila avait planifié sa vie à la perfection. De sa passion, la photographie, elle en fait son métier. Monter à la capitale était un rêve qui s’est soldé, sans mentir, par un échec. De l’espoir de devenir photographe culinaire, elle se retrouve à couvrir les mariages et autres événements qui ne l’emballent pas vraiment. Le décès de son grand-père va tout remettre en question et décide donc de rentrer dans sa ville natale, Arles, pour un temps indéterminé. La mort est une affaire de famille. Sa mère et sa tante gèrent des pompes funèbres, tandis que sa grand-mère celui d’un hammam. Une famille autonymique et un père atypique qui virevolte autour de cette dernière. Une grande famille soudée par un lien indéfinissable, tumultueuse et parfois dysfonctionnelle. Sa petite sœur est un membre de son entourage assez stable avec des idées d’avenir bien définies. Lila retrouve avec fracas sa famille malgré le deuil qui les déchire. Et c’est ainsi que son don particulier avec la mort resurgit. Sauf que cette fois-ci elle a un allié de taille qui grâce à son enthousiasme la porte dans une aventure délirante.

La couverture est très flatteuse, le résumé totalement attrayant, mais le contenu m’a beaucoup moins séduite. Si le personnage de Lila est hyper attendrissant, ses aventures ne m’ont toutefois pas convaincu. Lila est une jeune femme totalement paumée et qui ne sait plus quoi prioriser. Son retour aux sources va agir comme une quête et elle va trouver de l’intérêt pour la mort au travers des pompes funèbres et de la vie par celui du hammam. Une sorte de quête initiatique qui porte ses fruits et va permettre à Lila de faire la paix avec ses doutes et ses questionnements. Sa petite sœur agit comme une brise rafraîchissante et leur lien va se trouver renforcé au travers de leurs missions outre-tombe. Je regrette que l’histoire parte finalement dans tous les sens. Il y l’aspect familial, puis la quête de la petite sœur à la recherche de ses origines, et Lila avec son don, l’appropriation de son identité et sa quête amoureuse, et une pseudo intrigue. Tout cela m’a donné l’impression que l’histoire s’éparpille et l’envie s’est quelque peu envolée. Ce premier tome ne m’a pas convaincu malgré une histoire originale et bizarre. Je me suis laissée toutefois entraîner par la plume de Angélique Kateb qui aime user d’humour.

L’ENFANT CÉLESTE, un roman de Maud Simonnot.

LITTÉRATURE – FICTION

Éditions de L’Observatoire

#68premièresfois


Sensible, rêveur, Célian ne s’épanouit pas à l’école. Sa mère Mary, à la suite d’une rupture amoureuse, décide de partir avec lui dans une île légendaire de la mer Baltique. C’est là en effet qu’à la Renaissance, Tycho Brahe – astronome dont l’étrange destinée aurait inspiré Hamlet – imagina un observatoire prodigieux depuis lequel il redessina entièrement la carte du Ciel. En parcourant les forêts et les rivages de cette île préservée où seuls le soleil et la lune semblent diviser le temps, Mary et Célian découvrent un monde sauvage au contact duquel s’effacent peu à peu leurs blessures.
Ma note : 4/5 mention « lecture intrigante »
176 pages
2020
Disponible en numérique et broché
Porté par une écriture délicate, sensuelle, ce premier roman est une ode à la beauté du cosmos et de la nature. L’Enfant céleste évoque aussi la tendresse inconditionnelle d’une mère pour son fils, personnage d’une grande pureté qui donne toute sa lumière au roman.

MON AVIS

Plume poétique d’une finesse extrême, plume enchanteresse, voyageuse, méticuleuse, enfantant la beauté d’une femme esseulée, d’une mère subjuguée et d’un enfant rêveur, insolite, unique.

 

Mary éternelle romantique, déboussolée par cette rupture brutale, sauvage. L’amour s’est enfui tel un courant d’air laissant derrière lui cet âpre sentiment d’une solitude ingrate, décharnée. L’envie file, l’âme décline, Mary sombre avec tout son monde, celui de son fils. Célian est un petit zèbre, un génie qui ne trouve pas sa place dans notre société où la différence est méjugée, méconnue et effrayante. Célian se passionne pour la nature, les oiseaux, les plantes. Haut comme trois pommes il connaît d’innombrables sujets mais ne sait pas écrire. Il adore le récit de la vie de Tycho Brahe, astronome de la cours danoise du XVIe siècle. Éminente figure de l’astronomie, Tycho Brahe est aux yeux de Célian l’exception qui défit la règle.

 

Ainsi se mêlent les réflexions, les doutes, les espoirs de Mary avec la vie de Tycho Brahe et celle hors norme de Célian.

 

Poésie, nature, vie, sont le tableau exquis de ces trois vies qui se cherchent. La démesure, la tristesse, l’envie exorcisent les émotions induites par cette société grisâtre, sans âme. Une île paradisiaque, sans cocotier et lagon, perdue entre le Danemark et la Suède, dans le détroit de l’Öresund, l’île de Ven réconcilie leur vie. La mer, la nature, les balades, l’apesanteur exaltante où la vie prend son temps, se fortifie, se reconstruit. Un moment hors du temps, une échappée belle où le tout devient cette facilité salvatrice. Mer et terre en parfaite harmonie, où l’Homme est accueilli tel quel.

 

Un premier roman à la beauté extraordinaire, celle qui transcende, celle qui fourmille le long de l’épiderme et vous capture pour ce voyage unique où l’intime est en son cœur. Un aparté sensible et douloureux, magnifique et naturel. Mary et Célian, ce duo au diapason, qui l’un avec l’autre, vont s’épanouir et soigner leurs blessures. Un voyage hors de ce temps hurlant, de cette frénésie brutale de la vie. Un second souffle pour une chance éternelle d’être en accord avec son corps et sa tête.

 

J’ai été charmée par cette nouvelle découverte même si encore à l’instant présent je n’ai pas su me saisir de son entièreté. J’ai découvert Tycho Brahe, astronome célèbre, dont on lui prête les caractères de Hamlet. Cette typicité est quelque peu étrange et je m’interroge encore sur sa place au cœur de ce roman.

 

Un roman sur la construction et l’épanchement des sentiments. Une fiction captivante et unique !

 

Nous sommes de l’étoffe dont sont faits les rêves.

UNE CHRONIQUE DE #ESMÉRALDA

LE CHANT DE CORBEAU de Lee Maracle.


L’épidémie de grippe asiatique des années 1950 atteint la Colombie-Britannique et ravage la communauté. Les Autochtones sont livrés à eux-mêmes et les médecins blancs négligent de les soigner. La jeune Stacey, sa mère et les autres femmes du clan de Loup se serrent les coudes, enterrent leurs morts, à l’ombre de la prophétie de Corbeau : « Les grandes tempêtes façonnent la terre, font éclore la vie, débarrassent le monde de tout ce qui est vieux pour faire place au neuf. Les humains appellent ça des catastrophes.
Ce sont juste des naissances. »
Traduit de l’anglais par Joanie Demers

Un roman immersif et terriblement captivant. Un voyage inouï au confins d’une communauté stigmatisée, décharnée, abandonnée, parquée, déshumanisée. Bien plus qu’un combat Lee Maracle raconte la vie absolue au travers des yeux d’une jeune femme tiraillée entre l’avenir, du blanc, et le passé, des siens.
Stacey vit de l’autre côté du pont. Frontière, malgré lui, de deux mondes, celui des blancs et du clan des Loups. Stacey le franchit tous les jours pour se rendre à l’école des blancs où elle tente de se fondre dans la masse et surtout comprendre leur monde, leurs lois, leurs coutumes. Au grès des années qui défilent, des discussions avec son amie, des repas pris à ses côtés, Stacey s’interroge toujours autant. Elle admire leur confort, leur technologie et leur médecine. Alors quand l’épidémie éclate au sein de sa communauté, sa confiance envers eux est malmenée. Personne n’a passé le pont pour leur en venir en aide.

 

Entre légendes, prophéties, visions, Lee Maracle nous entraîne dans une fiction dont le réel ne peut que nous surprendre. Minutieusement, elle nous imprègne de ce monde inconnu, de cette simplicité auto suffisante à vivre l’instant présent, de ses douleurs fulgurantes où cris et larmes fusent et de ses bonheurs infinis. Stacey croit infiniment que le monde des blancs peut apporter quelque chose à leur communauté, notamment l’enseignement dont elle prend le parti. Et à contrario que ce monde là est bien loin de ses valeurs et préceptes, de sa nature. Ce duel perdure tout au long du roman menant vers cette finalité loin des rêves.

 

Si les premières pages m’ont apeurée, les suivantes m’ont captivée. Un magnétisme puissant se dégage des mots de Lee Maracle mettant au centre de son histoire cette dualité cruelle. Si je me suis accrochée à tous ces moments de bonheur, la tristesse est, malgré tout, le sentiment qui m’a accompagnée en fermant LE CHANT DE CORBEAU. Une histoire poignante où les petites détails en font une grande, où l’Homme devient son pire ennemi.

 

Un roman à découvrir sans aucun doute, les adeptes de la Littérature des Premières Nations, je pense, seront conquis. De mon côté, je continue mon exploration de ce monde hypnotique.

 

Une chronique de #Esméralda.

UNE DOUCE LUEUR DE MALVEILLANCE de Dan Chaon.

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[ LITTERATURE CONTEMPORAINE NORD-AMERICAINE – Rentrée littéraire 2018]
Editions Albin Michel – Collection Terres d’Amérique (dirigée par Francis Geffard)
Traduction : Hélène Fournier
Titre original : Ill will

 

Format numériques (544 pages) : 16.99€
Broché : 24.50€
Ma note : 5/5 mentions « pépite » et « à découvrir sans tarder »

 

 


 

Le résumé :

 

« Nous n’arrêtons pas de nous raconter des histoires sur nous-mêmes. Mais nous ne pouvons maîtriser ces histoires. Les événements de notre vie ont une signification parce que nous choisissons de leur en donner une. »
Tel pourrait être le mantra de Dustin Tillman, psychologue dans la banlieue de Cleveland. Ce quadragénaire, marié et père de deux adolescents, mène une vie somme toute banale lorsqu’il apprend que son frère adoptif, Rusty, vient d’être libéré de prison. C’est sur son témoignage que, trente ans plus tôt, celui-ci a été condamné à perpétuité pour le meurtre de leurs parents et de deux proches. Maintenant que des tests ADN innocentent son frère, Dustin s’attend au pire.
Au même moment, l’un de ses patients, un policier en congé longue maladie, lui fait part de son obsession pour une étrange affaire : la disparition de plusieurs étudiants des environs retrouvés noyés, y voyant la marque d’un serial killer. Pour échapper à sa vie personnelle, Dustin se laisse peu à peu entraîner dans une enquête périlleuse, au risque de franchir les limites que lui impose son rôle de thérapeute.
Plongée dans les ténèbres, celles d’un homme submergé par ses propres contradictions et les failles de sa mémoire, Une douce lueur de malveillance est un livre virtuose et vénéneux. Une écriture glaçante, une inventivité littéraire qui bouscule les structures du roman contemporain : rarement un écrivain aura su explorer le mystère de l’identité avec un réalisme aussi obsédant.

 

 


 

Mon avis :

 

Malveillance :
1-Tendance à blâmer, à lui vouloir du mal.
2-Intention de nuire, visée criminelle.

 

 

 

C’est la toute première fois que je découvre cet auteur de talent et à ce qu’il se dit c’est la toute première fois que Dan Chaon écrit un roman aussi sombre.

 

Je voudrais écrire cette chronique avec beaucoup de légèreté. Il s’avère même que j’ai du mal à la débuter. Je ne sais pas par où commercer ! Voilà la première fois qu’un roman me laisse sans voix et dans ce cas ci sans mots. Enfin deux me trottent dans la tête depuis que j’ai fermé ce roman : glaçant et psychédélique.

 

Allez, 1…2…3… je me lance !

 

Dustin, héros principal malgré lui, embringué dans sa propre vie irréelle et réelle. Petit génie malveillant et/ou sorcier es en tour de magie, Dustin enfant vit dans un monde où tout semble possible selon lui. Imagination fertile et envahissante, son lui évolue dans un monde attaché à une réalité aussi fictive que vraie. Dustin est vraisemblablement niais, manipulable, modelable à souhait. Une enfant inoffensif, proie idéale pour toutes personnes malfaisantes de son entourage. Ce dernier est composé de parents aimants, d’un grand frère adopté adepte des théories sataniques (Rusty), d’une tante et d’un oncle mariés et respectivement frère et sœur de ses parents, de deux cousines sœurs jumelles au mœurs libres ( Kate et Wave). Une famille atypique anéantie par la folie humaine. Quatre orphelins, le plus grand condamné à la prison à vie et les trois autres condamnés à vie au deuil et au souvenir.

 

Dustin a grandit, s’est marié, a deux garçons, est psychologue et continue à vivre d’une certaine façon normalement. Jusqu’au jour où sa normalité est happée par le gouffre de la mort, de l’abandon, de la solitude et de l’inimaginable.

 

Souvenirs, illusions, passé et réalité s’entrechoquent, bouleversent, interpellent, hantent l’impénétrable inconscience humaine barricadée et ensevelie.

 

Un résultat subjuguant retraçant un parcours de vie usant, révoltant, dangereux, éprouvant et bouleversant. La passé reprend ses droits sur le présent. Un présent noir, endeuillé, encrouté, fané et pernicieux. Un présent soumis à une nouvelle quête de vérité embarquée par un policier aguerrie.

 

Dan Chaon est un maître de la manipulation psychologique. Il a su créer une atmosphère oppressante qui évolue sans cesse menant ses personnages vers une possible rédemption. L’auteur tisse sa toile lentement et magnifiquement autour des protagonistes. Les piégeant stratégiquement tour à tour.

 

L’auteur prend à parti son lecteur dans une sorte de tour infernale, ne lui laissant aucun répit, l’interpellant par des effets de style que je n’ai jusqu’alors jamais vu. Il se joue de toi, t’envoute et joue avec tes sens. Il exacerbe ton sentiment d’insécurité, il t’affole, il t’inflige l’horreur. J’ai vraiment eu cette impression d’appartenir au livre (non pas dans la peau d’un personnage) et que j’avais une place primordiale au cœur de la trame.
Ce roman m’a rendue complétement dingue, c’est peut être la cause de ma difficulté à en parler.

 

Ce roman est unique, atypique. A découvrir mordicus !

 

 


En partenariat avec le PICABO RIVER BOOK CLUB. Je remercie infiniment Léa et les éditions Albin Michel pour leur confiance.

 

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