LAISSE LE SOUFFLE DU VENT CHASSER LA PLUIE de Emy Luca.

 
 
[ROMANCE CONTEMPORAINE / FEEL GOOD BOOK – Nouveauté 2019]
LIBRINOVA
250 pages
Ma note : 5/5 mention « coup de coeur »
Lien Kindle
Lu dans le cadre du rdv Mon Marathon Indé de mai
 

 

Le résumé :
Comment continuer à vivre lorsque l’on a perdu l’être qui comptait le plus dans notre existence ? Quand la douleur demeure insupportable malgré le temps qui passe, malgré nos efforts quotidiens pour ne pas s’effondrer ?
A 28 ans, Chloé a tout tenté pour se reconstruire. En vain. Au fil des jours, elle voit sa vie s’effriter, en proie à un mal être si profond qu’elle n’aspire qu’à une solution : mourir.
Severic, un jeune viticulteur de trente ans, connait cette même douleur sournoise et intense. Mais contrairement à la jeune femme, il a fini par choisir la vie en se jetant à corps perdu dans le travail.
Leur première rencontre aurait pu être une évidence. Pourtant, chacun préfère fuir de son côté…
Jusqu’à ce qu’un accident vienne tout bouleverser.
Laisse le souffle du vent chasser la pluie évoque la rencontre d’un homme et d’une femme, tous deux cabossés par la vie, qui se retrouvent unis par une même douleur. Chacun va tendre la main à l’autre, avec ses propres moyens, ses propres doutes et ses propres peurs mais aussi avec la furieuse envie de vivre et d’être à nouveau heureux.
C’est aussi une histoire de destins qui s’entrecroisent, de liens d’une force étonnante qui s’apprivoisent et se nouent. C’est une belle histoire d’amour au pluriel. Une ode à la vie, tout simplement.
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Voici un premier qui vous coupera le souffle littéralement.

 

Chloé a perdu du jour au lendemain tout ce à quoi elle aspirait : une simple vie familiale. Chloé tente malgré tout de survivre. Chaque pas, chaque respiration, chaque nuit, chaque anniversaire et chaque journée restent une cruelle torture. Une lame bien ancrée dans son cœur qui est impossible d’arracher. Alors que le jour, elle est institutrice et se bat pour se faire attendre, la nuit elle se noie, elle sombre dans la mélancolie. Elle finit par se perdre dans son désarroi. Cette douleur si intense la bouffe et elle, l’accueille les bras ouverts. C’est sa manière à elle de porter son deuil et de s’approprier ce trou béant. De se faire une raison, mais elle se fourvoie et cette complaisance sinistre aura un lourd tribu. Sa mère et sa meilleure amie sont d’un soutien indéfectible. Parfois il est nécessaire de tomber dans un gouffre, de se disloquer pour mieux se reconstruire et pourquoi pas atteindre une certaine forme de sérénité. C’est ce qui se produit lors d’une soirée suite à laquelle plus rien ne sera plus pareil.

 

Séveric vit à quelques centaines de kilomètres de Paris, loin des tracas routiniers et de la pollution. Dans son petit village de la Drôme, Sev est viticulteur, un métier-passion que lui a appris son père. Sev est à l’image d’un ours mal léché. Bourru au premier abord mais derrière cette solide carapace se cache un cœur en guimauve qui a aussi connu et subit les aléas de la vie. Sev est un rescapé et les souvenirs et les rêves non aboutis sont autant de fantômes qui s’interposent à son bonheur. Sev rencontre Chloé lors d’une soirée sur Paris où son frère l’a entraîné. Une rencontre choc mais pas sous de meilleurs hospices. En effet les faux semblant ont le cuir dur et les mots valsent touchant parfois le cœur en plein milieu. Pourtant, un petit quelque chose a jaillit. Se seraient-ils reconnus dans la douleur ? Leur rencontre sera t-elle le prémices d’une nouvelle aventure ? Rendez-vous dans les vignes de la Drôme où l’inattendu, la colère et la passion seront présents.

 

Ce roman se décline en deux parties. La première est très sombre, mélancolique et douloureuse. Emy Luca se concentre sur cette douleur destructrice. Elle expose les états d’âmes, les doutes, les questions, les remords, les blessures de Chloé. Je vous rassure cette partie est assez courte et Emy Luca évite de tomber dans le glauque émotionnel. Ce début est une torture sans nom. Je me suis sentie coulée au côté de Chloé. J’ai ressenti cet accablement comme si c’était le mien. C’est oppressant et destructeur. C’est vraiment dur. Et puis surgit la seconde partie sur une note catastrophique mais qui inscrit cet événement comme étant un tournant décisif. Chloé reprend du poil de la bête et gère mieux ses émotions. Toutefois rien n’est rentré dans l’ordre. Cette seconde partie est sous le signe du renouveau, de la renaissance, de la prise de conscience, de l’écoute et du partage. Chloé sourit véritablement et respire enfin sans que cela soit une déchirure. Un apaisement bénéfique qui va lui permettre de se retrouver et de présager bâtir son avenir. Sans oublié un certain rayon de soleil aigri qui par la même occasion va bénéficier de l’attention de Chloé. Ce duo « pansement » est un pur ravissement.

 

Emy Luca a une plume exceptionnelle qui fait passer les émotions avec une franchise bienveillante. L’honnêteté de ses mots apporte une force à une histoire loin d’être banale. C’est une explosion de tout un tas de choses qui m’a percutée et foudroyée. C’est le genre d’histoire que j’aime découvrir et convaincre par mon propre enthousiasme, les lectrices. Emy Luca c’est une boule d’émotions qu’elle fait éclater au moment opportun et vous embarque dans un flot continuel de sentiments. Emy Luca adore les paysages bucoliques et ses descriptions ne sont pas avares. Elle adore les moments romantiques où la passion peut s’exprimer. Elle adore les moments plus ambigus où les blessures resurgissent et anéantissent le peu d’espoir. Voici tout ce qui m’a captivée, ce qui m’a envoûtée et ce qui m’a séduite. Un superbe coup de cœur que je vous invite à découvrir !

 

Au fil des jours, la douleur n’est plus qu’une ligne floue à l’horizon qui s’efface même par moment. Les nuages denses et sombres ont fini par fuir, poussés par la force du vent qui ne leur a laissé aucun répit.
 
#Esméralda

 

 

Je remercie Emy Luca pour sa confiance et sa patience.

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… l’interview d’Emy Luca

… le site de Librinova

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Sa majesté des fèves d’Eve Borelli

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Chick-lit – livre sorti le 16 janvier 2019

Editions Mazarine

Service presse

Ma note : 3,5/5

 

Je remercie les éditions Mazarine qui, via la plateforme NetGalley, m’ont fait confiance et m’ont permis de découvrir ce roman en service presse.

Résumé : « Tu as toujours eu peur de vivre, Lucien. »
Il soutint son regard.
« Et toi, Cristalline, tu as toujours eu peur de te montrer prudente et raisonnable. »
Lucien, dernier fabricant de fèves de France, désespère : l’âge d’or des féviers est révolu, il vient de mettre la clef sous la porte et pour couronner le tout, sa petite amie plie bagage.
Heureusement, sa sœur Cristalline ne l’entend pas de cette oreille. Pour une lanceuse de disque de son niveau, la défaite n’est pas une option. Elle met donc au point un plan follement insensé pour sauver son frère : destination Londres pour rencontrer la reine Élisabeth, grande adepte de galettes des rois et devenir son févier officiel !
Commence alors un périple rocambolesque en compagnie de Roméo, le fils de Cristalline, qui traîne un vague à l’âme inexplicable, mais aussi de son infâme caniche Micheline Ostermeyer, sans compter la rencontre d’un ex-détenu au cœur d’artichaut et d’une danseuse boiteuse à la beauté renversante. Drôle d’équipe, aussi tendre que dépareillée ! Mais ces êtres cabossés par la vie ont une revanche à prendre…

 

Mon avis : Depuis un moment, j’entendais beaucoup parler d’Eve Borelli mais par manque de temps, je n’avais jamais eu l’occasion de la lire. Ce manquement étant réparé, je vais vous faire part du bilan de cette lecture.

Nous faisons ici connaissance avec Lucien, dernier févier de France qui a de plus en plus de mal à vivre de son métier. En effet, qui n’a jamais regretté les belles fèves de notre enfance qui sont peu à peu remplacées par des fèves en plastique…. Également malheureux en amour, il n’a pas le moral. Sa sœur Cristaline, accompagnée de son fils Roméo, décide alors de lui proposer un plan fou : partir à Londres pour rencontrer la reine, grande amatrice de frangipane, afin de devenir son févier royal. Sur la route, ils embarquent dans leur périple Maguelone, une danseuse à un croisement de sa vie, et Twix, un grand gaillard pas si sûr de lui. En avant pour un road-trip qui s’annonce haut en couleurs !!

J’ai du mal à faire ressortir un des personnages car au final, en fonction des chapitres, ils sont tous mis en avant et on les découvre ainsi au fil des pages. Néanmoins, celui qui m’a le plus marqué est le petit Roméo, fils de Cristallne, qui est mélancolique depuis quelques semaines, au grand dam de sa maman. Au côté de Twix, il va se révéler et essayer de surmonter la peine qu’il ressent.

Ce qui est intéressant ici, c’est que tous les protagonistes sont à un carrefour de leurs vies et qu’ils vont tous vivre de manière intense ce voyage à Londres. Sous couvert d’une lecture légère, Eve Borelli met en lumière des thèmes profonds : la solitude des personnes âgées, la difficulté de devoir se réorienter professionnellement et donner un second souffle à sa vie, la complexité des rapports amoureux et la banalisation du sexe, l’opportunité de prendre sa vie en main  mais aussi la disparition de nombreux métiers artisanaux. On ne peut s’empêcher, au cours de la lecture, de s’interrompre pour se questionner et j’ai trouvé cela très malin.

Je dois avouer que je ressors de ma lecture un peu frustrée. En effet, je trouve que tout va trop vite, que ce soit dans l’évolution des rapports entre les personnages ou de l’intrigue. Du coup, je suis un peu frustrée car cette lecture m’a apportée beaucoup de bonheur et de bonne humeur mais j’aurais aimé que certains passages, notamment la fin, soient plus développés, et ainsi passer plus de temps avec ces personnages si attachants !! En tout cas, la plume de l’autrice est efficace, dynamique. Les chapitres sont relativement court et en mettant à chaque fois un personnage à l’honneur, on ne ressent aucune lassitude.

Pour conclure, j’ai passé un excellent moment avec « sa majesté des fèves » et je suis ravie d’avoir enfin pu lire un roman d’Eve Borelli. C’est une lecture fraîche, légère, qui vous fera sans nul doute oublier le quotidien mais qui, mine de rien, vous obligera à vous poser plein de questions…

 

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Retrouvez tout l’univers d’Eve Borelli sur sa page Facebook

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Retrouvez également ce roman sur Amazon

 

 

QUITTE A TUER AUTANT LE FAIRE DANS L’ORDRE de Virginie Lloyd.

 

[ FEEL GOOD BOOK – THRILLER – 2018]
Auto édition
Ma note : 3,5/5 mention « à découvrir »
347 pages
Lien Kindle
Lu dans le cadre du Rdv Mon marathon Indé de février.

 

 

Le résumé :

 

Lily Brooks est rédactrice de modes d’emploi. Elle mène une vie tranquille jusqu’au jour où, par hasard, elle découvre le développement personnel. Chouette ! Une notice du bonheur ! Pas vraiment. Entre crimes et bienveillance, Lily va devoir affronter les effets secondaires de sa nouvelle vie. Un feel-good noir et déjanté à découvrir !

 

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Pas tout à fait un thriller, pas tout à fait un feel good book, le premier roman de Virginie LLoyd déjante (« grav’ sa mère ») !

 

La toulousaine (adoptée …. en même temps ce n’est pas trooop important !), m’a plongée dans une aventure aussi euphorique qu’étrange à coté d’une héroïne atypique et extrêmement flippante.

 

Lily Brooks est une pro de la notice avec un penchant excessif et maladif pour celles que tu peux retrouver chez Ikea. Lily Brooks et les notices, s’est toute une vie : du matin au soir, elle la côtoie, elle la façonne, elle y déniche les petites erreurs, elle la cajole, la chouchoute, lui parle. En bref elle file le parfait amour avec la notice. Et quoi de mieux que d’utiliser les Post-It pour être au top et surtout ne rien oublier. Lily Brooks est comme ses post-it, bien organisée, par couleur, par emplacement, taille… Petite anecdote du bureau : tel le fin limier qu’elle est, elle est capable de retrouver l’auteur d’un post-it égaré. Ce n’est-il pas génial ! Bref Lily vit une vie bien rangée, bien ordonnée, sans fil qui dépasse de la manche, au poil près tout roule ! Bien sûr son patron « le hamster » lui met des bâtons dans les roues, et chose extrêmement importante à savoir, le jour où tu rencontres Lily aux soldes, surtout (oui surtout) laisse lui le pauvre pull que tu voulais absolument au risque de finir aspirer par un escalator trop méchant ! Voilà, Lily, c’est une chouette femme certes névrotique, mais attachante, passionnée, attentionnée et gentille. Mais Lily rêve de goûter au bonheur. Le vrai, le pur, le bon, celui qui met des étoiles dans les yeux et qui permet d’oublier tous les points négatifs de sa vie. Lily le cherche et va le trouver dans une situation plutôt inattendue : le meurtre. Celui où le sang ne gicle pas, celui qui est maquillé et qui ne laisse pas de traces. Oui, voilà, le meurtre est euphorisant. Le sera t-il assez longtemps ?

 

Pas à pas, j’ai suivi Lily dans sa drôle de quête de bonheur. Elle flirte sans le savoir avec l’amour et entourée du « gang des vieux » (avec tout le respect que je leur dois), elle s’ouvre à un monde inconnu où la haine et la colère ravagent. En espérant qu’elle ne se perde pas en cours de route.

 

Virginie Lloyd, de sa plume habille, invite son lecteur dans un univers complétement barré. Humour fracassant, répliques assassines, verbe pimentée, personnages atypiques et extraordinaires, meurtres en tout genre, l’histoire ne manque pas de rebondissements et de piquants. Même si parfois j’ai trouvé que la trame s’enlisait, qu’il y avait trop d’insistance sur certains points, j’ai passé un agréablement moment de lecture. J’avoue que j’ai même crié au scandale au point final, j’aurais voulu que la dynamique des dernières pages continuent.

 

Virginie Lloyd ancre la vie toulousaine dans les périples de son héroïne et c’est juste merveilleux avec toutes ces petites références à « mon païs »!

 

Ce premier roman m’a permis de découvrir une autrice au talent indéniable qui aime la douce folie. Autrice à suivre absolument !

 

#Esméralda

 


 

 

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… l’univers de Virginie Lloyd.

 

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Toute la ville en parle de Fannie Flagg

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Littérature Nord-Américaine/feel-good – livre sorti le 7 février 2019

Editions le Cherche-Midi

Service Presse

Ma note : 3,5/5 mention « à découvrir »

 

Je remercie le Picabo River Book-Club ainsi que les éditions du Cherche-Midi qui m’ont permis de découvrir ce roman en service presse.

Résumé : Plus qu’un roman : un appel au bonheur !

L’auteur de Beignets de tomates vertes nous conte, dans ce roman choral, l’histoire d’un petit village du Missouri, Elmwood Springs, depuis sa fondation en 1889 jusqu’à nos jours. Les années passent, les bonheurs et les drames se succèdent, la société et le monde se transforment, mais les humains, avec leurs plaisirs, leurs peurs, leurs croyances, leurs amours, ne changent guère. Et c’est la même chose au cimetière puisque, loin de jouir d’un repos éternel, les défunts y continuent leurs existences, sous une forme particulière. Au fil des décès, ils voient ainsi arriver avec plaisir leurs proches et leurs descendants, qui leur donnent des nouvelles fraîches du village. Tout irait ainsi pour le mieux dans ce monde, et dans l’autre, si d’inexplicables disparitions ne venaient bouleverser la vie, et la mort, de cette paisible petite communauté.

On retrouve dans ce roman revigorant en diable, peuplé de personnages plus attachants les uns que les autres, toute la tendresse, le charme fou et la philosophie heureuse de Fannie Flagg.

 

Mon avis : Je dois l’avouer, même si j’en avais beaucoup entendu parler, je n’avais encore jamais lu de roman de Fannie Flagg…. Honte à moi, me direz-vous !! Cette erreur est maintenant réparée et je dois dire que cette découverte fut très enthousiasmante !!

Nous suivons ici, au fil des ans, le développement et la vie dans la ville Elmwood Springs, petite bourgade du Missouri. Fondée par des migrants suédois, la ville va grandir et évoluer au fil des avancées technologiques et des évènements qui ont marqué le 20ème siècle.

Au départ, la communauté est restreinte et il est donc facile de s’attacher aux protagonistes. Le plus important est celui qui a fondé la ville, Lord Nodstrom. Célibataire endurci par les tâches qu’il a dû accomplir, il décide un jour, sous l’impulsion de la communauté, de passer une petite annonce afin de se trouver une épouse. Une jeune migrante vivant à Chicago, Katrina Olsen, décide de lui répondre afin de fuir cette vie en ville qu’elle déteste tant. Entre eux, une tendre complicité va naitre et ils resteront des personnages importants de la ville. Leurs descendants feront tout pour faire vivre leur esprit et leur mode de vie.

J’ai trouvé la vie au sein de cette communauté très sympathique à lire, que ce soit dans la ville ou au cimetière. Je n’ai pas vu défiler les 500 pages du roman et j’ai aimé voir l’impact de l’évolution du monde sur cette petite bourgade. J’ai également apprécié les valeurs mises en avant qui sont celles du respect, de la solidarité et de l’amitié sincère. La plume de l’autrice est très vive et, grâce à ses personnages hauts en couleur, on passe un très bon moment de lecture. Néanmoins, la multiplication des personnages au fil des ans m’a parfois déstabilisée et perdue dans les liens qu’il pouvait exister entre eux…

Pour conclure, j’ai passé un excellent moment de lecture grâce à ce roman. La vie au sein d’Elmwood Springs offre au lecteur une bouffée d’oxygène, un moment un peu hors du temps où les valeurs traditionnelles sont encore au cœur de tout. La plume de Fannie Flagg m’a conquise et je n’hésiterai pas à me plonger prochainement dans un de ses romans, sûrement « beignets de tomates vertes », le roman qui l’a fait connaitre du grand public.

 

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Retrouvez ce roman sur le site des éditions du Cherche-Midi
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Tu comprendras quand tu seras plus grande de Viriginie Grimaldi

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Feel-good book – Sortie le 3 mai 2017

Le livre de poche

Lecture personnelle

 

Résumé : Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit plus guère au bonheur. Une fois sur place, elle se souvient aussi qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Mais au fil des jours, la jeune femme découvre que les pensionnaires ont  des choses à lui apprendre. Son quotidien avec des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé lui réserve des surprises qui pourraient bien l’aider à retrouver le sourire. Sans oublier Raphaël, le petit-fils d’une résidente, qui ne lui est pas indifférent…

Une histoire de résilience, d’amour, d’amitiés, un livre plein d’humour et d’humanité, qui donne envie de savourer les petites joies de l’existence.

 

Mon avis : Auteure à succès depuis quelques années, Virginie Grimaldi et ses romans « feel-good » me faisaient de l’œil depuis un petit moment. Cet été, j’ai profité de mes vacances pour me plonger dans celui-ci et une remarque me vient à l’esprit : mais pourquoi ai-je attendu aussi longtemps pour me lancer ?

Nous faisons ici connaissance avec Julia, une jeune femme ayant vécu de nombreuses épreuves. Elle décide de quitter Paris pour s’installer au Pays Basque afin de travailler comme psychologue dans une maison de retraite. Un peu déstabilisée au départ, elle arrive à trouver un équilibre au fil des jours et elle va vite s’attacher à tous les résidents.  Qui a dit que la vie était une longue ligne droite toute tracée ?

Julia quitte Paris car dans la même année, elle a perdu son père, sa grand-mère a fait un AVC et elle s’est séparée de son petit-ami. Elle revient donc au Pays Basque, où vivent sa mère et sa sœur, afin de travailler dans une maison de retraite. Pourtant, elle cache sa présence à ses proches. On sent une femme ébranlée, qui a besoin de se reconstruire par elle-même et qui doute beaucoup. Inquiète, peu à l’aise avec les personnes âgées, Julia va pourtant découvrir aux Tamaris une vraie famille et elle va s’enrichir des rencontres qu’elle va y faire. La petite pointe de romantisme est présente grâce à Raphael, le petit-fils d’une résidente nouvellement arrivée. Peu à peu, ils vont se rapprocher avec Julia. Mais leur complicité peut-elle déboucher sur une histoire d’amour ? Je vous laisse le découvrir !

Comme mentionné précédemment, je ne connaissais pas du tout la plume de Virginie Grimaldi avant cette lecture mais je dois dire que la rumeur est vraie….. Cette auteure est une magicienne des mots, avec une plume très addictive et lorsque vous ouvrez ce roman, vous êtes comme envoutés, incapable de le lâcher, voulant toujours en savoir plus !! Cette lecture est très fraîche, avec beaucoup d’humour, mention spéciale au cours de gym qui m’a fait pleurer de rire, mais qui aborde aussi des thèmes moins légers comme ceux de la vieillesse, de la vie des personnes âgées en maison de retraite et celui du deuil. J’ai apprécié cette lecture car jusqu’au bout, on ne peut s’empêcher de douter de l’issue de l’histoire. Même si elle est « feel-good », on n’est sûrs de rien et cela nous tient donc en haleine jusqu’au point final. Je précise également qu’on a l’explication sur le choix du titre dans les derniers chapitres et j’ai trouvé cela très malin.

Je ne peux terminer cette chronique sans faire un parallèle avec un roman lu l’an dernier, intitulé « quelqu’un pour qui trembler », écrit par Gilles Legardinier, qui se passe également en maison de retraite. Dans les deux cas, les auteurs nous montrent des personnes âgées pleines de vies, de ressources, qui ne méritent sûrement pas d’être laissées de côté et dont nous avons beaucoup à apprendre.

Amateurs de romans feel-good, n’attendez-plus et laissez-vous tenter par ce roman de Vriginie Grimaldi. Au cours de votre lecture, vous passerez sûrement du rire aux larmes en l’espace de quelques pages. Je préfère vous prévenir, l’auteure a lancé un sort à son livre et vous serez, à coup sûr, dans l’incapacité de le poser avant de l’avoir posé. Pour ma part, j’ai ajouté ses autres romans à ma whish-list et je pense bientôt lire « il est grand temps de rallumer les étoiles », sorti au printemps.

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Retrouvez tout l’univers de Virginie Grimaldi ici

Retrouvez ce roman sur le site du Livre de Poche

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En voiture, Simone ! de Aurélie Valognes

livre Aurélie Valognes

Littérature française « feel-good » – paru le 29 mars 2017

Le livre de poche

Lecture personnelle

 

 

Résumé : Pour une comédie familiale irrésistible, il vous faut : un père, despotique et égocentrique, Jacques. Une mère, en rébellion après quarante ans de mariage, Martine. Leurs fils, Matthieu, éternel adolescent mais bientôt papa de trois enfants ; Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps ; Alexandre, rêveur mou du genou. Et… trois belles-filles délicieusement insupportables ! Stéphanie, mère poule angoissée ; Laura, végétarienne angoissante ; Jeanne, nouvelle pièce rapportée, féministe et déboussolée, dont l’arrivée va déstabiliser l’équilibre de la tribu.
Mettez tout le monde dans une grande maison en Bretagne. Ajoutez-y Antoinette, une grand-mère d’une sagesse à faire pâlir le dalaï-lama, et un chien qui s’incruste. Mélangez, laissez mijoter… et savourez !

Ce livre a été publié aux éditions Michel Lafon sous le titre « Nos adorables belles-filles ». 

 

Mon avis : Ce roman est le deuxième écrit par Aurélie Valognes et le troisième que je lis d’elle. J’espérais être une nouvelle fois être embarquée par son écriture et ne pas être déçue…. Et comme toujours, j’ai retrouvé tous les éléments qui font que j’adore cette auteure.

Tout d’abord, Aurélie Valognes me séduit, et séduit des millions de lecteurs, car ses livres nous parlent. Quand je dis ça, elle prend toujours des situations qui nous sont familières et des personnages que l’on pourrait côtoyer dans notre quotidien. Ici, nous faisons connaissance avec la famille de Jacques et Martine : leurs trois fils, Matthieu, Alexandre et Nicolas, leurs trois belles-filles, Laura, Stéphanie et Jeanne, et la grand-mère, Antoinette. Tout ce beau petit monde se retrouve pour le réveillon de noël chez Jacques et Martine et les chamailleries vont commencer. Entre les vacheries de Jacques, le caractère bien trempé des belles-filles et l’exaspération de Martine, tous les ingrédients sont réunis pour qu’une remise en question s’impose. Au fil des pages, on va voir tous ces personnages évoluer, s’apprivoiser et essayer vivre ensemble. Si je devais mettre en lumière quelques personnages, je choisirai de parler de Jacques, Martine et les belles-filles. Jacques est un homme proche de la retraite qui prend, semble-t-il, un malin plaisir à taquiner ses belles-filles. Malheureusement pour lui, et pour l’ambiance générale, elles ne comprennent pas son humour car il sait se montrer très très lourd….. ce qui exaspère Martine, qui souffre de la distance que prennent ses fils. De plus, Jacques n’accepte pas d’être mis peu à peu à l’écart dans son boulot et en se focalisant sur cela, il ne se rend pas compte que son mariage est menacé. Car en effet, de son côté, Martine n’en peux plus du comportement de son mari. Entre ses blagues douteuses, son incapacité à se ménager et le fait qu’il ne s’occupe plus d’elle, Martine est perdue. La seule chose dont elle est sûre, c’est qu’elle ne veut pas perdre ses fils et construire une vraie relation avec ses belles-filles. Ces dernières sont toutes les trois très différentes et en même temps, elles ont toutes les trois un caractère explosif. Stéphanie est une maman stressée, qui n’arrive jamais à lâcher prise ; Laura est végétarienne et ne comprends pas qu’on ne comprenne pas son choix ; enfin Jeanne, la dernière arrivée, est un peu perdue au milieu de cette famille folle mais aussi dans sa relation. En effet, elle se pose beaucoup de questions sur son couple et j’ai apprécié son caractère, sa manière de se remettre en question et de s’interroger. Peut-être qu’elle me ressemble un peu et que je me suis reconnue dans sa manière d’être mais j’ai clairement eu un petit coup de cœur pour elle.

Le deuxième point fort de l’auteure, c’est incontestablement son style. Son écriture est fluide et elle est percutante. En effet, on rit, on grimace, on est ému devant les situations qui nous sont décrites et qui nous parlent d’une manière ou d’une autre. Sans jamais tomber dans la caricature, on est transporté au côté de cette famille et on vibre à leur côté. Le découpage en chapitre plutôt courts donne du rythme à la lecture et ne nous aide pas à poser le livre quand on se plonge dedans.

Au final, j’ai trouvé le déroulement de l’intrigue très intéressant et j’ai adoré la manière dont Aurélie Valognes fait évoluer ses personnages. Une nouvelle fois, elle nous transporte dans son histoire qui évoque des situations du quotidien. Ce roman est un vrai feel-good car quand on arrive au bout, on ne peut qu’avoir le sourire. Certains diront que c’est une lecture « facile », moi je dis que c’est une lecture qui fait du bien. Et n’est-ce pas le but de la lecture que de passer un bon moment pour s’évader du quotidien ? Vous validez ? Alors, plongez-vous dans ce roman et en voiture Simone !

 

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Retrouvez ce roman sur le site des éditions du Livre de Poche ici

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Retrouvez ici tout l’univers d’Aurélie Valognes

L’habit ne fait pas le moineau de Zoé Brisby

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Feel-good book – Paru le 25 juin 2017

Auto-édition

Service Presse

 

Je remercie Zoé Brisby pour sa confiance et pour m’avoir confié son roman en service presse.

Résumé : Maxine, fringante nonagénaire, a décidé de faire l’école buissonnière et quitte sa maison de retraite. Pour son périple, elle a besoin d’une voiture et cherche à faire du covoiturage. C’est alors qu’elle rencontre Alex, 25 ans, un peu perdu à cause d’un chagrin d’amour, qui a une place de libre dans sa voiture.

Un road-trip frais et plein de surprises où les événements s’enchaînent au même rythme que les sentiments.
Une rencontre peut-elle être le départ de l’aventure la plus belle de votre vie

UN JOYEUX MELANGE D’HUMOUR ET DE SAGESSE !

UN LIVRE QUI DONNE LE SOURIRE.

 

 

Mon avis : Adepte des livres « feel-good », j’étais enthousiaste à l’idée de découvrir ce roman auto-édité…. Et je peux vous dire que je n’ai pas été déçue !!

Au départ, nous avons deux personnages que tout oppose : d’un côté, il y a Maxine, une nonagénaire qui décide de quitter la maison de retraite où elle réside pour faire un dernier voyage. De l’autre côté, il y a Alexandre, jeune homme perdu et dépressif qui n’arrive pas à trouver un sens à sa vie. Tous les deux n’avaient aucune raison de se rencontrer et pourtant, une annonce sur un site de covoiturage va tout changer pour tous les deux.

Alex n’arrive pas à trouver un sens à sa vie. Il est abattu, subit les évènements et décide de partir à Bruxelles pour essayer de retrouver une jeune femme. Très renfermé sur lui-même au départ, il va s’ouvrir au contact de Maxine. J’ai beaucoup apprécié Alex car il n’est pas caricatural. Il est à un moment de sa vie où il ne trouve pas de sens à donner à cette dernière. Cependant, il n’est pas fermé sur lui-même et les efforts qu’il va faire au côté de Maxine le prouvent.

Maxine est, pour moi, la star de ce roman. Pleine de ressources, amoureuse de la vie, elle pétille de bonne humeur et a un sens de l’humour décapant. Maxine n’a qu’un défaut : elle transforme toutes les expressions de la langue française ! Ainsi, vous l’aurez compris, « l’habit ne fait pas le moineau », le titre du roman,  est un clin d’œil au « défaut » de Maxine.

En se côtoyant et en vivant ce voyage vers Bruxelles, Maxine et Alex vont se découvrir et évoluer. Ce road-trip improbable entre eux va se transformer en véritable voyage initiatique. Tous les deux, ils vont finir par comprendre que l’avenir n’est pas un chemin droit, tracé d’avance mais plein d’imprévus ! Et souvent, ce sont des imprévus qui nous enrichissent et nous permettent d’avancer.

Ce roman a été pour moi l’occasion de découvrir la plume de Zoé Brisby. Elle est piquante, fluide et surtout envoutante. En effet, quand vous vous plongez dans le périple de Maxine et Alex, aucune chance de laisser de côté votre liseuse. Maxine saura à coup sûr vous émouvoir et vous transporter. Alex, quand à lui, vous touchera sûrement par sa sensibilité. Tout comme leur voyage un peu fou, la lecture de ce roman est pleine de surprises et de rebondissements qui ne vous laisseront pas insensibles.

Pour conclure, j’ai envie de donner un conseil aux amoureux de livres « feel-good » : n’attendez pas avant de succomber à « l’habit ne fait pas le moineau ». Éclats de rires et larmes à l’œil vous attendent au fil des pages et à coup sûr, vous ne pourrez plus vous empêcher de sourire en entendant les belles expressions de notre langue française.

 

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Les gens heureux lisent et boivent du café d’Agnès Martin-Lugand

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Littérature française – Sortie le 5 juin 2014

Editions Pocket

Lecture personnelle

 

Résumé : « Ils étaient partis en chahutant. J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. »

Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. Afin d’échapper à son entourage qui l’enjoint à reprendre pied, elle décide de s’exiler en Irlande, seule.

Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper…

Mon avis : Ce livre m’a pendant longtemps fait de l’œil dans les rayonnages des librairies. J’aime beaucoup ce titre, qui représente un état d’esprit qui me correspond tout à fait. Ayant reçu ce livre pour mon anniversaire, je l’ai lu avec ma cousine dans le cadre de notre challenge lecture, catégorie « Feel-good » (et oui, car malgré le thème initial, vous allez voir que c’est un livre qui fait du bien).

Dans ce roman, nous faisons donc connaissance avec Diane, une jeune femme en deuil qui vient de perdre son mari et sa fille dans un accident de voiture. Pas du tout préparée à cette perte, elle perd tout goût à la vie et délaisse le café littéraire qu’elle avait monté avec son défunt mari, « les gens heureux lisent et boivent du café ». Heureusement que son meilleur ami, Gabriel, est là pour gérer le quotidien et lui maintenir la tête hors de l’eau ! Un jour, sur un coup de tête, elle décide de partir en Irlande. Son mari souhaitait y aller, pour lui rendre hommage et pour réapprendre à vivre, elle décide donc d’entreprendre ce voyage. Là-bas, elle va se retrouver dans une maison face à un certain Edward, personnage complexe et antipathique de prime abord, et elle va trouver du réconfort grâce à Abby et Jack, les propriétaires de la maison, mais aussi Judith, la sœur d’Edward.

Vous l’aurez compris, on est ici dans une histoire de famille et de reconstruction personnelle. Diane est une femme brisée. On la suit tout au long du roman et on souffre à ses côtés. J’ai été très touchée par son personnage et me suis vraiment attachée à elle. Quand à Gabriel, le meilleur ami, j’ai beaucoup aimé son côté protecteur mais aussi complètement déluré. Enfin Edward, je vous laisse le découvrir car c’est un homme complexe, torturé et son évolution ne pourra pas vous laisser de marbre.

J’ai adoré ce roman. La plume de l’auteure est ensorcelante car il est impossible de poser le livre une fois qu’on l’a ouvert. Lu en à peine vingt-quatre heures, j’étais très frustrée par la fin car Agnès Martin-Lugand nous laisse en plan. Heureusement, elle a écrit une suite dont vous trouverez la chronique dès demain sur le blog. Dans tous les cas, malgré le point de départ triste de l’histoire, je peux vous assurer que ce livre est un vrai feel-good car on referme le livre en ayant l’impression d’avoir aidé Diane dans son chemin de vie. Une pépite à ne pas laisser passer !

 

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Retrouvez l’univers d’Agnès Martin-Lugand sur le site des éditions Pocket

Mémé dans les orties d’Aurélie Valognes

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Feel good-book – Sortie le 9 mars 2016

Edition « Le Livre de Poche »

Lecture personnelle

 

Résumé : Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s’ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d’escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie… jusqu’au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 93 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.

Un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur !

Mon avis : Depuis un an, j’entendais beaucoup parler de ce roman. L’été dernier, ma meilleure amie l’avait acheté et depuis, elle me harcelait pour que je le lise. J’ai résisté pendant un an….. et il y a un mois, lors de la réunion de mon club lecture, une copine a présenté ce livre et ma curiosité l’a emporté. Je suis donc repartie avec « mémé dans les orties » dans le sac. Et je dois vous avouer, je ne regrette pas du tout cet achat !!!!!

Ferdinand est un vieux monsieur un peu ronchon qui vit seul avec sa chienne Daisy. Il n’aime personne à part elle, sa fille étant partie vivre à Singapour avec son petit-fils. Un jour, sa chienne meure et Ferdinand perd le goût de vivre…. jusqu’à sa rencontre avec Juliette, une petite fille qui vient d’emménager avec son papa et sa petite sœur juste au-dessus de chez lui. En effet, cette rencontre va tout bouleverser pour le vieil homme qui va peu à peu retrouver le goût de vivre et va peu à peu s’ouvrir aux autres et se faire apprécier….. Sauf par la concierge, Mme Sanchez !! Entre ces deux-là, c’est l’amour vache et des vacheries, le livre n’en manque pas.

Je n’irai pas plus loin pour ne pas trop en dévoiler. En tout cas,  ce livre est un vrai « feel good-book », un concentré de bonne humeur. Les personnages sont très attachants. On se surprend à rire, trembler pour eux. Ferdinand, Juliette, Mme Sanchez et Béatrice, une voisine de Ferdinand, ont tous une personnalité affirmée et pourtant, l’auteure ne tombe ni dans la facilité ni dans la caricature.

Avec l’arrivée de l’été, ce livre sera parfait pour vous accompagner où que vous alliez. J’ai adoré la fluidité de la plume d’Aurélie Valognes, la manière dont elle déroule l’histoire en nous surprenant toujours. Maintenant que je suis convaincue, je m’en vais de ce pas me procurer « en voiture Simone », son deuxième roman qui est, paraît-il, encore plus drôle…

 

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Retrouvez « Mémé dans les orties » par ici