TOUTES LES HISTOIRES COMMENCENT AVEC UNE PETITE FAIM, un roman de Magali Discours.

LITTÉRATURE CONTEMPORAINE

Éditions L’Archipel – Collection Instants Suspendus


LE GOÛT DES SOUVENIRS EST LE PLUS BEAU DES HÉRITAGES
Après des années passées loin de sa famille, Alice s’interroge : où sa vie la mène-t-elle ? Elle s’installe pour quelques jours chez Margaux, sa sœur, de douze ans son aînée, qui tient un petit restaurant dans la campagne bourguignonne.

Margaux est douée pour le bonheur. Elle sait s’entourer de bons compagnons de route. Son appétit de vivre l’aide à surmonter ses propres difficultés.
Grâce à elle, Alice découvre que les saveurs permettent d’accéder à l’invisible. De la bouche à l’imaginaire, par la magie des recettes cuisinées par Margaux, les ancêtres oubliés resurgissent. Ce séjour aidera-t-il Alice à donner un sens à sa vie et à s’imaginer un avenir ?

 

 

Ma note : 4,5/5
Nouveauté 2022
228 pages
Disponible au format numérique et broché

 


MON AVIS

Dans la vie, il existe ces moments de la vie qui sont des rendez-vous annonciateurs de changements. A la croisé des chemins le regard se tourne vers le passé pour mieux comprendre le présent et penser à l’avenir.

 

Magali Discours nous plonge dans le passé, des siècles plus tôt. Des rendez-vous incroyables dans ces lieux insolites marquant à jamais la mémoire génétique. Un détour à la source d’une histoire familiale riche et délicate. Puiser dans cet héritage pour affirmer une identité troublée par les aléas de la vie. Trouver le soutien et la force inébranlable d’aïeux qui ont connu également la peine, la douleur, les désillusions mais l’amour puissant et indestructible. Marcher de l’avant dans le seul but d’atteindre ce moment merveilleux et fatidique, départ de tous les possibles.

 

Magali Discours nous invite au cœur d’une histoire de famille, au cœur de la vie de deux sœurs liées par le destin et un amour puissant. Margaux exubérante et qui croque la vie sans entrave et délivrant cette joie contagieuse. Alice introvertie qui s’est enlisée dans des non-dits et qui se cherche inlassablement.

 

Des retrouvailles autours des senteurs, des bons plats, où bras ouvert, Margaux va transmettre la recette du bonheur.

 

Porté par une plume délicate, envoûtante avec un zeste d’humour et une tonne d’amour, Magali Discours nous ouvre les portes de la douceur, du partage, de la connivence. Paisible, ce lieu est propice à la réflexion et au retour à la source de soi même.

 

Un roman à découvrir absolument et à mettre dans votre valise pour vos prochaines vacances !

COMMENT LES PINGOUINS ONT SAUVÉ VERONICA, un roman de Hazel Prior.

LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE

Éditions L’Archipel – Collection Instants Suspendus

Traduit de l’anglais par Estelle Flory

Le cœur ne gèle jamais, même au milieu des icebergs
Le plus souvent, Veronica, 84 ans, passe ses journées à chercher où elle a mis ses lunettes, à ramasser les déchets sur la plage ou à aboyer des ordres à sa dame de compagnie, Eileen.

Depuis peu, la vieille dame s’interroge : que faire d’utile durant les années qu’il lui reste et, surtout, à qui laisser sa fortune considérable ? Quand elle a soudain une illumination : et si elle mettait tout en œuvre pour sauver les pingouins d’Antarctique ?
L’irruption dans sa vie de Patrick, un petit-fils disparu, orphelin à six ans après le suicide de sa mère, va tout changer. Comme deux animaux sauvages, ils vont devoir s’apprivoiser au milieu des icebergs.

 

Ma note : 4/5
Nouveauté 2021
480 pages
Disponible au format numérique, audio et broché

 


MON AVIS

Veronica est du genre mamie acariâtre, bourrue, indigeste. Bref, une vielle bique qui passe son temps à embêter les gens autour d’elle et notamment Eileen, dame de compagnie, de ménage et autre. Veronica ne cesse de dire qu’elle a tout sa tête, de temps en temps, je vous l’avoue, elle la perd. Mais son passe-temps favori est sans aucun doute celui de tenter l’impossible. Il aura suffit d’une vielle boîte pour faire surgir tous les vieux souvenirs et les démons qu’ils les accompagnent. Mais Veronica n’est pas une femme à abattre facilement, et le meilleur moyen pour elle de contrer le sort est l’action. Est celle-ci se traduit par une puissante crise existentielle. Retrouver un membre de sa famille et sauver les pingouins !

 

Veronica s’exile donc au fin fond du monde peuplé de glace et de pingouins. Mais elle n’aurai jamais cru que cette expérience unique serait une véritable révélation.

 

Nous sommes d’accord les mamies grincheuses, et bien, sont plein de fiel à déverser à tout moment. Difficile de les aimer et de s’attacher à elles. Mais Veronica a ce quelque chose en plus qui va vous surprendre et ramollir votre petit cœur. On oublie souvent que les personnes âgées ont un passé qu’elles gardent tendrement en eux, ou au fond d’une boîte. On oublie qu’une existence entière a façonné cette personne et ce roman nous rappelle gentiment à l’ordre. Avec un certain humour, avec malice et avec quelques coups de punchline, Veronica va vous défriser ! Un roman sentimental dans un décor austère, où finalement la moindre parcelle de tendresse vaut tout l’or du monde. Un voyage introspectif, amusant, frais, décalé, mais où les sentiments et les humains ont, finalement, une place indétrônable. Je crois que l’on peut être que toucher par cette superbe histoire. Il s’en dégage au final une aura de bienveillance. Veronica et les pingouins, est une histoire adorable avec une héroïne hyper agaçante mais qui vous percutera de plein fouet !

 

D’ici là, porte-toi bien de Carène Ponte

Roman français – Edition poche sortie en juin 2020
Editions Pocket

Ma note : 4/5 mention « petite bulle de bonheur »


Résumé : Quoi de mieux que quelques jours dans un hôtel de luxe tout neuf pour se remettre d’aplomb ?
Elles sont six femmes à s’y rendre pour cette semaine d’inauguration. Elles ne se connaissent pas, n’ont pas le même âge, pas la même vie, mais elles vont se croiser, parler, partager leurs émotions, s’épauler parfois au cours de ce séjour si particulier pour chacune.
Pas facile de se faire plaquer devant l’autel, d’espérer chaque jour un enfant qui ne vient pas, ou de savoir qu’on va bientôt perdre la mémoire… Mais en donnant sa chance à la chance, l’espoir pourrait renaître !


L’avis de #Lilie :
Carène Ponte est une autrice que j’aime beaucoup. Spontanée et naturelle sur les réseaux sociaux et lors des rencontres avec ses lecteurs, ses romans transpirent le bonheur et font partis de ceux qui me font du bien. Cet été, j’ai besoin de me changer les idées et je me suis tournée vers celui-ci, pleine d’espoir…. Rassurez-vous, je n’ai pas été déçue !!

Nous suivons ici six femmes totalement différentes, que ce soit par leurs origines sociales, leurs situations sentimentales ou leurs âges. Pourquoi donc les suivons-nous dans ce roman alors ? Car elles se retrouvent, en même temps, à « l’Avenue du Parc », un nouveau camping de luxe qui vient juste d’ouvrir ses portes. Là-bas, elles vont se croiser et d’une certaine manière, elles vont apprendre les unes des autres.

Nous faisons donc connaissance avec Jessie, une accro au boulot et à l’organisation qui se retrouve là pour apprendre à lâcher prise. Il y a Samya, cette femme trompée qui ne sait plus sur quel pied danser, pardonner ou ne pas pardonner, telle sera la question… Ensuite, nous découvrons Apolline, cette femme qui rêve d’être mère mais dont la vie refuse de lui faire ce cadeau. Nous avons aussi Geneviève, qui fête ses cinquante de mariage et qui est amoureuse, comme au premier jour, de son époux. Mia, elle, est une jeune femme un peu perdue, abandonnée par les siens et qui tente, tant bien que mal, de garder le cap. Enfin, il y a Alison qui vient de fuir son mariage car son futur mari lui a dit « non » devant tous leurs amis.
Elles se retrouvent donc toutes à l’Avenue du Parc et par paire, elles vont se découvrir, évoluer et avancer ensemble. Qui a dit que les amitiés de vacances n’étaient faites que de futilités ?

J’ai passé un très bon moment de lecture. Nous suivons, au fil des jours, chaque protagoniste qui est, alternativement, mise à l’honneur. On retrouve ici la plume de Carène Ponte, tout en humour et en tendresse mais qui, sous couvert de légèreté, nous parle de sujets plus graves tels que la difficulté de vivre avec une maladie, la difficulté à devenir mère et l’impact que cela peut avoir sur un couple, le pardon, l’abandon familial ou la toute puissance de certains hommes qui se pensent, encore, tout permis. Néanmoins, pas d’inquiétude, c’est une lecture parfaite pour se détendre et pour passer un bon moment car on s’attache à ces six femmes et j’avoue avoir été un peu frustrée, à la fin, de les laisser partir si vite…. Je n’ai pas eu de préférence entre elles car elles m’ont toutes touchées et elles représentent, de manière exhaustive, une jolie photographie des femmes françaises au XXIème siècle.

Pour conclure, je conseille la lecture de ce roman de Carène Ponte si vous êtes sensible à la cause féminine et si vous cherchez une lecture qui fait du bien, qui réconforte et qui vous permet de vous évader.

Retrouvez ce roman sur le site des Editions Pocket





LE SOUFFLE DU BONHEUR, un roman feel-good de Linda Da Silva.

FEEL-GOOD BOOK

ÉDITIONS LEMART


Il n’est jamais trop tard pour partir à la conquête de son bonheur ! Le printemps s’installe tranquillement , avec son lot de giboulées. L’envie de partir loin devient de plus en plus pressante. Oublier ses soucis, faire de nouvelles rencontres, se donner une autre chance. Le rêve ! A la poursuite du bonheur, chacun hisse ses voiles au hasard d’une destination. Jusqu’où pouvons-nous aller dans notre quête insatiable du bonheur ? A chaque nouvelle épreuve, faut-il renoncer ? Des morceaux de vie qui enchantent, des joies, des chagrins, quelques confidences. Ensemble, pendant un road trip dans les Iles Lofoten en Norvège, pour le meilleur et pour le pire, tous vont tenter de laisse rentrer le Souffle du Bonheur dans leur vie.
Ma note : 4/5
225 pages
Disponible en numérique et broché
Nouveauté 2021

MON AVIS

Telle que sa jolie couverture, LE SOUFFLE DU BONHEUR est une histoire douce, langoureuse et qui explore la difficulté de la vie avec ce brin d’enthousiasme.

 

Ils vivent tous dans la région parisienne et se rejoignent pour un road trip particulier. Camping cars et guides, ils s’en vont parcourir et découvrir les îles Lofoten. Un endroit paradisiaque non loin du cercle arctique où les paysages vous coupent le souffle, les aurores boréales vous émerveillent et les gens vous ouvrent grand les bras.

 

Un groupe d’ami.e.s, une bande de copains qui enterre la vie de garçon de l’un des leurs, une jeune femme solitaire et taciturne, un vieux couple aussi amoureux que depuis leur rencontre et un père et son fils autiste.

 

Cette extraordinaire aventure a tout d’un conte moderne. Chaque personnages a une place particulière et leurs histoires vont au final en former qu’une. A travers ses personnages, Linda Da Silva va explorer les multitudes de la vie : la solitude, le deuil, la perte, les souvenirs, l’héritage, la passion, l’amitié, l’amour, la possessivité, les relations, le pardon. Dans leurs bagages, les aventuriers ont emporté leurs soucis, leurs tracas, leurs désespoirs, leurs espoirs, leurs désillusions, leurs doutes. Et tout au long de ce périple le bonheur fleurit : l’amour, la confiance en soi, l’espérance, le pardon, l’écoute, la reconquête, la persévérance, l’optimisme, l’acceptation. Douze histoires uniques et particulières se déroulant au cœur d’un paysage grandiose. Linda Da Silva a su m’émouvoir. Ses personnages sont touchants, parfois agaçants. J’ai été touchée par leurs parcours de vie, leurs souhaits et leurs quêtes du bonheur. Le papa et son fils autiste m’ont particulièrement émue et j’ai apprécié le fait que l’auteure n’est pas racontée n’importe quoi sur le sujet de l’autisme. Elle aborde également le sujet de la maladie neurodégénérative et de la dépression avec tact et surtout sans tomber dans le pathos. Et sans oublier les relations toxiques dont il difficile de se défaire.

 

Ce road trip a été une aventure extraordinaire. Des émotions en pagaille qui m’ont percutée et ce sentiment inéluctable que les rencontres opportunistes peuvent changer en un rien de temps votre vie. Un brin utopique et bienveillant, ce feel good porte en lui des messages forts et percutants.

 

Une véritable bouffée d’air vrai et oh mon dieu que cela fait du bien de lire ce genre de roman. C’est revigorant ! Un roman à dévorer cet été !

 

UNE CHRONIQUE DE #ESMÉRALDA

Là Où L’HERBE EST PLUS VERTE, un roman de Typhanie Moiny.


« Il me faut partir. C’est la seule certitude à laquelle je m’accroche. Cet instinct de survie a grandi à l’abri des regards et me pousse hors de ces murs. »
Coline fuit. Elle fuit les crises d’angoisses et les remarques blessantes. Et si elle le pouvait, elle fuirait également son ventre vide qui n’est pas capable de faire d’elle une mère.
Alors, quand Ashling, une jeune irlandaise, lui offre un nouveau départ, elle d’ordinaire peureuse et casanière, ne peut qu’accepter. Il est grand temps d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs.
Mais lorsque les blessures traversent les frontières, et que le passé s’invite dans ses valises, il n’y a pas que la météo qui risque de se gâter.

Coline n’en peut plus. Les réprimandes, les humiliations, la pression sont devenus son quotidien la plongeant peu à peu dans la dépression. Elle a maigri, ses nuits ne sont plus que le berceau de crises d’angoisse. Devenue le fantôme d’elle même, elle décide de rompre. Au revoir l’avenir, son compagnon toxique, ce bébé qu’elle n’aura jamais. Elle a besoin de se reprendre en main et sa survie en dépend.
Elle se réfugie chez sa meilleure amie qui l’accueille les bras ouverts. Elle s’épanche sur ses douleurs, soucis et peines qu’elle avait tu jusqu’à présent. L’oreille attentive de son amie la réconforte. Les jours s’égrènent et elle reprend peu à peu confiance en elle. Son mal être semble s’apaiser. Elles décident de se faire une soirée entre filles et de se rendre dans un pub. A contre cœur, Coline se laisse guider. C’est alors qu’elle font la connaissance de l’exubérante Ashling. Une irlandaise fougueuse au tempérament de feu. Une belle amitié naît suite à un malentendu. Les semaines défilent et Coline se sent de mieux en mieux. Elle envisage de nouveau projet notamment celui de se trouver un appartement. Mais c’est sans compter sur l’enthousiasme entraînant de Ashling qui lui propose de traverser la Manche et de s’établir dans la petite dépendance de la maison familiale en Irlande. Coline n’a jamais être une grande téméraire, l’inconnu l’effraye et elle adore son confort. Quelque peu hésitante, c’est alors qu’elle décide de se lancer dans le vide et d’accepter la proposition de sa nouvelle amie.

 

L’Irlande, terre à la fois sauvage et accueillante, aux paysages charmants et pittoresques. La petite maison accueillante la charme tout de suite et de balades en balades, elle s’approprie cette nouvelle terre. Elle se reconstruit, fait de nouvelles rencontres et se libère des dernières chaînes qui l’entravaient. Lorsque l’heure des révélations sonnera, saura t-elle tenir le cap qu’elle s’est fixée ?

 

Typhanie Moiny propose un roman douloureux sur la reconstruction. Les relations toxiques sont décrites avec réalisme prenant aux tripes. L’atmosphère est clairement anxiogène et oppressante se délitant peu à peu et devenant apaisante. Le personnage principal est confronté à ses démons et tente par tous les moyens de les éliminer. Seules les discussions face à face et son courage lui permettront de s’en défaire. L’emprise psychologique et l’aspect psychologique du personnage façonnent l’histoire. Je ne me suis pas vraiment sentie à l’aise avec cette lecture car tout simplement le thème développé me touche de prêt. Il n’a pas été évident pour moi de m’imprégner du contexte notamment au cours de la seconde partie du roman qui est consacrée à la reconstruction de Coline. C’est un livre à la fois douloureux et stressant mais qui délivre ce message d’espoir que tout est possible et que l’entourage peut vous apporter la clef amorçant une nouvelle étape de votre vie. Une jolie lecture dont je regrette de ne pas avoir su m’immerger entièrement mais qui vous touchera sans aucun doute.

 

Une chronique de #Esméralda

Le bonheur retombe toujours sur ses pattes ! de Laure Allard-d’Adesky

Feel-good – Roman sorti le 9 janvier 2020
Editions Déliées
Lecture personnelle

Ma note : 4/5 mention « lecture détente »


Résumé : Anaïs a 30 ans, un boulot qu’elle adore et une bande de copines géniales. Tout pour être heureuse ? Presque ! Car Anaïs est une véritable catastrophe ambulante : non seulement elle est maladroite, mais les problèmes surgissent partout où elle passe.
Elle va au restau ? L’alarme incendie se déclenche et arrose tout le monde. Elle arrive au travail ? Une panne de réseau paralyse plusieurs jours l’entreprise. Alors, jouer au loto, forcément, elle ne l’a jamais envisagé ! Pourtant, un ticket gagnant risque de changer sa vie à tout jamais… pour le meilleur ou pour le pire ?
Découvrez vite le nouveau roman de Laure Allard-d’Adesky, une histoire d’amitié, d’amour, de mojitos et de points de suture !


L’avis de #Lilie : En ce moment, j’ai envie de lectures légères et sans prises de tête. Ayant entendu beaucoup d’échos positifs sur ce roman, je me suis dit « pourquoi pas ? » Et au final, il était exactement ce dont j’avais besoin pour retrouver le sourire !

Nous faisons ici connaissance avec Anaïs qui travaille comme correctrice depuis son domicile. Le défaut d’Anaïs ? C’est un chat noir !! Dès qu’elle met un pied hors de chez elle, il faut toujours qu’une catastrophe surgisse !! Ses amies ont appris à faire avec, même si elles aimeraient parfois que toutes leurs sorties ne se terminent pas en fiasco…. Alors qu’elles fêtent la St Valentin entre copines, Anaïs découvre qu’elle a gagné au loto. Ce signe du destin serait-il la preuve que la roue tourne ? La poisse a-t-elle enfin quitté Anaïs ? Va-t-elle enfin oser « vivre » ?

Anaïs est une héroïne moderne, touchante et attachante. On sent très rapidement que même si elle en rit, elle souffre de ce côté malchanceux qu’elle traîne derrière elle. Malgré cela, elle s’amuse avec ses amies, sur qui elle peut toujours compter et qui sont, pour elle, une véritable famille. C’est une femme indépendante, avec une vie bien remplie et des rêves plein la tête. J’ai adoré la suivre pendant ces quelques jours qui vont changer sa vie et la changer elle aussi.

C’est un roman assez court donc je ne veux pas trop vous en dire pour ne rien spoiler. C’est la deuxième fois que je lis Laure Allard-d’Adesky et cette lecture me confirme qu’elle est faite pour écrire des feel-good tant elle procure du bonheur et de la bonne humeur à son lecteur. Sa plume est entraînante, piquante et vivifiante. Une fois lancé dans la lecture, difficile d’en sortir tant les personnages sont attachants et l’histoire rythmée. Émotionnellement, on rit, beaucoup, mais on a aussi parfois le ventre qui se serre quand on voit notre héroïne en galère. En bref, c’est un livre parfait pour oublier la morosité quotidienne et se donner une petite bulle de bonheur !

Pour conclure, « le bonheur retombe toujours sur ses pattes » est un roman que je recommande à tous les amateurs de feel-good. Humour, amour et maladresses sont au programme de cette jolie histoire qui vous insuffleront de l’optimisme et du bonheur le temps de sa lecture!

Retrouvez ce roman sur le site des éditions Déliées

Il est grand temps de rallumer les étoiles de Virginie Grimaldi

Littérature française – Livre sorti le 2 mai 2018

Editions Fayard/réédité au Livre de Poche

Service presse

Ma note : 5/5 mention « gros coup de cœur »

 

Résumé : Anna, 37 ans, croule sous le travail et les relances des huissiers.
Ses filles, elle ne fait que les croiser au petit déjeuner. Sa vie défile, et elle l’observe depuis la bulle dans laquelle elle s’est enfermée.
À 17 ans, Chloé a des rêves plein la tête mais a choisi d’y renoncer pour aider sa mère. Elle cherche de l’affection auprès des garçons, mais cela ne dure jamais. Comme le carrosse de Cendrillon, ils se transforment après l’amour.
Lily, du haut de ses 12 ans, n’aime pas trop les gens. Elle préfère son rat, à qui elle a donné le nom de son père, parce qu’il a quitté le navire.
Le jour où elle apprend que ses filles vont mal, Anna prend une décision folle : elle les embarque pour un périple en camping-car, direction la Scandinavie. Si on ne peut revenir en arrière, on peut choisir un autre chemin.
Anna, Chloé, Lily. Trois femmes, trois générations, trois voix qui se répondent. Une merveille d’humour, d’amour et d’humanité.

 

L’avis de #Lilie : Ah Virginie Grimaldi ! Elle fait partie des autrices que je recommande à tour de bras et dont j’offre volontiers les romans à mes proches. Pourquoi ? Car ses romans transmettent des émotions et permettent de déconnecter du quotidien, à tous les coups. Alors bien sûr, quand un de ses roman nous tombe dans les mains, il y a toujours un mélange d’excitation et d’appréhension… Rassurez-vous, avec celui-ci, les craintes se sont envolées au bout du troisième chapitre mais l’excitation m’a animée jusqu’au bout !

Nous faisons ici connaissance avec Anna, une maman célibataire qui survit avec ses deux filles, Chloé et Lily. Alors qu’elle perd son boulot et a enfin l’occasion d’avoir un nouveau départ, elle décide de partir avec ses filles pour un road-trip en camping-car, direction la Scandinavie ! Entre moments de complicité, rencontres, tensions et aveux multiples, ce voyage ne sera pas de tout repos ! Et pourtant, ce voyage va-t-il vraiment leur permettre de repartir sur de nouvelles bases ? Arriveront-elles à se supporter ? Que vont-elles découvrir les unes sur les autres ? Et sur elles-mêmes ? 

Anna est une femme qui vit pour survivre. Maman solo, elle élève seule ses deux filles qui, en grandissant, s’éloignent d’elle et ne semblent pas épanouies. Quand elle est licenciée, deux voies s’ouvrent à elle : soit elle rembourse ses dettes et repart à zéro, soit elle utilise cet argent pour partir en voyage avec ses filles. Elle n’hésite pas longtemps car elle est comme ça Anna, ses filles, sa famille, représentent tout pour elle. Battante, volontaire, elle est une mère aimante, parfois maladroite, mais toujours avec l’envie de bien faire. Chloé est une adolescente un peu perdue entre ses rêves d’ado et la réalité bien difficile de sa famille. Déstabilisée par la séparation de ses parents, elle ne sait pas trop où donner de la tête et a tendance à se perdre dans des futilités. Elle a malgré tout la tête sur les épaules et veut, plus que tout, aider sa mère. Quant à Lily, c’est mon personnage coup de cœur de cette histoire. Cette pré-ado de 12 ans a une imagination débordante, une personnalité affirmée mais non conventionnelle et surtout, elle essaie toujours de voir la vie du bon côté. Elle se confie régulièrement à son journal intime et ses écrits m’ont beaucoup fait pleurer…. de rire ! Le huis-clos que représente le camping-car va leur permettre de mieux se connaitre et se comprendre, le tout sur fond d’aurores boréales et de forêts scandinaves.

Ce roman est un gros coup de cœur pour moi. Tout d’abord, j’ai trouvé tous les personnages très attachants, que ce soit Anna, avec ses préoccupations de maman qui essaie de faire de son mieux, ou les deux filles, qui n’ont pas leur pareil pour avoir des idées farfelues. Sous couvert de légèreté et d’humour, Virginie Grimaldi aborde le thème de la mono-parentalité et des secrets de famille. Sans trop en dévoiler, une large part de ce livre traite des non-dits et de tout ce qui peut se passer dans une famille, une fois que la porte de la maison est refermée. Encore une fois, j’ai pleuré de rire en lisant cette histoire tant certaines tournures de phrases ou certaines situations sont loufoques. Mais comme toujours, le dosage est bon et on ne tombe pas dans une surenchère excessive de blagues à répétition. La vivacité de la plume de l’autrice et l’alternance des narratrices rend ce roman totalement addictif et impossible à lâcher, une fois commencé. 

Pour conclure, je recommande « Il est grand temps de rallumer les étoiles » à tous ceux qui cherchent une lecture qui fera chauffer vos zygomatiques et réchauffer votre cœur. C’est une belle lecture qui permet de s’évader de Toulouse jusqu’au cercle polaire, une parenthèse enchantée que l’on referme en étant totalement détendue et apaisée.

 

Retrouvez tout l’univers de Virginie Grimaldi ici

Retrouvez ce roman sur le site des éditions Fayard

Retrouvez également ce roman sur le site du Livre de Poche

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Quand la pâtisserie s’en mêle de Marylin Masson

Feel-good book – livre sorti le 27 juin 2019

Les nouveaux auteurs

Service presse

Ma note : 3,5/5

 

Avant de commencer, je tiens à remercier « les nouveaux auteurs » pour la découverte de ce roman.

Résumé : Eva se morfond profondément dans son job et se verrait bien devenir pâtissière, l’un des plus beaux métiers du monde. Elliott, pâtissier averti, guette lui aussi un changement de vie. Nos deux héros vont voir leur vie chamboulée, grâce à leur passion commune pour le langage des papilles. Sauront-ils surmonter leurs peurs et croire en leurs rêves ? À déguster sans modération.

 

L’avis de #Lilie : Amatrice de « feel-good book », je suis toujours curieuse de découvrir de nouveaux noms de ce genre littéraire. J’aime l’effet « doudou » que me procurent ces romans et celui-ci n’a pas failli à sa mission.

Nous faisons ici connaissance avec Eva, une jeune femme qui a envie de remettre en question son quotidien, et Elliott, un chef pâtissier marqué par la vie. Tous les deux sont à un tournant de leurs vies mais seront-ils prêts à tenir compte des signaux que le destin leur envoie ? Et si leur vie sentimentale était, elle aussi, sur le point de basculer ?

Eva travaille dans une grande entreprise de cosmétique. Elle s’ennuie dans ce métier où mesquineries et coups bas sont permis. Passionnée de pâtisserie, elle hésite à sauter le pas. Elle n’a pas du tout confiance en elle ni en ses capacités. On sait très peu de choses sur son passé mais on sent de nombreuses fêlures et un perfectionnisme exacerbé. Lorsque son ami Vincent lui offre des cours de pâtisserie, elle espère tenir là le signal pour changer de vie. Là-bas, elle rencontre Elliott, un pâtissier marqué par un drame et qui essaie, tant bien que mal, de continuer à avancer. C’est un homme têtu, passionné mais qui survit plutôt qu’il ne vit. Eva et Elliott présentent des similitudes de caractère et ont une touche d’originalité, comme tous les grands pâtissiers. A noter l’importance de Vincent, le meilleur ami d’Eva, et d’Adam, le frère d’Elliott qui viennent mettre, de temps en temps, leur grain de sel mais aussi jouer les Jiminy Cricket pour nos deux protagonistes. 

J’ai passé un agréable moment de lecture avec ce roman. Au fil des pages, j’ai souri, j’ai ri, j’ai aussi été émue mais surtout, j’ai refermé le livre avec un grand sourire et une bouffée d’optimisme. Néanmoins, malgré la légèreté apparente, l’autrice met en lumière la difficulté à vivre après un deuil et les doutes liés à un changement de vie. La plume de l’autrice est efficace, entraînante et on ne repose cet ouvrage qu’une fois qu’on l’a terminé. La double narration est aussi un bel atout qui nous permet de suivre le cheminement des deux protagonistes. Pourtant, je mettrai deux petits bémols. Tout d’abord, on sait l’essentiel sur Eva et Elliott mais il m’a manqué du feed-back sur eux, leurs passés, des anecdotes pour qu’ils aient un peu plus de profondeur. Ensuite, j’ai trouvé le rythme un peu irrégulier. En effet, l’histoire s’emballe puis à quelques chapitres de la fin, tout s’écroule… Une fois le dénouement arrivé, j’ai été un peu frustrée de la rapidité de la conclusion, un petit épilogue n’aurait pas été de trop.

Pour conclure, « Quand la pâtisserie s’en mêle » est un roman feel-good qui relève parfaitement sa mission de détente et que l’on referme avec le sourire aux lèvres et une envie de gourmandises !

 

Retrouvez ce roman sur le site des Nouveaux Auteurs

L’irrésistible histoire du Café Myrtille de Mary Simses

Littérature Nord-Américaine/Feel-good book – Mai 2019

Editions Pocket

Lecture personnelle

Ma note : 3,5/5

 

Résumé : Ellen Branford, jeune et brillante avocate, mène une vie affairée à New York. Pour exaucer les dernières volontés de sa grand-mère, elle se rend à Beacon, minuscule ville côtière du Maine. Elle doit y retrouver l’amour de jeunesse de son aïeule et lui remettre une lettre. L’affaire d’une journée, pense-t-elle…
Mais rien ne va se passer comme prévu: à peine arrivée, Ellen tombe d’un ponton et manque de se noyer. La photo de son sauvetage par un certain Roy fait la une du journal local. Le destinataire de la lettre reste introuvable. Et le passé de sa grand-mère recèle ce qu’Ellen n’aurait jamais pu imaginer. Alors que son séjour se prolonge, la jeune femme se met à douter des choix qu’elle a faits jusqu’ici et qui lui semblaient si solides. A-t-elle vraiment la vie dont elle rêvait ?

 

L’avis de #Lilie : J’ai découvert ce livre complètement par hasard, grâce à un groupe de livres voyageurs. Je dois avouer que j’ai d’abord été attirée par la couverture et en lisant le résumé, je me suis laissée tenter et je ne regrette pas cette parenthèse livresque.

Ellen vient de perdre sa grand-mère. Avant de mourir, elle lui a fait promettre de remettre une lettre à Chet Cummings, son amour de jeunesse, qui vit à Beacon, une petite ville du Maine. Ellen prend cette « mission » très à coeur et quitte donc New-York pour le Maine. Mais une fois là-bas, rien ne se passera comme prévu et la jeune femme pourrait bien trouver bien plus que ce qu’elle espérait… Et si de nouvelles perspectives s’ouvraient à elle ? Est-elle vraiment faite pour une vie d’avocate New-Yorkaise ?

Ellen est, au premier abord, le stéréotype de l’avocate new-yorkaise : toujours pressée, carriériste, soucieuse des apparences…. Son début de séjour à Beacon va mettre à mal ses habitudes et son sauvetage de la noyade par Roy va faire d’elle la star de la ville. Mal à l’aise avec cet échec, elle va pourtant, peu à peu, fendre l’armure et révéler sa vraie personnalité. Elle profite également de ce séjour pour aller sur les traces de sa grand-mère et découvrir ses secrets de jeunesse. Tout cela va l’entraîner de surprises en surprises et l’obliger à voir beaucoup de choses sous un nouvel angle. Roy, son « sauveteur », est charpentier, amoureux de sa ville et de sa tranquillité. Attaché à sa famille, il a tout de l’homme parfait ! Au fil des rencontres avec Ellen, une complicité va naître entre eux… mais la belle est fiancée à Hayden, un avocat new-yorkais ambitieux, qui vise une place en politique. Alors, entre ces deux homme si différents, Ellen fera-t-elle le choix de la passion ou de la raison ?

Ce roman m’a fait un bon moment. La plume de l’autrice est fluide, très visuelle et m’a permis de voyager dans cette petite cité balnéaire des Etats-Unis. Les personnages sont intéressants même si Ellen est un peu caricaturale au départ. Néanmoins, j’ai aimé la voir évoluer et se questionner au fil des pages. L’intrigue n’est pas très originale mais elle m’a permis de penser à autre chose et elle m’a transportée au cœur du Maine, donc la mission principale du roman est remplie ! Je mettrai un petit bémol sur la fin, qui est un peu rapide pour moi. Ce livre est l’occasion aussi de s’interroger sur le sens de nos vies, le sens qu’on lui donne et les priorités que l’on décide de choisir. En effet, on perd souvent de vue qu’il faut prendre son temps, profiter de toutes les petites choses de la vie en faisant passer en premier notre vie professionnelle et toutes ses exigences. 

Pour conclure, j’ai passé un bon moment de lecture avec « l’irrésistible histoire du café Myrtille ». Amateurs de lecture feel-good, n’hésitez pas à vous tourner vers cette histoire légère qui permet de s’évader le temps de sa lecture.

 

Retrouvez ce roman sur le site des Editions Pocket

MAIS SINON, TOUT VA BIEN ! de Max Deloy.

[ FEEL GOOD BOOK – Nouveauté 2019 ]

Éditions HARLEQUIN – Collection &H

352 pages

Ma note : 4/5 mention « à découvrir »

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Le résumé :
À force de jouer les tragédiens, il a tenté le destin.
Déjà, s’appeler Georges quand on a la trentaine, c’est partir avec un sacré handicap. Mais aujourd’hui, c’est bien le dernier souci de ce père célibataire au bord de la crise de nerfs. Car tout fout le camp. D’abord, sa carrière  : s’exhiber en slip kangourou pour une publicité n’est pas exactement ce qu’il avait en tête en embrassant le métier de comédien. Mais pour payer ses factures et conserver l’école de théâtre léguée par ses parents, il n’a pas le choix. Ensuite, il y a Henrik, son fils adoré, surdoué mais exigeant, qui fait fuir tous ses professeurs. Enfin, Georges n’a que quelques mois pour monter Phèdre avec une poignée d’amateurs et une prof incontrôlable. Bilan  : c’est la cata. Et quand une nouvelle élève, aussi talentueuse que fascinante, et une préceptrice punk aux cheveux bleus, surgie de nulle part, mettent leur grain de sel dans ce monumental bazar, Georges commence à se demander si les dieux n’auraient pas une dent contre lui.
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Georges a la vie devant lui : comédien talentueux, une école de théâtre à faire tourner, un fils surdoué, un meilleur pote aussi déjanté que fidèle, des élèves zélés mais attachants. Tout roule pour Georges dans la vie et au pis, une pizza par ci par là pour se remonter le moral. Mais ça c’était avant. Avant que le Dieu de la malchance ou toute autre espèce de cet acabit abatte son courroux de la pire des manières. Des contrats publicitaires de bas étage, un fils qui fait sa crise d’adolescence et envoie paître le dernier percepteur en date, un gars louche qui propose un arrangement encore plus louche, une pièce de théâtre et des acteurs pas au point, une nouvelle élève qui sème la discorde et une petite nana punk au caractère bien trempé qui met le boxon dans la vie bien rangée de Georges.

 

Georges ne sait plus où donner de la tête ! Les déceptions, les coups durs lui tombent sur la tête. Déprime et vague à l’âme le guettent. Georges est le genre d’homme attentif à son entourage, d’une grande gentillesse, patient, à l’écoute des autres et un grand rêveur. Il vit le jour au jour sans se soucier du futur. Il va donc revoir ses projets en tenant compte de touts les derniers événements qui viennent titiller sa tranquillité.

 

Max Deloy avec humour, dérision et quelques notes d’optimisme, peint le portrait d’un homme qui perd pieds et qui se noie. Pas évident de garder la tête hors de l’eau quand bon nombre de péripéties s’accumule. La plume de Max Deloy est à la fois pimpante, sobre et « humaine ». Elle reste fidèle aux aléas de la vie qu’ils soient positifs ou négatifs. J’ai beaucoup apprécié l’évolution du personnage de Georges : il apprend à dire ce qu’il ressent et à s’affirmer et également à compter sur les autres. Georges est un personnage attachant qui m’a fait sourire, peinée et agacée. Les personnages secondaires ont une place capitale dans cette histoire car leurs actes font porter vers le haut Georges. Notamment son fils,  Hendrik petit génie adorable.

 

MAIS SINON, TOUT VA BIEN ! est un feel good book que j’ai adoré lire. Des belles réparties, des personnages attendrissants, une pseudo intrigue rocambolesque. C’est une belle leçon de vie et d’acceptation. J’ai lu ce roman avec envie savourant les chapitres, m’inquiétant quand tout allait mal où partait en vrille et riant face à des situations périlleuses. A découvrir cet été, un bon moment de lecture garanti !

 

Je me renfrogne. Inutile de me rappeler que ma vie sentimentale n’est qu’une succession d’échecs ou de plans foireux. Depuis que je suis en âge de sortir avec des filles, je me suis toujours intéressé soit aux canons glaciaux et inaccessibles, soit aux nanas à problèmes, que j’ai voulu prendre sous mon aile, et qui ont toujours fini par m’exploser au visage. Je suis à la fois complexé et protecteur, touché par le syndrome du chevalier blanc, mais galopant sur un poney nain…
 
#Esméralda

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