TA DEUXIÈME VIE COMMENCE QUAND TU COMPRENDS QUE TU N’EN AS QU’UNE, adaptation graphique du roman de Raphaëlle Giordano.

ROMAN GRAPHIQUE DE Sophie Ruffieux & Lylian.

Éditions Soleil

Camille, femme active, mariée et mère de famille a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Pourtant, elle se sent coincée dans cette routine qu’est devenue sa vie… Ce qu’elle voudrait, c’est retrouver le chemin de la joie et de l’épanouissement. Un soir, suite à un accident de voiture, elle fait la connaissance de Claude, routinologue. Cette lumineuse rencontre va bouleverser sa vie et celle de sa famille.

 

Ma note : 5/5
Nouveauté 2020
204 pages
Disponible au format numérique et cartonné

MON AVIS

Voici une adaptation graphique tout en douceur et volupté. Je ne suis pas une habituée du genre feelgoodbook/développement personnel, ce format-là m’a enchantée. Cette lecture est tombée à point nommé.

 

Camille se sent enlisée dans un quotidien morne et stressant. Au bord de la rupture nerveuse, le destin met sur sa route, un certain Claude, routinologue (j’adore le terme). Ensemble, ils déterminent les points à modifier, à changer, à voir la vie autrement. Pas après pas, semaines après semaines, Camille prend conscience des éléments de sa vie qui l’empêche de s’épanouir et de vivre comme elle le désire.

 

Une histoire magnifique et qui résonne beaucoup en moi. Je pense que nous sommes nombreuses à être des Camille à la recherche de son Claude. Le scénario me semble coller au roman que je n’ai pas lu, mais j’imagine mal le scénariste prendre quelques libertés. Les illustrations sont douces dans les couleurs pastel conférant de l’émotion à gogo. Appréhender le roman de Raphaëlle Giordano de cette manière est un véritable délice. Mettre des images sur des mots et maux est une autre manière de parler du mal-être qui sévit dans notre société occidentale. 

 

Ce roman est une bouffée d’air pur qui m’a permis de saisir des notions tels que le lâcher-prise, l’acceptation que nous sommes maître de notre vie, que tout est possible lorsque nous mettons les moyens dans nos désirs et aspirations et surtout qu’il ne faut pas craindre les changements annonciateurs des prémices d’une nouvelle vie. 

 

Grâce à cette lecture, je n’ai qu’une envie découvrir tous les romans de l’auteure et de croquer ma vie comme je le souhaite.

ZUL KASSAÏ, une bande dessinée de J.L. Instin, de Duarte et de Nanjan.

HEROÏC FANTASY

Saga Terres D’Ogon – Tome 1

Éditions Soleil

Au nord d’Ogon on dit que le peuple Kulu est sous la protection des Zul Kassaï, dieux immortels à la peau rouge, Lorsqu’un Tog sanguinaire assassine la famille du jeune Ubu, ce dernier se présente à ses dieux réclamant justice. La décision est prise : les Zul Kassaï ne feront pas la guerre aux Tog. Roass’aa n’est pas de cet avis et décide de braver l’interdit et d’accompagner Ubu en pays tog.
Ma note : 4,5/5
Nouveauté 2022
64 pages
Disponible au format numérique et cartonné

MON AVIS

Le Monde D’aquilon n’a pas fini de vous dévoiler toutes ces histoires. Après Terres d’Arran où nous avons pu découvrir Elfes, Nains, Orcs & Gobelins et Mages, nous voici plongés dans un univers où hommes et créatures sauvages se partagent un territoire aussi vaste qu’Arran.

 

Ce premier tome est placé sous le signe de la vengeance et de la détermination. Ubu, jeune garçon, loin d’être farouche se doit d’honorer la mémoire des siens qui lui ont été arrachés sauvagement. Tout au long de sa quête qui la mènera auprès des dieux Rouges, les Zul Kassaï, nous découvrons un univers riche : des paysages sublimes, des créatures étranges, des mondes hors du commun.

 

La confrontation sera inévitable. Cette quête initiatique va permettre à ce jeune garçon de grandir, de prendre confiance en lui, d’appréhender la sagesse et l’art de la guerre. Nous assistons à la naissance d’un héros. Ce tome ci se consacre à cette évolution et j’ai été sincèrement frustrée de ne pas connaître le Ubu adulte. J’espère secrètement qu’un éventuel tome lui sera à nouveau consacré.

 

Nous restons toujours dans le même univers graphique que les Terres d’Arran. Une atmosphère que j’apprécie beaucoup avec des illustrations minutieuses et une large palette de couleurs. Tous les personnages sont intéressants dus fait de leurs caractéristiques physiques et mentales. Un héroïc fantasy qui happe et je me suis fait la promesse de suivre les sorties. Rendez-vous pris pour la sortie en mars du tome 2.

 

L’ENFER POUR AUBE, Tome 1 : Paris Apache de Philippe Pelaez et Tiburce Oger

BD de genre

Éditions Soleil – Collection Aventure

Tome 1/2

P. Pelaez (scénariste) T. Oger (Illustrateur et coloriste)

L’Enfer pour Aube, au titre tiré d’un poème de Victor Hugo, se déroule dans un Paris en pleine transformation, sur fond de Commune, d’idéal révolutionnaire, et de désenchantement face au modernisme.
 
 
Dans le Paris du début du vingtième siècle, des notables sont éliminés les uns après les autres par un étrange Inconnu au visage recouvert d’une écharpe rouge. Celui-ci, qui n’oublie jamais de laisser un Louis d’Or près de chacune de ses victimes, oeuvre de concert avec les redoutables Apaches pour semer la terreur dans la capitale. Dans quel but ?

 

Ma note 4/5
Nouveauté 2022
68 pages
Disponible au format numérique et et broché

 

 


MON AVIS

Paris, début du XXe siècle, est la capitale de tous les possibles. Les innovations s’enchaînent et les différences entre classes sociales sont de plus en plus évidentes. Paris recèle en elle, la bourgeoisie et le petit peuple qui survit difficilement et est essentiellement une communauté venue de Bretagne. La crise économique pousse les peuples à se déplacer et souvent les villes ne sont qu’un leurre.

 

Depuis quelque temps une rumeur circule, une ombre vengeresse drapée de rouge. Ses attaques sont de plus en plus nombreuses et Les Apaches reconnaissables à leurs foulards rouges (tient ça me rappelle les bonnets rouges) surgissent de toute part. Un inspecteur douteux tente de démasquer le truand qui sème une sacrée pagaille.

 

Au cœur d’un univers baroque dichrome de noir et de blanc teinté d’ici et là par des touches de rouges et/ou d’orange, l’histoire est sans équivoque tournée vers une période sombre de Paris où la rébellion faisait frémir les hautes sphères. J’ai beaucoup aimé l’esprit de cette bande dessinée et tout l’aspect historique conféré. J’ai été moins fan des illustrations. Très peu de couleur, un graphisme pour lequel je n’ai pas du tout été sensible. Des traits rapides, anarchiques mais qui pour le coup sont à l’image du tumulte de la population. La révélation finale est un sacré coup de massue. 

 

En bref :
– Un contexte historique totalement passionnant
– Un scénario alambiqué et haletant
– Je n’ai pas été très sensible aux illustrations
– Des thèmes comme l’industrialisation et la pauvreté abordés dans un Paris de 1900 asphyxié
 
Une très jolie découverte et j’ai hâte de pouvoir lire le second tome.
Est ce que ce genre de bande dessinée pourrait te plaire ?

ORCS ET GOBELINS, tome 1 : Turuk, une bande dessinée de Istin et Saito.

FANTASTIQUE

Éditions Soleil

Jean-Luc Istin (scénario) et Diogo Saito (dessin-couleur)

Arran accueille une nouvelle saga Fantasy après Elfes et Nains. Découvrez Orcs et Gobelins ! L’orc Turuk se réveille, sonné, blessé et amnésique. Il arpente les rues d’une cité abandonnée. A l’exception d’un mystérieux archer cherchant à l’épingler et de créatures craignant la lumière qui veulent le dévorer. Qui sont-elles ? Pourquoi cherche-t-on à le tuer ? Qu’est-il arrivé dans cette ville ? Et que fait-il ici ? Pourtant, Il ne faudrait pas s’éterniser, la nuit arrive et la mort avec…
Ma note : 5/5
2017
56 pages
Disponible au format numérique et cartonné


MON AVIS

Je suis très heureuse d’avoir pu découvrir grâce à Babelio et les éditions Soleil cet univers incroyable (mille mercis). Connaissez-vous cette saga les Terres d’Arran ? Je ne vous dis pas le nombre de tomes qu’il y a, mais c’est juste impressionnant. L’univers est divisé en quatre mondes « Mages », « Nains », « Elfes » et la petite dernière « Orcs et Gobelins ». L’univers est commun à toutes les séries et je pense que les personnages se croisent ici et là. Plusieurs scénaristes et illustrateurs sont à pieds d’œuvre pour nous régaler.

 

L’univers des Terres d’Arran est juste fantastique. Si vous aimez tout ce qui se rapporte à la magie et aux créatures fantastiques alors vous allez vous régaler. 

 

Lorsque je reçois un livre, je feuillette toujours pour jeter un œil à la mise en page. Un petit rituel pour m’imprégner de ma prochaine lecture. Avec cette bande dessinée la surprise a été de taille. La couverture est juste géniale, les premières pages où carte et titres de collection figurent donnent déjà l’eau à la bouche et les dernières pages sont consacrés à un dossier concernant l’univers et les personnages à venir.

 

L’univers des Terres d’Arran est sombre et violent. Des tripes, du sang, des zombies et monstres en tout genre jalonnent le scénario. Un univers particulier mais que j’adore retrouver dans les bandes dessinées. Les illustrations sont d’une qualité particulière retrouvant ici et là des traits de douceurs au cœur de ce monde intransigeant. Le récit est étoffé avec de nombreuses cases sur les planches et beaucoup de bulles. Et je trouve cela agréable de pouvoir avoir une vision détaillée de l’action par la parole en premier temps et puis par les illustrations.

 

Turuk est un leader charismatique. On adore son magnétisme, son humour à deux balles et son égoïsme. Un truand à la belle gueule et qui ne se ménage pas dans les moment d’actions. 

 

Les rebondissements sont nombreux jusqu’au final machiavélique et sournois.

 

Je vous avoue, je suis littéralement tombée amoureuse de cet univers et mon fils de 12 ans a aussi craqué. Il se dégage quelque chose de particuliers qui vous accapare dès le départ pour ne plus vous lâcher. C’est de la magie, de la sorcellerie ou je ne sais quoi d’autre, mais cela fonctionne à merveille. 

 

 

En bref :
* Un univers sombre, violent et sanglant
* Un personnage charismatique totalement attachant
* Un scénario cocasse et complet avec de nombreux rebondissements
* Des illustrations de qualité
* Un immense coup de cœur
 
J’avais oublié que les bandes dessinées de ce genre pouvaient être juste géniales. Mes souvenirs remontent à plus de 20 ans avec la BD « Lanfeust de Troy » que je dévorais au lycée. Une très belle rencontre que je ne suis pas prête d’oublier.