Nous, les magnifiques de Julie de Lestrange

Littérature française contemporaine – Sortie le 21 avril 2021
Editions Mazarine

Ma note : 4/5 mention lecture « doudou »


Avant de commencer, je tiens à remercier les éditions Mazarine qui, via une masse critique Babelio, m’ont confié ce roman en service presse.

Résumé : Ensemble, envers et contre tout.
Alexandre a réussi.
Il partage son temps entre son métier, sa famille, et des projets qui fourmillent.
Dans cette course effrénée, il ne voit pas que son monde se délite, petit à petit.
C’est l’histoire d’un homme qui pensait tout connaître de l’existence.
C’est aussi l’histoire de Marco, Claude, Anouk, et Sophie.
Des amis que l’on garde pour la vie,
Et de nos défaites, dont jaillissent les plus grandes espérances.


L’avis de #Lilie : Quelle joie de revoir Alexandre et toute la bande. Telle une bande de copains que l’on prend plaisir à revoir régulièrement, je me suis lancée avec joie et enthousiasme dans la lecture de ce nouveau roman….. mais j’ai ressenti un petit pincement au cœur au moment de leur dire au revoir car la boucle semble bouclée.

Nous retrouvons donc Alexandre et Sophie, dix ans après « Danser encore« . Ils sont partis vivre en province, leurs enfants, Nathan et Juliette, ont bien grandi et comme tous les couples, la routine semble avoir raison d’eux. Dans le même temps, Alexandre apprend que son père vient de refaire sa vie mais sa nouvelle belle-mère n’est pas « celle » qu’il attendait. Quand Sophie perd son boulot, tout bascule, sa vie qui semblait toute tracée n’est plus si « évidente ». Dans quelle direction la vie d’Alexandre va-t-elle basculer ? Acceptera-t-il les changements qui s’imposent ? Son couple peut-il survivre à cette crise ?

Ici, nous suivons principalement Alexandre car il est vrai que c’est sa vie à lui qui bascule dans cette histoire. En quittant Paris, il a tiré un trait sur sa carrière de journaliste et a monté une entreprise avec Damien, un autre passionné comme lui. Depuis, il se donne corps et âmes pour sa boîte et se repose beaucoup sur Sophie pour la gestion du quotidien. Mais quand cette dernière traverse une épreuve et change son comportement, Alexandre va devoir admettre qu’il doit, lui aussi, s’impliquer dans sa famille et dans son couple. Sophie est à un tournant de sa vie. La non-reconduction de son contrat va avoir un effet dévastateur sur elle. Elle va remettre beaucoup de choses en cause et s’interroger réellement sur le sens à donner à sa vie. On voit beaucoup moins Marco et Anouk. Néanmoins, ils sont toujours là, en toile de fond, présents pour nos deux « héros ». Par contre, on voit beaucoup plus Claude, le père d’Alexandre et Anouk, que l’on avait découvert dans le tome précédent. Lui aussi est à un tournant de sa vie et j’ai aimé suivre cet homme qui, à la retraite, décide, enfin, de profiter de la vie.

Ce roman m’a fait l’effet d’une lecture doudou. Vous savez, ce sont ces histoires réconfortantes où on rencontre des protagonistes authentiques, attachants, qui pourraient être nos amis, nos cousins ou nos voisins. Le fait de les retrouver après autant d’années est aussi une manière de se rassurer. La plume de l’autrice est toujours aussi efficace et une fois la lecture entamée, difficile de voir les pages se tourner. L’intrigue est assez banale, car elle parle de situations pouvant arriver à toute personne autour de la quarantaine, mais au final, on a envie de savoir si tout va bien se passer. L’autrice aborde des thèmes difficiles tels que la répartition des tâches dans la famille, l’adolescence, le changement de vie et, une nouvelle fois, le deuil. Contrairement à ce qu’on pourrait craindre, ce tome 3 n’a pas de goût de réchauffé, j’ai pris beaucoup de plaisir à le découvrir et je regrette de l’avoir déjà terminé.

Pour conclure, « Nous les magnifiques » est une belle occasion de suivre de nouveau des personnages qui ont évolué sur trois tomes et quelques décennies. A voir si l’autrice aura envie de prolonger, encore un peu, les aventures d’Alexandre, Anouk, Sophie et Marco ou si elle va les laisser vieillir en paix….. seul l’avenir nous le dira mais personnellement, je leur ai dit « au revoir » avec tristesse, comme si je quittais des amis que je prenais plaisir à retrouver régulièrement.

Retrouvez ce roman sur le site des éditions Mazarine

Retrouvez ci-dessous mes avis sur les tomes précédents :

hier encore       danser encore

Danser, encore de Julie de Lestrange

Littérature française contemporaine – Sortie en 2018
Éditions Mazarine

Ma note : 4/5 mention « lecture réconfortante »


Résumé : Alexandre, Marco et Sophie connaissent une amitié de trente ans et autant d’amour, de blessures, de déceptions et de joies. Désormais adultes, confrontés au poids du quotidien et des responsabilités, à l’existence et ses tourments, sonne l’heure de faire des choix.
Mais que reste-il des certitudes lorsque le sort frappe au hasard ?
Juste un vertige, profond et déroutant, des liens indéfectibles, et parfois comme la nécessité de respirer, le besoin de danser et celui de s’aimer.
Découvrez la bande de copains drôles et attachants qui a fait le succès d’Hier encore, c’était l’été, et  plongez dans une magnifique histoire d’amitié, un hymne  à l’entraide, qui fait la part belle à la vie et à notre humanité. 


L’avis de #Lilie : Voilà un moment que ce roman dormait dans ma liseuse. Ayant besoin de lectures réconfortantes et qui font du bien au moral, j’ai eu envie de le découvrir, enfin, et de retrouver tous les personnages que j’avais tellement apprécié dans « Hier encore, c’était l’été« .

Nous retrouvons donc Alexandre, devenu père de famille et marié à Sophie, qui travaille comme contractuelle dans un ministère. Inquiets pour leur fils Nathan, ils jonglent entre vie de famille, vie de couple et vie professionnelle. Il y a aussi Marco, le cousin de Sophie, qui a toujours autant de mal à se poser et à accepter de grandir. Enfin, il y a Anouk, la petite sœur d’Alexandre, femme au grand cœur et au tempérament de feu. Mais sont-ils heureux, désormais, en tant qu’adultes ? Quelles épreuves la vie leur réserve-t-elle ? Ont-ils trouvé le bonheur ? Peuvent-ils toujours compter les uns sur les autres ?

Alexandre, que l’on voyait beaucoup dans le tome précédent, a enfin réussi à se stabiliser. Domicilié en banlieue parisienne, il vit à cent à l’heure, entre les métros blindés, son travail de journaliste qui ne s’arrête jamais et les soucis de santé de son fils. On le découvre papa poule, inquiet, faisant de son mieux pour s’investir auprès de ses enfants et de son épouse Sophie. Cette dernière est une mère qui essaye de mener de front toutes ses « carrières ». Un peu désemparée face à la maladie de son fils, elle peut néanmoins compter sur son mari qui est une épaule solide et une oreille attentive. Marco m’a, de nouveau, fait lever les yeux au ciel. Toujours en colère, nonchalant, il n’entend pas se poser et aimerais que la vie soit facile. Malheureusement, la vie va lui rappeler que parfois, elle peut être cruelle et qu’il faut savoir choisir ses priorités. Enfin, il y a Anouk, qui est partie vivre à Londres et qui fait toujours des choix de vie qui lui ressemblent. Elle cache toujours sa sensibilité derrière sa fougue et sa vitalité. Néanmoins, elle reste cette jeune femme battante, en quête de justice et tentant de faire de son mieux, quoiqu’il en coûte.

Vous l’aurez compris, j’ai retrouvé tous les personnages avec joie, avec l’impression de les avoir quittés hier. Ils ont grandi, mais moi aussi, et je suis ravie de les avoir retrouver avec un peu plus de maturité mais surtout, toujours aussi unis. La plume de l’autrice est toujours aussi fluide et on navigue, en fonction des chapitres, entre chacun des protagonistes. Ils traversent des épreuves qui pourraient tous nous arriver et ils sont tous à un moment de leur vie où ils se questionnent sur l’avenir. J’ai tourné les pages sans même m’en rendre compte et j’ai eu, de nouveau, un pincement au cœur en arrivant à la fin. Heureusement, Julie de Lestrange nous fait un beau cadeau en sortant, cette année, un nouveau roman qui nous permettra de tous les retrouver…. J’ai hâte !!

Pour conclure, si vous avez aimé « Hier encore, c’était l’été« , vous ne pourrez qu’aimer « Danser, encore« . C’est une jolie histoire d’amitiés, avec de belles valeurs et une histoire réconfortante car elle donne envie, une fois le livre terminé, d’appeler tous ses proches pour leur dire à quel point on les aime.

Retrouvez ce roman sur le site des éditions Mazarine
Retrouvez le en format poche ici
<– Retrouvez ici mon avis sur les premières aventures d’Alexandre, Marco et Sophie.

               

 



N’oublie pas de laisser la place à l’inconnu(e) de Sophie Villers

Littérature française – Livre sorti le 11 mars 2020

Editions Mazarine

Service presse

Ma note : 5/5 mentions « coup de cœur » et « incontournable 2020« 

 

Avant de commencer, je tiens à remercier les éditions Mazarine qui, via la plateforme NetGalley, m’ont confié ce roman.

Résumé : Un très beau roman d’amour et de résilience – plein de douceur et d’espoir, mais aussi d’humour aux moments où on l’attend le moins et où il fait du bien.

Des destins qui se croisent sans se voir, des âmes sœurs en quête de l’autre – et la magie de la vie qui reprend le dessus…

Sarah vit à Bruxelles.
Lorenz aussi.
Elle a perdu l’homme de sa vie.
Il pense qu’il ne connaîtra jamais le grand amour.
Elle essaye de surmonter le deuil.
Il évite tout sentiment.
Ils ne se connaissent pas.
Mais ils s’écrivent bientôt tous les jours et partagent leurs secrets les plus intimes.
La vie leur a joué de nombreux tours.
Vont-ils pouvoir faire le chemin vers d’autres lendemains en laissant la place à l’inconnu(e) ?

 

L’avis de #Lilie : Intriguée par le quatrième de couverture, je me suis laissée tenter par ce roman car il m’inspirait douceur et optimisme. Je ne me suis pas trompée ! J’ai découvert, en tournant les pages, une histoire pleine de sensibilité et de sincérité qui m’a, un peu (beaucoup?), chamboulée.

Sarah est une femme qui survit depuis deux ans, depuis la mort de son mari, le grand amour de sa vie. Pour ses enfants, elle essaie de faire face mais elle a du mal, parfois, à ne pas perdre pied. Lorenz est un quadragénaire bel homme, qui réussit dans le milieu professionnel, mais qui n’arrive pas à se poser sentimentalement. Un jour, le destin leur  fait installer une application de rencontre qui va leur permettre de faire connaissance. Une relation virtuelle se développe alors mais que va-t-elle donner ? Sont-ils prêts à passer le pas ? Sauront-ils faire confiance à l’inconnu ?

Le personnage de Sarah m’a beaucoup touchée. C’est une femme qui essaie de garder le cap, malgré les épreuves que la vie lui a imposé. Quand elle a perdu son mari, elle a tout perdu, mais pour ses enfants, elle essaie de garder le cap et de se battre. Heureusement, elle peut aussi compter sur son ami Olivier, une épaule solide et un personnage haut en couleur, bref, une personne sur qui on peut compter et que l’on chérit dès qu’on l’a fait entrer dans sa vie. Lorenz est un peu plus compliqué à cerner. On perçoit chez lui une envie de stabilité et de trouver SA moitié.  Belle gueule, il n’en joue pourtant pas et est hypnotisé par le profil mystérieux de Sarah et par cette belle inconnue qu’il va croiser, plusieurs fois dans Bruxelles. L’histoire se construit vraiment pas à pas et j’ai aimé cette lenteur, cette nécessité de laisser le temps au temps.

J’ai eu un gros coup de cœur pour cette lecture. J’ai trouvé la plume de l’autrice, en même temps, légère et grave. En effet, son écriture est toute douce, toute en poésie et on se laisse porter par le quotidien des deux protagonistes. En même temps, elle n’hésite pas à aborder le thème du deuil, de la douleur et du poids des secrets. Pourtant, elle fait très bien passer son message tout en insufflant beaucoup d’optimisme dans son récit. J’ai eu beaucoup de mal à poser ce roman tant on est emporté par un tourbillon émotionnel fort et j’ai aimé ressentir les doutes, les joies et la tristesse des personnages. Je trouve que l’on peut assez facilement s’identifier à eux, tant ils paraissent « normaux » et pourtant, je les ai trouvés extraordinaire grâce à leur capacité à affronter la vie et les épreuves qu’elle leur impose. Certains trouveront cela peut-être facile ou naïf, pour ma part, je me suis régalée. 

Pour conclure, « N’oublie pas de laisser la place à l’inconnu(e) » est une très belle découverte et un gros coup de cœur de cette année 2020. Si vous aimez les belles histoires pleines d’optimisme, laissez-vous porter par la plume de Sophie Villers, une autrice à suivre et très prometteuse !

 

Retrouvez ce roman sur le site des éditions Mazarine

 

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Né sous une bonne étoile d’Aurélie Valognes

Littérature française – Livre sorti le 4 mars 2020

Editions Mazarine

Service Presse

Ma note : 3,5/5

 

Avant de commencer, je tiens à remercier les éditions Mazarine pour m’avoir envoyé ce roman et m’avoir ainsi permis de le lire en avant-première.

Résumé : Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule du bon côté…  Un roman universel, vibrant d’humour et d’émotion

À l’école, il y a les bons élèves… et il y a Gustave.

Depuis son radiateur au fond de la classe, ce jeune rêveur observe les oiseaux dans la cour, ou scrute les aiguilles de la pendule qui prennent un malin plaisir à ralentir. Le garçon aimerait rapporter des bonnes notes à sa mère, malheureusement ce sont surtout les convocations du directeur qu’il collectionne.

Pourtant, Gustave est travailleur. Il passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement à eux ou à Joséphine, sa grande sœur pimbêche et première de classe, les leçons ne rentrent pas.  Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe et à le croire fainéant.

À force d’entendre qu’il est un cancre, Gustave finit par s’en convaincre, sans imaginer qu’une rencontre peut changer le cours des choses.

Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule du bon côté…

Un roman universel, vibrant d’humour et d’émotion

 

L’avis de #Lilie : Aurélie Valognes est entrée dans le paysage littéraire français en 2014 avec son roman « Mémé dans les orties« . J’ai résisté avant de la lire, puis un jour, je me suis lancée ! Et là, je dois dire que j’ai succombé aux écrits de mon homonyme. J’adore lire ses romans qui, sous couvert de l’humour, dénoncent des comportements ou nous incitent à réfléchir. J’attendais donc avec impatience « Né sous une bonne étoile », surtout qu’il se passe dans le milieu scolaire. 

Dans ce roman, nous faisons connaissance avec Gustave, un petit garçon sur le point de rentrer en CP. Plein d’appréhension, il veut faire de son mieux pour faire plaisir à sa maman, surtout que sa sœur, Joséphine, est bonne élève et tout semble facile pour elle. Pourtant, l’école ne sera pas une partie de plaisir pour le petit garçon. Comment va-t-il vivre sa scolarité ? Tous les enfants sont-ils « condamnés » à évoluer au sein de l’école avec une étiquette sur leur front ?

Gustave est un petit garçon timide, un brin rêveur, qui dit toujours ce qu’il pense. Ce franc parler peut passer pour de l’insolence alors que Gustave veut juste répondre en tout franchise à ses interlocuteurs. Lent dans son travail, il va vite rencontrer des difficultés en classe et des professeurs qui ne seront pas forcément à son écoute. Rapidement, il est étiqueté « cancre » et cela va le suivre tout au long de son école élémentaire. Arrivé au collège, les choses se corsent mais vont aussi évoluer, dans tous les domaines… C’est un personnage très attachant et il est clairement le gros point positif de ce roman. Sa sœur Joséphine, en revanche, est insupportable. Hautaine, se sentant supérieure, elle va néanmoins évoluer au fil de l’histoire et finir par prendre sa place de grande sœur. Enfin, les parents de Gustave sont présents en toile de fond. D’un côté, il y a un père absent et de l’autre, une maman qui se donne corps et âmes pour aider son petit garçon à réussir. J’ai été touchée par ce personnage pour qui la vie est loin d’être un long fleuve tranquille.

Au cours de cette lecture, je suis passée par plusieurs phases : étonnée, triste, enthousiaste… En bref, j’ai vécu, une nouvelle fois, un tourbillon émotionnel au fil des pages. Pourtant, ce livre a fait saigner mon cœur de maîtresse d’école. J’ai souffert au côté de Gustave en le voyant en difficulté et mis à la marge par certains de ses enseignants. Même si l’autrice en profite pour tacler certaines pratiques d’enseignement, elle nous montre aussi que certains professeurs sont prêts à tout pour aider leurs élèves. Pour ma part, il est inconcevable de laisser des enfants sur le bord de la route. En effet, notre métier consiste à faire évoluer nos élèves, en tenant compte des capacités et aptitudes de chacun et cet aspect du métier est développé, ce qui est appréciable. Néanmoins, par rapport à ses titres précédents, l’autrice joue beaucoup moins la carte de l’humour et je dois dire que j’aurais apprécié une pointe de légèreté par moment…

Pour conclure, j’ai aimé cette nouvelle histoire d’Aurélie Valognes qui nous décrit le quotidien, pas toujours facile, du petit Gustave. Je regrette l’absence de la petite pointe d’humour qui fait, d’habitude, le charme des romans de l’autrice. Néanmoins, ce livre est un beau message d’espoir, qui nous montre que quand on veut quelque chose, on y arrive toujours, à condition de ne pas baisser les bras !

Retrouvez tout l’univers d’Aurélie Valognes sur son site officiel
Retrouvez ce roman sur le site des Editions Mazarine