TOUTES LES HISTOIRES COMMENCENT AVEC UNE PETITE FAIM, un roman de Magali Discours.

LITTÉRATURE CONTEMPORAINE

Éditions L’Archipel – Collection Instants Suspendus


LE GOÛT DES SOUVENIRS EST LE PLUS BEAU DES HÉRITAGES
Après des années passées loin de sa famille, Alice s’interroge : où sa vie la mène-t-elle ? Elle s’installe pour quelques jours chez Margaux, sa sœur, de douze ans son aînée, qui tient un petit restaurant dans la campagne bourguignonne.

Margaux est douée pour le bonheur. Elle sait s’entourer de bons compagnons de route. Son appétit de vivre l’aide à surmonter ses propres difficultés.
Grâce à elle, Alice découvre que les saveurs permettent d’accéder à l’invisible. De la bouche à l’imaginaire, par la magie des recettes cuisinées par Margaux, les ancêtres oubliés resurgissent. Ce séjour aidera-t-il Alice à donner un sens à sa vie et à s’imaginer un avenir ?

 

 

Ma note : 4,5/5
Nouveauté 2022
228 pages
Disponible au format numérique et broché

 


MON AVIS

Dans la vie, il existe ces moments de la vie qui sont des rendez-vous annonciateurs de changements. A la croisé des chemins le regard se tourne vers le passé pour mieux comprendre le présent et penser à l’avenir.

 

Magali Discours nous plonge dans le passé, des siècles plus tôt. Des rendez-vous incroyables dans ces lieux insolites marquant à jamais la mémoire génétique. Un détour à la source d’une histoire familiale riche et délicate. Puiser dans cet héritage pour affirmer une identité troublée par les aléas de la vie. Trouver le soutien et la force inébranlable d’aïeux qui ont connu également la peine, la douleur, les désillusions mais l’amour puissant et indestructible. Marcher de l’avant dans le seul but d’atteindre ce moment merveilleux et fatidique, départ de tous les possibles.

 

Magali Discours nous invite au cœur d’une histoire de famille, au cœur de la vie de deux sœurs liées par le destin et un amour puissant. Margaux exubérante et qui croque la vie sans entrave et délivrant cette joie contagieuse. Alice introvertie qui s’est enlisée dans des non-dits et qui se cherche inlassablement.

 

Des retrouvailles autours des senteurs, des bons plats, où bras ouvert, Margaux va transmettre la recette du bonheur.

 

Porté par une plume délicate, envoûtante avec un zeste d’humour et une tonne d’amour, Magali Discours nous ouvre les portes de la douceur, du partage, de la connivence. Paisible, ce lieu est propice à la réflexion et au retour à la source de soi même.

 

Un roman à découvrir absolument et à mettre dans votre valise pour vos prochaines vacances !

SUR MES ÉPAULES, TU BÂTIRAS TON MONDE, un roman de Julien Aime.

LITTÉRATURE CONTEMPORAINE

Éditions L’Archipel – Collection Instants Suspendus


L’art délicat d’être père
Professeur de français passionné, Louis est le plus heureux des hommes depuis que sa femme Anna lui a annoncé qu’elle attendait leur premier enfant.
Tout à leur joie, ils partagent la bonne nouvelle avec leurs proches, se plongent dans les listes de prénoms, l’aménagement de la chambre du bébé…
Mais leur bonheur est de courte durée : quelques semaines plus tard, on diagnostique à Louis une leucémie foudroyante.
Engagé dans une course contre la maladie, Louis fait la promesse à Anna d’être un père présent quoi qu’il arrive. Mais comment accompagner son enfant sur le chemin de la vie s’il est physiquement absent ?
Entre rires et larmes, Julien Aime signe un émouvant roman sur l’amour paternel, la transmission et les choix de vie.

Ma note : 5/5
Nouveauté 2022
300 pages
Disponible au format numérique et broché


MON AVIS

Le résume annonce la couleur dès le départ. C’est mal à l’aise que j’ai ouvert ce roman mais surtout je me suis accrochée au titre qui est si enthousiaste si beau si encouragent si magnifique. 

 

Louis adorait sa vie et son métier, professeur de français. Il adorait transmettre son savoir, sa passion pour les beaux mots, l’imagination et les envolées littéraires. Ses élèves, il les aimait sans distinction et avec beaucoup de force. Une alchimie particulière les liait. 

 

Louis était un mari aimant. Sa femme était son tout et le petit être qui grandissait dans le ventre de cette dernière était une finalité de toute beauté.

 

Louis était un ami fidèle, dévoué. Ils pouvaient compter l’un sur l’autre. Les souvenirs ils en avaient à la pelle. Ils ont grandi ensemble, fait les quatre cent coups, monté un groupe de rock. Ils sont devenus des adultes bancals ensemble.

 

Louis était un frère et un fils aimé et chéri.

 

Cette vie s’est arrêtée, s’est essoufflée, lorsque le diagnostique est tombé, fatal. La mort aux trousses. Une vérité sans ambages, cruelle. La vie ne tient qu’à un fil, la chimiothérapie. C’est le courage visé aux tripes que Louis prend part à la bataille. Une bataille qui se doit pour le bébé, pour Anna, pour ses amis, pour sa famille. Une bataille dans l’ombre pour vivre dans la lumière. 

 

Julien Aime aborde le sujet de la maladie avec une honnêteté terrifiante mais ne tombe pas dans le pathologique. Il se dégage de ce roman ce sentiment indescriptible d’assister à une histoire hors norme. Une histoire profondément bouleversante et terriblement humaine. La maladie ne peut être un héritage valable, seule la vie et les souvenirs sont souverains. Louis s’engage dans une bataille où chaque parcelle de temps devient le sujet d’une vidéo où il délivre ses sentiments, son ressenti et ses conseils, laissant ainsi un trace immortelle de sa vie délitée. Ainsi il entre au cœur d’une rétrospection intense où il tente de définir sa place de père à venir, sa place d’homme et sa place de mari. Une belle leçon d’humilité et d’humanité où l’égoïsme est banni et où, seul, compte sa présence aussi éphémère qu’elle puisse être. Julien Aime délivre un message puissant d’amour, de tolérance et d’acceptation. Un modèle à suivre ? Non mais la preuve qu’en chacun de nous, il existe une unicité où l’espoir réside dans ces infimes particules de résilience et d’espoir. Julien Aime signe un roman d’une puissance rare.

 

En bref :
– Une lecture coup de cœur
– Un roman traitant de thèmes douloureux
– Un roman sur la résilience et l’héritage
– Un roman d’où immerge l’espoir
– Une jolie histoire de courage et d’abnégation

 

Même si le résumé ne laissait rien présager de bon, Julien Aime insuffle à son roman une aura d’une pureté éclatante. Je me suis accrochée à chaque page. J’ai vécu chaque drame, chaque espoir, chaque larme, chaque cri avec une intensité à couper le souffle. Un roman qui se répercute dans chaque atome, chaque cellule que nous sommes. Un roman qui prend aux tripes, un roman intransigeant, mais une roman d’une beauté unique.

 

Osez-le !

LA VIE SELON HOPE NICELY, un roman de Caroline Day.

LITTÉRATURE CONTEMPORAINE

Éditions L’Archipel – Collection Instants Suspendus

Traduit de l’anglais par Isabelle Stoianov

APPRENDRE À ACCEPTER SES DIFFÉRENCES ET CELLES DES AUTRES
L’esprit de Hope Nicely est différent de la plupart des gens. Chez elle, les pensées ont du mal à rester en ligne droite. Les mots semblent s’échapper comme à travers un fi let de pêche. Mais Hope peut compter sur sa détermination et son entêtement pour s’adapter au monde.

À vingt-cinq ans, persuadée que rédiger son autobiographie lui permettra de retrouver sa mère biologique, elle s’inscrit à un atelier d’écriture. Elle espère ainsi obtenir des réponses aux questions qui la tourmentent : pourquoi a-t-elle été abandonnée ? Sa mère était-elle consciente que boire de l’alcool pendant la grossesse pouvait avoir des conséquences irréversibles ?
Ce cours d’écriture va transformer la vie de Hope en aventure, et elle découvrira que d’autres leçons l’attendent…

Ma note : 4/5
Nouveauté 2022
450 pages
Disponible au format broché et numérique


MON AVIS

Retenez bien son prénom et son nom car Hope Nicely est ainsi. Normale avec sa particularité qui a la couleur d’un arc-en ciel. Attachante, entêtée, naïve, bien attentionnée, Hope Nicely est une jeune femme adorable atteinte du TSAF, comprenez Trouble du Spectre de l’alcoolisation fœtale. Oui tu as bien lu et par conséquence tu as compris que la vie de Hope Nicely est un véritable enfer. Elle pense fort ou en silence, elle a des tics, elle crie, elle frappe, elle se soucie, elle oublie mais l’essentiel est là dans sa tête.

 

Caroline Day te plonge dans sa vie et dans sa quête. Tu rentres dans son cerveau « vide grenier » et tu avances en même temps qu’elle, ou tu recules, tu tapes, tu cries, tu récites, tu penses, tu oublies. Un style sans précédent, redondant, merveilleux et unique.

 

La différence, quel qu’elle soit, est un débat audacieux, courageux. Dans un monde normalisé et validiste, la différence fait tâche. Elle dénote et est facilement pointée du doigt. La différence effraye et il est rare de voir des personnes s’y intéressée sans arrière pensée. Si tu n’as pas un pied (voire deux) dans le handicap, il est difficile de se sentir concerner. Et c’est mon expérience personnelle qui parle.

 

J’ai beaucoup aimé cette lecture mais elle m’a également fait grincer des dents. J’aurai aimé avoir une note de l’auteure qui aurait pu donner les raisons de ce roman, ce qui l’a poussé à l’écrire et je pense que j’aurai pu consentir à l’idée qu’elle aurait souhaité partager. J’ai vraiment apprécié tout ce qui évolue autour de Hope Nicely et cette compassion qui en découle. La vie de Hope Nicely s’inscrit dans ce monde normal mais on voit rapidement qu’elle est incomprise, jugée et accusée. Mais à contrario on voit que l’on peut aimer Hope Nicely sans superflu. Je n’aime vraiment pas cette scission évidente entre normal et différent. Je préfère le terme de pluralité que j’associe volontiers avec cette idée d’arc-en-ciel. Le monde est unique mais plural. Je trouve que c’est beaucoup plus juste.

 

Écrire sur l’handicap est à double tranchant. Que restera t-il finalement une fois que vous aurez fermé ce livre ? Aurez-vous un regard différent ? Ou finalement cela restera t-elle une lecture sans suite ? Parler de l’handicap, c’est bien, mais faire évoluer les consciences validistes est tout autre chose et c’est un autre sujet. Hope Nicely ne demande pas votre compassion ni votre pitié ni votre peine. Elle demande juste une ou deux minutes de votre temps pour être écoutée et se faire comprendre. En aurez-vous assez ?

 

En bref :
* Une jeune femme très attachante
* Un style unique et atypique
* Une histoire douloureuse
* Un sujet très peu aborde dans la littérature et qui peut être à double tranchant
 
Je ne peux que vous inciter à découvrir ce roman et surtout je souhaiterai que cette lecture vous permette de découvrir un monde qui vous effraye, peut être, ou, au contraire, permette de libérer la voix de certains et certaines.

 

Et surtout je ne voudrais en aucun cas que cette lecture soit vaine et juste un moment de lecture comme tous les autres.

 

COMMENT LES PINGOUINS ONT SAUVÉ VERONICA, un roman de Hazel Prior.

LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE

Éditions L’Archipel – Collection Instants Suspendus

Traduit de l’anglais par Estelle Flory

Le cœur ne gèle jamais, même au milieu des icebergs
Le plus souvent, Veronica, 84 ans, passe ses journées à chercher où elle a mis ses lunettes, à ramasser les déchets sur la plage ou à aboyer des ordres à sa dame de compagnie, Eileen.

Depuis peu, la vieille dame s’interroge : que faire d’utile durant les années qu’il lui reste et, surtout, à qui laisser sa fortune considérable ? Quand elle a soudain une illumination : et si elle mettait tout en œuvre pour sauver les pingouins d’Antarctique ?
L’irruption dans sa vie de Patrick, un petit-fils disparu, orphelin à six ans après le suicide de sa mère, va tout changer. Comme deux animaux sauvages, ils vont devoir s’apprivoiser au milieu des icebergs.

 

Ma note : 4/5
Nouveauté 2021
480 pages
Disponible au format numérique, audio et broché

 


MON AVIS

Veronica est du genre mamie acariâtre, bourrue, indigeste. Bref, une vielle bique qui passe son temps à embêter les gens autour d’elle et notamment Eileen, dame de compagnie, de ménage et autre. Veronica ne cesse de dire qu’elle a tout sa tête, de temps en temps, je vous l’avoue, elle la perd. Mais son passe-temps favori est sans aucun doute celui de tenter l’impossible. Il aura suffit d’une vielle boîte pour faire surgir tous les vieux souvenirs et les démons qu’ils les accompagnent. Mais Veronica n’est pas une femme à abattre facilement, et le meilleur moyen pour elle de contrer le sort est l’action. Est celle-ci se traduit par une puissante crise existentielle. Retrouver un membre de sa famille et sauver les pingouins !

 

Veronica s’exile donc au fin fond du monde peuplé de glace et de pingouins. Mais elle n’aurai jamais cru que cette expérience unique serait une véritable révélation.

 

Nous sommes d’accord les mamies grincheuses, et bien, sont plein de fiel à déverser à tout moment. Difficile de les aimer et de s’attacher à elles. Mais Veronica a ce quelque chose en plus qui va vous surprendre et ramollir votre petit cœur. On oublie souvent que les personnes âgées ont un passé qu’elles gardent tendrement en eux, ou au fond d’une boîte. On oublie qu’une existence entière a façonné cette personne et ce roman nous rappelle gentiment à l’ordre. Avec un certain humour, avec malice et avec quelques coups de punchline, Veronica va vous défriser ! Un roman sentimental dans un décor austère, où finalement la moindre parcelle de tendresse vaut tout l’or du monde. Un voyage introspectif, amusant, frais, décalé, mais où les sentiments et les humains ont, finalement, une place indétrônable. Je crois que l’on peut être que toucher par cette superbe histoire. Il s’en dégage au final une aura de bienveillance. Veronica et les pingouins, est une histoire adorable avec une héroïne hyper agaçante mais qui vous percutera de plein fouet !

 

LA BARONNE DES GLACES, un roman de Nicole Vosseler.

ROMAN HISTORIQUE

Éditions L’Archipel

Traduit de l’allemand par Anne-judith Descombey

Russie, 1822. Katy et Grischa rêvent de parcourir le monde et de faire fortune. Avec l’aide de Thilo et Christian, ils ont une géniale idée : exporter la glace du Nord jusque dans les Tropiques. Mais leur entreprise sera semée d’embûches. Et quand l’amour s’en mêle…
Russie, 1822. Depuis son enfance, Katya sait  » lire  » dans la glace. Elle en perçoit les vibrations et les qualités. Quant à son frère aîné Grischa, il semble pouvoir  » deviner  » le temps qu’il fera.
 
Tous deux rêvent d’une vie meilleure et veulent laisser derrière eux leur enfance misérable. Leur voyage les mène sur la Baltique jusqu’au port de Hambourg où ils s’associent avec Thilo et Christian, des hommes d’affaires qui ont créé une société de négoce. Leur plan audacieux : expédier la glace jusqu’à Calcutta.
Mais la voie du succès est semée d’embûches, et les sentiments naissants entre Katya et Christian, qui est marié, menacent de faire fondre les rêves de la jeune baronne des glaces…
Inspirée de l’histoire vraie d’une dynastie de commerçants intrépides, le premier tome d’une saga mêlant amour, drame et aventure.

 

 

Ma note : 2.5/5
336 pages
Nouveauté 2021
Disponible en numérique et broché

 

 


MON AVIS

A la vue de la couverture et à la lecture du résumé, j’ai été ravie de me lancer dans ce roman tout aussi historique que aventureux. J’aime beaucoup d’ailleurs cette période que représente le XIXe siècle, siècle de la révolution industrielle et où le monde s’ouvre au commerce. Un saut dans la Russie pays natal de ma grand-mère m’a plus que ravi mais malheureusement la magie n’a pas du tout opéré.

 

Katy et Grischa s’échappent alors que l’hiver s’est abattu sur leur petit village. La glace chante et le vent hurle sa froideur mais le plus important pour Grischa et Katy est d’échapper à un avenir incertain où la survie n’aurait rien eu d’idyllique. Katy est encore une petite fille mais son entêtement et son courage la portent partout où ira Grischa. Leur fuite les porte bien au nord de la Russie où ils sont recueillis par une femme veuve ayant la main sur le cœur. Grischa découvre la mer et sa rigueur, il en tombe fou amoureux. Ses différents séjours à bord des bateliers façonnent un jeune homme rigoureux, massif et sur de lui. Mais leur quête de liberté et d’aventure ne s’arrête pas ici et va continuer au Danemark où ils rencontreront Christian et Thilo, deux frères, qui tentent de sauver le magasin familial. A eux quatre ils forment un groupe stupéfiant et où l’harmonie tend à être perturbé par les amourettes.

 

J’ai eu beaucoup de mal à m’attacher aux personnages où leurs incertitudes modèlent une histoire en quinconce notamment quand il est question de relation amoureuse. Katy de par sa beauté est source de pas mal de maux et de la convoitise des hommes qui cherchent à tirer profit de son corps et/ou de son intelligence. Grischa devient un excellent navigateur mais ses histoires d’une nuit auprès des deux sexes ont tendance à refroidir les ardeurs. Christian et Thilo, l’un introverti et l’autre extraverti, forment un duo complémentaire mais l’égoïsme et l’arrogance de l’un agacent l’autre. Les personnages m’ont apparu fade et sans grande surprise.

 

Les décors sont quasi inexistants dans leur description alors que je m’attendais à quelque chose de majestueux coupant le souffle et me faisant rêver. La glace est partout évidemment et sous toute ses formes.

 

L’épopée qui aurait pu être grandiose vers l’Inde m’a également déçu et ne figure qu’à la fin de ce premier tome.

 

J’ai trouvé l’écriture sans saveur et froide, même si elle a su me captiver car j’attendais de moment où mon avis basculerait vers l’enthousiasme. Je pense que j’attendais énormément de ce roman qui promettait beaucoup d’éléments savoureux. L’aventure et le dépaysement n’ont pas été au rendez-vous et je n’ai pas su m’embarquer dans cette histoire où le dévouement à la famille et aux amis sont au cœur de ce récit. Dommage !

 

Découvrez l’avis de Light and Smell qui a été séduite.

L’OMBRE DE L’ASSASSIN, un thriller de Rachel Caine.


Tome 2/3
Gwen était parvenue à sauver ses enfants des griffes de son ex- mari, le tueur en série Melvin Royal. Mais celui-ci vient de s’évader de prison. Et elle prend peur. Alors que seule une poignée de personnes connaissent son nouveau numéro de portable, elle reçoit ce texto glaçant :  » Vous n’êtes plus en sécurité nulle part  » ! Fuir ou se terrer de nouveau ne servirait à rien.
L’heure a sonné d’inverser les rôles… De proie, Gwen veut devenir prédateur. Et, avec l’aide du frère de l’une des victimes de Melvin, éliminer ce dernier. Mais à mesure que leur traque avance, le doute envahit ceux qui croient en Gwen. Est-elle aussi étrangère aux crimes de son mari qu’elle le prétend ? Pour preuve cette photo compromettante qui circule sur les réseaux sociaux…
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Sébastien Danchin.

Alors que le premier tome posait les bases de l’histoire et où l’action faisait palpiter les dernières pages, ce second tome met de suite le lecteur dans l’ambiance. Pas une seconde de relâchement, de répit. Une course contre la montre où la vie des enfants de Gwen passe en priorité.
Gwen, ses enfants et son ami, Sam, ont fui quelques jours la ville témoin de la dernière folie de son ex-mari. La fuite était inévitable précédant ce moment flottant où les questions fleurissent autant que l’angoisse augmente. Gwen s’est totalement défaite de son ancienne vie, mais son ex-mari n’a en a pas fini avec eux. Les harcèlements dont Gwen et ses enfants subissaient, étaient du fait de Melvin Royal membre d’un groupe malveillant. Gwen, maman ours, en a marre de fuir. Seule solution aller au devant des ennuis et prendre le mal à sa source. Laissant ses enfants à des amis de confiance, elle part avec son compagnon d’infortune battre le fer tant qu’il est encore chaud. Une enquête complexe à résoudre, mais l’impossible n’est pas un mot qu’elle connaît. Poussée par une force venue  d’outre tombe et son instinct de survie, elle ose tout et les résultats sont probant. Une vielle connaissance de son compagnon va les aider mais de loin. Son poste au sein de l’administration ne lui permet pas de faire de faux pas. De découvertes en découvertes, le couple se met davantage en danger. Et les derniers événements divulgués sur les réseaux sociaux mettent en doute toute cette histoire au sujet de la supposée complicité de Gwen. Lasse, Gwen n’a pas dit ses derniers mots et tant qu’un souffle de vie fera battre son cœur, elle n’arrêtera jamais de le traquer jusqu’en enfer si il le faut !

 

Rachel Caine signe un second tome explosif. De nombreux rebondissements mais également les personnages à tour de rôle sont mis en exergue. J’en ai appris davantage sur l’état émotionnel des enfants qui se dévoilent largement. L’action ne laisse aucun temps mort à nos héros qui sortent largement de leurs plantes bandes. Ce thriller trouve sa force dans les péripéties et ces personnages non conformistes. L’appropriation de l’image est aussi au cœur de l’histoire. Effectivement, Rachel Caine prouve avec tact l’emprise néfaste que les réseaux sociaux et autres supports visuels peuvent avoir sur une population friande de scandales et au delà de ça, sur une fange de cette population adoratrice de choses non recommandables. Si le Dark Web est une zone de non droit, la réalité est bien autre aussi détestable, dévastatrice, horrible. Et Gwen va le découvrir à ses dépends.

 

Une plume incisive, franche et tonitruante pour un thriller psychologique qui fait froid dans le dos. Leurs aventures ne sont pas encore terminées et je m’attend au pire !

 

A découvrir absolument !

 

Je me mets en route, dans le sens de la circulation. Le bas-côté est étroit, je risque ma vie à chaque pas, mais la route longe un à-pic dont seuls s’échappent les faîtes des arbres. J’ai mal partout. Je ne suis plus en sécurité nulle part, le bien et la douceur se sont effacés à jamais. Quand bien même je tomberais, je n’aurais rien. Quand bien même Melvin me découperait en morceaux, je ne saignerais pas. Je ne suis pas là. Je ne suis plus là.

 

Une chronique de #Esméralda

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PASSIONNÉMENT VALERIA de Elisabet Benavent.


Tome 4/4
Quatrième et dernier volet de la saga ValeriaBien qu’ayant désormais une relation avec Bruno, un écrivain plus âgé qui lui apporte stabilité et confort, Valeria ne cesse de penser à Victor. D’autant que ce dernier fait le forcing pour la reconquérir !Par chance, ses amies sont toujours là, à qui elle peut se confier, au téléphone ou autour d’un verre.
Mais chacune est bien occupée.À commencer par Carmen, qui va devenir maman et qui angoisse, un peu, beaucoup… Nerea, elle, est archiprise par son nouveau boulot… et son nouvel amant. Quant à Lola, elle s’est casée et ne jure plus que par Rai. Au point de ne pas tenter d’attirer son nouveau boss dans son lit ?Bref tout change… et rien ne change. Les quatre inséparables se retrouvent toujours pour évoquer les problèmes existentiels, où les hommes occupent une large place. Que ferait-on sans eux ?
Traduit de l’espagnol par Martine Desoille.

Quatrième et dernier tome de la saga phénomène Valeria que vous pouvez trouver dès à présent adapté au petit écran et en avant première sur Netflix.
Valeria est sans contexte une des meilleures saga de comédie romantique à la sauce olé olé.
Après les déboires de Valeria et ses prises de têtes existentielles, elle semble pour une fois sur le bon chemin. La rencontre de Bruno l’a apaisée et son cœur bat la chamade pour le beau et sensible écrivain. Mais le bel apollon va trop vite à son goût : rencontrer la fille de ce dernier, quitter définitivement Madrid pour sa maison de campagne. S’établir dans une véritable relation de couple et familiale lui met littéralement les jetons. Elle sait pourtant que c’est la bonne et unique solution qu’il lui apportera la stabilité qu’elle cherche tant. Tout semble si évident, si un certain Victor, irrésistible comme toujours, ne rôdait toujours pas dans ses parages. Après tout, peut être qu’elle peut lui donner son amitié, en tout bien tout honneur, et puis cela brisera, peut-être, son attirance envers lui.

 

Sans oublier les copine de toujours, les mousquetaires présentes dans les bons comme les mauvais moments.

 

Carmen voit sa vie changer du tout au tout. Sa vie avec Barto est plus que mouvementée et surtout elle est passée à la vitesse supérieure.

 

Lola, l’éternelle croqueuse d’hommes, est confrontée à ses pires démons.

 

Nerea papillonne pour le plus grand bonheur de ses copines.

 

L’heure des choix a sonné pour le pire et le meilleure.

 

Quel délice de suivre ces incroyables filles. C’est un peu nous toutes conjugués au pluriel. Les pires des qualités et les meilleurs défauts forment cette osmose magique qui nous fait rire et pleurer. Sensible, parfois maladroit, euphorie, épicé, interrogatoire, la saga Valeria c’est tout ça et bien plus. Une fenêtre ouverte sur la féminité qui se décline de nombreuses façons. Les sentiments libérateurs ou oppressants, l’amitié sont la genèse d’une histoire sans fausse note. Suivre les différentes aventures de Valeria et de ses copines m’ont enchantée, leurs évolutions m’ont ravie et leurs différents déboires m’ont peinée. Un magnifique condensé dans lequel les émotions chamboulent.

 

Les « netflexiennes » peuvent retrouver ces incroyables aventures sur le petit écran. Je suis curieuse de savoir si elles sont fidèles aux romans.

 

Une saga à découvrir et à dévorer.

 

Une chronique de #Esméralda.

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… le site des éditions L’Archipel

… mes avis sur les 3 premiers tomes (clique sur les photos pour les lire).

L’OMBRE DE LA MENACE de Rachel Caine.


L’un des thrillers les plus commentés sur les réseaux sociaux américains La vie sans histoire de Gina vole en éclats lorsque la police découvre un corps sans vie pendu dans le garage familial. Le mari de Gina est condamné à mort. Elle est acquittée. Mais l’opinion publique reste persuadée qu’elle était complice de son mari, du moins qu’elle couvrait sa folie meurtrière.
Victime de harcèlement, elle décide de fuir avec ses enfants. Mais, où qu’elle aille, quelqu’un dans l’ombre l’épie, l’obligeant sans cesse à changer d’identité et de vie. Quatre ans ont passé. Gina vit à Stillhouse Lake, où elle commence enfin à baisser la garde. Jusqu’à ce qu’un cadavre de femme soit repêché du lac…
Traduit dans seize pays, n°1 sur la liste des meilleures ventes de USA Today, ce thriller a été finaliste du Goodreads Choice Award et de l’International Thriller Writers Award.
Traduit de l’américain part Sebastian Danchin.

Gina avait la vie qu’elle eut rêvé : deux enfants, un mari attentionné, une belle maison dont elle s’occupait tous les jours. Ni travail, ni stress, une vie idyllique. Gina était le genre de femme à se contenter de ce qu’elle avait et surtout à ne pas faire trop de vague. La famille américaine dans toute sa splendeur.
Mais quand le verni bien appliqué se désagrégea d’un seul coup, la vie idyllique s’évapora.
Un après midi normal vire au cauchemar en un claquement de doigt. Une voiture vient de percuter le garage, antre du mari, et dévoile un corps de femme pendu.

 

Les portes de l’enfer s’ouvrent engloutissant tout. Débute ainsi un combat acharné que devra mener à bout de bras la pauvre Gina dont on l’accuse de tous les maux. Sa vie détruite, ses enfants traumatisés, la fuite devient la seule évidence suite à son acquittement. La foule se déchaîne, leurs mots sont des couteaux acérés, la préservation et la survie devient son unique préoccupation. Survivaliste malgré elle, elle déborde d’imagination pour les préserver de cette malveillance : changement d’identité, multiple déménagement, suivi de courrier, alarme, interdiction d’aller sur les réseaux sociaux. Obnubilée par tous ces aspects pour leur bien, elle est tout le temps sur le qui-vive.

 

Leur dernière fuite les a portés aux abords de ce lac paisible, une petite ville perdue où elle commence à prendre ses aises. Ses enfants malgré leur parcours chaotique s’y sentent bien. Gina fait quelques rencontres mais sa prudence est toujours de mise. Ce nouveau départ semblait durer mais le corps d’une femme retrouvée dans le lac remet tout en cause. La police s’en mêle, les soupçons fleurissent et le passé la rattrape. 

 

Une course effrénée commence pour découvrir la vérité et cette dernière se révélera cruelle.

 

Je découvre pour la première fois cette auteure américaine et ce fut un réel plaisir. La plume de Rachel Caine est rythmée et les rebondissements s’enchaînent rapidement. Un thriller psychologique qui prend le temps de s’installer avant de s’emballer. Une lecture haletante, prenante et folle. Le cyber harcèlement est au cœur de cette histoire dramatique qui bafoue les libertés individuelles. Un acharnement glauque qui prend à la gorge et qui s’intensifie au fil des pages. Rachel Caine sait faire durer le suspense jusqu’au point final où, frustrée, j’espère qu’il y aurait une suite à se dénouement particulier. Un thriller psychologique intense comme je les aime sans aucun temps mort. A découvrir.

 

La lettre pote la marque d’El Dorado, la prison où Mel attend son exécution. Il se trouve depuis longtemps dans le couloir de la mort, les avocats m’ont expliqué qu’il en avait pour dix ans au moins avant d’avoir épuisé tous ses recours. Le Kansas n’a pas exécuté un seul condamné depuis deux bonnes décennies, alors qui sait quand la sentence sera appliquée ? En attendant, il passe ses journées assis et il réfléchit. Essentiellement à moi.
Et il m’écrit. Comme il obéit à un rituel que j’ai fini par décoder, je suis incapable de toucher cette lettre pour le moment.
Je reste hypnotisée par l’enveloppe un bon moment, et sursaute lorsque s’ouvre la porte d’entrée et que l’alarme émet un bip. J’entends les doigts de Lanny voler sur le clavier.
Je n’esquisse pas un geste, comme si l’enveloppe était capable de me mordre si je la lâchais des yeux.
 
Une chronique de #Esméralda

LES HAUTS ET LES BAS DE VALERIA de Elisabet Benavent.


Énorme succès commercial en Espagne. La vie de quatre amies de 27 ans qui se racontent tout, en particulier leurs histoires de cœur. La nouvelle saga addictive, prochainement sur Netflix.
La version madrilène de Sex and the City Dans ce troisième volet de la saga, Valeria regrette de s’être emballée pour Victor. Certes, leurs ébats sont toujours aussi torrides.
Mais à quoi tout cela rime-t-il ?Empêtrée dans les préparatifs d’un mariage bien plus pompeux que ce qu’elle aurait voulu, Carmen ne sait plus où donner de la tête. Quant à Nerea, elle a tout envoyé valser : son job et son petit ami au profil de gendre idéal… Adieu la Nerea sainte-Nitouche dont ses amies se moquaient ! Il est temps de s’éclater.Pourtant, c’est Lola qui surprend son monde. Elle a rencontré Ray. Elle en est raide dingue. Léger problème : il est tout juste post-pubère, il n’a que 20 ans !Pas si facile d’être une jeune trentenaire. Heureusement que les amies sont là…

Une dose d’humour, d’amitiés, de rires, de crises et beaucoup d’amour, au point de faire tourner la tête à notre belle Valeria. Une héroïne attachante, farfelue, adorable et terriblement perdue. Le phénomène Valeria n’a pas fini de vous rendre aussi chèvre qu’accro !
La vie de Valeria aurait pu être un magnifique conte de fée. Il aurait commencé par il était une fois une magnifique jeune femme qui se maria avec l’homme de sa vie. Il s’installèrent ensemble au cœur de Madrid, s’envoyèrent en l’air (aussi souvent qu’ils le pouvaient). Lui photographe et elle apprentie écrivain. Le bonheur était là aussi éclatant que chaleureux. Et puis un jour la flamme disparut et les ennuis commencèrent. Valeria se sentit délaisser, mal dans sa peau. Heureusement ses meilleurs amies, Lola, Carmen et Nerea, étaient là pour la soutenir. Valeria rencontra le beau Victor. Il lui faisait tourner la tête et elle se sentait reine dans ses bras. Mais l’amour est une bataille difficile à conquérir et parfois il devient toxique. Des larmes, des cris, des reproches, peur de trop aimer, peur de ne pas être assez aimer, peur d’un avenir, peur du passé. Victor et Valeria étaient une évidence bien trop fragile mais qui n’a pas dit son dernier mot. Et puis il y a lui, Bruno, un ovni masculin qui débarque là sans qu’on s’y attende. Bruno et son charme ravageur, son humour mordant, un esprit libre qui décode avec une aisance soupçonneuse les maux de Valeria. Elle ne sait plus où donner de la tête et tout un tas de raisons se rappellent à son bon souvenir pour davantage là rendre dingue. De sacrées montagnes russes !

Carmen stresse pour son mariage. Lola aurait enfin trouvé l’amour. Nerea s’émancipe enfin.

Un tome où les surprises se succèdent et offrent une suite haletante et spontanée. Les tracas de ses femmes joviales et névrotiques prennent un tournant radical. Serait ce un signe de maturité ? Valeria est davantage mis en avant dans ce tome-ci ce que j’avais reproché dans le tome précédent. Valeria est au cœur d’une intrigue amoureuse tonitruante qui ne vous lâche pas une seconde. Ce tome-ci est tourné vers les remises en questions, les doutes et les attentes de notre héroïne favorite. Une troisième tome qui se dévore avec convoitise et gourmandise. Émotions garanties et dingueries en série ! Mais que va nous réserver le final ?

Nous les femmes, nous savons très bien mettre sous le tapis les détails qui nous blessent et nous humilient parce qu’on n’a pas su rendre coup pour coups. En fait, nous nous comportons ainsi parce que nous ne voulons pas regarder en face ce que nous tolérons. Comment aurais-je pu raconter cette histoire de soutien-gorge ? Je ne dis rien. Je la fermai, comme si je n’étais qu’une salope de plus, et que tout cela aurait dû être parfaitement normal pour moi. […] Bon, quand même, quand  j’étais rentrée chez moi, prise d’un accès de rage, je m’étais défoulée sur le premier truc que j’avais trouvé en travers de mon chemin. Le porte-revues. Je l’avais démoli à coups de pied et envoyé valser tous les magazines qui, désormais, jonchaient le sol du coin du salon. Après, je m’étais assisse par terre et m’étais mise à chialer. Oui, à pleurer ! Moi !
 
Une chronique de #Esméralda

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… mes avis sur les 2 tomes précédents (clique sur la photo pour les lire)

DANS LE MIROIR DE VALERIA de Elisabet Benavent.

[ COMÉDIE ROMANTIQUE – Nouveauté 2019]
Tome 2/4
Traduit de l’espagnol par Catherine Delaruelle
Éditions L’ARCHIPEL
414 pages
Ma note : 4/5 mention « à croquer »
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Le résumé :
La suite trépidante des aventures de Valeria et de sa bande d’amies
Valeria, qui s’est séparée d’Adrian, est tombée dans les bras de Victor. Mais, après un début de relation enflammée, elle commence à s’interroger… A-t-elle fait le bon choix  ?
Heureusement, ses amies de toujours sont là, à qui elle peut se confier. Et réciproquement. Car Lola, elle aussi, se pose des questions. Est-elle encore amoureuse de Sergio, l’homme qui a plaqué sa fiancée pour elle, avant qu’elle le rejette ? Carmen, de son côté, semble heureuse d’avoir enfin franchi le pas avec Barto, même si elle pressent que la mère de ce dernier va se montrer envahissante… Seule Nerea semble garder le cap et la tête froide. Mais les apparences sont souvent trompeuses…
Valeria a aussi une autre source d’inquiétude. Elle vient enfin de terminer son deuxième roman. Elle en est satisfaite et son éditeur est enthousiaste. Mais comment ses amies réagiront-elles quand elles découvriront leurs histoires de cœur et leurs ébats intimes étalés au grand jour ? En attendant, les quatre amies sont de nouveau réunies et s’apprêtent à sortir faire la fête.
C’est drôle, c’est vif, ça pétille et ça passe aussi vite qu’une soirée entre filles. On s’est à peine embrassées qu’il est déjà l’heure de se quitter.
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Deuxième opus des aventures pittoresques de Valeria et de ses amies et une nouvelle raison de s’enfermer à double tour dans sa chambre pour en profiter pleinement !!
 
Valeria s’inquiète. Après des vacances largement méritées où elle a pu mettre ses idées au clair, le retour à la réalité à l’air de ressembler à une mauvaise blague. Son roman vient de sortir et elle tremble d’impatience. Il faut dire que mettre à nu ses aventures sentimentales et celles de ses amies, elle doit s’attendre à de graves représailles. Un sacré coup de stress ! Et si sa vie ne ressemblait qu’à cette attente, c’est se mettre un doigt dans l’œil. Bien sûr ses sentiments pour Victor sont toujours aussi présents et elle doit même se contenir pour ne pas courir de sitôt, comme une jouvencelle en manque, vers son beau éphèbe. Elle s’est tout de même donnée une seconde de réflexion avant d’y courir pour des retrouvailles caliente. Valeria trouvera t-elle enfin le bonheur dans les bras de Victor ? La réponse semble évidente, enfin cela pourrait l’être si Valeria ne se trouvait pas dans une période de sa vie mouvementée où l’indécision prend les rênes.

 

Et ses amies …. !?
Toujours aussi présentes dans la vie de Valeria mais cette fois avec les deux pieds dans le plat. Plat d’emmerdes ! Lola se remet en question et part totalement en vrille. Elle attend le grand Amour avec impatience et ne prend pas du tout le bon chemin pour y parvenir. Carmen vit le grand amour avec son Barto, trop chouchou. Ensemble ils sautent le grand pas avec la présentation officielle à la belle-maman. Une rencontre olé olé où Carmen a décidé que belle-maman n’aurait jamais le dernier mot et que son fils lui appartient désormais. Carmen sort les bazookas pour une mission kamikaze à hauts risques ! Nerea n’y croit pas une seule seconde, ses malaises le matin sont de plus en plus intenses et elle craint le pire. Loin de se douter ce que lui annoncerait le docteur, Nerea va devoir prendre une décision. Une décision vitale et capitale. Une décision qui aura une emprise sur sa vie. Une épreuve qui ouvrira les yeux à la belle Nerea.

 

DANS LE MIROIR DE VALERIA, il y a un sacré bordel ! Une Valeria qui ne sait plus où donner de la tête, qui tergiverse sans cesse, qui doute d’elle et de son amour. L’indécision est omniprésente et pressante ! Ce second tome est nettement plus dramatique que le premier. Les émotions de nos quatre héroïnes sont malmenées. Elisabet Benavent met en avant leurs côtés sombres sans oublier tout de même les scènes caliente et les scènes où l’amitié est au centre de leurs mondes.

 

C’est méchamment drôle et frais. Je les adore pour ce qu’elles sont : des femmes qui se battent bec et ongle pour ce qui leur tiennent à cœur. Je les adore pour leur audace et leurs craquages. Je les adore pour leurs rires et leurs larmes. Je les adore tout simplement ! Et je déteste … Victor ! (Et pour de très très bonnes raisons).

 

Nous, les femmes de ma génération, nous nous sentons libérées. Nous avons un boulot, des préoccupations intellectuelles et, dans une certaine mesure, des ambitions professionnelles. Si le rôle de mère nous tente, nous planifions nos maternités. Nous avons fait des études et sommes bien préparées pour le monde du travail. Nous parlons de sexe sans complexe, et nous ne dépendons de personne. Mais dans la plupart des cas, tout cela n’est que de la poudre aux yeux. En réalité, sur le plan des sentiments, nous continuons de dépendre maladivement des hommes, presque toujours. Lola, elle, est sans aucun doute un exemple de femme émancipée.
 
Une chronique de #Esméralda

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