La chronique des Bridgerton, tome 3 : Benedict de Julia Quinn

Romance historique – Intégrale sortie en mars 2021
Editions J’ai lu

Ma note : 5/5 mention « Incontournable 2021 »


Résumé : Comme le rapporte la mystérieuse lady Whistledown dans sa chronique mondaine, on a vu, lors du bal masqué organisé par les Bridgerton, Benedict, le cadet de la famille, en compagnie d’une ravissante inconnue.
Mais à minuit, la belle s’est enfuie. Depuis, il a beau la chercher dans tout Londres, elle semble s’être évaporée. Qui pourrait se douter que sous le masque de soie noire se cachait Sophie Beckett, fille illégitime du comte de Penwood, haïe par sa marâtre qui la cantonne à l’office ? Quand Benedict croisera de nouveau Sophie, saura-t-il la reconnaître sous ses habits de domestique?


L’avis de #Lilie :
Ah, la chronique des Bridgerton ! Pour moi, c’est devenu un petit rituel de me plonger dans un tome de cette saga dès que j’ai besoin d’une lecture réconfortante. Encore une fois, l’autrice a fait mouche grâce à cette histoire consacrée à Benedict, un personnage assez mystérieux mais tellement charismatique.

Nous retrouvons donc ici Benedict, le second fils de la famille Bridgerton. Protégé par ce statut de second, il n’est pas pressé de se marier et entend bien trouver la perle rare. Il pense l’avoir rencontrée lors d’un bal masqué mais après le douzième coup de minuit, elle a disparu. Près de deux ans après, au cours d’une soirée chez une connaissance, il rencontre Sophie, une servante malmenée par un groupe d’hommes ivres. Benedict prend sa défense et l’emmène avec lui. Immédiatement, un lien semble se créer entre eux mais vu leurs conditions sociales opposées, toute histoire d’amour semble compromise. Pourtant, pourront-ils lutter contre cette attraction ? Sophie est-elle vraiment une servante ordinaire ? Tous deux, sauront-ils s’accorder et se parler afin de permettre à une éventuelle histoire de voir le jour ?

Dès ma lecture du tome 1, j’ai apprécié le personnage de Benedict. C’est un homme qui semble intègre, avec un grand cœur, préoccupé par les siens malgré une certaine nonchalance apparente. Artiste dans l’âme, il a dans l’idée de trouver celle qui saura faire battre son cœur. Il cherche une épouse qui sera aussi son amie, sa confidente et sa maitresse. Exigeant, il refoule nombre de ses prétendantes jusqu’à sa rencontre avec la belle inconnue du bal. Sa fraicheur, le mystère autour de son identité et son humour vont tout de suite faire mouche. Malheureusement, elle disparaît, emportant avec lui tout espoir de vie heureuse. Quand il recroise Sophie deux ans plus tard, en habit de domestique, il ne la reconnaît pas mais entre eux, l’alchimie est évidente. Sophie n’a pas eu beaucoup de chance dans sa vie. Née « bâtarde », elle a été élevée dans la maison de son père mais n’a pas reçu d’amour. Haïe par sa belle-mère, elle devient même servante dans sa propre maison au moment de la mort de son père et est chassée du jour au lendemain. Ainsi, elle n’ose pas se livrer, de peur d’être de nouveau rejetée. Pourtant, sa rencontre avec Benedict va la bouleverser tant cet homme la trouble et semble la comprendre. Entre eux, une complicité naît rapidement, remplacée ensuite par une tension sexuelle et une attirance indiscutable. C’est une relation électrique, qui avance sur courant alternatif mais qu’on prend plaisir à voir prendre forme sous nos yeux.

Comme je le disais en introduction, encore une fois, je me suis prise au jeu et j’ai été piégée par ce tome des chroniques des Bridgerton. En effet, j’ai adoré les deux protagonistes, que ce soit au niveau de leurs caractères, de leurs joutes verbales ou dans leurs manières d’aborder la vie. On voit beaucoup Violet Bridgerton et on la découvre, telle une mère louve, prête à tout pour aider ses enfants à trouver le bonheur et à protéger les siens coûte que coûte. Il faut être honnête, l’intrigue est clairement une réécriture de Cendrillon mais ça ne m’a pas du tout dérangé tant Sophie semble loin de l’image que je me fais du personnage du conte de fées. Quand on se lance dans une saga avec des tomes compagnons, il y a toujours un risque de lassitude. Ici, ce n’est pas du tout le cas car l’histoire est très différente des deux précédentes. Comme toujours, la plume de l’autrice a réussi à me transporter dès les premières lignes et j’ai vraiment eu du mal à poser mon livre avant de l’avoir terminé.

Pour conclure, le tome 3 de « la chronique des Bridgerton : Benedict » est une jolie romance historique même si elle est librement inspirée de Cendrillon. Néanmoins, Sophie et Benedict sont deux héros hauts en couleur qui méritent d’être découverts et appréciés pour leurs valeurs et la pureté de leurs sentiments.

Retrouvez ce roman sur le site des éditions J’ai lu

Retrouvez ici mon avis sur le tome 1 : Daphné et le Duc

Retrouvez ici mon avis sur le tome 2 : Anthony

 



La chronique des Bridgerton, tome 2 : Anthony de Julia Quinn

Romance historique – Réédité le 6 janvier 2021
Editions J’ai Lu

Ma note : 5/5 mentions « coup de cœur » et « incontournable 2021 »


Résumé : Les Bridgerton sont stupéfaits : le vicomte Anthony veut se ranger ! Et il sait ce qu’il veut : une femme dont il ne risque pas de tomber amoureux, car l’amour est subalterne dans le couple. Edwina Sheffield est la reine de la saison, c’est donc elle qu’il épousera, et l’affaire sera réglée. Sauf que la demoiselle a une sœur dont l’influence est primordiale. Or, Kate Sheffield oppose son veto : un débauché comme Anthony n’est pas un parti convenable pour Edwina. Ce dernier est offensé. Lui, le célibataire le plus convoité de Londres, indésirable ? Pour qui donc se prend cette péronnelle, qui ne connaît rien à la vie, pour oser le critiquer ? Il va lui prouver qu’il est irrésistible !


L’avis de #Lilie : Oyé, oyé chers lecteurs et chères lectrices, votre dévouée chroniqueuse poursuit sa découverte des membres des Bridgerton et va vous parler aujourd’hui du chef de la famille, Anthony ! Un peu fébrile avant de commencer ce tome, j’ai été totalement conquise par ce personnage ambivalent et si secret.

Anthony est l’aîné de la fratrie Bridgerton. Devenu le chef de famille après la mort de son père, il prend très à cœur ce rôle. Néanmoins, pour des raisons qui lui sont propres, il a mené, pendant longtemps, une vie de Libertin, devenant ainsi le célibataire le moins accessible de Londres. Pourtant, après le mariage de sa sœur, il décide qu’il est temps de se ranger et décide de se trouver une épouse. Il jette son dévolu sur Edwina Sheffield, le joyau de la saison. Le problème, c’est que pour l’atteindre, il faut convaincre sa grande sœur Kate, également célibataire et vivant dans l’ombre de sa cadette. Entre les deux, il y aura de l’électricité dans l’air et tout ne se déroulera pas comme ils l’auraient souhaité… Anthony arrivera-t-il à trouver une épouse et à vaincre ses angoisses ? Kate changera-t-elle d’avis sur Anthony ? Pourquoi est-elle si réticente à l’idée qu’il épouse sa sœur ? Et lui, pourquoi prend-il de plus en plus plaisir à passer du temps avec Kate ?

On avait déjà rencontré Anthony dans le tome 1 puisqu’il était le chaperon de Daphné et l’ami du Duc. Très protecteur, soucieux de sa famille, il a aussi un côté très angoissé que je n’avais pas perçu précédemment. Ici, on se rend compte qu’il se pose beaucoup (trop?) de questions et qu’il n’est pas l’homme qu’il paraît être. Sensible aux charmes féminins, il ne va pas rester indifférent à Kate, la sœur de celle qu’il souhaite épouser. Depuis toujours, Kate vit dans l’ombre d’Edwina et n’a jamais voulu se faire remarquer. Discrète, soucieuse de ses proches, elle n’a pas la langue dans sa poche et ne manque pas de répartie. Elle a une opinion bien arrêtée sur Anthony, d’après ce qu’elle a lu dans les chroniques de Lady Whistledown, mais le côtoyer va l’amener à troubler toutes ses certitudes. Enfin, il y a un autre personnage très important, c’est le chien de Kate, Newton, qui est un corgi plein de ressources, lui aussi, et très gaffeur.

La deuxième partie de cette intégrale m’a totalement conquise ! J’ai adoré Anthony qui est bien plus complexe qu’on pourrait le croire. C’est un homme, qui a profité de sa liberté, mais qui a néanmoins des valeurs et un vrai sens des responsabilités. Par moment, il se torture un peu trop l’esprit mais j’ai adoré voir l’évolution de sa relation avec Kate. Les autres membres de la famille sont peu présents mais quand ils sont là, on les remarque. La plume de l’autrice est toujours aussi piégeuse car quand on ouvre son livre, impossible de le poser. Le cadre historique est toujours agréable à redécouvrir, entre les bals et les parties de « pall-mall » en famille. On est tenu en haleine jusqu’au bout et j’ai refermé cette première intégrale avec une pointe de tristesse mais aussi avec un trop plein d’amour dans mon petit cœur !

Pour conclure, ce tome 2 est une excellente lecture qui met en avant un personnage qui n’est absolument pas celui qu’il semble être. Totalement conquise, je vais donc très rapidement poursuivre ma découverte des autres membres de la famille Bridgerton, Benedict et Colin patientant déjà dans ma bibliothèque….

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Retrouvez l’intrégale des tomes 1 et 2 sur le site des éditions J’ai lu
<– Retrouvez ici mon avis sur le tome 1, « Daphné et le Duc »

La chronique des Bridgerton, tome 1 : Daphné et le Duc de Julia Quinn

Romance historique – Réédition en janvier 2021
Editions J’ai Lu

Ma note : 4/5 mention « à savourer sans modération! »

Résumé : À la naissance de son fils, le duc de Hastings jubilait. Hélas, l’enfant bégaie ! Affront insupportable pour le duc, qui l’a renié sans pitié. Le jeune Simon a donc grandi, solitaire et assoiffé de revanche. Après de brillantes études, il a bourlingué de par le monde jusqu’à la mort de son père, et c’est désormais porteur d’un titre prestigieux qu’il revient en Angleterre où il est assailli par une horde de mères prêtes à tout pour marier leurs filles. Mais Simon ne s’intéresse pas aux débutantes. Sauf peut-être à Daphné Bridgerton, qu’il a rencontrée dans des circonstances cocasses. Comme Simon, elle voudrait qu’on la laisse en paix. Une idée machiavélique naît alors dans l’esprit du duc…


L’avis de #Lilie : Oyé, oyé, chers amis lecteurs, je suis sûre que vous n’avez pas pu passer à côté de l’évènement littéraire et télévisuel de ce début d’année 2021. Vous ne voyez pas ? Si je vous dis Angleterre, XIXème siècle, intrigues amoureuses….. Je parle bien sûr de « la chronique des Bridgerton » dont l’adaptation télévisuelle vient de redonner un coup de projecteur sur la romance historique. Pour ma part, je suis faible, je dois l’avouer, mais aussi très curieuse. En effet, je voulais savoir pourquoi cette série déchaînait tant les passions…. alors, j’ai décidé de me lancer dans la lecture de l’oeuvre originelle, magnifiquement rééditée par les éditions J’ai lu, avant de passer au visionnage de la série. Concernant ma lecture, je n’ai pas été déçue, loin de là !

Nous faisons ici connaissance avec toute la tribu des Bridgerton. En effet, cette famille est composée de huit enfants, quatre filles et quatre garçons et chaque tome de la saga en mettra un en lumière. Ici, nous nous concentrons sur Daphné, quatrième enfant mais première fille. En âge d’être mariée, sa mère la présente à tous les bons partis encore célibataires afin qu’elle convole en juste noces. Néanmoins, la jeune femme ne veut pas se marier sous prétexte qu’il le faut mais bien parce qu’elle le veut. Sa rencontre avec le Duc de Hastings, Simon, va chambouler ses certitudes et son petit cœur… Ensemble, ils vont mettre au point un stratagème afin d’éloigner tous leurs prétendants et qu’on les laisse tranquilles. Mais ce stratagème va-t-il vraiment fonctionner? Leur piège ne risque-t-il pas de se refermer sur eux ? Peut-on berner son cœur ? Et les sentiments, se contrôlent-ils ?

Daphné est une jeune femme « moderne ». En effet, même si elle est pleinement consciente qu’elle va devoir se marier, elle n’entend pas prendre cette décision à la légère. En effet, elle souhaiterait se marier par amour, et trouver un partenaire de vie avec qui elle entretiendrait de la complicité et ainsi créer une famille à leur image. Ayant trois grands frères, elle a aussi appris à ne pas se laisser marcher sur les pieds. C’est une jeune femme déterminée, pleine de vie et qui va, par sa vivacité d’esprit, attirer l’attention de Simon. Lui, il est celui que tout le monde surnomme le Duc, grand séducteur dans l’âme, qui est parti jeune à la conquête du monde et qui n’entend pas se laisser mettre la corde au cou. Son passé le hante, malgré tout ce qu’il a pu accomplir, et il ne peut se résoudre à se conformer à ce qu’on attend de lui. Sa rencontre avec Daphné va tout bousculer car elle va lui faire envisager l’inenvisageable….. Ce tome est également l’occasion de découvrir les trois grands frères très protecteurs, Anthony, Benedict et Collin. J’ai hâte d’en savoir plus sur eux car ils ont tous un tempérament bien trempés et je sens qu’ils cachent des fêlures, ou bien des choses, derrières leurs larges carrures. Enfin, nous faisons vaguement connaissance avec Lady Whistledown, une chroniqueuse mondaine qui partage tous les derniers potins de l’aristocratie britannique à travers ses articles. Autant critiquée qu’adulée, on en sait pour le moment peu sur elle et je n’ai, pour ma part, aucune idée de son identité.

N’ayant pas vu la série, je n’avais que peu d’a priori sur l’histoire (oui, oui, j’ai réussi à fuir toutes les discussions autour des épisodes ou intrigues développées). Du coup, je suis plutôt très agréablement surprise par ce premier tome qui m’a totalement embarquée. En effet, la plume de l’autrice est vive, accrocheuse et elle capte très facilement son lecteur grâce à de nombreux rebondissements. Le narrateur externe alterne entre Daphné et Simon, ce qui permet de les suivre dans leurs prises de décisions. Je me suis beaucoup attachée aux différents personnages et à la tribu des Bridgerton. Le contexte historique semble assez fidèle à la réalité, avec les mœurs et les coutumes de l’époque. J’ai beaucoup aimé l’évolution de la relation entre les deux protagonistes principaux même si leur côté borné m’a aussi, par moment, fait lever les yeux aux ciels…. Néanmoins, j’ai trouvé ici tout ce que je recherche dans une romance historique : un cadre historique qui semble réaliste, des protagonistes avec du caractère, une intrigue qui tient en haleine et une romance qui ne va pas trop vite.

Pour conclure, je suis ravie d’avoir pu découvrir le tome 1 de « la chronique des Bridgerton » avant d’avoir vu la série car il semblerait que celle-ci ait pris des libertés par rapport à l’écrit. En tout cas, je pense poursuivre cette saga au rythme des rééditions prévues cette année et me lire un tome par mois. Adeptes des romances historiques, ne laissez pas passer ce « classique » du genre !



Retrouvez l’intégrale des tomes 1 et 2 sur le site des éditions J’ai lu
Retrouvez l’univers de l’autrice sur son site officiel

Les chevaliers des Highlands, tome 1 : le chef de Monica McCarty

Romance historique – Tome 1 sorti en mars 2013
Éditions France Loisirs
Lecture personnelle

Ma note : 4.5/5

Résumé : Robert de Bruce, qui revendique le trône d’Écosse, doit rallier à sa cause les meilleurs guerriers : les Highlanders.
Découvrez les guerres de pouvoir et intrigues amoureuses liées à cette lutte. Le plus valeureux des Highlanders, c’est Tormod MacLeod, mais seul son clan lui importe. Lorsqu’une nuit, la sensuelle Christina Fraser se glisse dans son lit, il ne soupçonne pas qu’on le piège. Il est obligé d’épouser la belle et doit jurer fidélité à Robert.
Comment va-t-il vivre avec cette épouse qui s’est jouée de lui ?


L’avis de #Lilie : Je dois avouer que cette lecture est totalement influencée par les réseaux sociaux ! En effet, après avoir entendu nombres de louanges à son sujet sur Bookstagram, j’ai succombé à cette magnifique édition proposée par France Loisirs. Je me suis donc lancée dans le tome 1 pleine d’espoir……. et j’en ressors pleinement conquise !!

Nous faisons ici connaissance avec Tormod MacLeod, dit Tor, un chef de clan des highlands charismatique et respecté. Il a été choisi par Robert de Bruce afin de rallier les chevaliers des Highlands à sa cause et pour entraîner une armée capable de mettre en fuite le roi d’Angleterre. Une réunion au sommet a donc lieu avec les grands chevaliers écossais et notamment Andrew Fraser qui entend marier une de ses deux filles à Tor. Même si tout ne se passera pas comme prévu, Cristina Fraser devient l’épouse de Tor et va découvrir la dure vie de femme de chef de clan. Entre Tor et Cristina, est-ce seulement un mariage de raison ou des sentiments apparaîtront-ils, au fil du temps ? Pourquoi Tor se montre-t-il aussi fermé, aussi secret ? Est-il capable d’aimer ? Et Cristina, est-elle celle qu’il lui faut ?

De premier abord, Cristina peut passer pour une petite chose toute fragile. Éduquée par un père violent et peu attentionné, elle se réfugie dans les livres et rêve de trouver un chevalier qui saurait prendre soin d’elle. Ses premières rencontres avec Tor lui laissent penser qu’il est peut-être ce chevalier aimant et prêt à tout pour elle mais elle va rapidement se rendre compte que la vie de femme mariée n’est pas toujours un long chemin tranquille. Voulant plaire à son mari, elle va prendre très au sérieux son rôle de châtelaine, en essayant de se rendre utile. Malheureusement pour elle, son mari n’est pas affable et ne l’encourage pas beaucoup quand elle prend des initiatives. De même, il a beaucoup de mal à partager avec elle, que ce soit ses affaires privées ou publiques. Il est très secret, réservé, et ne sait pas faire confiance. Le seul endroit où ils s’accordent, c’est quant ils sont dans l’intimité de leur chambre à coucher, sous les draps. Là, une connexion incroyable apparaît tout de suite et va ébranler notre chevalier, qui n’en est pourtant pas à sa première partenaire. Cristina va se montrer patiente, à l’écoute et surtout, elle va tout faire pour l’aider à s’ouvrir et lui apprendre à ouvrir son cœur. Mais n’est-ce pas antinomique, avec son rôle de chefs des chevaliers Highlands, des chevaliers féroces dont le but est de mener le combat et mourir pour défendre leur clan ?

Ce roman est un excellent premier tome. Tout d’abord, il pose clairement les bases des tomes à venir en faisant une large présentation des différents protagonistes. Personnellement, j’ai eu un peu peur au début de tous ces noms et finalement, au fil de la lecture, les pièces ont fini par s’emboîter et je m’y suis retrouvée. J’ai beaucoup aimé le couple de Cristina et Tor même si ce dernier m’a aussi profondément agacé avec son comportement digne d’un ours des cavernes. Cristina, elle, va se montrer patiente, courageuse et c’est une protagoniste que j’ai adoré car malgré sa frêle allure, elle n’est pas une poupée de porcelaine qu’on laisse dans un coin. La plume de l’autrice est assez envoûtante et très visuelle. En effet, en quelques lignes, on est plongés dans l’ambiance, un peu rude, des highlands et j’ai été ravie de ce voyage dans cette région que je ne connais pas, mais aussi dans le temps. Enfin, il y a quelques scènes de sexe qui sont explicites et font clairement monter la température. Elles ne sont pas là pour faire jolies et sont utilisées pour faire évoluer la relation entre nos deux protagonistes. Il n’y en avait ni trop, ni pas assez, l’équilibre a bien été trouvé, pour moi.

Pour conclure, je termine le tome 1 du chevalier des Highlands avec en même temps la joie d’avoir découvert une autrice à la plume envoûtante, et la tristesse de laisser Cristina et Tor. Heureusement pour moi, j’ai encore deux tomes à découvrir avec cette édition et neuf autres tomes pour avoir la saga complète. Adeptes des romances historiques, laissez-vous tenter par cet univers riche, plein de passion, d’amour et de trahison !

Retrouvez cette édition sur le site de France Loisirs
Retrouvez le tome 1 sur le site des éditions « J’ai lu »

 

Chien-Loup de Serge Joncour

Littérature française – Edition poche sortie le 21 août 2019

Editions J’ai Lu

Lecture personnelle

Ma note : 4/5 mention « lecture dépaysante »

 

Résumé : Franck et Lise avaient décidé de passer l’été au calme, dans une maison perdue dans le Lot. Ils ignoraient qu’elle avait abrité un dompteur allemand et ses fauves pendant la Première Guerre mondiale, et qu’une bête, entre chien et loup, les y attendait. Franck croyait encore que la nature n’avait plus rien de sauvage ; il pensait que les guerres du passé, où les hommes s’entretuaient, avaient cédé la place à des guerres plus insidieuses, moins meurtrières.
Ça, c’était en arrivant.
Serge Joncour déterre un passé peuplé de bêtes et anéanti par la guerre, comme pour mieux éclairer notre monde contemporain où la sauvagerie est toujours prête à surgir au cœur de nos existences civilisées, tel un chien-loup.

 

L’avis de #Lilie : Dès sa sortie, ce livre a fait grand bruit. Pourtant, il a fallu attendre l’automne 2019, et une rencontre avec l’auteur, dans une librairie toulousaine, pour que je me laisse tenter. 

Ce roman est divisé en deux histoires, l’une se passant au début de la 1ère guerre mondiale, l’autre pendant l’été 2017. Le point commun entre ces deux histoires ? Le mont d’Orcières et sa maison, isolée de tout. Pourquoi personne ne monte là-haut ? Quelles légendes entourent cette maison ? Lise et Franck sont-ils en sécurité là-haut ?

Lors de l’été 1914, tous les hommes sont réquisitionnés pour partir au front. Les femmes doivent s’organiser pour continuer à faire vivre la terre et maintenir un quotidien correct pour les enfants. Dans le même temps, un dompteur allemand emménage sur le mont d’Orcières avec ses huit fauves. A partir de là, craintes et soupçons ne cesseront de peser sur cet homme qui a fuit le front pour protéger ses animaux.

Lise et Franck sont en couple. Ils vivent à Paris et évoluent dans le milieu du cinéma. Lise a besoin de couper pendant ses vacances et elle décide de louer cette maison loin de tout, en zone blanche, pour se retrouver et se ressourcer. Franck est soupçonneux et méfiant, pourtant, il n’imagine pas à quel point ce séjour va le faire évoluer et l’aider dans sa réflexion sur sa vie.

Ce qui est marquant dans ce roman, c’est le paradoxe entre le silence qui règne en haut du mont et l’agitation qui règne en bas. Par moment, on est presque oppressé par cette absence de bruit mais on est aussi apaisé. Ce livre est un hymne à la nature, au retour aux choses simples et à l’essentiel. La plume de l’auteur est simple, sans fioriture mais très visuelle. Dès les premières pages, on est plongé en plein cœur du Lot et on a l’impression de voyager tout en restant dans son canapé. Le découpage en deux histoires, à deux époques, est original et m’a beaucoup plu. Enfin, concernant le « chien-loup », je n’en dirai rien. A vous d’être curieux et d’aller à sa rencontre.

Pour conclure, « Chien-Loup » est un beau roman dépaysant et ressourçant. Deux histoires pour un même lieu, deux destins qui basculent sur le Mont d’Orcières et un chien-loup qui se balade dans les environs. Laissez-vous tenter et découvrir cette histoire peu banale.

 

Retrouvez ce roman sur le site des éditions J’ai Lu

Le coeur battant de nos mères de Brit Bennett

Littérature Nord-Américaine – Livre paru le 22 aout 2018

Editions J’ai Lu

Lecture personnelle

Ma note : 4,5/5 mention « à découvrir »

 

Même si c’est une lecture personnelle, je tiens à remercier Léa et les membres du Picabo River Book Club qui m’ont permis de découvrir ce roman grâce à leurs critiques et leurs conseils.

 

Résumé : Quand Nadia, 17 ans, perd sa mère et avorte en cachette, sa vie est bouleversée. Elle choisit alors de quitter la communauté noire et religieuse qui l’a vue grandir et laisse derrière elle Luke, son amant aux rêves brisés, et Aubrey, sa meilleure amie. Boursière dans une grande université, Nadia fréquente désormais l’élite.
Durant une décennie marquée des affres de la vie, les trajectoires des trois jeunes gens vont se croiser puis diverger, tendues à l’extrême par le poids du secret.

 

L’avis de #Lilie : Le moins que je puisse dire, c’est que je ne m’attendais pas du tout à ce que j’ai découvert en ouvrant ce livre. Entraînant, intriguant, il l’est. Par contre, je ne voyais pas du tout la trame de l’histoire comme cela… loin d’être déçue, j’ai été surprise au cours de cette lecture et je dois avouer que de temps en temps, ça fait du bien de l’être !

A la lecture du quatrième de couverture, je pensais qu’on allait vite entrer dans le vif du sujet, c’est-à-dire suivre Nadia, une jeune femme de 17 ans qui quitte sa petite ville de Californie pour aller faire des études dans une université prestigieuse. Finalement, l’autrice prend le temps d’installer les personnages, de nous les faire découvrir avant de « faire partir » Nadia. En effet, on la suit pendant les semaines qui précèdent son départ, les épreuves auxquelles elle est soumise et qui vont, quelque part, faciliter ce départ. C’est d’ailleurs l’occasion de découvrir Aubrey, qui est la meilleure amie de Nadia, et Luke, son amant. Aubrey est puritaine et elle n’a pas connu un début de vie facile. Quant à Luke, être le fils du pasteur n’est pas forcément un poids facile à porter. Pas forcément gaté par la vie, Luke est un jeune homme qui ne sait plus trop où il en est.

Au fil des années, ces trois personnages vont se croiser, interagir, s’éloigner, se retrouver…. Bref, on suit trois tranches de vie et on prend plaisir à les voir évoluer, douter, changer de trajectoire… Car oui, comme dans la « vraie » vie, ces trois protagonistes sont perfectibles, ils font des choix, qu’ils assument ensuite… ou pas ! Ce que j’ai trouvé admirable, c’est que le narrateur omniscient ne porte pas de jugement sur leurs choix; il nous les expose, tout simplement, et c’est à nous, lecteur d’en tirer, ou pas, les conclusions qui s’imposent. Même si Nadia est un peu plus mise en avant au départ, finalement, on passe autant de temps avec les uns qu’avec les autres. Tous les trois ont un rapport particulier avec leur mère et tous les trois vont se construire grâce, ou à cause, de cela.

Le gros point positif de ce livre est, pour moi, la plume de l’autrice. Fluide, entraînante, elle nous plonge au cœur de cette communauté et on est en totale immersion. J’ai apprécié que ce roman nous expose la vie de ces personnages sans tomber dans le cliché « les afro-américains vs les blancs ». En effet, Brit Bennett décrit la vie des différents membres d’Oceanside mais je n’ai pas eu l’impression d’être dans un roman qui dénonce. Non, on est juste dans une histoire exposant les destins croisés de trois adolescents devenant adulte, qui font des choix, des erreurs et qui évoluent comme ils peuvent.

Pour conclure, « Le cœur battant de nos mères » est une très belle découverte pour moi. Cette histoire, même si elle ne m’a pas emmenée là où je pensais, m’a beaucoup plu et m’a procuré un large panel d’émotions. L’autrice est clairement à suivre tant son style est percutant et entraînant. 

 

Retrouvez ce roman sur le site des Editions « J’ai lu »

Nous rêvions juste de liberté d’Henri Lœvenbruck

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Littérature française – livre paru le 29 mars 2017

Editions « J’ai lu »

Lecture personnelle

Ma note : 4,5/5 mention « coup de cœur »

 

Résumé : « Nous avions à peine vingt ans, et nous rêvions juste de liberté. » Ce rêve, la bande d’Hugo va l’exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l’indépendance et l’amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paye cher.

Nous rêvions juste de liberté réussit le tour de force d’être à la fois un roman initiatique, une fable sur l’amitié en même temps que le récit d’une aventure. Avec ce livre d’un nouveau genre, Henri Lœvenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road movie fraternel et exalté.

 

Mon avis : Voilà un petit moment que j’entendais parler d’Henri Lœvenbruck. Comme j’avais envie de changements d’univers livresque, je me suis décidée à emprunter ce roman, dont le quatrième de couverture m’intriguait beaucoup. Autant vous le dire tout de suite, je ne m’attendais pas du tout à ce que j’ai pu ressentir au cours de cette lecture !!

Nous suivons dans ce roman la vie d’Hugo, surnommé Bohem. De ses années lycées à ses années de motards, Bohem va vivre des aventures inattendues avec ses amis, des expériences inouïes, parfois violentes mais toujours dans un même but : être libre !

Hugo est un élève turbulent vivant à Providence. Arrivé dans un lycée privé, il fait connaissance de Freddy et ses amis, Alex, dit la Fouine, et Oscar, surnommé le Chinois. Ensemble, ils vont déconner et ils vont devenir motards. Mais un jour, Bohem décide de prendre la route ; Freddy ne le suit pas, les autres oui. A partir de là, un incroyable road-trip va commencer pour eux.

Comment ne pas trop en dire tellement ce voyage est incroyable !! Au cours de ce dernier, les jeunes hommes vont repousser leurs limites et ils vont tous chercher des réponses à leurs questions. Ils vont aussi se rendre compte que l’amitié ne se mesure pas de la même manière pour tous et qu’aucun acte n’est jamais innocent. Ainsi, à leurs côtés, on tremble, on rit, on est parfois écœurés mais surtout, on rêve un peu de cette vie sur les routes.

Dans ce roman, Henri Lœvenbruck nous raconte ce voyage avec une justesse incroyable et j’avais vraiment l’impression d’être aux côtés des Spitfires. J’ai beaucoup appris sur le monde des Bikers, qui est un univers sombre et très codifié. J’ai aimé la loyauté qui pouvait se dégager de cet état d’esprit mais j’ai aussi constaté que même dans ce milieu, il y a des menaces qui font tout voler en éclat. Certains ont pu trouver cette histoire lente, personnellement, j’ai beaucoup apprécié le rythme, au côté de Bohem et de sa bande, leurs quêtes, leurs espoirs et leurs désillusions. La fin m’a scotchée, je ne m’attendais pas à la claque ressentie en lisant les dernières lignes. Alors oui, je le dis, ce roman est un incontournable pour tous les amoureux de liberté mais aussi de belles histoires de vie.

Pour conclure, « Nous rêvions juste de liberté » est un roman sombre mais surtout un roman initiatique qui raconte la quête de Bohem et ses amis. Laissez-vous emporter par cette histoire unique, venez plonger dans l’univers des Bikers et constatez par vous-même à quel point la liberté, parfois, elle coûte cher !

 

liens utiles

Retrouvez l’univers de l’auteur sur son site officiel
Retrouvez aussi ce roman sur le site des éditions « J’ai lu »
Retrouvez aussi ce roman sur Amazon

Marked Men, tome 3 : Rome de Jay Crownover.

 

 

[NEW ROMANCE – 2017 ]

Editions J’ai Lu – réédition format poche

Traduction : Charlotte Connan de Vries

Lecture personnelle

 

 

 

 

 

 

 


 

Résumé :

Intrépide et pleine de vie, Cora Lewis est aussi celle qui veille sur ses amis « bad boys » tatoueurs, dans le salon Marked où elle officie comme perceuse. Derrière son apparente joie se cache un coeur brisé et Cora est bien décidée à ne plus jamais se laisser embraser par une passion dévorante. Elle attend maintenant l’homme parfait, sans bagages douloureux ni histoire dramatique, avec qui elle pourra s’engager. Et elle rencontre Rome Archer. Sous ses airs rassurants d’ancien soldat, Rome est en fait têtu, autoritaire et rigide. Pas très « homme parfait » ! Et surtout il revient du front… Si Rome avait l’habitude d’être le grand frère protecteur, le fils aimant, le bon soldat, aujourd’hui il n’est aucun de ces hommes-là. Traumatisé, il cherche un moyen de survivre et de reprendre le cours de sa vie, malgré les démons de la guerre qui le rongent. Pour cela, il pensait être seul, jusqu’à ce que Cora débarque dans sa vie et l’éclaire de mille couleurs. Parfois les mauvais chois sont les meilleurs.

 


 

Mon avis :

Ce week-end, je me suis encanaillée avec le fils ainé des Archer ! Et bien évidemment j’ai adoré ! J’adore la plume de Jay Crownover. Elle dénote par sa sincérité et rend les émotions tellement intense ! Une pure merveille, le temps de s’évader pendant un week-end ! Ce troisième volet des aventures du Marked Men est, à mes yeux, bien différent des deux premiers. Un sujet sensible et d’actualité !

Rome est une montagne de muscles ! Soldat de formation, son quotidien sont le désert, la survie et les balles qui sifflent. Le grand frère Archer est un guerrier celui qui ne faut pas emmerder mais où derrière cette énorme carapace se trouve un cœur énorme et bon. Se battre lui est venu naturellement. Déjà chez lui, il est le médiateur et le protecteur. Le combat pour un monde meilleur était la voie qu’il ne pouvait que suivre. Des années dans le désert changent un homme, le façonnent, le culpabilisent, le détruisent inlassablement. De retour chez lui, les repères détruits, les habitudes bafoués tout est source d’angoisse et d’agressivité. Stress post traumatique, la vie de l’ancien soldat désillusionné est un vrai calvaire. Les ombres et l’alcool l’accaparent de plus en plus. Son frère et ses amis l’entourent mais cela ne lui suffit pas à ouvrir les yeux sur son état. Mais les nombreux événements de cette nouvelle vie vont lui remettre du plomb dans la cervelle et surtout la rencontre d’une personne va tout changer !

Quand « Clochette » (comprendre la merveilleuse Cora) lui balance sa bière, elle était loin d’imaginer la suite. La grosse brute au mauvais caractère ne lui fait pas peur et ces sarcasmes en ce jour particulier ne sont pas les bienvenus. Du haut de sa petite taille, elle ose affronter « Captain Grognon » ( comprendre Rome) en lui balançant les quatre vérités. Efficaces comme des lames aiguisées, l’électrochoc est en route ! Cora est la bonne fée du Marked Men. Elle chouchoute ses hommes, tatoueurs un peu siphonnés sur les bords. Elle est la voix de la raison. Toujours de bons conseils, sa grande gueule a le mérite de percuter ses adverses et ami(e)s. Mais tous et toutes l’aiment pour sa franchise. Derrière son franc parler, se cache une femme blessée par un ex-fiancé malhonnête et un père qui malgré toute son adoration, ne lui a jamais donné un foyer stable. De ses faiblesses, elle en a fait une force qui émane de tout son être. Pimpante, enthousiaste, joyeuse, elle est une boule à facettes qui fonctionnerait en permanence. Son objectif est de trouver l’homme parfait, celui dont on énumère sur une liste toutes les qualités requises pour nous en mettre plein les yeux. Mais parfois l’homme parfait se cache derrière un homme bourru !

Une nouvelle fois Jay Crownover joue sur les contraires s’attirent. Et je dois avouer que dans ce troisième volet, ils sont bien mis en évidence. Captain Grognon (j’adore ce surnom !) est entrain de plonger dans les ombres de son ancien métier et Minimouss (Cora) grâce à sa joie de vivre va le tirer en dehors. L’auteur explore parfaitement leurs différences pour finalement en faire un tout. Elle renforce leurs disparités par leurs traits de caractères. Le scénario est totalement époustouflant : à part l’histoire d’amour où les péripéties viennent la chambouler, la mise en place d’une histoire de vengeance aux couleurs des SONS ( gang de motards) vient pimenter également l’histoire d’amitié invraisemblable. On croise Brite, ancien soldat qui va aider d’une façon totalement informelle Rome. Le contexte familial des Archer est approfondi. Jay Crownover nous tend la perche pour le quatrième opus en intégrant davantage Nash et Phil.

On se demande toujours si les opus peuvent être lu séparément quand il s’agit d’une saga aussi imposante. Et c’est un NON catégorique pour celle des Marked Men. Même si chaque tome est consacré à un des personnages, l’auteur n’hésite pas à les approfondir dans les autres. Donc se serait vraiment rageant de zapper des détails supers croustillants et surtout ne pas comprendre leurs intérêts !

Ce troisième tome est juste intense en émotions. Addiction garantie ! Impossible de décrocher ! J’aurai aimé être à la place de Cora (bon sans les inconvénients ) ! Rome est un homme solide qui doit affronter ses démons, se reconstruire et surtout accepter l’aide des personnes aimantes qui l’entourent. Ce roman est rempli d’optimisme même si de nombreux zones noires viennent éclaboussées cette quiétude qui semble être à sa portée de main.

Rome devra mener ce dernier combat ! Cora le sauvera t-il ?

 

Je l’ai regardé en silence car je ne trouvais pas la moindre chose à dire. Tout ce que je voulais était qu’un mec soit à cent pourcent avec moi, et voilà que cet homme extraordinaire demandait la même chose que moi.

-Je vois tout ça, Rome, et peu importe à quoi ça ressemblera, c’est déjà parfait. Ca…

J’ai posé ma main sur son cœur et me suis assurée qu’il pouvait sentir que je le serrais de l’intérieur.

-C’est le plus parfait qui existe. Tu es mon homme, personne d’autre ne me fait ce que tu me fais, et c’est tout ce qui compte. Je ne savais pas ce que voulait dire « parfait » avant toi.

Je ne pouvais pas encore lui dire que je l’aimais. Je n’étais pas encore prête à faire ce saut dans le vide, mais je pouvais bien lui montrer et espérer qu’il comprendrait le message que j’essayais de transmettre. Je voyais Rome Archer aussi clairement que je voyais mon propre visage dans le miroir. Il était simplement la meilleure des choses imparfaites dont je pouvais rêver. Je ne pouvais qu’espérer qu’il n’en aurait pas marre d’attendre que je mette les craintes de côté pour lui dire exactement ce que je ressentais

 

 

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Mon avis sur le tome 1 « Rule » !

Mon avis sur le tome 2 « Jet » !

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Vers le site officiel de Jay Crownover !

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Marked Men, tome 2 : Jet de Jay Crownover.

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[ NEW ROMANCE – Nouveauté 2017]

Éditions J’ai Lu / format poche

Lecture personnelle

 

 

 

 

 


 

Résumé :

Avec ses pantalons moulants et son air provocant, Jet Keller est l’incarnation du fantasme. Lorsqu’il monte sur scène avec son groupe de métal, il réussit même à envoûter la fan de country qu’est Ayden Cross. Question bad boys, la belle du Sud a pourtant eu sa dose. Par ailleurs, si ses jambes interminables pourraient troubler le chanteur, elle reste néanmoins bien trop sage pour lui. Contre toute attente, l’arrivée de ce dernier dans la colocation de Cora et Ayden éveille un désir nouveau entre eux, et y résister sera bientôt une véritable épreuve. Très différents l’un de l’autre, ils étaient loin de se douter que, derrière les apparences, ils auraient tant en commun. Il leur faudra maintenant trouver un moyen de cohabiter : en étouffant la flamme naissante, ou en l’attisant pour de bon.

 


 

Mon avis :

C’est avec un plaisir non feint que je retrouve la plume épicée, tranchante et san filtre de Jay Crownover. Dans ce deuxième tome, elle nous plonge dans les aventures de Ayden Cross et de Jet Keller.

Ayden Cross vient du Sud avec ses airs de rebelle et ses bottes de cowboy, il faut bien dire qu’il est difficile de ne pas se retourner sur cette beauté naturelle. Son franc parlé et son accent charment indéniablement. Depuis que Shaw s’est mis en couple avec Rule ( mon chéri), Ayden vit en colocation avec Cora et le séduisant métalleux Jet. Il va s’en dire que ces deux là lui mènent la vie dure mais avec légèreté. Les mois passent et Jet devient une évidence aux yeux de Ayden et ceci est réciproque. Jet le chanteur de métal, avec son look atypique qui souffle le froid et le chaud en un clignement de paupière. Séduisant mais sans provocation, il attire. Pour ma part je n’ai pas fondu comme neige au soleil face à ce personnage, je crois que le vernis noir sur les ongles en est le motif principal. Mais ce n’est absolument le cas pour la belle Ayden.

Un couple aux antipodes, dont les univers semblent les opposer. Mais c’est bien connu les différences s’attirent.

Tout au long de ce roman, j’ai découvert les personnages avec leurs passés, leur espoirs, leurs craintes et leurs doutes. L’auteure s’étend sur les problèmes familiaux qui prennent une place essentielle et dont vont en découler de nombreux rebondissements. Bien évidemment j’ai haï Ayden qui vogue sur les sentiments et qui réagit face aux événements par la fuite. Jet est trop choupinou à mon goût : il m’a manqué ce côté provocateur beaucoup plus prononcé, même si la colère est omniprésente. J’en voulais plus !

J’ai apprécié les clins d’œil faites au couple Shaw/Rule et l’auteure pose également les bases pour le troisième tome « Rome ».

Ce deuxième tome se lit toujours aussi rapidement. Je me suis laissée prendre dans les tourments de ces deux personnages et dans cette passion naissante.

Une fois de plus la plume de Jay Crownover fait des merveilles : une addiction sans limite !

A moi bientôt « Rome » !

 

 

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Mon avis sur le 1er tome : Rule, c’est pas ICI !

Lien Amazon

Le site officiel de Jay Crownover !

Vers le site J’ai Lu pour Elle !

 

Marked Men, tome 1 : Rule de Jay Crownover.

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[ NEW ROMANCE ]

Editions J’ai Lu pour Elle (format poche)

Lecture personnelle

 

 

 

 

Résumé :

Lorsqu’elle était adolescente, les parents de Shaw Landon, richissismes, se sont peu occupés d’elle. Elle a alors trouvé refuge dans la famille Archer où elle était particulièrement proche de Remy, frère jumeau de Rule, aujourd’hui décédé dans un accident de voiture. Depuis elle est liée à cette famille, plus qu’à la sienne. Mais Shaw est depuis toujours secrètement amoureuse de Rule qui voit en elle une fille à papa, trop sérieuse et surtout la petite amie de son défunt frère. Qui plus est, tout les oppose : de nature rebelle et fêtard, il est tatoueur et tatoué, a des percings et les cheveux de toutes les couleurs. Avec son look classique, elle est sage et concentrée sur ses études de médecine. Mais parfois il suffit d’une jupe courte et de quelques cocktails pour que le regard que l’on porte sur quelqu’un change… Rule et Shaw tenteront de comprendre ce qu’ils ressentent mutuellement mais entre les traumatismes de leurs familles respectives, les habitudes de coureur de jupons de Rule et l’ex de Shaw qui la harcèle, ces deux-là auront bien du mal à se trouver. Leur amour sera-t-il plus fort que leurs différences ?

 

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Mon avis :

Alors comment vous annoncez que c’est un énorme coup de cœur … un super méga coup de cœur. Si j’aurai pu, je vous le crierai haut et fort. Ce livre est juste une méga claque. En plus d’être totalement tombée amoureuse de Rule (Je sais c’est complétement fou et en plus c’est mon premier béguin livresque) j’ai adhéré à l’univers rock n’roll de Jay Crownover : entre déboire en tout genre et sentimentalisme un cocktail explosif qui vous fait avaler les pages à une vitesse folle. La plume extraordinaire de Jay Crownover vous transporte auprès de ses personnages et nous engouffre dans les profondeurs de leurs émotions et leurs tourments. C’est juste incroyable cette sensation qui vous prend les tripes et vous fais vivre une multitude de sensations : joie, peur, haine, doute … tout y passe. L’amour est comparable à un volcan tumultueux qui hésite entre se déverser en douceur ou bien tout détruire sur son passage. Tout y est tellement bien maitrisé que l’on ne sait plus où donner de la tête.

Rule est un jeune tatoueur de talent. Il aurait pu devenir un de ces hommes conventionnels en costume cravate mais très jeune il s’affirme avec son look atypique. Ses émotions se gravent au fur des mois sur sa peau et des piercing viennent compléter cette panoplie séduisante. Il n’y a rien de rebelle dans son attitude, il ne se révolte que pour ce qu’il lui tient à cœur. Il croque la vie à pleine dents et tout lui sourit ou du moins il vous laisse le croire. Car tout n’est pas rose. Vous découvrirez les raisons sombres en ouvrant ce roman qui va de surprises en surprises.

Shaw est jeune étudiante qui est étouffée au contraire par une vie dictée par ses parents. Son caractère explosif apporte du punch au livre. Et quand ces deux là se rencontrent les étincelles vous éblouissent.

Même si le texte est écrit à deux voix où l’on apprend sur les deux personnages, l’auteure se concentre en priorité sur Rule. Et je vous avoue ça fait tout son charme. Pour une fois on pénètre les pensées d’un homme, on le découvre minutieusement et ç’est même un peu indécent car être dans l’intimité d’un homme ca peut paraître dérangeant  (ou pas). On s’en délecte, on le savoure, on le déshabille, on se l’approprie et on le possède ( non mais quand je vous dit que je suis accro…). On le déteste aussi car on ne peut s’empêcher de se dire : mais t’es con quand même de pas voir ce que t’as sous tes yeux.

Ce livre ne parle pas exclusivement de Rule, on fait la connaissance d’autres personnages qui ont tout autant leur place dans cette histoire et qui par ailleurs auront leurs propres histoires dans les prochains tomes. Bien évidemment l’auteure nous tient en haleine avec toute une histoire de vengeance, de secrets où le suspense est à son apogée au point d’en faire défriser un mouton.

Ce premier tome à un gout salvateur de liberté et de délivrance où l’amour aura une place inattendue.

MEGA COUP DE COEUR !!!

 

 

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Lien J’ai Lu pour Elle.

Le Site officiel de Jay Crownover.

 

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