LA DAME BLANCHE, un roman graphique de Quentin Zuttion.

DRAME

Éditions Le Lombard

Infirmière à la maison de retraite « Les Coquelicots », Estelle jongle entre les soins, les parties de cartes et les morts solitaires. Mais comment faire face aux derniers sommeils et aux rêves inachevés ? En tissant des liens forts et intimes avec ses résidents, la jeune femme pourrait perdre pied et prendre goût à une liberté dangereuse…
Ma note : 5/5
Nouveauté 2022
208 pages
Disponible au format numérique et cartonné

MON AVIS

Que j’aime ce genre de roman graphique !

 

Quentin Zuttion nous plonge dans le quotidien, vraiment pas tendre, des infirmiers, infirmières et sages-femmes des EHPAD avec cette impression tenace que c’est un autre monde. 

 

Les simples gestes d’hygiène, les repas, les prises de médicaments, les visites familiales, les activités et les décès rythment les jours souvent moroses parfois joyeux. 

 

Estelle adore son métier, les résidents. Pourtant la peine, la tristesse la saisissent lorsqu’elle quitte l’établissement. 

 

LA DAME BLANCHE est une magnifique ode à la vie, à l’accompagnement vers ces derniers instants. Ses sourires, ses mots, ses gestes sont des baumes sur les corps fatigués. Quentin Zuttion célèbre la vie, lui rend parfois justice, l’honore dans des explosions de couleurs avant que la triste réalité reprenne le pouvoir. Noires, blanches et bleues, les planches se succèdent en de magnifiques aquarelles. Une certaine intimité transparaît, attachante, pesante et souvent bienfaisante. 

 

Une jolie réappropriation du mythe.

Un jour de plus de ton absence de Mélusine Huguet

Littérature française contemporaine – Sortie en février 2021
Editions Charleston

Ma note : 4/5 mention « jolie découverte »


Résumé : « Félicitations, madame Loiseau. Vous allez être maman ! »
Fonder une famille avec Antoine, c’est le rêve de Jade depuis le tout premier jour de leur amour. Elle devrait nager en plein conte de fées : Antoine est fou de joie, ils ont la trentaine, des situations professionnelles stables, un appartement avec une chambre supplémentaire et des familles aimantes, toutes prêtes à accueillir cette nouvelle vie. Une seule ombre plane sur ce tableau idyllique : celle du mensonge qui dévore progressivement Jade…

Un roman qui aborde avec finesse et force certaines des questions les plus sombres de notre société à travers le parcours d’une héroïne bouleversante, modèle de résilience et d’espoir.


L’avis de #Lilie : J’ai connu Mélusine Huguet comme blogueuse et lorsque j’ai appris qu’elle allait être publiée, je n’ai pas hésité longtemps avant de foncer en librairie pour me procurer son premier bébé. Le sujet avait tout pour me plaire alors je me suis lancée, le cœur battant, espérant ne pas être déçue. Je referme le livre avec le cœur lourd, quelques larmes au coin des yeux mais avec la sensation d’avoir passé un excellent moment de lecture.

Nous faisons ici connaissance avec Jade qui semble avoir une vie parfaite. Mariée à l’homme qu’elle aime, exerçant un métier dans lequel elle s’épanouit, rien ne semble pouvoir obscurcir son avenir. Pourtant, quand elle apprend qu’elle est enceinte, elle se renferme sur elle-même, mettant tous ses proches à distance et ne profitant pas de ces moments privilégiés avec son mari. Que s’est-il donc passé ? Pourquoi, alors que ce bébé était attendu par le couple, Jade ne se réjouit-elle pas ? Pourquoi s’éloigne-t-elle de tout le monde ?

En apparence, Jade a tout pour être heureuse et pourtant sa grossesse la plonge dans un déni et une profonde mélancolie. Ayant l’envie de se rendre utile, elle va s’engager dans une association qui vient en aide aux femmes battues et on comprend rapidement qu’elle cache un secret….. Jade est une femme désemparée, qui semble avoir perdu la flamme qui l’animait et aussi toute confiance en elle. Tel un escargot entrant dans sa coquille, elle se montre méfiante vis-à-vis de ses proches alors qu’elle a, plus que jamais, besoin d’eux. Ses réactions pourraient paraître exaspérantes mais selon moi, chacun gère la douleur comme il peut…. Autour d’elle, il y a son mari Antoine, amoureux, prévenant et totalement dingue de son enfant à naître. Il y a aussi Louise, sa meilleure amie, cousine d’Antoine, qui est une idéaliste de l’amour et une femme forte, positive, qui a toujours envie d’aller de l’avant. Enfin, il y a Annie, la responsable de l’association qui va devenir une oreille attentive et une épaule de soutien pour Jade.

Je suis passée à deux doigts du coup de cœur. En effet, j’ai beaucoup aimé la plume de l’autrice qui est dynamique et très visuelle. Les courts chapitres nous incitent à tourner rapidement les pages et il y a peu de temps morts. Même si Jade est au cœur de l’histoire, on suit des intrigues en parallèle qui permettent d’éviter toute forme de lassitude. Concernant son secret, l’autrice dissémine des indices au fil des pages mais honnêtement, j’avais totalement fait fausse route. C’est un livre écrit par une femme qui parlera, sans nul doute, à la plupart d’entre elles. Il y a des sujets graves qui sont traités tels que le rapport à la maternité ou la manière dont peuvent être traitées les femmes au sein de leur foyer. Au 21ème siècle, la place des femmes est toujours un sujet d’actualité et je sens qu’il le sera encore pour un petit bout de temps…. Le seul bémol que je mettrai concerne la fin, que j’avais imaginé autrement. Je peux comprendre le choix de terminer l’histoire comme ça mais pour ma part, cela me laisse un petit goût d’inachevé.

Pour conclure, « un jour de plus de ton absence » est un joli premier roman qui parle de maternité et qui nous montre à quel point les secrets peuvent empoisonner la vie. J’attends avec impatience le prochain livre de Mélusine car sa plume m’a totalement conquise et j’espère pouvoir la relire bientôt.

Retrouvez tout l’univers de l’autrice ici
Retrouvez ce roman sur le site des éditions Charleston

Vers le soleil de Julien Sandrel

Roman français – Sortie le 24 février 2021
Editions Calmann Lévy

Ma note : 4/5 mention « totalement addictif »


Résumé : IL N’EST RIEN POUR ELLE, MAIS ELLE N’A PLUS QUE LUI…UN BIJOU D’ÉMOTION

14 août 2018. Tess part vers la Toscane, où elle doit rejoindre pour les vacances sa fille Sienna et l’oncle de celle-ci, Sacha. Mais alors qu’elle fait étape chez sa meilleure amie à Gênes, un effroyable grondement ébranle la maison, et tout s’écroule au-dessus d’elle. Une longue portion du pont de Gênes vient de s’effondrer, enfouissant toute la zone. Tess est portée disparue.
Lorsque Sacha apprend la catastrophe, c’est tout leur univers commun qui vole en éclats. Tous leurs mensonges aussi. Car Sacha n’est pas vraiment l’oncle de cette petite fille de neuf ans : il est un acteur, engagé pour jouer ce rôle particulier quelques jours par mois, depuis trois ans. Un rôle qu’il n’a même plus l’impression
de jouer tant il s’est attaché à Sienna et à sa mère. Alors que de dangereux secrets refont surface, Sacha sait qu’il  n’a que quelques heures pour décider ce qu’il veut faire si Tess ne sort pas vivante des décombres : perdre pour toujours cette enfant avec laquelle il n’a aucun lien légal… ou écouter son cœur et s’enfuir avec elle pour de bon
En attendant, il décide de cacher la vérité à la petite fille, et de la protéger coûte que coûte..


L’avis de #Lilie : J’ai découvert la plume de Julien Sandrel l’an dernier, avec son premier roman « la chambre des merveilles » que j’avais lu pendant le premier confinement. Son nouveau me tentait beaucoup car les secrets de famille sont un de mes thèmes de prédilection en lecture, mais aussi car il se passe en partie au moment de la tragédie de Gênes, une ville chère à mon cœur où a vécu ma meilleure amie pendant plus de dix ans et où je suis allée de nombreuses fois…. Bref, en ces temps enfermés, j’avais envie de m’évader et c’est exactement ce que m’a offert cette histoire.

Nous faisons ici connaissance avec Sacha, un acteur qui n’a pas encore réussi à percer et qui, un soir, laisse son numéro de téléphone à une femme qui lui a tapé dans l’œil. Elle, c’est Tess, une mère célibataire qui fait une proposition pour le moins insolite à cet homme qu’elle ne connait pas : elle lui propose de jouer le rôle d’oncle pour sa fille Sienna, afin qu’elle ait une présence masculine dans sa vie. Mais tout change quand en août 2018, Sacha part avec Sienna en Toscane et que, dans le même temps, Tess est portée disparue suite à l’effondrement d’une partie du pont de Gênes. Que va devenir Sienna ? Qui est vraiment Sacha ? Que peut-il faire pour protéger la fillette ? Jusqu’où est-il prêt à aller par amour pour elle, si le pire devait arriver ?

Sacha est un mec un peu paumé. Des rêves plein la tête, il accepte ce rôle un peu insolite de tonton loufoque auprès d’une petite fille qui n’attend que ça, qu’on lui donne de l’amour. Quand survient le drame de Gênes, il est effrayé par la perspective de perdre Sienna, qui représente tellement pour lui. Inquiet, soucieux, voulant le meilleur pour elle, il va agir tel un père afin de protéger au mieux cette enfant qui a pris une si grande place dans sa vie et dans son cœur. Sienna est une petite fille pleine de vie, qui la croque à pleine dent et qui s’émerveille de tout ce que le monde a lui offrir. Toujours en quête de nouvelles expériences, elle voue une confiance aveugle à ce tonton qui est, pour elle, plus une figure paternelle qu’autre chose. Attachante et regardant le monde avec ses yeux d’enfant, elle est le personnage que j’ai préféré dans cette histoire. Enfin, il y a Tess, cette mère célibataire pour qui la vie bascule, une nouvelle fois, le 14 août 2018. Au départ, on sait peu de choses d’elle et sa requête auprès de Sacha peut paraître, il est vrai, un peu loufoque. Mais finalement, on la découvre au fil des chapitres et on se rend compte qu’elle a traversé bien des épreuves et que sa rencontre avec Sacha était peut-être un signe du destin….

Comme pour « la chambre des merveilles« , j’ai été envoûtée par la plume de Julien Sandrel. Efficace, visuelle, elle capte l’attention du lecteur dès les premières lignes et les pages se tournent sans même qu’on s’en rende compte. Émotionnellement, préparez-vous à avoir la larme à l’œil car l’auteur sait jouer avec nos nerfs et on passe de la crispation à l’espoir, du sourire aux larmes, en l’espace de quelques paragraphes. La narration alterne entre les protagonistes et les époques, ce qui permet de dynamiser la lecture et de ne pas se lasser. J’ai tout apprécié dans ce roman mais par moment, j’ai eu l’impression que ça allait très vite donc mon seul petit bémol serait d’avoir dû laisser repartir si vite tous ces personnages hauts en couleur et si touchants.

Pour conclure, Julien Sandrel confirme avec « Vers le soleil » qu’il s’est fait sa place parmi les auteurs français contemporain à suivre. Si vous aimé les histoires qui prennent aux tripes et qui offrent un dépaysement garanti, n’hésitez plus et foncez découvrir cette petite pépite.

Retrouvez ce roman sur le site des éditions Calmann Lévy

 

LE SPIROU DE CHRISTIAN DURIEUX – PACIFIC PALACE.


Pacific Palace, un hôtel paisible au bord d’un lac qui l’est tout autant. Spirou regrette déjà d’y avoir fait engager à ses côtés Fantasio, viré comme un malpropre du Moustique. Car l’ex-journaliste reconverti en groom n’a vraiment pas la vocation et ne rate pas une occasion de fâcher M. Paul, leur supérieur hiérarchique.
Mais trop tard pour faire machine arrière : un véritable huis clos est décrété et l’hôtel se retrouve sans clientèle et avec un personnel réduit pour accueillir discrètement Iliex Korda, dictateur déchu du Karajan, petit pays des Balkans. Dans ses bagages, d’imposants gardes du corps mais aussi Elena, fille du « Grand Guide » au regard envoûtant, dont Spirou tombe instantanément amoureux.
/>Alors que Fantasio ne rate pas une occasion de provoquer l’entourage du tyran, Spirou essaie de comprendre l’étrange ballet politicien qui se joue presque sous ses yeux.
Avec Pacific Palace, Christian Durieux nous livre un Spirou très personnel, entre subtile fable politique et douloureuse romance, une bande dessinée pleine d’ambiance mais avec une véritable intrigue politico-policière.

Je n’ai pas le souvenir d’avoir lu un quelconque Spirou durant ma jeunesse et c’est piquée par la curiosité que j’ai décidé d’ouvrir celui-ci. Spirou et Fantasio, compagnons inséparables et improbables, ne me sont pas inconnus malgré tout. Christian Durieux propose un huis clos à la fois saugrenu et palpitant. Une intrigue policière que Spirou en bon enquêteur qu’il est, va percer à jour. Et Fantasio en tout gros balourd qu’il est va jouer au journaliste échevelé.
Le Pacific Palace est un endroit paisible au cœur d’une nature qui l’est tout autant. Spirou est groom alors que Fantasio l’a rejoint après ses déboires au Moustique. Pas très à l’aise dans ce nouveau job, l’esprit farfelu du journaliste ne manque pas de mettre dans tout ses états Monsieur Paul, le dirigeant du prestigieux hôtel.

 

Alors que les chambres se vident de ses occupants, une étrange atmosphère s’installe dans les couloirs de l’hôtel. Seuls, une femme de chambre, des cuisiniers ainsi que Spirou et Fantasio sont restés afin d’accueillir un bien étrange homme et sa famille.

 

Le dictateur Iliex Korda sauva son pays, le Karajan, d’un sombre destin. Après des années de pouvoir celui-ci est renversé et est dans l’obligation de s’enfuir avec sa femme et sa fille. Recueilli par la France, ce qui ne manque pas de faire des vagues, Korda trouve refuge dans le prestigieux hôtel. Alors que sa présence est revendiqué par la population et que les échauffourées sont de plus en plus nombreux, les chambres de l’hôtel deviennent le théâtre de pourparlers discrets. Pendant ce temps Spirou ne manque pas de remarquer la belle Elena, la fille. Discrète, elle le met en garde contre les apparences et de se méfier de tout.

 

Alors qu’une violente tempête s’abat sur la région, l’évacuation des lieux est sommée. Rien n’aurait été plus simple si des coups de feu n’auraient pas retenti.

 

Christian Durieux signe une magnifique bande dessinée. Il me semble que l’on retrouve les traits de caractère des personnages fétiches de Rob-Vel. Les traits physique sont toutefois modelés selon Christian Durieux. Il confère au scénario une atmosphère sombre où les interrogations s’amoncellent. Une intrigue très intéressante et surprenante qui m’a prise de court. Des moments intimistes qui s’opposent volontiers au déchaînement des événements et des situations ubuesques provoquées par Fantasio. J’ai beaucoup apprécié cette lecture tout autant pour l’aspect du scénario que pour les personnages.

 

Une chronique de #Esméralda

Source Dupuis.com

KARMEN, une bande dessinée de March Guillem.


Il arrive qu’on se suicide sur un malentendu. C’est l’heure du rapport : un « code rouge » pour Karmen. À Palma de Majorque, la jeune femme avec ses cheveux roses et ses taches de rousseur, habillée d’une combinaison noire de squelette pénètre dans l’appartement d’une coloc étudiante. Elle se rend tout droit à la salle de bain où Catalina s’est taillé les veines. Dans l’instant suspendu entre la vie et la mort, l’introspection commence pour la jeune fille et son chagrin d’amour, emportée dans une narration fantastique qui jongle en mises à distances et dimensions parallèles.

J’ai tout simplement adoré cette bande dessinée. Une approche de l’intime, de la mort et du suicide portée aux nues par Guillem March qui avec sensibilité et quelques traits d’humour aborde un sujet difficile et délicat. Le côté fantastique apporte au drame une note légère et confère à l’atmosphère cette aura de mysticité.
Une bande dessinée très intéressante par les thèmes abordés et surtout dans la manière dont ils sont traités. Karmen n’est pas la mort et encore moins un ange. Elle travaille pour une sorte d’entreprise qui au moment de la mort dirige les hommes et les femmes vers un ailleurs inconnu. Des missions diligentées par des une hiérarchie mystérieuse dont il est facile de laisser notre libre arbitre ou notre croyance définir. La prochaine mission de Karmen est de recueillir et d’accompagner Cat après son suicide. Ainsi débute la rétrospection de la vie de Cat. Un chemin empreint de résilience, de doutes et de questions.

 

Et le plus beau n’arrive qu’à la fin.

 

Guillem March signe une bande dessinée qui honore la vie et qui magnifie la mort. Un duo fusionnel qui n’est rien l’un sans l’autre.

 

J’ai tout autant adoré la beauté des mots que la beauté des illustrations.

 

Bouleversant et Magnifique !

 

Une chronique de #Esméralda

Avant toi de Jojo Moyes

Littérature anglaise/drame – Livre sorti le 10 juin 2016

Editions Milady

Lecture personnelle

Ma note : 5/5 mention « coup de cœur »

 

Résumé : Lou est une fille ordinaire qui mène une vie monotone dans un trou paumé de l’Angleterre dont elle n’est jamais sortie. Quand elle se retrouve au chômage, elle accepte un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. Malgré l’accueil glacial qu’il lui réserve, Lou va découvrir en lui un jeune homme exceptionnel, brillant dans les affaires, accro aux sensations fortes et voyageur invétéré. Mais depuis l’accident qui l’a rendu tétraplégique, Will veut mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.

 

L’avis de #Lilie : Ce roman a fait grand bruit au moment de sa sortie. Très vite, j’ai été intriguée et je me suis plongée dans cette histoire qui, sous ses airs de romance, aborde de nombreux thèmes difficiles. C’est une lecture qui m’a beaucoup marquée et dans laquelle j’aime me replonger régulièrement.

Nous faisons ici connaissance avec Lou. Elle vit dans un petit village en Angleterre avec sa famille, ses parents, sa sœur et son neveu. Lorsqu’elle perd son emploi, elle est prête à tout pour pouvoir aider financièrement les siens et elle accepte un travail de garde-malade auprès de Will, un jeune homme tétraplégique. Avec son mauvais caractère et ses désillusions, Will n’a plus le goût à rien. Lou va alors tout faire pour essayer de lui faire vivre de nouvelles sensations, lui donner de nouveaux souvenirs et essayer de lui redonner le sourire. Arrivera-t-elle à le faire changer d’avis ?

Lou est une jeune fille à la fois banale et unique en son genre. En effet, elle n’a jamais quitté son petit village et a pour seul but de faire au mieux pour sa famille. Elle se met en retrait par rapport à sa grande sœur et a peu d’ambitions pour le futur. A côté de ça, Lou est pétillante, pleine de vie,  optimiste et elle essaie toujours de voir la vie du bon côté. Ses premiers contacts avec Will seront difficiles mais elle ne va rien lâcher pour tenter de percer la carapace qu’il s’est forgé. En effet,  suite à son accident qui l’a cloué sur un fauteuil roulant et privé de l’usage de ses membres, Will n’a plus le goût de vivre. Auparavant, il était un grand sportif, un peu casse-cou, et toujours prêt à relever de nouveau défi. Le fauteuil est pour lui comme une prison de laquelle il ne pourra jamais sortir. Très méfiant envers Lou, il va peu à peu s’ouvrir et se découvrir des points communs avec elle. Il va aussi l’aider à évoluer et à voir plus loin. C’est un des points forts du roman car leur relation sera belle à voir évoluer.

Ce roman est un gros coup de cœur. Attention, j’ai tout de même deux recommandations à vous faire avant que vous vous lanciez. Tout d’abord, prévoyez du temps lorsque vous l’attaquez car il est très difficile de reposer le livre, une fois commencé. En effet, les événements s’enchaînent, sans aller trop vite, mais on se laisse prendre par la relation qui se noue entre nos deux protagonistes. Ensuite, il ne faut pas lire ce roman si vous n’avez pas le moral. La thématique de l’histoire n’est pas gaie et même si les facéties de Lou vous feront forcément sourire, il y a de nombreux passages triste et qui, pour ma part, m’ont fait pleurer. En abordant le thème du handicap, l’autrice montre la difficulté dans laquelle se retrouve les personnes qui, du jour au lendemain, se retrouvent dans un fauteuil roulant. Il y a beaucoup d’informations sur le quotidien de ces personnes et les contraintes auxquelles ils sont soumis. Enfin, elle aborde aussi la question du suicide médicalement assisté qui est autorisé dans certains pays. Là encore, elle expose des faits et ne prends pas partie, nous laissant libre de nous faire une opinion. C’est une très belle histoire qui ne peut laisser insensible le lecteur car elle vous remuera sûrement.

Pour conclure, je ne peux que vous recommander la lecture d' »Avant toi » qui est une merveilleuse histoire d’amour, remplie d’émotions. Il a été adapté, il y a maintenant quelques années, en film. C’est une merveilleuse adaptation, très fidèle au livre, avec un casting de premier choix qui vous fera passer un bon moment, même si je recommande d’avoir, à proximité, une boite de mouchoirs…  

 

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Une coccinelle dans le cœur d’Angie Le Gac

une coccinelle dans le coeur

Littérature blanche – livre sorti le 3 mars 2018

Auto-édition

Service presse – Prix des Auteurs Inconnus

Ma note : 4,5/5

 

Ce roman concourt dans la catégorie « littérature blanche » pour la deuxième édition du Prix des Auteurs Inconnus.

Résumé : Elena est jeune. Elena est belle. Elena est malade. Parfois, elle a envie de mourir… Mais la plupart du temps elle veut vivre haut et fort, de plus en plus vite, comme sur un immense manège de fête foraine.

Entre ses séjours en clinique et sa vie professionnelle, elle essaie de se construire jour après jour et de trouver sa propre voie vers le bonheur.

Aidée de Simon, son homme-talisman, elle tutoie les anges. Mais la vie en a décidé autrement. Il lui faudra énormément de courage pour surmonter les épreuves qui émaillent son parcours et retrouver peut-être le chemin de la félicité.

Entre romance et drame, découvrez l’histoire d’Elena.

 

Mon avis : Lors de la présélection des romans, celui-ci avait attiré mon attention. Dernier roman de la sélection de cette année que je lis, je suis ravie de clôturer cette session sur un roman qui m’a remuée.

Nous faisons ici connaissance avec Elena. Elle est mannequin, elle profite de la vie mais un jour tout s’écroule. Elena est hospitalisée, et à sa sortie, elle doit se reconstruire et reprendre sa vie en main. Un jour, elle rencontre Simon, elle espère alors que les ennuis sont derrière elle et que seuls de bons moments l’attendent. Mais quand le destin décide de vous mener la vie dure, il ne vous lâche pas…

Malade, Elena alterne les périodes où tout va bien et où elle broie du noir. Personnage haut en couleur, elle est attachante et on souffre à ses côtés au fil des épreuves qu’elle supporte. Je l’ai par moment, malgré tout, trouvée un peu puérile dans la mesure où elle connaît le mal dont elle souffre et qu’elle décide volontairement de ne plus suivre son traitement. N’étant pas une spécialiste des maladies mentales, peut-être est-ce quelque chose de fréquent chez les personnes atteintes de certaines pathologies. Quand à Simon, c’est un musicien de renom qui a fait le choix d’être hospitalisé pour surmenage. Lors de sa rencontre avec Elena, c’est une évidence pour tous les deux ! Je regrette un peu que tout ce qu’on apprend sur lui, c’est à travers les yeux ou des situations partagées avec l’héroïne. J’aurais aimé avoir son ressenti sur des moments ou les épreuves qu’il traverse, que ce soit seul ou auprès de sa bienaimée. Je trouve cela d’autant plus dommageable que l’autrice a fait le choix d’un narrateur omniscient, qui parle à la troisième personne, mais il ne se focalise que sur Elena et ses épreuves. J’ai néanmoins beaucoup aimé le couple qu’ils forment et cette bulle de bonheur qu’ils vont se construire ensemble.

Si je dois être honnête, je suis passée à deux doigts du coup de cœur avec ce roman. Cette histoire est poignante et vous prend aux tripes. La plume de l’autrice est efficace, rythmée grâce à des phrases et des chapitres courts qui donnent envie de tourner les pages. Elle vous prend aux tripes et à plusieurs moments, j’ai eu le cœur serré pendant ma lecture tellement j’avais l’impression d’être aux côtés d’Elena et de souffrir avec elle. Des thèmes lourds sont abordés ici et j’ai appris pas mal de choses sur les maladies mentales, et leurs effets « pervers », mais aussi sur les services sociaux en Grande-Bretagne, avec leur pragmatisme « so british » et tellement déshumanisé.

Pour conclure, je me suis régalée lors de cette lecture qui n’est pourtant pas facile vu les thèmes abordés. Laissez-vous emporter par l’histoire d’Elena et venez souffrir, rire et espérer à ses côtés. Quant à l’autrice, que je ne connaissais pas du tout, je me note dans un carnet les titres de ses autres romans afin de continuer à la découvrir.

 

liens utiles

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chroniqueur du pai

Devine qui est mort ? de Frédérique Hoy

devine qui est mort

Littérature blanche – livre paru le 30 avril 2018

Auto-édition

Prix des Auteurs Inconnus 2019

Ma note : 5/5

 

Je remercie les organisateurs du Prix des Auteurs Inconnus pour leur confiance et pour me permettre, pour la deuxième année consécutive, de participer à cette aventure et de découvrir des romans incroyables dans la catégorie littérature blanche.

 

Résumé : La flûtiste renommée Albane de Morange a tout pour être heureuse : un homme qui l’aime et qui partage sa passion, un appartement chic à Paris, une vie réglée comme du papier à musique. Si elle n’a pas d’enfant, c’est pour une raison bien précise : cette raison même qui fait qu’elle a rompu avec la famille de Morange il y a plusieurs années.

Le jour où, en plein concert, la musicienne frôle la mort, son monde intérieur est bouleversé. Albane éprouve le besoin de renouer les liens, et surtout de régler ses comptes avec les acteurs de ce passé douloureux qu’elle n’a jamais eu le courage d’affronter.

 

Mon avis : Lors de la présélection des titres pour le Prix des Auteurs Inconnus 2019, les dix premières pages de ce roman m’avaient intriguée. Au final, ce livre renferme beaucoup plus de mystères et de secrets qu’il n’y parait et j’ai été très surprise lors de ma lecture.

Ce roman raconte la vie d’Albane de Morange. Suite à un AVC, elle souffre d’amnésie partielle. A cette occasion, elle va renouer avec sa famille avec qui elle avait coupé les ponts des années auparavant. Cette rupture est due à des secrets cachés lors de l’adolescence de la jeune femme et dont elle ne s’est toujours pas remise.

Adolescente, Albane tombe amoureuse du jardinier Akash. Quelques semaines plus tard, elle est obligée de quitter le domicile familial. A son retour chez elle, plus rien ne sera comme avant et peu à peu elle se coupe de sa famille pour se plonger dans le monde de la musique.

Albane « profite » de son AVC pour reprendre sa vie en main. C’est une femme déterminée qui souffre d’avoir subie, pendant trop d’années, le poids des « on-dit » et du « qu’en dira-t-on ». Sa quête déterminée montre sa force de caractère et sa volonté de remettre de l’ordre dans sa vie.

Ce roman est incroyable. La justesse de la plume de l’autrice est remarquable, utilisant un vocabulaire riche et précis. Cette histoire est surprenante jusqu’au bout et on n’a aucun moment de répit. Cette quête menée par Albane m’a tenue en haleine jusqu’à la fin et surtout, à aucun moment je ne me suis doutée de la manière dont elle s’achèverait. Ce livre est aussi l’occasion pour l’autrice de dénoncer des pratiques réelles, qui ont eu lieu entre 1950 et 1980 dans les Flandres. Même si ce roman est une fiction, il met en lumière un scandale qui a pendant trop longtemps été passé sous silence.

Pour conclure, je ne m’attendais pas du tout à autant de rebondissements au cours de cette lecture. L’histoire d’Albane est une quête personnelle qui ne vous laissera sûrement pas de marbre et qui vous entrainera au plein cœur des secrets de famille et des convenances qui avaient cours dans les familles aristocratiques dans les années 1970.

 

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Le rêve dévoré de Jo Rouxinol

le rêve dévoré

Littérature française/drame – Livre sorti le 11 décembre 2017

Auto-édition

Service presse

Ma note : 4,5/5 mention « à découvrir »

 

Je remercie les organisateurs du Prix des Auteurs Inconnus d’avoir organisé, cette année, un book-club pour nous proposer de découvrir des romans non-sélectionnés. « Le rêve dévoré » de Jo Rouxinol est celui qui a ouvert le bal, et quel beau roman pour démarrer cette nouvelle aventure !

Résumé : « Avant j’étais une vieille âme endolorie enfermée dans un corps d’enfant, dans une famille, dans une vie dont chaque contour me blessait toujours plus, jour après jour. En partant j’ai éclaté les parois de ma prison, la rage a guéri d’elle-même, je la sens encore palpiter parfois mais de manière tellement inoffensive, si vous saviez, ce n’est plus qu’une ombre de colère qui dort au fond de mes souvenirs. Avant je ne voyais que les murs, ils étaient hauts, ils étaient gris, il n’y avait ni portes ni fenêtres, rien qu’une boîte sans ciel et sans air, voilà ce que vous m’offriez, un cercueil dans lequel je ne pouvais que hurler en griffant les parois, en heurtant tout ce qui se trouvait à proximité, hurler et hurler encore, hurler tant que la vie ressemblerait à la mort. Et maintenant, regardez-moi, regardez-moi bien, j’ai vu l’océan et j’ai vu l’horizon, et je prends désespérément tout cet avenir que le monde me promet. »

Clarisse, treize ans et demi, est une écorchée vive. Un matin, elle part. Sa fuite la mène jusqu’au sud de l’Europe où elle vit ce qui, pour elle, ressemble de plus en plus à un rêve. Jusqu’à ce que la réalité la rattrape.

 

Mon avis : Lors de la pré-sélection des titres pour la nouvelle session du Prix des Auteurs Inconnus, j’avais été interpellée par les dix premières pages. Finalement, quelle joie d’avoir pu lire ce nouveau roman de Jo Rouxinol, le deuxième que je découvre et encore une fois, j’ai été subjuguée !

Nous faisons ici connaissance avec Clarisse, une adolescente de 13 ans, en proie à un violent mal-être. Un matin, elle décide de fuir sa vie, sa famille pour retrouver un jeune homme rencontré sur Internet. Sa fuite ne se passera pas exactement comme elle l’avait imaginé mais la voilà partie, en compagnie de Tony, de la banlieue parisienne jusqu’au Portugal pour un voyage qui la changera à tout jamais.

Dès le début, on comprend que Clarisse ne se sent pas à sa place au collège. Un brin provocatrice, traumatisée par un évènement survécu dans l’enfance, elle ne supporte ni sa vie familiale ni sa vie de collégienne. Lorsqu’elle fugue pour retrouver un jeune homme rencontré sur Internet, elle laisse parler sa spontanéité et elle décide de prendre sa vie en main. La rencontre avec la vraie vie sera brutale mais grâce à Tony, elle va vivre une aventure et faire des découvertes qui vont la faire mûrir. Tony, quand à lui, est un jeune homme de 21 ans, orphelin, qui vit sur les rentes que lui ont laissé ses parents. Avec Clarisse, il va s’embarquer dans une aventure un peu folle et hors norme.

Je ne veux pas trop vous en dire de peur de vous spoiler. En effet, ce roman est une vraie belle surprise dans la mesure où on ne sait jamais à quoi s’attendre en passant d’un chapitre à l’autre. La plume de Jo Rouxinol est envoutante et vous prends par la main pour ne plus vous lâcher. De la banlieue parisienne aux côtes portugaise, on ressent l’ambiance des villes et on s’immerge complètement dans le décor grâce aux descriptions qui nous sont fournies. Même si cela ne m’a pas dérangé, l’écriture dans un registre familier peut rebuter certains lecteurs. Les insultes, la violence de certaines paroles sont assez présentes dans le roman mais j’ai trouvé que c’était utilisé à bon escient. Le seul bémol que je pourrais mettre concerne le titre du roman, que je ne trouve pas très représentatif de la beauté du message qui est porté tout au long des pages de cet ouvrage. Il aborde des thèmes difficiles comme ceux du deuil, le mal-être des adolescents et l’incapacité de certains parents à écouter leurs enfants mais en le refermant, on peut s’empêcher de ressentir une pointe d’optimisme.

« Le rêve dévoré » est une très belle découverte et je remercie une nouvelle fois les organisatrices du Prix des Auteurs Inconnus de nous l’avoir proposé. Ce roman ne ressemble à aucun autre. Il est touchant, prenant et vous emportera très loin de votre quotidien. Suivez Clarisse et Tony dans leur périple fou et surtout, préparez-vous à ressentir un incroyable tourbillon d’émotions.

 

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Sauver ou périr de Frédéric Tellier

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Sauver ou périr de Frédéric Tellier

Drame français

Sortie le 28 novembre 2018

 

Résumé : Franck est Sapeur-Pompier de Paris. Il sauve des gens. Il vit dans la caserne avec sa femme qui accouche de jumelles. Il est heureux. Lors d’une intervention sur un incendie, il se sacrifie pour sauver ses hommes. A son réveil dans un centre de traitement des Grands Brûlés, il comprend que son visage a fondu dans les flammes. Il va devoir réapprendre à vivre, et accepter d’être sauvé à son tour.

 

Mon avis : Quand j’ai vu la première fois la bande annonce de ce film, je me suis dit deux choses : « oh là là, un nouveau film avec Pierre Niney, quelle joie !!! » et en même temps, j’ai pensé « ouch!!! Le thème a l’air difficile, va falloir sortir les mouchoirs!! ». Le cinéma près de chez moi organisant une avant-première, j’y suis allée et encore une fois, j’ai été conquise par l’interprétation de Pierre Niney.

Laissez-moi vous parler un peu plus en détail du casting du film :

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  • Pierre Niney est un acteur dont je vous avais déjà parlé lors de la sortie du film « la promesse de l’aube ». Acteur français de talent, ex pensionnaire de la Comédie Française, Césarisé pour son rôle dans « Yves Saint-Laurent », Pierre Niney est bien souvent un gage d’excellence pour les réalisateurs qui choisissent de travailler avec lui. Pour nous, spectateurs, la présence de cet acteur de talent est une marque de qualité pour le film car il ne choisit pas ses rôles pour leur facilité mais pour la qualité du scénario et le sérieux du travail proposé.
  • anais demoustierAnaïs Demoustier est une actrice que je ne connaissais pas du tout. Elle a été révélée par son rôle dans « Le Monde de Marty » en 1999. Elle a ensuite joué dans la comédie « le prix à payer » ou dans « les grandes personnes ». Actrice marquante de la nouvelle génération, on l’a plus récemment vue dans « jalouse » ou « les malheurs de Sophie ». Dans ce film, la complicité avec Pierre Niney est évidente et ils forment tous les deux un jeune couple touchant.
  • sami bouajila sauver ou périrEnfin, je souhaite vous parler d’un acteur français nommé Sami Bouajila. Je l’ai découvert en 2006 dans le film « Indigènes » qui parlait des soldats nord-africains qui sont venus combattre lors de la seconde guerre mondiale. Il a obtenu pour ce rôle le prix d’interprétation avec ses frères d’armes à Cannes. Il a ensuite joué le rôle d’Omar Raddad dans « Omar m’a tuer » mais il n’hésite pas à nous prendre à contrepied en jouant en 2016 dans « Pattaya ». Dans « Sauver ou Périr », il joue le rôle du médecin qui va suivre Pierre Niney et soutenir son épouse dans l’épreuve qu’elle traverse.

 

Entendons-nous,  ce film est un bijou, une pépite du cinéma française, brillamment servi par un casting 5 étoiles, et touchant de vérité. Il parle d’une thématique compliquée car il évoque le drame qui touche Franck, jeune sapeur pompier de Paris passionné par son métier. Un jour, lors d’une intervention sur un gros incendie, il se retrouve pris au piège et est brûlé sur une grande partie de son corps. A partir de là, plus rien ne sera comme avant pour lui. En effet, impossible de rester pompier dans ces conditions, avec un corps complètement meurtri. De plus, son visage a fondu donc il va devoir réapprendre à vivre et à s’accepter tel qu’il est désormais.

Dans ce film, Pierre Niney nous livre une interprétation de haut vol. Pour se préparer, il a suivi pendant plusieurs semaines les pompiers de Paris, s’est entrainé avec eux et a même pris 10 kilos de muscles…. qu’il a dû perdre pour la deuxième partie du film. « Sauver ou Périr » est l’occasion de rendre hommage aux pompiers, qui livrent une mission de service public et qui honorent leur mission avec courage et passion. Il permet de mettre en lumière le courage du personnel hospitalier qui s’occupe des grands brûlés et nous donne à réfléchir sur l’après carrière, pour ceux qui ne peuvent plus pratiquer leur métier.

Vous l’aurez compris, je pense, ce film a été un véritable coup de cœur. Film dramatique, il est néanmoins porteur d’espoir car il amène à se questionner sur le véritable amour, sur la vie de nos pompiers et sur la force de volonté qu’il est nécessaire d’avoir pour se reconstruire et repartir dans la vie. Amateurs de beaux films, je ne peux que vous conseiller ce bijou du cinéma français qui n’a pas fini de faire parler de lui si vous voulez mon avis!

 

Pierre Niney, jeune pompier en pleine réussite puis en plein reconstruction. Une magnifique performance d’acteur !

 

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Retrouvez ici toutes les informations sur le film