ZUL KASSAÏ, une bande dessinée de J.L. Instin, de Duarte et de Nanjan.

HEROÏC FANTASY

Saga Terres D’Ogon – Tome 1

Éditions Soleil

Au nord d’Ogon on dit que le peuple Kulu est sous la protection des Zul Kassaï, dieux immortels à la peau rouge, Lorsqu’un Tog sanguinaire assassine la famille du jeune Ubu, ce dernier se présente à ses dieux réclamant justice. La décision est prise : les Zul Kassaï ne feront pas la guerre aux Tog. Roass’aa n’est pas de cet avis et décide de braver l’interdit et d’accompagner Ubu en pays tog.
Ma note : 4,5/5
Nouveauté 2022
64 pages
Disponible au format numérique et cartonné

MON AVIS

Le Monde D’aquilon n’a pas fini de vous dévoiler toutes ces histoires. Après Terres d’Arran où nous avons pu découvrir Elfes, Nains, Orcs & Gobelins et Mages, nous voici plongés dans un univers où hommes et créatures sauvages se partagent un territoire aussi vaste qu’Arran.

 

Ce premier tome est placé sous le signe de la vengeance et de la détermination. Ubu, jeune garçon, loin d’être farouche se doit d’honorer la mémoire des siens qui lui ont été arrachés sauvagement. Tout au long de sa quête qui la mènera auprès des dieux Rouges, les Zul Kassaï, nous découvrons un univers riche : des paysages sublimes, des créatures étranges, des mondes hors du commun.

 

La confrontation sera inévitable. Cette quête initiatique va permettre à ce jeune garçon de grandir, de prendre confiance en lui, d’appréhender la sagesse et l’art de la guerre. Nous assistons à la naissance d’un héros. Ce tome ci se consacre à cette évolution et j’ai été sincèrement frustrée de ne pas connaître le Ubu adulte. J’espère secrètement qu’un éventuel tome lui sera à nouveau consacré.

 

Nous restons toujours dans le même univers graphique que les Terres d’Arran. Une atmosphère que j’apprécie beaucoup avec des illustrations minutieuses et une large palette de couleurs. Tous les personnages sont intéressants dus fait de leurs caractéristiques physiques et mentales. Un héroïc fantasy qui happe et je me suis fait la promesse de suivre les sorties. Rendez-vous pris pour la sortie en mars du tome 2.

 

BAYUK, un roman de Justine Niogret.

LITTÉRATURE JEUNESSE – Dark fantasy

404 Éditions – Collection fiction

Une malédiction au cœur du plus sombre des bayous…
On raconte que c’est arrivé un soir sans Lune, au village de Coq-Fondu, dans l’endroit le plus reculé du bayou. Qu’une jeune fille a été maudite pour les crimes de sa mère, la pirate la plus redoutée des mers, qu’elle n’a jamais connue. Où qu’elle aille, les esprits iront aussi, la traquant sans merci.

On raconte encore que pour briser cette malédiction, elle devra dire adieu à tout ce qu’elle a toujours connu pour partir en quête de l’épave du Mermaid’s Plague, le légendaire pavillon de la cruelle capitaine.
Cette histoire, c’est celle de Toma. Mais c’est aussi celle de Boone et celle de Roi-Crocodile, qui l’accompagneront dans sa quête de vérité.

 

Ma note : 4/5
Nouveauté 2022
304 pages
Disponible au format numérique et broché

MON AVIS

Une histoire de malédictions, de pirates et qui a tout l’air d’une quête initiatique. Ce livre est fait absolument pour moi.

 

Justine Niogret nous plonge dans un monde où la piraterie est un mode de vie. Sur terre, dans le bayou, les gens survivent. A Coq-Fondu, fondé par un ancien pirate, il y a Toma, la fille abandonnée de la plus grande pirate de tous les temps. Il y a Boone, un brin mystérieux et fou, qui passe ses journées à parler à un arbre. Et puis il y a Roi-Crocodile, la magicienne, celle qui parle aux esprits.

 

C’est lors d’une journée somme toute banale qu’elle arriva, la malédiction et que la vie de Toma changea du tout au tout.

 

Dans le bayou, à bord d’une barque délabrée, dans un village de pirates, à bord d’un bateau, sur une île et dans les esprits, cette quête est loin d’être une sinécure. Une aventure extraordinaire et sensorielle.

 

J’ai adoré l’atmosphère de ce roman qui joue avec nos peurs. Toma n’est qu’une jeune fille mais elle relève les défis sur sa route avec courage et détermination la menant vers la délivrance de ses croyances. Les personnages sont touchants, chacun à leur manière apportent leurs pierres à l’édifice. Puis il y a ce lien qui se tisse tout au long de cette aventure qui rend le récit émouvant. Des petites touches d’humour contrecarrent un univers sombre et intransigeant. Une certaine violence jalonne l’histoire. En tout cas faites attention aux fantômes, au kraken, à la tortue revancharde, à l’épave, au cuisinier et aux secrets.

 

Un roman jeunesse totalement captivant. Des rebondissements à gogo, des personnages uniques qui s’unissent autour d’une jeune fille un brin naïve, un univers sensationnel et une intrigue palpitante. 

 

Une très belle découverte pour ma part !

LES FIANÇAILLES OBSCURES, tome 1 – un roman de Céline Mancellon.

DARK FANTASY

Éditions Original Kobo


Quand la princesse Ashana se voit dans l’obligation d’épouser « Dovah le Sanguinaire », son monde s’écroule. Lui, l’assassin de son père, le « Démon Noir » dont la réputation de tueur est connue dans tout l’empire. Mais pour sauver son peuple, elle n’a pas d’autre choix. Armée de son caractère et de son arc, elle ne compte pas se laisser faire sans rien dire.
Dovah n’est pas franchement ravi d’obéir à l’ordre de son roi, qui l’oblige à épouser l’aînée de la fratrie royale du pays qu’il vient de mettre à feu et à sang.
Mais même si la chevelure flamboyante de sa nouvelle épouse le trouble plus qu’il ne veut l’admettre, Dovah n’est pas prêt à laisser quiconque découvrir ses secrets.
Alors que tous deux tentent de s’apprivoiser, un mal sombre et terrible frappe en silence, mettant en péril l’ensemble des royaumes et menaçant de dévaster leur monde.
Au milieu de ce chaos, Dovah parviendra-t-il à dissimuler sa véritable nature à son épouse ?

Ma note : 4/5
Nouveauté 2022
239 pages
Disponible au format numérique


MON AVIS

La guerre a décimé son royaume et son père a péri. Sa main donnée à l’assassin de son père pour préserver son peuple, sa mère et ses deux sœurs, elle décide de suivre le Démon noir. Armée de son courage et de son arc, elle quitte tout. Les interrogations du bout des lèvres, des réponses qui tardent à venir, elle le suit malgré tout. Méfiance, convoitise, suspicion, tout un tas d’éléments explosifs qui entraînent le duo au cœur d’une danse lascive et entêtante.

 

Ses cheveux d’une couleur particulière l’ont captivé dès le départ sans aucune raison. Sa pudeur, sa naïveté, sa pureté, son caractère bien trempé, sa curiosité et surtout sa manière de le regarder ont au fur et à mesure infiltré sa carapace de sauvage. Mais les ombres sont bien plus fortes que la passion. Les siennes, ses malédictions, le poursuivent depuis tant d’années qu’elle ne pourra rien y changer.

 

Je n’ai jamais lu les romans de Céline Mancellon, mais son nom ne m’était pas inconnu. L’auteure nous plonge rapidement dans l’histoire tout en plantant le décor. Les descriptions et les détails ne sont peut-être pas abondants mais suffisants pour contextualiser et mettre en image sur son univers. Les personnages ont quelques chose de hors du commun et d’attractif. L’alchimie est juste parfaite. Les rebondissements sont nombreux et contribuent à façonner l’image du démon noir. Le mystère est omniprésent jusqu’à la fin. Le plume de l’autrice est totalement addictive et te fait vivre son histoire avec frénésie. Le final est ce que je pourrais qualifier de tonitruant, te laissant sur ta faim. L’intrigue est superbement bien ficelée et rythmée.

 

Une fantasy agréable à lire et dont j’ai pris plaisir à découvrir.

LA JOUEUSE DE SYRINX, un spin-off de la saga LES TROIS GARDES, un roman dark fantasy de Damien Mauger.

DARK FANTASY

Éditions Beta Publisher


« L’Homme n’est rien sans ses souvenirs. La mort n’est véritable que lorsque tout être qui foule notre terre a totalement oublié l’autre. Les Âmes les plus illustres de notre monde sont celles dont les souvenirs, véritables héritages, ont traversé les âges, et les traverseront pour des temps immémoriaux. » Bien sûr, je n’ai guère la prétention de me considérer comme une Âme illustre, dont foisonnent nos mythes et légendes, souvent mêlés étroitement à la véritable Histoire.
Toujours est-il que voilà mes souvenirs. Si quelqu’un lit les lignes qui vont suivre, sachez que tout ce que je dis est vrai, et que tout ce que j’ai fait, je ne le regrette pas un seul instant. Je fus formée ainsi. De la jeune fille innocente, je devins un véritable cauchemar que mes pairs n’oublieront guère de sitôt. Mais commençons par le commencement. Il fut un temps où je m’appelais Cassandre. Cassandre était une jeune fille naïve, ignorante de bien des choses, qui rêvait d’accomplir des merveilles qu’aucune femme de son temps n’imaginait toucher. Une jeune pucelle qui, un jour, comprendrait que la vie n’est qu’une chienne, et que les humains ne sont tous que de foutus sacs à merde !
 
Ma note : 5/5 mention « coup de cœur »
Nouveauté 2021
192 pages
Disponible au format broché


MON AVIS

En cette fin d’année, nous avons eu la surprise, nous les fans de la saga, de voir paraître un spin-off. Une euphorie sans pareil m’a envahi, une fois le joyau en main. Damien Mauger a une univers spécifique et bien à lui. Une dark fantasy nous plongeant dans un monde magique et mythologique où le bien doit combattre le mal. Un univers incroyable et impressionnant tant par sa construction que par ces personnages.

 

Ce spin-off nous fait découvrir en détail la vie d’un personnage qui apparaît à la fin du premier tome. Tel un journal intime, la joueuse de Syrinx, nous délivre sa vie ou plutôt ses trois vies. Un roman intense qui nous plonge tour à tour, dans la sagesse, l’enfer et le bonheur. Ces étapes vont construire le personnage final. Elles vont bâtir chaque parcelle psychologique.

 

Damien Mauger ne joue pas avec les paillettes et les licornes. Non, bien au contraire, il nous décrit avec une sagacité exemplaire, les moindres détails conférant tous vers ce final.

 

Ce spin-off est bien différent des trois tomes (sur ???) déjà parus. Exit les longs chapitres où les descriptions façonnent ce monde, éloges de grandeur, d’héroïsme. Un peu de magie, juste de quoi attiser la curiosité, un brin de sang pour mettre un pieds dans son monde, un chouia de drame pour façonner le personnage et un brin de folie (celui-ci est pour l’auteur). Les dialogues, à contrario des autres tomes, sont omniprésents. L’auteur se concentre sur les doutes, les interrogations, les espoirs, les rêves de son héroïne. Une héroïne à laquelle on s’attache rapidement. Une certaine empathie naît et les souffrances de l’héroïne deviennent les nôtres.

 

Mais que dire de ce final ? Un final qui m’a laissé sur les rotules. Tout au long de ma lecture, je me suis posée tout un tas de questions sur l’identité du personnage, l’espace spatio-temporel. Bien évidemment, c’est une claque phénoménale que j’ai reçu car à aucun moment je n’ai pensé à celui-ci. Le contrat est donc rempli au-delà de mes espérances. Avec ce spin-off, je découvre un nouveau Damien Mauger avec un style narratif tout autre. Alors je préfère celui-ci, car les quelques 192 pages ont été dévorées en un rien de temps. Une addiction que je n’ai que trop peu trouvé dans les autres tomes, une plume rythmée par les nombreux rebondissements.

 

En toute honnêteté, je suis heureuse d’avoir lu ce spin-off, maintenant et non en premier avant les trois autres tomes. Pour la bonne raison quand refermant ce roman, tout avait un sens. Ce spin-off est une belle entrée en matière dans l’univers de l’auteur, même si c’est vraiment light par rapport aux tomes. Et cette différence pourrait peut-être vous déconcerter ?!

 

Un immense coup de cœur pour LA JOUEUSE DE SYRINX, un grand bravo à Damien qui a du se serrer la ceinture pour se concentrer sur ce roman très court.

 

Je n’ai qu’à vous encourager à découvrir cette saga sensationnelle !

 

NEVERNIGHT, tome 2 : Les Grands jeux, un roman fantasy de Jay Kristoff.

FANTASY

ÉDITIONS DE SAXUS


Mia est devenue la plus douée des assassins.
Pour accomplir sa vengeance, elle est prête à tout, même à l’impossible.
Le retour de la saga Nevernight par le génial Jay Kristoff.
Jay Kristoff poursuit son incroyable saga Nevernight avec ce deuxième tome : Les grands jeux.
Mia est fait maintenant partie des Lames de Notre-Dame du Saint Meurtre au sein de L’Église rouge. Mais beaucoup pensent qu’elle n’a pas mérité ce titre.
Ma note : 4,5/5 mention « à découvrir absolument »
Traduit de l’anglais (Australie) par Sébastien Guillot
793 pages
Disponible en numérique, broché et relié
Nouveauté 2021
Elle commet des assassinats au nom de l’organisation, mais au fond d’elle son objectif est resté le même : se venger des responsables de l’assassinat de sa famille. Après une confrontation avec un mystérieux ennemi, Mia commence à douter des vraies motivations de L’Église rouge.
Lorsqu’il est annoncé que Scaeva et Duomo vont faire une apparition aux Grands Jeux de Sépulcra, la cité des morts, Mia choisit de défier l’Église rouge et se fait délibérément enlever afin d’être vendue à une troupe de gladiateurs. Par ce moyen et en gagnant les Grands Jeux, elle pourra s’approcher au plus près des assassins de sa famille et enfin accomplir sa vengeance. Mais tout ne va pas se passer comme prévu…

MON AVIS

Il n’y a pas à dire mais Jay Kristoff est un auteur dingue. Dingue de nous faire vivre une pareille aventure. Dingue avec son imagination débordante. Dingue avec son personnage principal qu’il manipule telle une marionnette. Dingue ! Dingue !

 

Voici un fantasy qui vire quand même vers la dark fantasy qui te scotchera. Y a pas à dire, Jay Kristoff maîtrise à la perfection un scénario tendu du slip. Et le pire dans tout ça c’est quand t’arrive à ce fichu point final et même à plus de 700 pages tu le maudis ce point. Là ! T’as qu’une seule envie, t’enfermer avec l’auteur et lui tirer les vers du nez. C’est que même j’en deviendrais méchante. Ils sont maso ces auteurs qui finissent avec de tels cliffhangers ! Et moi pauvre loque que je suis devenue qui devra attendre sagement 2022. Voici pour les éloges ! Et plus sérieusement mon avis donne ça !

 

Après les aventures de Mia au sein de l’Église Rouge qui a suivi la formation pour devenir une Lame et accomplir sa terrible vengeance, se voit confier des missions de la plus haute importance. Tuer de sang froid est devenu son dada. Un coup de lame par ci un autre par là. Une simple vie de tueuse ! Quelque fois ses missions se pimentent de la plus agréable des manières, mais toujours à ses risques et périls. Le sang gicle, les bombes explosent, les gens crient, la foule devient folle et Mia tue sans remord. De retour à Sépulcra, sa nouvelle mission se révèle coriace et qui débouche sur une rencontre inopinée, inattendue et violente. Cette dernière fait surgir de douloureux souvenirs et blessures non pansées. Après un combat mémorable où Mia sort vainqueur, sa captive deviendra une aide précieuse pour ce plan machiavélique panifié après les dernières révélations. Mia n’a plus le choix et à l’obligation de tout mettre en œuvre pour atteindre son objectif : tuer Scaeva et Duomo, les assassins de son père. Et peu importe que l’Église Rouge n’est pas ce qu’elle dit être et qu’elle les défie, mais plus rien de l’arrêtera. Vivre avec la peur ou vaincre sa peur, il suffit juste de devenir une esclave qui devra combattre la mort !

 

Captive et esclave, c’est au cœur de l’arène qu’elle prouvera sa valeur ! Elle, la petite corneille, va devoir voir la mort en face, celle que l’on enlève impunément, celle qui soudoie, celle qui ensanglante. Pas de pitié dans ce monde où les femmes ne sont que des demi-portions. Pourtant certaines se révèlent coriaces, acharnées, combatives, féroces et véloces. La petite Corneille est une rusée et ses ombres ne l’ont pas quittée, une aide précieuse et providentielle. Dans l’arène il n’y a pas d’amitié, il n’y a pas d’amour, il n’y a que ce sang poisseux, ces corps étêtés, et ces spectateurs qui se délectent du spectacle. La mort dans toute sa finesse, dans toute sa rudesse. La mort soulève la foule, la mort unit dans la vie, la mort est le totem des vivants. Mia, tout au long de cette quête et ce périple, va prendre conscience de la valeur de la vie. Son tempérament aussi fougueux va s’atténuer et prendre la mesure de la survie. Mia va découvrir au delà de son obsession de vengeance, que la vie c’est aussi l’amour, se laisser aller dans les bras et se laisser porter par les autres. Elle va apprendre à avoir confiance dans les autres.

 

Ce second tome est une sacrée bombe. Un page turner à vous faire tourner la tête et vous rendre dingue. Le schéma narratif est tout autant phénoménal. Le style de l’auteur est atypique et addictif. J’ai tout simplement kiffé, adoré (tout ce que vous voulez !).

 

Un second tome toutefois bien plus sombre et axé sur la psychologie de Mia et tout cela porté par un scénario haletant qui vous vivre cette aventure hallucinante en passant par une multitude d’émotions et qui bien évidemment vous donne des envies de meurtre à ce fameux point final.

 

Moi je vous dis : Foncez !

 

UNE CHRONIQUE DE #ESMÉRALDA


LES TROIS GARDES, tome 3 : Le Carcan de la Bête, un roman de dark fantasy de Damien Mauger.


Les ténèbres s’emparent du monde !
Vaincue, la Garde Ambassadrice,
menée par Zéphyrine, fuit les terres d’Arkemn’ul,
désormais aux mains des Démons,
tandis que Chilpéric et les siens
s’y aventurent afin de retrouver Phoebus.
La guerre civile, faisant rage à l’ouest d’Ishvard,
contraint Achard à faire preuve de violence et de cruauté
envers un peuple qui le méprise.
Loin de se douter des dangers qu’encourent les siens,
Phoebus empreinte la voie de son destin,
soumis aussi bien par les dieux que la Magie.
Fort et conquérant,
Apolyon réclame désormais le trône de son père,
appâté par la puissance et l’illustre destinée
promises par l’héritage de Samaël le Noir.

Ouvrir un roman de Damien Mauger, c’est prendre un énorme risque. Tu risques de ne pas t’en remettre. Tu as compris, c’est à tes risques et périls. Damien Mauger a l’art et la manière de te plonger dans un monde de ouf, de malade, etc …  Une immersion qui n’est pas sans danger puisque tu as de forte chance de devenir accro ! L’univers de Damien Mauger est aussi riche que déstabilisant et envoûtant.
Inspiré de la mythologie grecque essentiellement et parfois de la mythologie romaine, les héros évoluent dans un monde riche en détails où Dieux et magie se côtoient. On retrouve l’ambiance des légendes, des exploits et des tragédies qui œuvraient tout au long de cette période. Pour moi c’est un pur enchantement car j’ai toujours aimé cette période de l’histoire. Un attrait alimenté par les connaissances de l’auteur qui n’hésite pas à nous abreuver de tout son savoir. Le personnage principal, Phoebus tire ses traits de caractères et psychologiques de ces héros d’autrefois. Héros blessé par les aléas de la vie fomentés souvent par les Dieux eux-même. Porté sur le chemin de sa destinée où il naîtra tel le Grand Champion qu’il se doit de devenir. Un héros bourlingué par ses sentiments et ses émotions dans un monde qui part en vrille car les ténèbres s’installent peu à peu.

 

Eux, ce sont les fils de Samaël le Noir, grand mage qui étudia la magie et la décortiqua comme jamais personne n’y a réussi. De la lumière les ténèbres jaillirent, matrice des démons et autres créatures abominables. Entouré de ces neuf bouclier, Adramalech, roi des démons, étend son emprise et son plan machiavélique pour prendre possession des terres des hommes est enfin en marche. Son champion, Apolyon mène de front la bataille sur Arkemn’ul. Les hommes ne sont que des insectes misérables sur son passage. Une réussite acclamée et qui lui permet afin de prétendre au trône. Cependant Apolyon a commis une légère erreur qui lui coûterait bien sa tête.

 

La Garde ambassadrice venue en renfort auprès du roi d’Arkemn’ul déplore sa défaite et les pertes inestimables qu’elle a subies. Zéphyrine, lord, ne peut que se replier face à l’horreur qui a pris état dans la capitale.

 

Pendant ce temps Phoebus est contraint de passer des épreuves qui prouveront sa loyauté, sa force. Si il est quelque peu réticent à emprunter cette voie, les Dieux lui prouveront leur nécessités. Une quête initiatique qui révélera, j’espère, l’homme en devenir et le héros que l’on attend patiemment. Tels les Douze Travaux d’Hercule, Phoebus  est face à des épreuves cruelles qui pourraient le mettre à mal. Il va découvrir son potentiel magique et ouvrir les yeux sur le monde qui l’entoure.

 

Le mal s’étend, les lord s’épuisent et l’espoir s’amenuise. Qui saura sortir sa dernière épingle du jeu ?

 

Ce troisième tome est incontestablement tourné vers l’action. Des rebondissements, de l’action, des remises en question, du sang, beaucoup de sang, et des enjeux qui sont à présent très clairs. Des allusions au passé de certains personnages, des Dieux qui apparaissent plus souvent, des combats, et des pions qui sont posés sur l’échiquier et qui feront certainement apparition dans les prochains tomes. L’histoire est loin d’être finie et je crains fortement que l’auteur prenne un malin plaisir de nous faire languir. L’auteur est arrivé à me surprendre de nombreuses fois me laissant stoïque ! Damien Mauger insuffle à sa saga un nouvel élan qui est fort appréciable. Son univers est riche et excellent tout comme ses personnages qui ne cessent d’évoluer. Une chouette saga que je recommande fortement aux amateurs de dark fantasy, tout les ingrédients y sont réunis pour vous faire passer un excellent moment de lecture !

 

Une chronique de #Esméralda

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NEVERNIGHT, tome 1 : N’oublie jamais, un roman de dark fantasy de Jay Kristoff .

Dans un pays où trois soleils ne se couchent presque jamais, une tueuse débutante rejoint une école d’assassins, cherchant à se venger des forces qui ont détruit sa famille.
Fille d’un traître dont la rébellion a échoué, Mia Corvere parvient de justesse à échapper à l’anéantissement des siens. Livrée à elle-même et sans amis, elle erre dans une ville construite sur les ossements d’un dieu mort, recherchée par le Sénat et les anciens camarades de son père.
Elle possède un don pour parler avec les ténèbres et celui-ci va la mener tout droit vers un tueur à la retraite et un futur qu’elle n’a jamais imaginé.
À 16 ans, elle va devenir l’une des apprentis du groupe d’assassins le plus dangereux de toute la République : L’Église rouge. La trahison et des épreuves l’attendent dans les murs de cet établissement où l’échec est puni par la mort. Mais si elle survit à cette initiation, Elle fera partie des élus de Notre-Dame du Saint-Meurtre, et elle se rapprochera un peu plus de la seule chose qu’elle désire : la vengeance.

Mia Corvere a assisté à la mort de son père. Du haut de ses dix ans, elle a vu la mort et s’est tenue fièrement devant elle. Alors qu’il ne lui reste que sa mère et son petit frère, les Luminatii s’en prennent à eux, leur assurant une mort certaine malgré les revendications de sa mère. Ils sont menés, la maman et le nourrisson vers la Pierre Philosophale, une prison, et Mia est enfermée dans un tonneau promise à la noyade. Mia n’aurait pu survivre à cette situation sans la présence mystérieuse de cette ombre réconfortante. Une ombre qui lui tend la dague de sa mère ornée du symbole de leur famille, le corbeau.
Dans un sursaut de courage infini, elle se jette sur ses bourreaux et s’enfuit dans les ruelles du marché Liisien. La petite fille apeuré se doit de trouver une solution à sa situation désespérée. Rapidement elle doit faire face à la cruauté des bas quartiers et face à elle, elle n’hésite pas à rentrer dans le tas. Un homme, Mercurio, antiquaire va la prendre sous son aile. Mercurio n’est pas un vieil homme banal. Très vite il comprend la particularité de Mia et va lui apprendre à se battre. Six ans après elle est afin prête à faire ses preuves et à intégrer L’Eglise Rouge, groupuscule d’assassins au service de Niah, la déesse de la vengeance. Mais avant de devenir une véritable Lame au service de Notre-Dame du Saint-Meurtre, Mia et une trentaine d’autres prétendants et prétendantes devront suivre une initiation. De nombreuses épreuves les attends où la mort est souvent la résultante. Des cours, des missions et des épreuves finales où seules une poignée d’entre eux deviendront des Lames. Mia s’épanouit au sein de ce groupe. Elle est confrontée à ses émotions, à ses peurs et à la jalousie, mais elle façonnent admirablement bien l’adulte en devenir. Une quête initiatique, en quelque sorte, version rouge sanglant et pas de pitiés. Mia se lie d’amitié avec certains d’eux et notamment avec Tuc, un jeune homme valeureux. Mia fait preuve de pugnacité et de ténacité face à leurs différents maîtres et ne rêve qu’à ce moment où sa vengeance sera abreuvée. Alors que la fin de leur formation approche, la situation dérape. Serait-ce la fin de l’Eglise Rouge ?

 

Il y a  très longtemps que je n’avais pas lu une telle dark fantasy. Alors au départ elle se dénote pas particulièrement. Le Bien et le Mal qui s’affrontent dans les coulisses, une héroïne paumée qui traîne sa particularité non pas comme un boulet mais comme quelque chose qui fait parti d’elle entièrement. Des décors spectaculaires mais pas atypiques. Ce sentiment de banalité c’est juste avant l’entrée de Mia au sein de l’Eglise Rouge. Après c’est l’apothéose ! Ce lieu est une entité à part entière avec ces mystères, ces allées sombres et des habitants du même acabit. Les rebondissements se succèdent ne laissant aucun répit. Et puis le moment particulier telle une évidence que ce roman aspirera tout votre être. Une frénésie hallucinante, les pages filent tels une tornade mettant votre souffle au placard. Oui, cette lecture est une véritable claque. Une dark fantasy dans un style qui vous scotche. Jay Kristoff ne vous lâche pas une seule seconde. Outre l’histoire qui se déroule, l’auteur à la gentillesse et la bienveillance de nous abreuver de flash back retraçant la jeunesse de Mia et la cerise sur le gâteau, des annotations qui s’épanchent sur l’Histoire du Royaume et de l’île de Sépulcra ou des petits commentaires sarcastiques. Du punch dans un histoire qui déchire quoi de plus pour me régaler. Un suspense haletant, un final tonitruant, des personnages à se damner, un décor époustouflant. C’est sans aucun doute un sacré page turner qui vous laissera sur les rotules au point final ! Une dark fantasy ne serait rien de tel sans de jolies cartes !

 

Une chronique de #Esméralda

LES TROIS GARDES, tome 2 : les héritiers de Samaël de Damien Mauger.


Des heures sombres se profilent à l’horizon. Les Démons, menés par Apolyon, étendent leur emprise sur le monde des hommes. Leur ombre grandit sur les terres d’Arkemn’ul et d’Ishvard, l’Érèbe n’ayant de cesse de croître en leur sein et en celui du nouveau souverain, Achard. Une haine insatiable les dévore, pareille à celle du peuple de l’Ouest qui ourdit la chute de ce tout jeune roi. Bientôt, les Trois Gardes devront se présenter comme l’unique bouclier de la paix. Mais le coeur de la Bête s’est éveillé.

Je ne vous cache pas que Damien Mauger a un talent fou pour vous immerger dans son roman où aventures et connaissances s’associent pour vous rendre accro en un tour de main.
Second tome qui se veut dans la continuité du premier (je tiens à préciser), nous plonge dans le côté obscure de la force.
Arkemn’ul, continent inhospitalier où déserts et montagnes arides se font la part belle avec scorpions, serpents venimeux et autres bestioles en tout genre qui ne vous feront aucun cadeau. Villages troglodytes, cités sublimes, oasis, un clin d’œil subtil à notre continent africain. A l’opposé de celui d’Ishvard qui se veut à l’image de la Grèce antique.

 

Dans ce tome-ci de nouveaux personnages font l’apparition ou sont davantage mis en avant. Comme le jeune roi Ashtard qui voit sa vie changer du tout au tout. Sa puissance est sans équivoque effrayante. Le jeune roi est un personnage charismatique guidé par une ombre qui le manipule à sa guise et façonne l’homme en devenir. Intransigeant, fougueux, téméraire, il se montre parfois despotique parfois soucieux dans le seul et unique but de devenir le Roi dont on se souviendra. Cette présence démoniaque à ses côtés laisse présager un retournement de situation qui risque de faire de sacrées étincelles.

 

Cette suite met en scène les personnages du premier tome mais dans une moindre mesure. Chilpéric, Phoebus, Constantin, Jehanne, Aurore sont bien présents, mais sont moins acteurs, du moins pour ici.

 

Nous faisons la connaissance de Zéphyrine, La lord de la Garde Ambassadrice. Une femme dont sa force se trouvent dans son épée et son esprit. Une femme remarquable qu’il ne faut pas trop chatouiller.

 

Les forces obscurs de l’Erébe se réveillent anéantissant avec intelligence et fracas la moindre vie sur Arkemn’ul. Le temps des démons et de la magie noire dont le père est Samaël surgit en la personne  d’Apolyon réveillant les Héritiers de Samaël. Les ténèbres engloutissent, annihilent, ont exsangué dans le but de bâtir une armée qui combattra avec hargne les Trois Gardes.

 

Les temps sont comptés et les héros sur Arkemn’ul et Ishvard devront s’unir dans l’horreur.

 

Ce second tome se veut immersif et époustouflant. Autant les scènes d’actions sont surprenantes, autant les longues descriptions sont fortes intéressantes. Les deux styles s’harmonisent avec une subtilité entraînant toujours le lecteur plus loin. Un roman façonné autour de la connaissance (sur la Grèce antique) et sur l’imaginaire (la dark fantasy). Un duo paradoxal qui fait toute la force de cette fiction. Un tome accaparant, un page turner qui (bien évidemment) se termine sur un cliffhanger de malade. Une plume qui tient en haleine. Un suspense à hérisser le poil. Et des personnages charismatiques. De la fantasy dans toute sa splendeur. J’en redemande avec appétit ! Ça tombe bien le tome 3 est dispo !

 

Tout juste âgée de dix printemps, alors que je m’amusais à monter dans les arbres afin de me cacher de ma mère qui ma cherchait pour jouer avec moi, je sentis quelque chose gonfler inlassablement en mon sein. Lorsque j’eus posé mes mains tout contre la branche sur laquelle je reposais, je compris parfaitement la vie qui imprégnait l’arbre. Ce n’était  pas seulement la sève coulant dans les veines de l’érable touffu que je sentis, mais plus encore sa respiration, pareille à la nôtre lorsque l’air gonfle et dégonfle nos poumons pour nous gorger d’existence.
Extrait de l’Expédition ΔΔΔΓIII de la Gardes Ambassadrice – Jour ΔI
Une chronique de #Esméralda

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… mon avis sur le premier tome (clique que l’image pour le lire)

LES TROIS GARDES, tome 1 : Les Prémices du mal de Damien Mauger.

[ DARK FANTASY – 2018]

Tome 1/3

Editions BETA PUBLISHER

Ma note : 5/5 mention « à découvrir »

392 pages

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Le résumé :
Quatre-vingts ans de paix se sont écoulés depuis que les Trois Gardes ont vaincu les troupes de l’Empereur des Démons Adramalech.
Mais la crainte de leur retour reste à jamais tangible.
Phoebus, jeune écuyer du célèbre Chevalier Blanc, poursuit son apprentissage de la Magie au sein de la Garde Continentale, loin de se douter des machinations qui se trament aussi bien au coeur du Palais, qu’au loin, dans les terres maudites, où les Démons soumis au désir de vengeance de l’Empereur Noir déchu se réveillent.
Bientôt, les Trois Gardes devront se réunir de nouveau, ou le chaos sera leur seul avenir.
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Ce premier tome est une sacrée surprise ! De celle qui vous scotche  en un claquement de doigts !

 

Bienvenue dans le monde de Damien Mauger. Un monde sans concession où le Mal côtoie le Bien. Le Mal dans la pire de sa perversion. Le Mal diligenté par des démons, une espèce qui se transforme à leur guise, mange de la chair humaine, boit du sang de vierge et de bébé et s’adonne aux plaisirs charnels et à leurs pulsions sexuelles sans aucune limite. Descendance de l’empereur des Démons, Adramalech, ils vivent cachés dans l’attente de ce jour où ils pourront à nouveau régner. Et ce jour arrive à grand pas.

 

Ashtard, capitale du royaume d’Ishvard au lieu des trois Gardes de sa Majesté, garante de la paix. Un cité toute en lumière où les habitants vivent dans une quiétude sans précédent depuis plus de quatre vingt ans. Phoebus a atterri dans cette ville par un heureux hasard quelques années plutôt. Phoebus, jeune garçon talentueux et ayant un certain don pour la Magie, approfondit son apprentissage en tant qu’écuyer du célèbre Chevalier Blanc. Jeune homme attentif et sérieux, il adore se plonger dans ses études. D’une nature réservée et introvertie son monde évolue entre les entraînements quotidiens, des amitiés sincères et un amour secret. D’une grande maturité, ses idées sont judicieuses et précieuses. Mais il ignore encore tant sur son sujet. Un potentiel hors norme qui n’attend que le bon moment pour se révéler. Alors que tous se concentrent pour les futures épreuves, des rebondissements de mauvais augures viennent frapper la cité. Que signifient ils ?

 

Ce premier tome est carrément démentiel. De la Dark Fantasy dans le plus pur des styles. Deux mondes qui s’entrechoquent : un ténébreux l’autre lumineux. De la Magie et des Démons. Et un objectif dont je ne tiens pas encore la teneur. Bref, ce premier roman a ce quelque chose d’extraordinaire qui accapare dès les premières lignes. Des mystères, des enjeux et des secrets. Damien Mauger prend son temps et permet ainsi au lecteur de se familiariser avec son univers et ses codes. Mais aussi avec les personnages qui évoluent tout au long de l’histoire. Chacun ont une place cruciale qui prend de l’importance au fil des chapitres. Ainsi Damien Mauger n’hésite pas à naviguer entre passé et présent tout en alternant les points de vues. Une plume sans concession qui offre des scènes au look crash et d’autres plutôt cool. On est toujours dans l’opposition du Bien et du Mal où la Magie s’incruste. Ce premier tome installe des bases solides pour la suite. Les descriptions sont omniprésentes mais elle sont nécessaires pour la bonne compréhension et surtout mettre en avant les traits psychologiques de chaque personnage.

 

Ce premier tome est captivant, mystérieux, salace et cruel ! Un OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) qu’il vous faut absolument découvrir. Les adeptes du genre se délecteront de l’univers et de la panoplie des personnages présents. Une aventure hors norme à couper le souffle qui ma juste sidérée du début à la fin ! Vivement le tome 2 !

 

Cloitrée dans une sombre alcôve, au fond des profondes ténèbres du palais souterrain d’un antique Empereur, au sein même d’une tristement légendaire Fôret-Noire, tandis que trois mortels débutaient leur aventure vers l’ouest du continent d’Ishvard et que d’autres doutaient de l’humanité de leurs semblables, une Démone souffrait comme jamais elle n’avait souffert, pas même de son temps d’humaine ou lors de sa première transformation.
Artémise était couchée à même le sol, sur les dalles brunes et froides comme la mort, et transpirait à grosses gouttes, le corps tremblant frénétiquement. Ses métamorphoses ne cessaient de s’opérer contre sa volonté. En un instant, sa peau blanche se couvrait d’écailles, ses ongles s’allongeaient et formaient des griffes qui crissaient sur les dalles, manquant d’écharper son corps ; sa queue poussait, puis se rétractait inlassablement. Elle les dents, se mordait les lèvres, ruisselantes de sang. Sa gorge se nouait, l’empêchait de hurler, paralysée par cette douleur implacable. (page 278).

 

Une chronique de #Esméralda.
 

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… le site des éditions Beta Publisher.

… Le What’up Auteur.

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KENAN, Redresseur de foi, saison 2 : l’intégrale de Anthony Holay.

Kenan, Redresseur de foi, Saison 2 : Épisodes 1 et 2 (Fantasy) par [Holay, Anthony]
Kenan, redresseur de foi, Saison 2 : Épisodes 3 et 4 (Fantasy) par [Holay, Anthony]
Kenan, redresseur de foi, Saison 2 : Épisodes 5 et 6 par [Holay, Anthony]
Kenan, redresseur de foi, Saison 2 : Épisodes 7 et 8 (Fantasy) par [Holay, Anthony]
 
[ DARK FANTASY – Nouveauté 2019 ]
NUTTY SHEEP éditions
Intégrale (8 épisodes)
Ma note : 4,5/5 mention « à découvrir »
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Le résumé (épisode 1 & 2) :
Dans l’une des geôles du Donjon noir, Kenan et ses compagnons questionnent l’agent des ténèbres responsable de l’attaque du palais. Où se cache le terrible Aaron, commanditaire des massacres ? Quel artefact le sorcier a-t-il dérobé dans les sous-sols du temple ?
Les révélations du prisonnier entraîneront les Redresseurs de Foi dans l’Ouest, où de nouveaux dangers les attendent…
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La saison une a été une extraordinaire découverte. Un univers complexe qui n’avait pas révélé touts ses secrets, des personnages sombres et des enjeux cruciaux. Je suis donc très heureuse de partir à nouveau à l’aventure auprès de Kenan, redresseur de foi.

 

Kenan, ancien repris de justice pour des raisons que j’ai pu découvrir dans une des épisodes de la saison 2, doit faire avec ses acolytes à un étrange phénomène qui ressemble à se méprendre à l’apocalypse. Des démons venus des entrailles de la Terre reprennent vie semant la terreur et la mort sur leur passage. La paix ne tient qu’à un fil ténu. Cette nouvelle mission sur les terres de l’ouest est d’une importance capitale. La sérénité du pays repose sur les épaules des redresseurs de foi et d’un officiant. Pas tout à fait remis de leur précédente attaque au palais, cette quête se révèle ardue, sans réelle préparation, le groupe se jette littéralement dans la gueule du loup. Ils subissent les attaques au grès de leur pas. Le danger règne autour d’eux. Les agents des ténèbres ne leur rendent pas la vie facile surtout quand ses derniers ont enrôlé de force une ville entière dont ses habitants atypiques vous surprendront. Aux portes de la mort, Kenan doit survivre à tout prix. Les éléments à sa disposition laisse présager un dénouement bien plus tragique qu’il ne l’aurait cru.
Alors que le palais est prêt à fêter un heureux événement, le jeune Pline est confronté à son pire cauchemar.

 

Anthony Holay a une nouvelle fait carton plein. Un univers davantage intrigant qui n’a pas encore révélé touts ses secrets. De nouveaux personnages viennent renflouer les rangs. Un Kenan bien plus mutique mais plus réfléchi. J’ai découvert un pan de son histoire et cela m’a permis de comprendre ses agissements et la force de son caractère. Holay a fait le choix judicieux de décomposer son histoire. C’est à dire d’un côté j’ai suivi les aventures de Kenan et de l’autre de Pline et des occupants du palais. Les actions se multiplient ainsi et la trame se développe pour mon plus grand bonheur. Je râle souvent face au format de la nouvelle, mais là c’est juste assez et surtout je ne reste pas sur ma faim. Je suis toujours impressionnée par l’univers créer par Holay qui a une imagination débordante. C’est un réel plaisir de poursuivre cette aventure où entre horreur, bataille sanglante, nouveaux personnages atypiques, quête au confins du monde et un Kenan qui a soif de vengeance, il est impossible, oui impossible de s’ennuyer. Une nouvelle aventure que j’ai dévorée. Une plume entrainante et qui surtout ne fait aucune concession.

 

De la super dark fantasy à découvrir sans attendre et cela depuis la saison 1 si le cœur vous en dit.

 

#Esméralda

 

Je remercie Anthony Holay pour sa confiance et sa patience.

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… mon avis sur la saison 1.

… l’univers d’Anthony Holay.

… le site des éditions Nutty Sheep.

 

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