LA JOUEUSE DE SYRINX, un spin-off de la saga LES TROIS GARDES, un roman dark fantasy de Damien Mauger.

DARK FANTASY

Éditions Beta Publisher


« L’Homme n’est rien sans ses souvenirs. La mort n’est véritable que lorsque tout être qui foule notre terre a totalement oublié l’autre. Les Âmes les plus illustres de notre monde sont celles dont les souvenirs, véritables héritages, ont traversé les âges, et les traverseront pour des temps immémoriaux. » Bien sûr, je n’ai guère la prétention de me considérer comme une Âme illustre, dont foisonnent nos mythes et légendes, souvent mêlés étroitement à la véritable Histoire.
Toujours est-il que voilà mes souvenirs. Si quelqu’un lit les lignes qui vont suivre, sachez que tout ce que je dis est vrai, et que tout ce que j’ai fait, je ne le regrette pas un seul instant. Je fus formée ainsi. De la jeune fille innocente, je devins un véritable cauchemar que mes pairs n’oublieront guère de sitôt. Mais commençons par le commencement. Il fut un temps où je m’appelais Cassandre. Cassandre était une jeune fille naïve, ignorante de bien des choses, qui rêvait d’accomplir des merveilles qu’aucune femme de son temps n’imaginait toucher. Une jeune pucelle qui, un jour, comprendrait que la vie n’est qu’une chienne, et que les humains ne sont tous que de foutus sacs à merde !
 
Ma note : 5/5 mention « coup de cœur »
Nouveauté 2021
192 pages
Disponible au format broché


MON AVIS

En cette fin d’année, nous avons eu la surprise, nous les fans de la saga, de voir paraître un spin-off. Une euphorie sans pareil m’a envahi, une fois le joyau en main. Damien Mauger a une univers spécifique et bien à lui. Une dark fantasy nous plongeant dans un monde magique et mythologique où le bien doit combattre le mal. Un univers incroyable et impressionnant tant par sa construction que par ces personnages.

 

Ce spin-off nous fait découvrir en détail la vie d’un personnage qui apparaît à la fin du premier tome. Tel un journal intime, la joueuse de Syrinx, nous délivre sa vie ou plutôt ses trois vies. Un roman intense qui nous plonge tour à tour, dans la sagesse, l’enfer et le bonheur. Ces étapes vont construire le personnage final. Elles vont bâtir chaque parcelle psychologique.

 

Damien Mauger ne joue pas avec les paillettes et les licornes. Non, bien au contraire, il nous décrit avec une sagacité exemplaire, les moindres détails conférant tous vers ce final.

 

Ce spin-off est bien différent des trois tomes (sur ???) déjà parus. Exit les longs chapitres où les descriptions façonnent ce monde, éloges de grandeur, d’héroïsme. Un peu de magie, juste de quoi attiser la curiosité, un brin de sang pour mettre un pieds dans son monde, un chouia de drame pour façonner le personnage et un brin de folie (celui-ci est pour l’auteur). Les dialogues, à contrario des autres tomes, sont omniprésents. L’auteur se concentre sur les doutes, les interrogations, les espoirs, les rêves de son héroïne. Une héroïne à laquelle on s’attache rapidement. Une certaine empathie naît et les souffrances de l’héroïne deviennent les nôtres.

 

Mais que dire de ce final ? Un final qui m’a laissé sur les rotules. Tout au long de ma lecture, je me suis posée tout un tas de questions sur l’identité du personnage, l’espace spatio-temporel. Bien évidemment, c’est une claque phénoménale que j’ai reçu car à aucun moment je n’ai pensé à celui-ci. Le contrat est donc rempli au-delà de mes espérances. Avec ce spin-off, je découvre un nouveau Damien Mauger avec un style narratif tout autre. Alors je préfère celui-ci, car les quelques 192 pages ont été dévorées en un rien de temps. Une addiction que je n’ai que trop peu trouvé dans les autres tomes, une plume rythmée par les nombreux rebondissements.

 

En toute honnêteté, je suis heureuse d’avoir lu ce spin-off, maintenant et non en premier avant les trois autres tomes. Pour la bonne raison quand refermant ce roman, tout avait un sens. Ce spin-off est une belle entrée en matière dans l’univers de l’auteur, même si c’est vraiment light par rapport aux tomes. Et cette différence pourrait peut-être vous déconcerter ?!

 

Un immense coup de cœur pour LA JOUEUSE DE SYRINX, un grand bravo à Damien qui a du se serrer la ceinture pour se concentrer sur ce roman très court.

 

Je n’ai qu’à vous encourager à découvrir cette saga sensationnelle !

 

LES TROIS GARDES, tome 3 : Le Carcan de la Bête, un roman de dark fantasy de Damien Mauger.


Les ténèbres s’emparent du monde !
Vaincue, la Garde Ambassadrice,
menée par Zéphyrine, fuit les terres d’Arkemn’ul,
désormais aux mains des Démons,
tandis que Chilpéric et les siens
s’y aventurent afin de retrouver Phoebus.
La guerre civile, faisant rage à l’ouest d’Ishvard,
contraint Achard à faire preuve de violence et de cruauté
envers un peuple qui le méprise.
Loin de se douter des dangers qu’encourent les siens,
Phoebus empreinte la voie de son destin,
soumis aussi bien par les dieux que la Magie.
Fort et conquérant,
Apolyon réclame désormais le trône de son père,
appâté par la puissance et l’illustre destinée
promises par l’héritage de Samaël le Noir.

Ouvrir un roman de Damien Mauger, c’est prendre un énorme risque. Tu risques de ne pas t’en remettre. Tu as compris, c’est à tes risques et périls. Damien Mauger a l’art et la manière de te plonger dans un monde de ouf, de malade, etc …  Une immersion qui n’est pas sans danger puisque tu as de forte chance de devenir accro ! L’univers de Damien Mauger est aussi riche que déstabilisant et envoûtant.
Inspiré de la mythologie grecque essentiellement et parfois de la mythologie romaine, les héros évoluent dans un monde riche en détails où Dieux et magie se côtoient. On retrouve l’ambiance des légendes, des exploits et des tragédies qui œuvraient tout au long de cette période. Pour moi c’est un pur enchantement car j’ai toujours aimé cette période de l’histoire. Un attrait alimenté par les connaissances de l’auteur qui n’hésite pas à nous abreuver de tout son savoir. Le personnage principal, Phoebus tire ses traits de caractères et psychologiques de ces héros d’autrefois. Héros blessé par les aléas de la vie fomentés souvent par les Dieux eux-même. Porté sur le chemin de sa destinée où il naîtra tel le Grand Champion qu’il se doit de devenir. Un héros bourlingué par ses sentiments et ses émotions dans un monde qui part en vrille car les ténèbres s’installent peu à peu.

 

Eux, ce sont les fils de Samaël le Noir, grand mage qui étudia la magie et la décortiqua comme jamais personne n’y a réussi. De la lumière les ténèbres jaillirent, matrice des démons et autres créatures abominables. Entouré de ces neuf bouclier, Adramalech, roi des démons, étend son emprise et son plan machiavélique pour prendre possession des terres des hommes est enfin en marche. Son champion, Apolyon mène de front la bataille sur Arkemn’ul. Les hommes ne sont que des insectes misérables sur son passage. Une réussite acclamée et qui lui permet afin de prétendre au trône. Cependant Apolyon a commis une légère erreur qui lui coûterait bien sa tête.

 

La Garde ambassadrice venue en renfort auprès du roi d’Arkemn’ul déplore sa défaite et les pertes inestimables qu’elle a subies. Zéphyrine, lord, ne peut que se replier face à l’horreur qui a pris état dans la capitale.

 

Pendant ce temps Phoebus est contraint de passer des épreuves qui prouveront sa loyauté, sa force. Si il est quelque peu réticent à emprunter cette voie, les Dieux lui prouveront leur nécessités. Une quête initiatique qui révélera, j’espère, l’homme en devenir et le héros que l’on attend patiemment. Tels les Douze Travaux d’Hercule, Phoebus  est face à des épreuves cruelles qui pourraient le mettre à mal. Il va découvrir son potentiel magique et ouvrir les yeux sur le monde qui l’entoure.

 

Le mal s’étend, les lord s’épuisent et l’espoir s’amenuise. Qui saura sortir sa dernière épingle du jeu ?

 

Ce troisième tome est incontestablement tourné vers l’action. Des rebondissements, de l’action, des remises en question, du sang, beaucoup de sang, et des enjeux qui sont à présent très clairs. Des allusions au passé de certains personnages, des Dieux qui apparaissent plus souvent, des combats, et des pions qui sont posés sur l’échiquier et qui feront certainement apparition dans les prochains tomes. L’histoire est loin d’être finie et je crains fortement que l’auteur prenne un malin plaisir de nous faire languir. L’auteur est arrivé à me surprendre de nombreuses fois me laissant stoïque ! Damien Mauger insuffle à sa saga un nouvel élan qui est fort appréciable. Son univers est riche et excellent tout comme ses personnages qui ne cessent d’évoluer. Une chouette saga que je recommande fortement aux amateurs de dark fantasy, tout les ingrédients y sont réunis pour vous faire passer un excellent moment de lecture !

 

Une chronique de #Esméralda

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LES TROIS GARDES, tome 2 : les héritiers de Samaël de Damien Mauger.


Des heures sombres se profilent à l’horizon. Les Démons, menés par Apolyon, étendent leur emprise sur le monde des hommes. Leur ombre grandit sur les terres d’Arkemn’ul et d’Ishvard, l’Érèbe n’ayant de cesse de croître en leur sein et en celui du nouveau souverain, Achard. Une haine insatiable les dévore, pareille à celle du peuple de l’Ouest qui ourdit la chute de ce tout jeune roi. Bientôt, les Trois Gardes devront se présenter comme l’unique bouclier de la paix. Mais le coeur de la Bête s’est éveillé.

Je ne vous cache pas que Damien Mauger a un talent fou pour vous immerger dans son roman où aventures et connaissances s’associent pour vous rendre accro en un tour de main.
Second tome qui se veut dans la continuité du premier (je tiens à préciser), nous plonge dans le côté obscure de la force.
Arkemn’ul, continent inhospitalier où déserts et montagnes arides se font la part belle avec scorpions, serpents venimeux et autres bestioles en tout genre qui ne vous feront aucun cadeau. Villages troglodytes, cités sublimes, oasis, un clin d’œil subtil à notre continent africain. A l’opposé de celui d’Ishvard qui se veut à l’image de la Grèce antique.

 

Dans ce tome-ci de nouveaux personnages font l’apparition ou sont davantage mis en avant. Comme le jeune roi Ashtard qui voit sa vie changer du tout au tout. Sa puissance est sans équivoque effrayante. Le jeune roi est un personnage charismatique guidé par une ombre qui le manipule à sa guise et façonne l’homme en devenir. Intransigeant, fougueux, téméraire, il se montre parfois despotique parfois soucieux dans le seul et unique but de devenir le Roi dont on se souviendra. Cette présence démoniaque à ses côtés laisse présager un retournement de situation qui risque de faire de sacrées étincelles.

 

Cette suite met en scène les personnages du premier tome mais dans une moindre mesure. Chilpéric, Phoebus, Constantin, Jehanne, Aurore sont bien présents, mais sont moins acteurs, du moins pour ici.

 

Nous faisons la connaissance de Zéphyrine, La lord de la Garde Ambassadrice. Une femme dont sa force se trouvent dans son épée et son esprit. Une femme remarquable qu’il ne faut pas trop chatouiller.

 

Les forces obscurs de l’Erébe se réveillent anéantissant avec intelligence et fracas la moindre vie sur Arkemn’ul. Le temps des démons et de la magie noire dont le père est Samaël surgit en la personne  d’Apolyon réveillant les Héritiers de Samaël. Les ténèbres engloutissent, annihilent, ont exsangué dans le but de bâtir une armée qui combattra avec hargne les Trois Gardes.

 

Les temps sont comptés et les héros sur Arkemn’ul et Ishvard devront s’unir dans l’horreur.

 

Ce second tome se veut immersif et époustouflant. Autant les scènes d’actions sont surprenantes, autant les longues descriptions sont fortes intéressantes. Les deux styles s’harmonisent avec une subtilité entraînant toujours le lecteur plus loin. Un roman façonné autour de la connaissance (sur la Grèce antique) et sur l’imaginaire (la dark fantasy). Un duo paradoxal qui fait toute la force de cette fiction. Un tome accaparant, un page turner qui (bien évidemment) se termine sur un cliffhanger de malade. Une plume qui tient en haleine. Un suspense à hérisser le poil. Et des personnages charismatiques. De la fantasy dans toute sa splendeur. J’en redemande avec appétit ! Ça tombe bien le tome 3 est dispo !

 

Tout juste âgée de dix printemps, alors que je m’amusais à monter dans les arbres afin de me cacher de ma mère qui ma cherchait pour jouer avec moi, je sentis quelque chose gonfler inlassablement en mon sein. Lorsque j’eus posé mes mains tout contre la branche sur laquelle je reposais, je compris parfaitement la vie qui imprégnait l’arbre. Ce n’était  pas seulement la sève coulant dans les veines de l’érable touffu que je sentis, mais plus encore sa respiration, pareille à la nôtre lorsque l’air gonfle et dégonfle nos poumons pour nous gorger d’existence.
Extrait de l’Expédition ΔΔΔΓIII de la Gardes Ambassadrice – Jour ΔI
Une chronique de #Esméralda

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… mon avis sur le premier tome (clique que l’image pour le lire)

LES TROIS GARDES, tome 1 : Les Prémices du mal de Damien Mauger.

[ DARK FANTASY – 2018]

Tome 1/3

Editions BETA PUBLISHER

Ma note : 5/5 mention « à découvrir »

392 pages

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Le résumé :
Quatre-vingts ans de paix se sont écoulés depuis que les Trois Gardes ont vaincu les troupes de l’Empereur des Démons Adramalech.
Mais la crainte de leur retour reste à jamais tangible.
Phoebus, jeune écuyer du célèbre Chevalier Blanc, poursuit son apprentissage de la Magie au sein de la Garde Continentale, loin de se douter des machinations qui se trament aussi bien au coeur du Palais, qu’au loin, dans les terres maudites, où les Démons soumis au désir de vengeance de l’Empereur Noir déchu se réveillent.
Bientôt, les Trois Gardes devront se réunir de nouveau, ou le chaos sera leur seul avenir.
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Ce premier tome est une sacrée surprise ! De celle qui vous scotche  en un claquement de doigts !

 

Bienvenue dans le monde de Damien Mauger. Un monde sans concession où le Mal côtoie le Bien. Le Mal dans la pire de sa perversion. Le Mal diligenté par des démons, une espèce qui se transforme à leur guise, mange de la chair humaine, boit du sang de vierge et de bébé et s’adonne aux plaisirs charnels et à leurs pulsions sexuelles sans aucune limite. Descendance de l’empereur des Démons, Adramalech, ils vivent cachés dans l’attente de ce jour où ils pourront à nouveau régner. Et ce jour arrive à grand pas.

 

Ashtard, capitale du royaume d’Ishvard au lieu des trois Gardes de sa Majesté, garante de la paix. Un cité toute en lumière où les habitants vivent dans une quiétude sans précédent depuis plus de quatre vingt ans. Phoebus a atterri dans cette ville par un heureux hasard quelques années plutôt. Phoebus, jeune garçon talentueux et ayant un certain don pour la Magie, approfondit son apprentissage en tant qu’écuyer du célèbre Chevalier Blanc. Jeune homme attentif et sérieux, il adore se plonger dans ses études. D’une nature réservée et introvertie son monde évolue entre les entraînements quotidiens, des amitiés sincères et un amour secret. D’une grande maturité, ses idées sont judicieuses et précieuses. Mais il ignore encore tant sur son sujet. Un potentiel hors norme qui n’attend que le bon moment pour se révéler. Alors que tous se concentrent pour les futures épreuves, des rebondissements de mauvais augures viennent frapper la cité. Que signifient ils ?

 

Ce premier tome est carrément démentiel. De la Dark Fantasy dans le plus pur des styles. Deux mondes qui s’entrechoquent : un ténébreux l’autre lumineux. De la Magie et des Démons. Et un objectif dont je ne tiens pas encore la teneur. Bref, ce premier roman a ce quelque chose d’extraordinaire qui accapare dès les premières lignes. Des mystères, des enjeux et des secrets. Damien Mauger prend son temps et permet ainsi au lecteur de se familiariser avec son univers et ses codes. Mais aussi avec les personnages qui évoluent tout au long de l’histoire. Chacun ont une place cruciale qui prend de l’importance au fil des chapitres. Ainsi Damien Mauger n’hésite pas à naviguer entre passé et présent tout en alternant les points de vues. Une plume sans concession qui offre des scènes au look crash et d’autres plutôt cool. On est toujours dans l’opposition du Bien et du Mal où la Magie s’incruste. Ce premier tome installe des bases solides pour la suite. Les descriptions sont omniprésentes mais elle sont nécessaires pour la bonne compréhension et surtout mettre en avant les traits psychologiques de chaque personnage.

 

Ce premier tome est captivant, mystérieux, salace et cruel ! Un OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) qu’il vous faut absolument découvrir. Les adeptes du genre se délecteront de l’univers et de la panoplie des personnages présents. Une aventure hors norme à couper le souffle qui ma juste sidérée du début à la fin ! Vivement le tome 2 !

 

Cloitrée dans une sombre alcôve, au fond des profondes ténèbres du palais souterrain d’un antique Empereur, au sein même d’une tristement légendaire Fôret-Noire, tandis que trois mortels débutaient leur aventure vers l’ouest du continent d’Ishvard et que d’autres doutaient de l’humanité de leurs semblables, une Démone souffrait comme jamais elle n’avait souffert, pas même de son temps d’humaine ou lors de sa première transformation.
Artémise était couchée à même le sol, sur les dalles brunes et froides comme la mort, et transpirait à grosses gouttes, le corps tremblant frénétiquement. Ses métamorphoses ne cessaient de s’opérer contre sa volonté. En un instant, sa peau blanche se couvrait d’écailles, ses ongles s’allongeaient et formaient des griffes qui crissaient sur les dalles, manquant d’écharper son corps ; sa queue poussait, puis se rétractait inlassablement. Elle les dents, se mordait les lèvres, ruisselantes de sang. Sa gorge se nouait, l’empêchait de hurler, paralysée par cette douleur implacable. (page 278).

 

Une chronique de #Esméralda.
 

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