LE JASMIN ET LE COBRA, une romance historique de Penny Watson Webb.

ROMANCE HISTORIQUE

Tome 3/4

Éditions Harlequin – Collection Aliénor

Paris, Damas, 1202 

 

Adelys de Rougy n’a qu’un désir : mener une vie simple en France et s’occuper de sa sœur simple d’esprit, Philippa. De fillette autrefois maltraitée, Adelys est devenue un simple jouet entre les mains d’Adèle de Champagne, qu’elle s’applique à servir au mieux,
aujourd’hui encore en mission diplomatique auprès du sultan de Damas. Mais, kidnappée par Aubry – chef des Cobras noir du désert – qui semble lui vouer une haine viscérale si elle en juge à l’œil ébène qu’il fixe sur elle, son destin pourrait à jamais basculer loin de la quiétude tant espérée… 

Ma note : 4/5
Nouveauté 2022
320 pages
Disponible au format numérique et poche


MON AVIS

Ce troisième tome reste toujours dans la lignée des deux précédents. Les personnages évoluent toujours sur fond de croisades et autres manipulations. Aubry et Adelys se sont croisés il y a de nombreuses années, ils n’étaient que des enfants, et le seul souvenir qu’ils en gardent est la haine qu’ils ressentent l’un envers l’autre.

 

Suite à la mort de son père, Adelys est mis sous la protection de la reine-mère Adèle de Champagne. Façonnée selon les désirs de la reine, Adelys n’a guère le choix. S’opposer à la mission serait un suicide surtout qu’elle compte s’affranchir pour permettre à sa sœur Philippa de vivre enfin avec elle. Philippa est l’unique raison poussant Adelys à rejoindra les terres de l’Égypte et de Damas dont le but ultime est de convaincre le sultan de s’allier à la reine-mère. Seulement tout ne se passa pas comme prévu.  Kidnappée, maltraitée, mordue par un cobra, malmenée, Adelys va devoir remettre sa vie et sa liberté dans les mains de son plus cruel ennemi, Aubry de Tonnerre.

 

Seront-ils à même d’enterrer la hache de guerre pour éviter au Roi de France de péricliter ?

 

Ce troisième tome est sans contexte le plus dynamique. De nombreux rebondissements jalonnent le récit. De l’action à gogo. Un « enemy to lovers » ancré dans un contexte historique prenant. La trame commune aux tomes s’étoffe sur fond de politique. Une immersion dans le monde oriental où se déroulent les prémices de notre société moderne. Les personnages sont justes irrésistibles et attachants. Penny Watson Webb a le talent extraordinaire de nous faire vivre la passion, le danger, le chaos, l’amour avec une frénésie subjuguante et addictive.

 

En bref :
* Un « enemy to lovers » au temps des croisades (il fallait le faire) !
* Des personnages sensationnels
* De l’action et des rebondissements impressionnants
* Une plume hyper addictive.
 
Une romance historique dépaysante et irrésistible. J’apprécie de plus en plus cette saga !

LA ROSE ET LE CIMETERRE, une romance historique de Penny Watson Webb.

ROMANCE HISTORIQUE

Tome 2

Éditions Harlequin – Collection Aliénor


Entre rêve d’Occident et nuits d’Orient
Damas et Domaine des Joigny, 1191
Flamine est désespérée. Elle, qui a offert toute sa fortune familiale à l’ordre des Templiers pour protéger son frère Thomas parti en croisades dix ans plus tôt, se retrouve sans le sou, en proie à la famine, sans compter les brigands qui menacent son comté.
Elle n’a plus d’autre choix que de consentir à épouser l’odieux comte de Rougy – favori de la régente Adèle de Champagne – bien qu’elle l’exècre. Mais lorsque, de retour en France, Thomas lui annonce qu’elle devra finalement lier son destin à l’impressionnant mercenaire oriental Karim al-Din, Flamine s’y refuse absolument. Bien qu’heureusement chrétien, cet homme semble déjà vouloir la dominer d’un simple regard… 

 

Ma note : 5/5 mention « coup de coeur »
Nouveauté 2021
306 pages
Disponible au format numérique et poche

 


MON AVIS

Contrairement au précédent tome, j’ai adoré celui-ci. J’en ai même pleuré tellement les émotions étaient fortes.

 

Les événements de ce second tome se déroulent en parallèle de la fin du premier tome. Je recommande vivement de lire le premier tome. Si vous ne le souhaitez pas, rien de grave en soi, mais vous n’aurez pas tous les éléments en main.

 

Nous avons rapidement fait la connaissance du mercenaire Karim al-Din, une beauté aussi dangereuse qu’attirante, dans le précédent tome. Présence incongrue au sein du royaume de France, ce syrien baptisé interpelle. Un exotisme rafraîchissant mais qui pourrait être le synonyme de quelque chose de plus grand. Après un temps à la cours du roi Philippe, il met un honneur à rejoindre son ami Thomas avec quelques intentions malhonnêtes ou pas. Thomas, croisé, est parti de ses terres depuis dix années. Il a hâte de retrouver sa petite sœur, une vraie tornade. Son retour sème la joie parmi les siens. Ses terres étaient régies par sa sœur qui mettait un point d’honneur au bien être des siens malgré les différentes menaces qui foulaient ses terres. Flamine est une jeune femme généreuse, entêtée, imprudente, courageuse, bravade. Elle mettait du cœur et de la hargne dans ses décisions quant à la tenue du domaine. Elle n’hésitait pas à travailler la terre, à aider les paysans. L’arrivée de son frère est un réel soulagement. Un souffle d’espoir. Prête à se donner au comte de Rougy, son avenir ne sera pas aussi sombre qu’elle le croyait. Mais son frère a prévu une toute autre vie pour elle et la fiance sans son accord à Karim al-Din.

 

Flamine fière et quelque peu féministe, n’attend pas d’une bonne oreille cette alliance. Cet homme a l’habitude de dominer. Un combat acharné s’annonce entre eux.

 

Penny Watson Webb nous offre une romance historique époustouflante. La confrontation des deux mondes est surprenante. Les personnages au caractère bien trempé, nous offre des moments d’échanges pimentés. Une romance qui se situe essentiellement dans l’action. L’aspect historique est tout autant présent notamment concernant les aspects des mœurs et vestimentaires. Ce qui m’a le plus chamboulé ce sont les émotions qui découlent des deux personnages. Une explosion qui m’a valu quelques larmes. Une histoire totalement addictive mêlant de nombreux rebondissements et sentiments. L’histoire est bien ancrée dans l’atmosphère des croisades. Vous apprécierez la prestance de Flamine et la détermination, parfois défaillante, de Karim al-Din.

 

Une romance historique qui dépote vraiment et qui historiquement a un sens. Des personnages exceptionnels pour une histoire singulière.

 

A découvrir absolument.

 

LE LYS ET LE CROISÉ, une romance historique de Penny Watson Webb.

ROMANCE HISTORIQUE

Éditions Harlequin – Collection Aliénor

Tome 1


Reims, 1180
Ysance est plus que jamais déterminée. Si elle a trahi le chevalier Amaury de Tonnerre c’était uniquement pour obéir aux ordres de la reine mère Adèle de Champagne. Qu’aurait-elle bien pu faire pour s’opposer au pouvoir, elle, l’orpheline et bâtarde,
élevée à contrecœur par son oncle ecclésiastique ? Pourtant, elle ne peut se résoudre à laisser Amaury périr dans les geôles royales, même si son évasion lui coûte de confesser la vérité…

Ma note : 3,5/5
Nouveauté 2021
368 pages
Disponible au format  numérique et poche
 

MON AVIS

Penny Watson Webb nous plonge au cœur du XIIe siècle. Un Royaume de France divisé où l’Église règne en maître quant aux décisions prises.

 

Ysance est une bâtarde. Ni mère ni père, seul son oncle ecclésiastique à la botte de la reine mère Adèle de Champagne, veille quelque peu à son bien-être. Ysance gravite autour de la reine mère en tant que dame de compagnie. A 16 ans, la jeune fille s’est écrire,  lire et jouer de la lyre. Sa beauté et son intelligence vont lui valoir quelques désagréments surtout lorsqu’on lui exige de jouer les espionnes et de récolter des éléments qui vont à l’encontre du Roi Philippe, le fils de la reine mère. Piégée, elle ne peut que se soumettre aux ordres et aux exigences de son oncle qui l’enjoint à rejoindre la cour du Roi Philippe et de sa future épouse. Ysance est mal à l’aise mais elle n’a plus de choix. Alors quand elle trahit le seul chevalier lui ayant témoigné une grande sympathie et qui lui a donné son premier baisé, elle s’en mord les doigts. Une machination qui dépasse tout entendement la pousse à commettre un acte impardonnable et licencieux. Elle est prête à tout pour se faire pardonner et malgré les conséquences qu’elle devra surmonter, elle ne peut guère envisager de voir son chevalier moisir dans une cellule.

 

Amaury de Tonnerre connaissait tout de ces agissements, mais il n’a pas su résister à la belle Ysance. Alors quand face à lui, elle commet la faute de mentir sur des agissements ne venant pas de lui, c’est la haine qui a pris le dessus. Une haine viscérale qu’il portera en lui pendant de nombreuses années. Une haine violente dont il ne se débarrassera jamais.

 

Penny Watson Webb fait partie de ses autrices françaises que j’aime lire. Elle nous propose ici une romance historique bien différente des précédentes. Une romance où la violence et le rejet sont omniprésents. L’aspect historique est toujours mis en valeur. Les descriptions des décors, vestimentaires et autres sont relativement efficaces et nous plongent dans une ambiance qui tend à se rapprocher d’une certaine réalité, même si cela reste de la fiction. J’apprécie toujours autant le fait que l’autrice ancre son histoire autour de faits réels avec des personnages qui ont réellement existé. C’est un point qui me semble essentiel pour une romance historique. Outre la violence, l’autrice défend l’amour avec force et hargne auprès d’une héroïne malmenée mais qui fait preuve d’un courage incommensurable. L’aspect des croisades est à mes yeux que légèrement exploité. Il est vrai que j’en attendais davantage sur ce point ci, mais il fait juste figure d’un prétexte pour l’histoire. Je sors de cette lecture avec un sentiment mitigé concernant surtout la violence qui transparaît. Les protagonistes de l’histoire sont à la fois rustres et tendres, emprisonnés dans un monde où tout est contrôlé et la survie ne tenant qu’à des manipulations. L’amour est timide tout au long du roman. J’ai hésité à lire le tome 2, mais j’avoue qu’à la lecture du résumé et des personnages, je me suis laissé convaincre.

 

Le lys et le Croisé est une romance histoire sombre au cœur du Royaume de France où complots ne riment pas avec amour et que les combats sont discontinus.

 

 

Les demoiselles du Cap Frehel, tome 3 : Audacieuse Urielle de Léna Forestier

Romance historique – Sortie le 1er mars 2021
Editions Harlequin – Collection Aliénor

Ma note : 4/5 mention « jolie conclusion »


Avant de commencer, je tiens à remercier les éditions Harlequin pour l’envoi de ce service presse papier et pour m’avoir permis de découvrir le dernier tome des aventures des Demoiselles du Cap Frehel.

Résumé : Manoir de Keroual, Bretagne, 1795
Gouvernante  ? Yaël lui offre de devenir gouvernante au manoir de Keroual  ! Pour qui la prend-il  ? Une simple domestique, apparemment. Urielle aura donc quitté les Antilles après la missive où il lui annonçait son veuvage et sa solitude pour jouer les simples spectatrices de sa descente aux enfers. Hors de question d’assister impuissante à la perte de cet ange blond qu’elle a toujours aimé et auprès duquel Charlotte Sénéchal gravite dangereusement. Même si cela implique d’accepter une si basse fonction, alors qu’une mission autrement plus importante pour la jeune République attend tout son talent…


L’avis de #Lilie : Quelle ambivalence avant de débuter la lecture de ce tome 3!! J’ai ressenti beaucoup de joie à l’idée de retrouver ces demoiselles qui m’ont, je le rappelle, fait succomber à la romance historique, genre que je n’avais, jusqu’alors, jamais lu ni découvert. Mais j’ai aussi éprouvé un petit pincement au cœur à l’idée de les laisser partir et de me dire que je ne les reverrai plus…. Néanmoins, l’autrice m’a, encore une fois, embarquée dans cette jolie romance remplie d’amour et d’émotions en tout genre.

Nous retrouvons ici Urielle, qui repart à Keroual. En effet, Yaël, le frère cadet d’Anne, leur a appris que son épouse venait de mourir et Urielle retourne en Bretagne pour retrouver celui qu’elle aime. Mais ces retrouvailles ne se dérouleront pas du tout comme elle l’espérait. Yaël est-il prêt à aimer de nouveau ou lui faudra-t-il du temps pour faire son deuil ? Pourra-t-il voir Urielle autrement que comme un membre de sa famille ? Pourquoi sa belle-mère et sa belle-sœur sont-elles encore chez lui ?

Nous avions découvert Urielle dans le tome 1. Amoureuse de Yaël, elle n’osait pas se dévoiler et la découverte qu’il avait mis une fille enceinte l’avait anéanti. Elle avait donc suivie sa sœur de lait, Anne, lors de sa fuite pour protéger son cœur et rester avec celle qui est sa meilleure amie. Néanmoins, elle n’hésite pas une seconde à revenir en France dès qu’elle apprend le décès de Liz. Pleine d’espoir, elle va vite être refroidie par la présence de Charlotte et Clarisse au manoir. De plus, Yaël ne semble pas être dans son assiette et sa proposition de la nommer gouvernante va quelque peu la déconcerter. Urielle est une jeune femme sérieuse, qui veut croire que la Révolution va permettre de changer les mentalités. Néanmoins, elle manque de confiance en elle et a parfois du mal à s’imposer. Yaël n’est plus le jeune homme fougueux et insouciant du tome 1. Père de famille, veuf, il a appris, en quelques mois, à devenir quelqu’un de responsable. Il est prêt à tout pour aider sa famille, en faisant tout ce qu’il peut pour obtenir l’amnistie pour sa sœur et son beau-frère, et en remettant le manoir sur de bons rails. Le retour d’Urielle va lui être bénéfique et il va, peu à peu, changer son regard sur celle qu’il a toujours considéré comme sa sœur. Enfin, Charlotte est une belle-mère très présente, tyrannique avec le personnel et qui semble décider à s’installer à Keroual. Mais pourquoi ? Est-ce seulement pour veiller sur son petit-fils ou a-t-elle des pensées un peu moins respectable ?

Ce tome 3 offre une jolie conclusion à cette trilogie. J’ai trouvé l’aspect historique un peu moins présent ici mais il est vrai que c’est une période un peu creuse, entre la fin de la Révolution et avant les remous qui amèneront le Premier Empire. Néanmoins, l’autrice met l’accent sur les changements qui s’opèrent au sein de la société française et la manière dont les citoyens les acceptent, ou non. On sent que les idées révolutionnaires ne sont pas unanimement acceptées et qu’une certaine nostalgie de l’ancien régime existe chez certains. J’ai beaucoup aimé Urielle, qui m’a touchée par sa sensibilité et son envie de bien faire. Yaël a bien évolué et même si parfois, il a des œillères, il a su me convaincre et se montrer à la hauteur de ses ainés. Ce tome est émotionnellement fort et l’intrigue connaît peu de temps morts. En bref, une jolie fin pour une jolie trilogie.

Pour conclure, c’est avec un petit pincement au cœur que j’ai refermé ce tome 3 des Demoiselles du Cap Frehel. Cette trilogie historique est une réussite qui nous plonge au cœur des tourments de la société française en pleine Révolution et nous fait découvrir deux frères et une sœur aux tempéraments bien marqués et qui vont, tous les trois, nous offrir de belles histoires d’amour !


Retrouvez ce roman sur le site des éditions Harlequin
Retrouvez ici mon avis sur les 2 tomes précédents :

Les demoiselles du cap Frehel 2     les demoiselles du cap Fréhel

PÉCHÉS À LA CAPITALE, tome 1 : Des illusions parisiennes, une romance historique de Aurore Dumas.


Dans le Paris flamboyant du Premier Empire, saura-t-elle résister aux tentations pour ne pas perdre l’essentiel  ?
Paris, Normandie, XIXe siècle
Jérôme n’est plus l’homme qu’elle a connu et aimé… comme un frère. Élisabeth a le cœur au bord de l’abîme. Pourquoi a-t-elle quitté, à sa demande, sa paisible campagne normande pour devenir préceptrice à Paris, si c’est pour à peine le croiser au bras de la peu farouche Eva Dubreuil qui fait naître en elle un sentiment inédit  : la jalousie. Elle, qui rêvait de vivre une idylle avec Jérôme, se retrouve à assister à sa chute entre les griffes d’une prédatrice de la haute bourgeoisie. Une classe à laquelle appartient aussi le séduisant comte Hugues de Beaufort qui, lui, ne semble pas insensible à son charme…

Élisabeth a grandi à la campagne au milieu des champs et des animaux de la ferme. Le bonheur sans aucun doute, mais elle a toujours été terriblement attirée par les mondanités de la ville, de Paris. C’est au cours de son enfance qu’elle fait la connaissance de Jérôme, fils du meilleur ami de son père. Leurs pères respectifs meurent lors des guerres napoléoniennes. Les grades de ces derniers sont reconnus par l’Empire (le premier) et leurs héritiers en retirent un certain prestige.
Le petit peuple est fier de leurs hommes tombés aux combats. Estimes et honneurs sont le sujet de nombreuses discussions. Alors que les marchands les plus riches deviennent la bourgeoisie adoubée par l’Empereur, l’Aristocratie tente de sauver les apparences.

 

Élisabeth et Jérôme passent de longs mois ensembles. Ce dernier est mis au vert pour sa santé fragile et rejoint Élisabeth et sa mère. Tout au long de son séjour, il suit l’instruction dispensée par un précepteur. Ces moments d’études sont partagés avec Élisabeth qui est ravie. Puis Jérôme se doit de retourner auprès de son oncle à Paris où il doit rejoindre les bancs de l’école polytechnique. Après une première année en demi-teinte, il dévoile son goût pour l’art et le dessin. Son oncle ne s’opposant pas à son désir, Jérôme rentre afin à l’école des arts où il peut s’épanouir. C’est alors qu’il est rejoint par son amie, Élisabeth. Cette dernière est mise au service d’une famille bourgeoise et doit s’occuper des enfants quelque peu turbulents. Elle découvre ainsi le milieu qu’elle a toujours voulu connaître. Les bals, les jolies tenues de soirée, l’apparat, la richesse, elle s’émancipe au cœur de cet univers majestueux et merveilleux. Un véritable conte de fées. Elle fait la connaissance de la belle et intrigante Eva Dubreuil, fille unique adulée autant par sa beauté que pour son caractère de véritable peste et qui a jeté son dévolu sur le timide Jérôme. Le comte Hugues de Beaufort est hypnotisé par la belle Élisabeth. Sa fraîcheur, sa pudeur et sa manière de voir le monde l’ont séduit. C’est ainsi que Jérôme et Élisabeth s’éloignent l’un de l’autre. Ils n’apprécient plus leurs manières et leurs attirances pour ce vaste monde où les apparences ne sont que des illusions.

 

Aurore Dumas signe une très belle romance historique. J’ai beaucoup apprécié tout l’aspect historique qui m’a plongée au cœur du Premier Empire. Napoléon, les guerres, le petit peuple, la bourgeoisie, l’aristocratie, tous sont minutieusement décris. L’ambiance, les ambitions, les grands bals, les tenues, les aspirations, le mode de vie ont une place cruciale au cœur de cette romance. Le côté sentimental m’a paru brouillon. Il traîne en longueur et prend de nombreux chemins détournés. Même si cela est indispensable à l’histoire et à l’acceptation des sentiments, j’ai très vite été essoufflée. Cette lourdeur m’a empêché d’apprécier la lecture à sa juste valeur. L’évolution des personnages est timide du fait que très vite j’ai compris les aboutissants de cette idylle loin d’être assumée. Quelques rebondissements apparaissent tout au long des derniers chapitres remontant ainsi mon intérêt pour l’histoire.

 

J’ai passé un agréable moment de lecture grâce à tout l’aspect historique du roman qui est détaillé. Vraiment bravo à l’auteure pour ces recherches. Mais le reste ne m’a pas séduite.

 

Une chronique de #Esméralda

LE DIABLE DE FALAISE, une romance historique de Anna Lyra.


Falaise, Normandie, 1026
 
Par tous les feux de l’enfer  ! Ni nonne ni pucelle, Norine entend juste que son père, l’ancien maître tanneur Fulbert, cesse de la seriner au sujet d’épousailles. Elle a aimé un homme. Robin, l’écuyer du duc de Normandie. Ou devrait-elle plutôt le nommer Robert, le diable de Falaise, le cavalier de l’Apocalypse, le traître qui a ravi son innocence, son cœur et sa confiance… pillé son bonheur. Robert –  frère parjure de l’héritier légitime Richard III  –, félon dont la folie coûtera au castel et à ses villageois des jours bien obscurs.

Anna Lyra fait partie de ma liste d’auteurs dont je lis toutes leurs sorties sans préalablement regarder le résumé, car je suis certaine de passer un excellent moment de lecture.

J’ai connu Anna Lyra avec ses précédentes romances historiques sur les vikings. D’ailleurs j’en garde de très bons souvenirs. Aujourd’hui, la voici avec une nouvelle romance éditée dans la très jolie collection Aliénor des éditions Harlequin.
Changement de décor et direction le duché de Normandie début XIe siècle. Terres données à Rolon, yarl, par le roi de Francie en 911, dans le but de faire cesser les différentes intrusions vikings. Ses descendants se sont installés faisant prospérer les terres pendant de longues années, mêlant leurs traditions avec celles de l’Église.

Robert, frère cadet, de feu le duc, se voit confié par son père, les Terres de Falaise ainsi que la Bible ornée de gemmes. Alors que Richard III, frère ainé et héritier, devient le Duc de Normandie. Toutefois une discorde nait entre les deux frères. Robert ne compte pas léguer les terres de Falaise à son frère et encore moins la Bible. Désaccord qui les porte sur le terrain glissant de la guerre.

Alors que Falaise se réveille doucement, l’ost de Robert entoure le château. Accompagné par ses plus fidèles amis, Robert est en route pour prendre par surprise les occupants du château. Sur le chemin, il va maladroitement faire la connaissance d’une belle demoiselle. Si cette dernière est effrayée par la silhouette toute en armure, lui est subjugué.

Les jours passant, Robert n’a qu’une idée en tête revoir sa belle. Ne sachant qui elle est et où elle habite, son désir semble vain. Alors qu’il rentre dans la boutique du tanneur du bourg, il est fort surpris de la trouver derrière le comptoir. C’est ainsi qu’il devient, Robin, l’écuyer du Duc en mission. De rencontres en rencontres, l’attachement se profile. Mais lorsque la vérité éclate au sujet de Robin, le monde de Norine s’effondre.

Honorine, dite Norine, est une jeune femme libre. Un exploit pour l’époque. Non soumise à un mari, elle dirige depuis la cécité soudaine de son papa, la tannerie. Elle a sous ses ordres des hommes qui acceptent quelque peu de travailler pour elle. Tout en s’occupant de son père, elle fait tourner la boutique, marchande les peaux, les vends … Malgré le fait que son père la pousse à se marier, cette dernière s’y oppose fermement. Elle veut à tout prix garder cette liberté même choquante aux yeux de tous. Elle ne veut rendre de compte à personne. Elle veut jouir de sa vie comme elle l’entend. La rencontre avec Robin va quelque peu changer la donne. Ses sentiments bien enfouis vont clore au contact du mystérieux homme. Serait-elle prête à revoir sa conception de sa vie ? Serait-elle prête à s’abandonner à l’amour ? Robin, alias Robert, lui sera prêt à tout pour l’avoir auprès d’elle !

Anna Lyra signe une sublime romance historique. Des personnages totalement ordinaires au cœur d’un décor strict où les mœurs prévalaient sur toutes les raisons du cœur. Un contexte historique époustouflant. Une multitude de détails, que ce soit sur les us et coutumes, l’habillement, le langage, les décors, je me suis régalée. Un véritable contexte historique où j’ai pu énormément apprendre. Et cela n’est pas négligeable. Bien évidemment on y retrouve de l’action, des rebondissements, de la passion et de l’amour. Tirée d’une histoire réelle, Anna Lyra explore cette époque avec une incroyable facilité. Elle maîtrise à la perfection son histoire et son scénario nous offrant une romance addictive et magnifique. Je ne peux que vous suggérez de lire LE DIABLE DE FALAISE, ville d’ailleurs qui existe toujours avec les ruines du château. Vous passerez un agréable moment de lecture, j’en suis convaincue.

Une chronique de #Esméralda

… Lien Kindle

… le site des éditions Harlequin

… le site d’Anna Lyra.

… mes avis sur d’autres romances d’Anna Lyra, clique sur les photos pour les lire.

L’insoumise d’Aquitaine, noces occitanes d’Eléonore Fernaye

Romance historique – Livre sorti le 1er janvier 2021
Editions Harlequin – Collection Aliénor
Service presse

Ma note : 4.5/5 mention « envoûtant »

Avant de commencer je tiens à remercier les éditions Harlequin qui, via la plateforme NetGalley, m’ont permis de découvrir ce roman en service presse.

Résumé : Aquitaine, 1160
Pour conserver son domaine, Adelaïde, dame de Sanxay, est prête à tout. Tout, y compris désobéir à la duchesse Aliénor d’Aquitaine et au roi Henri, bien qu’elle soit leur vassale. Son veuvage lui sied, et elle refuse de se conformer à l’union qu’on veut lui voir prendre avec Bouchard de Missé, le dernier fils d’un seigneur désargenté de Mayenne. Une seule solution lui est alors possible : feindre une union avec un homme de confiance, Messire Arnault, frère de son défunt époux, qui a toujours été très bon pour elle. Même si ce dernier, en retraite monastique, risque fort de la congédier avec rudesse…


L’avis de #Lilie :
Vous devez le savoir maintenant, j’adore les parutions de la collection Aliénor. Jusqu’à présent, toutes mes lectures se déroulaient au moment de la révolution française. J’étais donc contente de changer d’époque avec celle-ci et je n’ai pas été déçue !

Nous faisons ici connaissance avec Adelaïde, une dame qui a la charge de son domaine après la mort de son père et de son fiancé. Célibataire, le roi décide de la marier avec un seigneur sans domaine. Ne voulant pas se laisser dicter sa conduite, elle tente de contourner la demande royale en faisant appel au frère de son défunt fiancé prénommé Arnault. Néanmoins, rien ne se passera comme elle l’attendait…. Arnault va-t-il accepter la proposition d’Adelaïde ? Que va-t-il se passer quand le prétendant officiel va arriver ? Arnault et Adelaïde sont-ils capables de jouer la comédie et de duper leurs cœurs ?

Adelaïde est une jeune femme forte, fière, indépendante, qui n’a pas l’habitude de se laisser dicter sa conduite. La demande royale va la mortifier tant elle était loin de s’imaginer qu’on la forcerait à se marier. En se tournant vers Arnault, elle choisit de renouer avec son passé mais elle va aussi s’aventurer dans un jeu dangereux à plus d’un titre. Tout d’abord, elle doit le convaincre de l’épouser, mais juste pour un temps. Ensuite, elle va devoir accepter de partager la gestion de son domaine, elle qui a pris l’habitude de tout gérer seule. Enfin, elle va se rendre compte que le cœur a des raisons que la raison ignore. En effet, même si sur le papier, son idée paraissait séduisante, il y a des choses que l’on ne contrôle pas…. Arnault, quand à lui, s’est retiré dans un monastère après la mort de son frère. On comprend rapidement qu’il est rongé par un évènement de son passé et la venue d’Adelaïde va le chambouler et remettre en question toutes ses certitudes. Prévenant, galant, il est un mari parfait même s’il doit se contenir pour ne pas effrayer sa dulcinée. La relation entre les deux protagonistes évolue sur courant alternatif et j’ai trouvé ça bien car ils avancent pas à pas, en apprenant à se connaître, à s’apprivoiser et à se découvrir.

J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman. Tout d’abord, le cadre historique est très bien posé et j’ai littéralement été transportée au Moyen-Age. J’ai vu le château, les chevaliers, les dames avec leurs grandes coiffes, bref, l’autrice a réussi à m’entraîner dans cette époque que l’on imagine sombre. Sa plume est donc très visuelle et elle joue avec le lecteur en nous faisant passer de l’espoir au désespoir en l’espace de quelques paragraphes. Les points de vue des protagonistes sont alternés, ce que j’adore car cela permet de suivre leurs réflexions et l’évolution de leurs sentiments. J’ai lu qu’une suite était prévue. Si c’est bien le cas, j’en suis ravie car je me suis beaucoup attachée aux personnages et j’ai bien envie de savoir ce qui peut encore leur arriver.

Pour conclure, « l’insoumise d’Aquitaine » est une jolie romance historique qui tient toutes ses promesses grâce à des protagonistes qui ont du caractère, une intrigue qui tient le lecteur en haleine et un cadre historique parfaitement décrit. Vivement la suite !

Retrouvez ce roman sur le site des éditions Harlequin

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LE PROSCRIT DE NORMANDIE, une romance historique de Natacha J. Collins.


Mélisande est abasourdie. Le convoi mandé par Justin de Montaigle – chevalier auquel son frère l’a promise contre son gré – vient d’être attaqué avant d’arriver dans sa Normandie natale. Mais le sort d’otage ne lui laisse pas l’amertume qu’il devrait. Traitée avec plus d’égards qu’elle n’en a eu coutume avec les siens par le mystérieux brigand qui dirige cette troupe de hors-la-loi, elle se sent étrangement apaisée à son contact. Comme si ce diable ne lui était pas tout à fait étranger…

Mélisande, fille de seigneur, n’a pas eu une enfance loin de tout tracas. Violentée par son père et sa belle-mère, Mélisande déteste tout ce qui se rapproche à le seigneurie. Mélisande aime s’échapper du château, vagabonder avec son nouvel ami, rêver d’amour. Elle s’accroche à tout cela, même lorsque le désespoir la rattrape à la suite de la perte de son ami d’enfance. Une tristesse profonde et incommensurable l’accompagne alors durant des jours et des jours. Son frère vient de rependre le flambeau suite à la mort de leur père et lui promettre que son mariage serait un mariage d’amour.
Mais les jeunes filles n’ont pas à décider cela. Malgré cette promesse, Mélisande s’enfuit loin de ses terres où l’horreur semble se propager et où sa vie n’est qu’une marchandise. Elle rejoint alors un couvent et entre dans les ordres sans toutefois prêtée allégeance. Elle y gagne une certaine sérénité malgré cette épée de Damoclès toujours aussi présente.

 

Mélisande fait preuve d’un grand courage et fait même figure de rebelle. Les femmes quelque soit son rang social, ne sont qu’un objet aux mains des hommes. Se défaisant ainsi de ses liens, elle s’en affranchit avec persuasion et conviction. Elle apprend avec envie auprès de Sœur Agnès, matrone. Une bien gentille dame qui a pris sous son aile la jeune femme et pour qui elle éprouve une grande sympathie et réciproquement. Mélisande s’épanouit ainsi, loin de tous conflits et épousailles non voulues.

 

Le destin la rattrape en la personne de Justin de Montaigle. Chevalier, issu d’une noble famille, à qui on lui a promis sa main. Mélisande est obligée de le suivre afin de retourner sur ses terres en Normandie dans le but de célébrer ce mariage. Gagnée par la colère, Mélisande ne s’avoue pas vaincue aussitôt. Elle ne veut pas de ce mariage forcé et elle mettra un terme à cette mascarade dès les retrouvailles avec son frère. Un retour chaotique où elle fomente mille et un plans d’évasion. Alors que la neige s’est abattue avec force et vigueur sur ces terres tristes, le convoi est attaqué par des brigands. Prise en otage, Mélisande sera rendue à son seigneur contre une généreuse rançon. Le Borgne ne fait pas de quartier et souhaite tirer à profit de cette situation.

 

Le Borgne pourrait en effrayé plus d’un. Haute stature, charismatique, prestance, tout en lui transpire l’assurance de ses mots et la violence de ses gestes. Chef de ce groupe de brigands, ses motivations de voleurs semblent honorables. Mélisande découvre tout au long de sa captivité un homme aux valeurs et principes ancrés et honnêtes. Un robin des bois tout aussi taciturne, mélancolique aux accès de colère impressionnants. Si Mélisande tente de lui faire faux bond à de nombreuses reprises, Mélisande va découvrir à ses dépens un homme généreux et qui cache son passé. Un passé douloureux que va tenter d’apaiser Mélisande. Sera t’elle prête à accepter touts ces secrets et révélations ?

 

Je connaissais Natacha J Collins pour ses romances historiques sur les Highlanders, je découvre maintenant un univers tout autre puisqu’elle se déroule sur nos chères terres, et dans ce cas ci en Normandie pendant la guerre de Cent Ans. Et une nouvelle fois c’est un sans faute pour Natacha J Collins. Elle m’a plongée dans un univers qu’elle maîtrise totalement que ce soit par rapport au contexte historique, du langage avec des expressions de l’époque, et sans oublier la part de la romance. Elle nous propose des personnages attachants qui sont aux antipodes. Des méchants, des gentils, des farouches, des intrigants, des intrépides, des méchants qui sont gentils, des femmes et des hommes au passé douloureux. Ces derniers portent haut les cœurs leurs convictions, leurs peines  et leurs colères. Une histoire qui fait frémir et qui m’a accaparé dès le début laissant le doute quant au déroulé de l’histoire s’installait. L’auteure fait preuve de suspense et mène l’action avec bravoure et force. Un huis clos dans les bois qui ne peut absolument pas vous laissez insensible. Natacha J Collins sait surprendre et envoûter. Une nouvelle fois, je suis charmée par la teneur de cette nouvelle romance historique. De menus détails, des combats, des révélations, des secrets et des manipulations tout un tas d’éléments qui vous scotcheront sans aucun doute !

 

Une chronique de #Esméralda

… Lien Kindle

… Le site des éditions Harlequin

… mes avis sur d’autres romances de Natacha J Collins.

UNE VIKING A ROUEN, une romance historique de Sophie Dabat.


Prête. Inge Oledöttir a vécu toute sa vie pour cet instant unique : son premier raid en Francie occidentale. Pourquoi alors, après avoir éliminé un à un tous les adversaires qui se dressaient sur son chemin, hésite-t-elle à envoyer l’ennemi, aux yeux aussi tumultueux que les flots de la mer, au Valhalla ? Serait-ce parce que le guerrier franc a osé lui voler un baiser au milieu des combats, à elle qu’aucun homme n’a le droit de toucher, ou parce qu’elle a aimé cet instant plus que tout autre ?

Inge a toujours su qu’elle souhaitait devenir skjaldmö. Une guerrière au service de Freya, déesse de la guerre et de la fertilité. Elle s’est entraînée dur tout au long de sa jeunesse, et il est venu le le moment pour elle, de faire valoir sa force, sa technique, son courage auprès de Svend, chef viking du clan de Ribe. Une épreuve à la hauteur de ses capacités qui lui permet d’intégrer les rangs de ces guerrières farouches et intouchables.
Inge est prête à tous les sacrifices. Son entraînement va façonner la guerrière en devenir, la rendant impitoyable et insaisissable sur le terrain. Son courage, sa témérité et sa fougue lui valent des éloges et le respect de tous malgré son jeune âge. Le clan de Svend rejoignent le roi du Danemark en Francie Occidentale afin de gonfler l’armée de ce dernier. Remontant le Seine, les combats et les pillages s’intensifient jusqu’aux portes de Paris où le siège sera éprouvant pour les deux camps. Inge découvre la Francie occidentale avec une certaine curiosité. Son installation dans un village qu’elle dirigera lui permet d’apprendre de nombreuses choses que cela soit sur la culture, la religion et les pratiques des paysans. Inge est de nature curieuse, empathique et à l’écoute. Elle n’éprouve aucun jugement vers ce peuple et sa culture, au contraire elle éprouve un certain plaisir à découvrir. Mais son âme de guerrière n’est jamais loin, et les combats lui manquent notamment de recroiser ce chevalier franc qui lui avait fait forte impression lors de son premier raid. Des missions lui permettent de recroiser sa route plusieurs fois et à chaque rencontre c’est une magie qui les saisit. Puis une rencontre fatale va sceller leur sort pour le pire et pourquoi pas le meilleur, le chemin sera long, chaotique et intense.

 

Ce chevalier franc, loin de ses terres, a pour mission de repousser les envahisseur coûte que coûte. Un enjeu qui ne peut se résoudre à perdre et dont il mènera à bien malgré de nombreux échecs. Sauf que tout devient difficile lorsqu’il croise cette jeune viking qui l’envoûte littéralement sur le champ de bataille. Un souvenir qu’il nourrit avec ardeur et dont il en voudrait d’autre. Ce chevalier a un honneur sans faille. Sa force qu’elle soit physique ou intellectuelle surprend et charme. Son attirance pour la belle guerrière est incompréhensible mais elle bien là forte et évidente. Et si un coup du sort la mettait dans ses bras aura t’il la force d’avouer l’inavouable ?

 

J’ai de suite été emballée par cette romance historique. Je suis rentrée en un claquement de doigts dans l’histoire et j’ai passé un super moment tout au long de ma lecture. Une première partie s’intéresse à la culture viking. Au sein du clan, j’ai découvert les rituels, leurs manières de vivre, de diriger le clan et ces skjaldmö. Un pan historique totalement captivant et qui n’est pas sans rappeler la fameuse série télévisée que vous avez adoré peut-être. Une ambiance totalement électrisante et fascinante. L’autre partie du roman est consacrée pour le coup à l’histoire française, dans une moindre mesure tout de même. Effectivement la romance prend le dessus sur les combats et situations politico-religieuses. Elle met en exergue la personnalité des personnages et de leurs sentiments. Le tempérament fougueux de la belle Inge fait des étincelles alors que son compagnon doit gérer des situations inconfortables. Les actions et les rebondissements sont nombreux. L’histoire est sans aucun doute ancrée dans un contexte historique qui n’est pas utopique. Les détails et les nombreuses annotations permettent d’apprendre et cela est un réel avantage. L’auteur combine à la perfection ce côté guerrier et celui de la passion, rendant ce duo fortement improbable explosif. La plume de Sophie Dabat n’offre aucun temps mort, dire que j’ai dévoré ce roman serait un euphémisme. Une romance alliant, la passion et la culture viking, offrant un moment de lecture sensationnel. Un pur régal ! Je vous invite à la découvrir !

 

Une chronique de #Esméralda

Les demoiselles du Cap Fréhel – Indocile Ninnen de Léna Forestier

Romance historique – Livre sorti le 1er septembre 2020
Editions Harlequin – Collection Aliénor
Service presse

Ma note : 4/5

 

Avant de commencer, je tiens à remercier les éditions Harlequin qui m’ont confié ce roman en service presse.

Résumé : Paris, Londres, Prusse, an II (1794) 
Feindre les jeux d’amour avec Ronan, Ninnen y consent avec élan puisque ce masque servira la cause de la coalition royaliste qui opère depuis Londres. Sa mission est d’autant plus importante qu’elle fut celle de feu son fiancé, guillotiné un mois plus tôt à Paris. Pourtant, sitôt que leur route les mène au château d’Aubin puis à Rouen, le doute saisit Ninnen. Sa proximité avec Ronan ravive leur complicité, et les jeux d’enfant du cap Fréhel viennent hanter ses pensées. Des pensées qu’il lui faut impérativement recentrer.



L’avis de #Lilie : Emballée par la première aventure des demoiselles du Cap Fréhel, paru au printemps dernier, j’attendais avec hâte de découvrir un nouveau personnage. Et ici, j’ai eu la chance d’en découvrir deux pour le prix d’un !

Nous faisons ici connaissance avec Ninnen, la cousine d’Anne, Ronan et Yaël, exilée en Angleterre suite à la réquisition du château familial au moment de la Révolution Française. Son fiancé guillotiné, elle accepte une mission pour le Comte de Provence afin d’aider les royalistes mais aussi mener à bien la tâche de son promis. Elle sera accompagnée de son cousin Ronan, qui a échappé de peu à la guillotine et avec qui elle s’entend très bien. Mais, est-ce seulement de la complicité entre eux ? Est-ce normal de se sentir attiré par son cousin ? Et lui, que pense-t-il de cette situation ? Leur mission sera-t-elle couronnée de succès ?

Ninnen est une belle jeune femme qui porte le deuil de son fiancé décapité. Pourtant, on la sent prête à tout pour la cause qu’elle défend et très troublée par son cousin. Elle est volontaire, très investie dans tout ce qu’elle fait et passionnée. Devoir jouer l’épouse de son cousin pour s’assurer une couverture ne sera cependant pas une chose aisée, tant on la sent tiraillée par un large éventail d’émotions. Néanmoins, elle ne reculera devant rien pour le protéger et pour assurer la tâche qu’on lui a confié. Concernant Ronan, on l’avait aperçu lors du tome 1. Il est le jumeau d’Anne et a dû fuir en Angleterre après avoir échappé à la peine de mort. Très protecteur avec sa cousine, il est lui aussi mal à l’aise avec les réactions de son corps et ses pensées « osées » vis-à-vis d’elle. C’est un homme de parole, sur qui on peut compter et qui fera tout pour protéger sa cousine. J’ai également beaucoup aimé le personnage de Gabriel Texier de la Barre, le contact de nos deux héros en Prusse. C’est un homme d’un certain âge, noble, qui a ses entrées à la cour et qui se révèle très énigmatique. Il est très intéressant, un peu déstabilisant, mais surtout plein de ressources !

Encore une fois, la plume de Léna Forestier a fait mouche grâce à sa vivacité et son écriture très visuelle ! Cette romance historique parle d’une petite histoire au sein de la grande mais elle fait la part belle au contexte historique. Ainsi, on ressent les tensions liées à la période (fin de la Terreur) et toute l’instabilité politique qui secouait l’Europe. La romance occupe une place importante de l’intrigue mais la mission des « faux-amoureux » nous tient également en haleine, et sous pression, quasi jusqu’à la fin. La dernière partie du roman est pleine d’optimisme et nous permet de terminer avec un sourire aux lèvres et des papillons dans le ventre. Bref, j’ai passé un excellent moment !

Pour conclure, je recommande ce deuxième tome des demoiselles du Cap Fréhel à tous les amoureux de la période révolutionnaire et à tous ceux qui ont lu le tome 1. Venez parcourir l’Europe aux côtés de Ninnen et Ronan, deux personnages entiers et attachants, qui vous embarqueront, sans nul doute, dans leur périlleuse mission.

Retrouvez ici mon avis sur le tome 1, « Les demoiselles du Cap Fréhel – Indomptable Anne »
Retrouvez ce roman sur le site des éditions Harlequin