NOËL DÉSASTREUX, MARIAGE HEUREUX, une romance de noël de Christelle Da Cruz.

ROMANCE CONTEMPORAINE

Éditions Harlequin – Collection &H Digital


Noël sera peut-être raté… mais au moins il sera pimenté !
Cat le savait : passer Noël dans les Pyrénées pour préparer le mariage de la mère de Maxime, son meilleur ami, promettait des vacances chaotiques. Son rôle de témoin l’occupe déjà à plein temps, et voilà qu’elle doit en plus garder les trois petits monstres de Maxime en attendant que ce dernier revienne de New York.
Mieux encore : elle est obligée de se coltiner Gaspard, l’un de ses amis, un mec coincé, rabat-joie et psychorigide. Et ça, c’est la goutte de lait qui fait déborder le chocolat chaud ! Le pire, c’est qu’elle arrive encore à le trouver canon avec son petit air de Lenny Kravitz. Après tout, quitte à passer un séjour en enfer, pourquoi ne pas en profiter pour apprécier la chute de son joli fessier sur les pistes de ski…

 

 

Ma note : 4/5
Nouveauté 2021
230 pages
Disponible uniquement au format numérique

 

 

MON AVIS

Cat est sans aucun doute une nana joviale qui ne rate aucune fête, qui croque la vie sans embarras, qui aime rigoler, rester en pyjama si le cœur lui en dit, dévorer des romans, en écrire. L’honnêteté prime et lui vaut parfois quelques coups de gueule. Bref, c’est une femme qui dépote qui a du caractère et du mordant. Malmenée pendant son enfance, elle voue un culte à celle de Maxime, son meilleur ami (et non pas plus si affinité),  dont les enfants ont une place particulière dans son cœur. Trois gnomes qu’elle adore autant qu’elle déteste. Pas d’amoureux à l’horizon, il faut dire que son charisme peut en refroidir quelques uns. Pas de chaussure à son pieds et elle s’en accommode parfaitement.

 

Ces vacances sont loin d’être de tout repos. La préparation du mariage de la mère de Maxime, s’occuper des enfants et devoir faire face à un homme aussi irrésistible qu’irascible, Cat et son impatience finissent par exploser. Gaspard est un homme de nature introvertie. Sa timidité l’embarrasse et le propulse dans des situations parfois rocambolesques.  Gaspard et Cat, ennemies to lovers, sont sans cesse entrain de se chercher des noises. Comme on dit « qui châtie aime bien ». Il aura fallu une panne en télésiège pour remettre les pendules à zéro.

 

Christelle Da Cruz signe une romance noël trépidante et totalement géniale. Un village dans les Pyrénées. De la neige à gogo. Des enfants exécrables mais attendrissants. Une grand-mère olé olé. Un sapin énorme. Des bonnets de noël hilarants. Une chute de ski épique. Et des sentiments à profusion qui ne savent pas encore leur signification. Christelle Da Cruz met le paquet et nous éblouit. Une histoire toute simple mais qui a le mérite de faire briller nos yeux, de nous faire rire, de nous attendrir. Elle aime jouer sur les apparences et les mots qui cachent finalement une toute autre réalité. Une romance qui se lit au coin du feu. J’ai adoré l’ambiance, ce petit jeu instillé par les protagonistes, les personnages secondaires qui détonnent. Cat dynamise l’ensemble alors que Gaspard fait office de catalyseur. J’adore leur punchline et leur manière de s’en approprier. Leurs persévérance est tout à leur honneur et leur résilience aussi.

 

Une romance qui se dévore avec envie 😉

MATRIOCHKAS, tome 2 : Dissidence de Christelle Da Cruz.

 
[ DYSTOPIE – 2018]
Éditions LES PLUMES DU WEB – Collection Opale
Tome 2/?
376 pages
Ma note : 3/5
Lien Kindle

 

Le résumé :

 

Alors que la résistance s’apprête à investir le pôle du lac Sainte-Claire, la révolte gronde. Le destin des hommes est entre les mains de l’opposition, menée par Rose. Tout se jouera au coeur de la capitale, où ils devront rallier le peuple à leur cause et s’unir face au gouvernement. Après soixante années passées dans l’ombre, les hommes vont-ils regagner leur place au sein de la société ? A l’heure où Gabrielle et Alexander sont à un tournant de leur relation, c’est tout leur avenir qui est en jeu…
 

Résultat de recherche d'images pour "mon avis image"

 
Le premier tome de cette saga m’avait conquise par cet univers 100% féminin. Une société matriarcale où l’homme est séquestré pour de mauvaises raisons dans des pôles où souffrances, humiliations et peurs les consument. Ce premier volet soulevait de nombreuses questions d’éthique et de morale. Cette particularité rendait la lecture aussi intéressante qu’addictive. J’attendais cette suite avec impatience, curieuse de voir quel chemin la trame allait emprunter. J’avais aussi quelques exigences qui malheureusement n’ont pas été comblées.

 

Gabrielle a pris enfin conscience du monde qui l’entoure et des enjeux. Le groupe de résistance qu’elle a rejoint devient sa seconde famille. Ses amis de bons conseils tempèrent tant bien que mal son caractère bouillonnant. Sa relation avec Alexander prend un tournant plus radical mais tout aussi fougueux. Surtout avec cette belle surprise qui se concrétisera plus tard, ils explorent leurs sentiments, leurs émotions, leurs craintes et leurs espoirs. Gabrielle prend certes en maturité, mais reste toujours cette jeune femme plein d’entrain. La personnalité d’Alexander ne la canalise pour ainsi dire pas du tout, et donc se retrouve à proposer des compromis pour veiller à la sécurité de sa belle.

 

La révolte grandit dans les rues de la capitale. Les deux fronts s’affrontent. D’une part les militaires dirigées par une ambassadrice un brin hystérique et de l’autre part, les résistants, où femmes et hommes prennent les armes et leur courage à deux mains pour porter d’une même voix les raisons de ce mouvement. Les rues de la capitale deviennent le théâtre de l’horreur et de la folie humaine. Une bataille sans foi ni loi ! A voir qui gagnera ?

 

Christelle Da Cruz offre à ses lectrices une suite qui pour ma part n’a pas été aussi surprenante. Il m’a manqué un brin d’énergie et des scènes époustouflantes et puis surtout j’aurai voulu que Gabrielle devienne une héroïne atypique. Une de ces héroïnes qui laisse une marque indélébile. Malgré sa fougue et sa verbe acerbe, Gabrielle reste malgré tout un personnage passif. Elle subit bien trop. Elle n’est pas le protagoniste de ce grand changement auquel elle participe. J’aurais aimé qu’elle amène son côté transgressif dans ces actes, qu’elle soit le pivot central de tout ce mouvement, qu’elle ait véritablement la place au centre d’une aventure trépidante. A mes yeux, elle fait partie de ce groupe sans y être mis assez en avant. Personnellement cela me dérange mais pour la plupart des lectrices, vous avalerez les pages avec envie.
 
Christelle Da Cruz  sait maintenir en haleine son lectorat. Sa plume addictive offre de belles scènes où actions et émotions se mêlent. Toujours dans la continuité de son premier tome, elles soulèvent de nombreuses questions moins percutantes, certes, mais toujours avec cet aspect de prise de conscience, d’acceptation de la différence dans le but d’obtenir un monde meilleur.

 

#Esméralda

Je remercie les éditions Les Plumes du Web et Christelle Da cruz pour leur confiance et leur patience.

Résultat de recherche d'images pour "à découvrir"

… Mon avis sur le tome 1.

… Le site des éditions Les Plumes du Web.

Matriochkas, tome 1 de Christelle Da Cruz.

 

[DYSTOPIE – Nouveauté 2017]

Éditions DREAMCATCHER 

Service presse

 

Je remercie les éditions Dreamcatcher pour ce service presse.

 


 

Résumé :

Depuis près de soixante ans, le pouvoir appartient aux femmes. Une mystérieuse épidémie a lourdement décimé la population masculine et l’isolement des survivants a conduit à une réorganisation totale de la société.

Au cœur de la capitale, Gabrielle, chauffeuse de taxi, mène une vie sans histoire entre son boulot et ses amies. Un soir, au détour d’une course réalisée pour une riche cliente, elle va se retrouver plongée dans une intrigue inquiétante.

Qui est cet homme, évadé d’un pôle d’enfermement, qui ne cesse de la traquer ? Comment a-t-il pu atteindre la capitale sans être interpellé ? Autant de questions dont les réponses pourraient bouleverser l’ordre établi.

 


 

Mon avis :

Voici un roman dont la trame soulève beaucoup de questions. Une société de femmes dirigée par des femmes. Une société où les hommes n’ont plus de place et offrent uniquement un certain divertissement rustre lorsqu’ils se trouvent dans l’arène à devoir se battre pour survivre. Situation barbare, non, un juste retour de manivelle, si je puis dire, quant on voit qu’actuellement les femmes doivent se battre pour accéder à des postes clés, doivent faire à leur violence, à leur pulsions malsaines, à leur injures. Mais est ce juste de mettre tous ces hommes dans le même sac ? Le girl power peut-il seulement suffire et l’équilibre précaire peut-il être maintenu ?

Depuis de longues décennies, les hommes ont été placés en quarantaine dans des pôles et chaque jeunes hommes issus d’une grossesse, suite à une fécondation in vitro, sont enlevés de leurs mères pour préserver cette nouvelle société. Mais de quoi au juste ?

Gabrielle est plongée malgré toutes ses craintes dans un soulèvement qui ne la laissera pas indemne et indifférente. Gabrielle, chauffeur de taxi, est une jeune femme plein de dynamisme et de bonne volonté. Sa vie est paisible : boulot, plaisir, famille et dodo. Elle hait les hommes, du moins comme lui a t-on appris à l’école. Elle en a une peur immense par ce qu’il porte en eux un virus qui pourrait la tuer. Il faut bien comprendre que cette peur est fortement ancrée dans sa personnalité. Elle les exécré et maudit. Elle en a jamais vu de près et c’est pour son plus grand malheur qu’elle en croise un lorsqu’elle accompagne une cliente intrigante et étrange, Rose Gale. Lui est désarmant, déstabilisant, imposant, et beau. Ce viking a tout pour lui. Cette rencontre inopinée insuffle à Gabrielle une peur immense mais soulève de nombreuses questions surtout quand Rose Gale l’envoi sur les traces de la vérité.

Je dois vous dire que la lecture est loin d’être reposante, de rebondissements en rebondissements, de découvertes en surprises et de réflexions en interrogations. Une lecture rythmée et qui ne laisse à aucun moment place à l’inaction et repos. L’univers que l’auteur nous offre est parfaitement maitrisé : Da Cruz nous fait naviguer entre passé et présent, nous livrant au passage des éléments clés à la compréhension générale de la trame. L’action se situe principalement dans le présent. L’atmosphère générale se veut quelque peu inquiétante. La tension augmente au fil des chapitres. Je vous avoue tout de même des moments de légèreté notamment lorsque surgissent des scènes passionnelles et intenses entre Aleksandre (le viking) et Gabrielle. Je n’ai pu que m’exclamée qu’ils allaient repeupler ce monde de petits garçons. Parmi tous ces points positifs, je me suis sentie mal à l’aise lorsque les motivations de cette nouvelle société nous sont dévoilées. Mal à l’aise car le moyen pour arriver à ce but ultime m’a évoqué le génocide. Car le moyen pour mettre de côté ces hommes m’a fait pensé aux camps de concentration. Choquée ? Non car Da Cruz ne fait pas dans le morbide et au contraire son récit se veut optimiste.  Percutant ? Sans aucun doute ! Délation ? Oui la société actuelle : ses travers, ses désillusions, l’impuissance des femmes et de ses inégalités. Féministe ? Oui et non, tout dépend quelle force on accorde à ce nom. Société réaliste ? A vous de choisir votre camp ? Un monde avec ou sans homme ?

Je pense qu’on ne peut absolument pas être insensible à cette lecture et au combat que livre ce roman. La syntaxe est percutante et le style de Da Cruz s’y prête à merveille. Le final nous laisse en suspens sans être dans le style cliffhanger explosif.

Lecture intense et excellente découverte ! Fan de dystopie vous passerez un excellent moment !

 

image-principale-page-liens-utiles

 

 

Vers le site des éditions Dreamcatcher, pour tout savoir !

Vers la page Facebook de Christelle Da Cruz !

TAMPON_A_SUIVRE__4b9e4da25e7b3