LA LUNE DU CHASSEUR, un roman de Philip Caputo.


Couverte de forêts, peuplée d’ours, de cerfs, d’élans et d’innombrables espèces d’oiseaux, la péninsule supérieure du Michigan est une région splendide et sauvage. Will Treadwell, propriétaire d’un pub près du lac Supérieur, y joue à l’occasion les guides de chasse.
Pour lui et ses semblables, les temps sont durs. Les valeurs de ces hommes « d’un autre temps » sont mises à mal, leurs femmes et leurs enfants les comprennent de moins en moins.
À la crise économique qui frappe la région, s’ajoute une crise existentielle : nos héros subissent aujourd’hui les affres d’une époque où ils ne trouvent plus leur place. La dépression guette, et une nature magnifique n’est pas toujours suffisante pour la tenir à distance.
Philip Caputo nous conte ici les histoires de Will et de ceux qui l’entourent. Autant de portraits sensibles de ces hommes qu’il connaît, qu’il côtoie, et qui ne s’y retrouvent plus. Des hommes aux prises avec leurs émotions, qui, longtemps, ont préféré affronter seuls leurs démons plutôt que d’avouer leur fragilité. Mais les temps changent…

 
Ouvrir le roman de Philip Caputo s’est se prendre une rafale de vent chargés d’une multitude d’odeurs venues de la forêt, du lac, des hommes et de leurs peines. C’est subir la sauvagerie des terres. Se laisser porter part cet instinct de survie. Affronter l’indéniable perte de soi, s’en remettre à la vie comme à la mort.
Will Treadwell est le pivot central d’un histoire façonnée par de nombreuses histoires. Gérant d’un bar, il est devenu les oreilles et les yeux d’un monde où les hommes vont à vau-l’eau. Des guerriers, des indiens, des travailleurs, il les écoute et il voit. Guide de chasse, il est le meilleur et c’est dans la forêt avec ses chiens qu’il aime se ressourcer. Le silence absolu, les arbres à perte de vue, les animaux, les oiseaux, la nature, rien de mieux pour affronter son passé et tenter de le panser.

 

Paul, Bill, Tom, Lisa, Devin, Rick, Elise, Trey, Kidman, Walsh, Lewis, Hall, Jeff autant d’hommes et de femmes qui ont un jour croisé la route de Will ou du Lac Supérieur.

 

Construit tel un roman choral, Philip Caputo nous fait découvrir leurs vies tout au long de sept histoires. Histoires bouleversantes, cruelles, mais d’une humanité si profonde. Comme si l’homme se révélerait dans toute sa splendeur dans la souffrance, dans la douleur. Sept histoires profondément touchantes où la nature à une place prépondérante, soignant les douleurs, exorcisant les maux, pansant les blessures. Dans cette nature, il serait possible d’y voir des symboles : un cerf, des oiseaux, des loups, des ours. Des étoiles et cette magnifique lune complice souvent du chasseur.

 

Philip Caputo signe un roman extraordinaire. Dès les premières lignes j’ai su que l’alchimie opérerait. Une plume envoûtante, le bon mot au bon moment, comme si ses mots prenaient vie et forme, là sous mes yeux. Il est très rare quand un roman me touche à ce point. Et ce final sous le ciel étoilé en plein hiver, wow, la cerise sur le gâteau. Un cycle qui se finit et un nouveau qui s’ouvre. Un héritage du meilleur à venir.  Philip Caputo parle de la mort avec un aplomb certain et un amour de la vie tout en gardant à l’esprit les drames qui façonnent ses hommes et ses femmes. Ceux qui les ont acceptés et qui ont en font une véritable force. Ceux qui sont dans le déni et qui avancent tant bien que mal, un pas après l’autre, vers cette lumière bien trop lointaine. Philip Caputo insuffle à sa prose une force constante, combattant chaque état d’âme, et de la bienveillance.

 

Un roman fort, poignant, percutant que je vous invite vivement à découvrir !

 

Un bol d’air pur à vous faire frissonner !

 

Une chronique de #Esméralda

AFFAMÉE, un roman de Raven Leilani.

Non, c’est juste qu’il y a parfois des heures grises et anonymes, comme maintenant. Des heures où je suis désespérée, affamée, des heures où je sais comment une étoile devient du vide.


Un premier roman aussi sulfureux que dérangeant
Edie, jeune Afro-Américaine, a décroché un poste dans l’édition, mais il semble toujours y avoir quelqu’un de plus respectable ou de plus  » blanc  » prêt à prendre sa place. Côté sexe, sa vie est assez débridée, mais sentimentalement les résultats ne sont guère satisfaisants. Or voilà qu’elle rencontre – par Internet – Eric, un homme blanc plus âgé qu’elle, avec qui elle entame une aventure aussi torride qu’ambiguë.
Elle fait bientôt la connaissance de son épouse, qui lui propose de venir habiter chez eux pour s’occuper de leur fille adoptive, une adolescente afro-américaine un peu perdue dans ce milieu huppé.
La cohabitation – floue, sous tension – va exacerber les conflits latents, et générer des situations pour le moins inhabituelles, sur fond de séduction et d’incompréhension.
Avec ce premier roman aussi sulfureux que dérangeant, Raven Leilani dresse un tableau acerbe des liens sociaux et raciaux dans l’Amérique contemporaine, où tabous et fantasmes mènent la danse.

 
AFFAMÉE étonne, subjugue, indigne, offusque. Pas de demi-mesure avec le premier roman de Raven Leilani, on aime ou pas. Tous les avis se mettent pourtant d’accord sur le talent de l’auteure.
Pour ma part j’ai adoré et je vous explique pourquoi.
Edie porte en elle un douloureux héritage. Telle une malédiction qui se transmet, elle n’y échappera pas malgré toute sa volonté. Un vide, un abysse où l’amour s’y écoule, s’y noie. Un manque viscéral qui ne sera pas comblé par un père ou la religion. Alors Edie grandit comme elle le peut, développant un certain intérêt pour le sexe, mirage acceptable où l’amour semble y prendre racine. Elle aime les corps, la sueur, la violence, ces blessures qui la font vivre dans un monde où l’absence est bien trop présente. L’attention, l’inattention brutale de ces échecs qui s’accumulent. Edie court après tout cela. Un semblant attentif à ses désirs, à ses caprices, à ses rêves. Une noire défaillante dans un monde où le « noir » doit survivre. Edie, guerrière à l’allure maussade, désabusée, avide de croire à la vie, à l’amour toxique, à l’amour tout court, court après cette chimère qui prend, alors, la forme d’Eric. Quarantaine, pas franchement beau, pas franchement laid, il a le bagou, le goût de l’interdit, le goût de l’audace, le goût où le tout devient possible. Irréalité qui dure des semaines se transformant tel le carrosse de Cendrillon, la réalité a souvent un goût amer de désillusion.

 

Edie s’immisce dans la vie d’Eric et de sa femme qui l’encourage à s’installer dans leur maison. Un tableau inédit et grotesque où l’appropriation de l’identité fait figure d’un mauvais jeu de rôle. Edie récure chaque centimètre de la maison, laissant ici et là sa trace, son emprunte, et chapardant ces objets inutiles. Deviendrait-elle blanche ? La femme quant à elle, observe maladroitement d’une envie malsaine et nauséabonde. Humiliation ultime de l’intimité, Edie devient un objet de fantasme qu’elle décortique minutieusement, autopsie du vivant. Blanc et Noir, confrontation silencieuse de deux mondes où tout les oppose, peinture caricaturale de la blessure sociétale. 

 

Désirs, envies mortifères, passion, concupiscence, avarice, avidité, égoïsme rythment une histoire hors norme portée par une plume talentueuse, vorace qui accapare le lecteur dès le départ. Elle scande, elle hurle la douleur et la passion émiettant les blessures, les espoirs et la réalité, déliant le vraisemblable au cœur des tourments. De longues énumérations et descriptions me faisant penser aux chants des esclaves. Si l’histoire et le scénario se veulent simple tout ce qui agrémente le récit a su me séduire. La force des mots, le symbolisme récurrent, une héroïne paumée au milieu d’un monde cruel et de ces manquements, l’agencement des scènes, l’ambiance particulière m’ont séduite. Une plume atypique qui sait jouer à la perfection entre la douceur et la violence portant à bout de doigts la réalité.

 

Je ne peux que vous inciter à vous faire votre propre avis, pour ma part cette première rencontre avec l’auteure fut merveilleuse.

 

Une chronique de #Esméralda

LA FEMME INTERIEURE, un roman étonnant de Helen Phillips.


Molly participe à des fouilles dans une ancienne station-service. Elle déterre un jour des objets dont la nature perturbe sa conception d’un univers logique, comme cette Bible où Dieu est au féminin. Chez elle, Molly doit affronter une situation tout aussi perturbante : son mari a dû se rendre à l’étranger pour donner un concert, la laissant seule avec leurs deux enfants en bas âge. Mais voilà qu’un soir elle entend des bruits de pas dans le salon…
Un intrus surgit alors dans sa vie, un intrus très particulier, puisqu’il s’agit… d’elle-même ! Une Molly identique, à une différence près : cette Molly-là a perdu ses deux enfants dans un attentat sur son lieu de travail. Débordée par son rôle de mère, Molly se retrouve confrontée à une femme qui veut récupérer ses enfants à tout prix. Les deux Molly sont-elles les deux facettes d’une même femme au bord de l’effondrement, ou la trame de l’Univers s’est-elle vraiment déchirée ? Deux mères presque semblables peuvent-elles cohabiter…
Avec ce roman palpitant, Helen Phillips réussit un tour de force : traiter le lien maternel dans ce qu’il a de plus concret tout en créant un climat haletant, ponctué de rebondissements aussi ingénieux que troublants.
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Claro.

LA FEMME INTERIEURE est sans contexte un roman à découvrir et à se faire sa propre idée. Un livre qui divise, qui bouleverse, qui subjugue, qui effraye, qui rebute. Pour ma part j’ai tout simplement adoré cet inconfort qui s’installe dès les premières pages et qui prolifère au fil des chapitres.
Dès le départ il est difficile de savoir sur quel pied dansé. Je suis vite bourlinguée dans cette histoire qui semble aux premiers abords vraiment dingue. Et puis y ce qui clash, cette apparition. Fiction ou non ? Il me faut faire avec et apprendre à valser avec la plume captivante d’Helen Phillips.

 

Un roman dérangeant, dangereux, douloureux mais tellement magnifique. Helen Phillips nous plonge dans les affres quotidiennes d’une femme, cette mère qui doit faire face à deux petits chenapans. La maternité, la relation maman-enfants et maman-papa n’échappent pas à l’œil acéré de l’auteure. Les petits détails qui font sourire, qui font grincer les dents, un tableau envoûtant et parfois répugnant. Une maman a ses faiblesses, elle n’est ni parfaite ni exceptionnelle. C’est une femme avant tout qui tente du mieux qu’elle peut d’élever ses enfants selon un modèle social et principes moraux. Helen Phillips y décrit avec candeur et une honnêteté sans faille les méandres de cette relation fusionnelle et éternelle. Cette histoire aurait pu être assez banale si la même femme si différente et si identique n’apparaissait pas. Et là il faut tout reconsidérer et être attentif à certains mots clefs qui fleurissent ici et là.

 

Et si cette histoire n’était pas ce qu’elle paraît ?

 

J’ai longtemps réfléchi après avoir refermé ce livre à ce qu’il se cachait sous ces métaphores, ces imbroglios, ces illusions, ces mots puissants. Après moult conjectures, je reste convaincue que cette histoire cache un sujet bien plus intense et qu’il ne faut pas s’arrêter à cette déstructuration voulue et plutôt bien imagée et réussie. La psychologie du personnage mérite toute attention et il faut aller au-delà des apparences. C’est ainsi qui m’est apparue comme une évidence la notion des cinq étapes du deuil : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l’acceptation ; que j’ai associés aux cinq parties du roman. Évidence ?

 

Une lecture de toute beauté qui ne m’a pas du tout laissé indifférente. Une lecture atypique par sa construction, par son audace et pas son thème. Une lecture qui fait encore battre mon cœur et qui y restera longtemps.

 

Je terminerai par la dernière phrase du roman qui résume en ces quelques mots son intensité et son pouvoir.

 

Mais les enfants ne s’inquiétèrent pas, car ils étaient avec elle, en sécurité, et elle les portait de l’avant.

 

Une chronique de #Esméralda

Une lecture du Picabo River Book Club

Ce qui nous tue de Tom McAllister

Littérature Nord-Américaine – Livre sorti le 6 février 2020

Editions Le Cherche-Midi

Service Presse

Ma note : 2,5/5

 

Avant de commencer, je tiens à remercier le Picabo River Book Club et les Editions du Cherche-Midi pour l’organisation de ce partenariat et pour m’avoir permis de découvrir ce roman.

Résumé : L’Amérique est-elle condamnée à la bêtise, au machisme, à la paranoïa et au mensonge ?

Te rappelles-tu quand tout était simple ?
 
Anna Crawford, professeure d’anglais au lycée de Seldom Falls, Pennsylvanie, est virée pour insubordination. Mauvais timing. Dans la foulée, un étudiant pénètre dans les locaux et se livre à une tuerie de masse : 19 morts, 45 blessés. Un temps suspectée par le FBI, Anna est rapidement innocentée. Mais le mal est fait : elle a été montrée du doigt, sa vie, jetée en pâture aux foules, ne sera plus jamais la même.
Autour d’elle, elle voit un monde devenir fou, qui pour seules réponses à ce drame atroce propose davantage de médias et de caméras, toujours plus de hashtags, d’armes, de virilité triomphante et de lois absurdes.
 
L’Amérique est-elle condamnée à la bêtise, au machisme, à la paranoïa et au mensonge ? Avec cet anti-thriller, où l’humour noir se mêle à la colère, Tom McAllister nous offre un plaidoyer au vitriol pour la raison, à une époque où tout le monde semble devenir cinglé, sans que cela ne choque plus personne.

 

L’avis de Lilie : J’avoue que quand j’ai lu le quatrième de couverture de ce roman, j’ai été emballée. Je m’attendais à un « manifeste » condamnant la violence quotidienne, le port des armes aux USA, bref, j’espérais lire un livre qui m’embarque et me ferais réfléchir à ces thématiques. Malheureusement, mon enthousiasme est vite retombé et je crois que je suis un peu passée à côté de cette histoire.

Tout commence en faisant la connaissance d’un jeune homme qui s’apprête à déclencher une fusillade dans un lycée. Nous basculons ensuite sur Anna Crawford, une ancienne professeure de ce lycée, récemment mise à pied et accusée, injustement, d’être l’instigatrice de cette tuerie. A partir de là, plus rien ne sera pareil pour elle et elle va vivre entre crainte d’une nouvelle tuerie et analyse du monde actuel.

Anna est une jeune femme paumée. Depuis qu’elle a été mise à pied, elle tourne en rond et n’a plus goût à grand chose. On va alors la suivre pendant l’année qui suit la tuerie. On se rend vite compte qu’elle ne sait pas quoi faire de sa vie et qu’elle se laisse complètement débordée par le quotidien. Pendant un temps, elle vit avec Robbie, dont on apprend peu de choses, et on sait aussi qu’elle a un frère, Calvin, qu’elle aime mais avec qui elle n’aime pas passer du temps. 

Comme je l’ai déjà dit précédemment, je suis passée à côté de cette histoire. Prometteuse, elle n’a pas répondu à mes attentes. En effet, je n’ai pas aimé l’héroïne. Au départ, j’ai eu un peu pitié d’elle mais rapidement, j’ai été agacée par ses errements et son immobilisme. Même si elle constate la violence, qui envahit notre quotidien, par des actes de plus en plus meurtriers et destructeurs, elle ne les analyse pas et ne cherche pas vraiment de solutions pour agir à son niveau. Peut-être que cette perception m’est propre mais au final, je referme ce roman avec lassitude et soulagement de l’avoir terminé. J’ai trouvé le style de l’auteur un peu brouillon car, par moment, il fait des digressions qui n’apportent rien à  l’intrigue. Le langage utilisé est souvent familier et cela m’a également gêné. Le point positif concerne la vivacité de l’écriture et le fait que la plume de l’auteur est très visuelle. En effet, on est en totale immersion dans l’histoire et on angoisse, souvent, au côté d’Anna.

Pour conclure, je le regrette mais je suis passée à côté de ce roman sur lequel j’avais fondé beaucoup d’espoir. Cette lecture m’a permis, de mon côté, de réfléchir sur le poids des médias et leur impact dans notre quotidien. Néanmoins, je n’ai adhéré ni avec le cynisme de la narratrice, ni avec son caractère. Dommage !

 
Retrouvez ce roman sur le site de l’éditeur

 

SACRIFICES de Ellison Cooper.

[ POLICIER- Nouveauté 2019 ]
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Cindy Colin Kapen
CHERCHE MIDI Éditeur

448 pages
Ma note : sensationnel
Lien Kindle
 
Le résumé :
Après Rituels, le retour de Sayer Altair.
Neuroscientifique, spécialiste du comportement des psychopathes, Sayer Altair est appelée d’urgence par le FBI. On vient de retrouver des ossements humains dans une grotte perdue du parc national de Shenandoah. Un tueur semble y déposer ses victimes depuis des décennies. Lorsque l’affaire est reliée à la disparition inquiétante d’une femme et de sa petite fille quelques mois auparavant, une course contre la montre s’engage pour les retrouver avant l’issue fatale.
Alors que l’enquête semble au point mort, un psychopathe anonyme dont Sayer étudie le profil, le Sujet 037, lui propose son aide. Mais peut-elle vraiment lui faire confiance ?
Ellison Cooper revisite ici toutes les lois du genre avec une efficacité et une maîtrise rares. Elle tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page, au fil d’une intrigue machiavélique, jusqu’au coup de théâtre final, qui place le livre au niveau des plus grandes réussites du genre.
Résultat de recherche d'images pour "mon avis image"
 
Lire SACRIFICES, c’est plongé dans les affres humaines, celles que l’on redoute. Celles qui effrayent. Celles qui poussent dans les retranchements.

 

Sayer Altair est dans son domaine une experte. Après les déboires de ses premières aventures (que je suppose être dans le premier volume « Rituels » que je n’ai pas encore lu), Sayer reprend du service. Une nouvelle mission où le temps est compté. Une région éloignée de tout, un ancien terrain minier, des excavations cachées et des os, beaucoup d’os. Un travail de fourmi est entrepris et les premiers indices les mettent sur une voie ardue. Des noms apparaissent, un fantôme, des faits recoupés, une étrange lame et une légende. Voici de quoi pour Sayer et son équipe de bras cassés à brainstormer ! Si seulement cela était aussi simple, Sayer ne ménage pas ses efforts et surtout elle doit faire face maintenant à une nouvelle menace, celle qui grandit dans l’ombre. Son ange gardien, le sujet 037 psychopathe, veille au grain. Affaire à suivre !

 

SACRIFICES est un policier incroyablement efficace. Une intrigue finalement très simple mais qui a le mérite de vous accaparer dès les premières pages. Un rythme effréné, une plume dynamique, des personnages attachants et nous voilà embarqués dans une enquête trépidante. Sayer Altair est un de ces personnages qui sous son apparence de bon flic cache beaucoup de blessures. Elle se remet sans cesse en question sans pour autant douter de sa confiance. C’est une femme prise par ses propres tourments et peurs qui en même temps que son enquête doit se reconstruire pour son avenir qui toque à la porte. Elle déborde d’énergie et de motivations qui la poussent au-delà de ses limites. Héroïne moderne et accablée, elle se bat pour ses convictions et ses valeurs au sein du FBI.

 

Un page turner sans foi ni concession porté par une figure féminine combative et déterminée. Un page turner terriblement diabolique ! Ellison Cooper a dans sa botte une myriade de surprises !

 

Une chronique de #Esméralda

Résultat de recherche d'images pour "à découvrir"

… sur le site Lisez.com !

L’ENVOL DU MOINEAU de Amy Belding Brown.

 

[ LITTÉRATURE ÉTRANGÈRE – ROMAN HISTORIQUE – Nouveauté 2019 ]
CHERCHE MIDI Éditeur – Collection Ailleurs
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Cindy COLIN KAPEN
Titre original : Flight of the sparrow
464 pages
Ma note : 5/5 mentions « incontournable 2019 »
Lien Kindle

 

 

Le résumé :

 

D’après des faits réels, le superbe portrait d’une femme découvrant la liberté au milieu des Indiens.
Colonie de la baie du Massachusetts, 1672. Mary Rowlandson vit dans une communauté de puritains venus d’Angleterre. Bonne mère, bonne épouse, elle souffre néanmoins de la rigidité morale étouffante qui règne parmi les siens. Si elle essaie d’accomplir tous ses devoirs, elle se sent de plus en plus comme un oiseau en cage. Celle-ci va être ouverte de façon violente lorsque des Indiens attaquent son village et la font prisonnière. Mary doit alors épouser le quotidien souvent terrible de cette tribu en fuite, traquée par l’armée. Contre toute attente, c’est au milieu de ces  » sauvages  » qu’elle va trouver une liberté qu’elle n’aurait jamais imaginée. Les mœurs qu’elle y découvre, que ce soit le rôle des femmes, l’éducation des enfants, la communion avec la nature, lui font remettre en question tous ses repères. Et, pour la première fois, elle va enfin pouvoir se demander qui elle est et ce qu’elle veut vraiment. Cette renaissance pourra-t-elle s’accoutumer d’un retour  » à la normale « , dans une société blanche dont l’hypocrisie lui est désormais insupportable ?
Cette magnifique épopée romanesque, inspirée de la véritable histoire de Mary Rowlandson, est à la fois un portrait de femme bouleversant et un vibrant hommage à une culture bouillonnante de vie, que la  » civilisation  » s’est efforcée d’anéantir.
 » Dès la première page, Amy Belding Brown propulse le lecteur directement au cœur sombre de l’Amérique puritaine du xviie siècle et ne le lâche plus jusqu’à la fin. Ce livre, basé sur un travail de recherche monumental, est une chronique passionnante des premiers antagonismes entre le monde des Indiens et celui des Blancs. Inspiré d’une histoire vraie, c’est un superbe roman à la fois violent, tragique, courageux et édifiant. Notre cœur bat au rythme de celui de l’héroïne, cette femme extraordinaire qui, en dépit de tout, non seulement survit, mais triomphe de son destin.  » Jim Fergus

 

 

 

Résultat de recherche d'images pour "mon avis image"

 

Êtes-vous déjà tombés amoureux d’un livre ? Juste comme ça en apercevant  la couverture ? Que les frissons vous parcourent la moindre parcelle de peau partant du plus petit cheveu jusqu’au petit doigt d’orteil ? Et bien pour moi c’est ce qui s’est réellement passé. Un coup de foudre, littéralement, sans savoir pourquoi ni comment. Comment si l’alchimie avait déjà opéré un tour de force. J’ai eu peur d’ouvrir ce roman et d’affronter ses mots. Peur de me prendre un râteau. Inquiète de découvrir une histoire qui pourrait me bouleverser.
 
L’ENVOL DU MOINEAU est à mes yeux un roman d’une rare beauté, celle qui vous tatoue à jamais, celle qui s’infiltre, vous happe et vous emmène vers un ailleurs.
 
Direction la Nouvelle-Angleterre, 1675. Boston n’est alors qu’un gros village entouré de murailles en bois. Les colonies se répandent peu à peu aux alentours, prônant les voix impénétrables du Seigneur. Des colonies dirigeaient par des pasteurs intransigeants. La vie des colons est réglée aux millimètres près. Pas de faux pas sinon c’est le pilori. Le Seigneur veille, dicte les règles. Ses paroles sont d’or, bienveillantes, généreuses, autoritaires. Bienvenue au cœur de la société puritaine où les femmes au coiffe blanche sont sous l’autorité de leurs maris ; où les bons sentiments envers les enfants sont blasphématoires ; où tout geste de miséricorde, de bienveillance et de bonté envers des esclaves ou inféodés sont punis ; où la rigueur, les prières, le travail sont le cœur d’une vie aussi riche que démunie.
 
Mary Rowlandson est un de ces femmes parmi tant d’autres. Bonne épouse, bonne mère, elle donne l’image parfaite que l’on souhaite d’elle. Si Mary écoute avec passion les mots du Seigneur telle que l’on lui a toujours apprise, elle ne peut s’empêcher de les braver. Aider à mettre au monde le bébé d’une jeune fille inféodée amoureuse d’un esclave noir est tout sauf recommander par Lui. Mary a cette flamme en elle, celle qui la pousse à voir le monde d’une manière différente de son mari. Un monde qui serait à l’image de ce moineau offert par le père de la jeune fille en guise de remerciement, un monde magique, merveilleux, coloré et libre. Mary à ce quelque chose d’incontestable et de lumineux : découvrir et apprendre.
 
Sa vie bascule lorsque le village attaqué par les Indiens, elle est faite prisonnière avec ses enfants et tant d’autre gens de la communauté. Mary courageusement va défendre bec et ongle la vie de sa fille Sarah, mourante. Elle crie de douleur, d’incompréhension, d’effroi. Sa captivité est un terrible et long chemin sinueux qui lui meurtrisse l’âme. Une épreuve qui pourtant va lui permettre de connaître un certain apaisement. Pendant des semaines, elle est l’esclave d’un sachem aussi bienveillant que méchant. Ses pas, son regard découvrent une vie difficile où l’amour, le partage, la communion avec la nature, les pleurs, les rires, les repas frugaux, les enfants, les sourires, la confiance ont une toute autre signification. Elle contemple, elle respire, elle foule cette liberté. Une communion, une osmose parfaite et idéale. Ce peuple la fascine autant qu’elle le répudie. Une confrontation nécessaire à cet épanouissement libératoire. Les jours défilent, le temps s’apprivoise, le froid tue, Mary malgré la disette, les maladies, la mort, rayonne, respire. Elle rencontre cet indien converti James qui lui confère ce sentiment inexplicable de bien-être. Comme si le tout, la nature s’accordait avec les yeux et les bras chaleureux de ce puissant guerrier.

 

Cette épopée tel un rêve bien trop éphémère se dissolve dans cette réalité sournoise. Le retour à cette vie « normale » est une nouvelle épreuve. Les griffes acérées, les mots blessants, les regards noirs déstabilisent une femme qui alors ne sait plus à quel monde elle appartient.

 

Amy Belding Brown signe ici un ouvrage fascinant, incroyablement fascinant ! J’ai été happée par cette histoire d’un autre monde, celui où les chevaux étaient contraints à la guerre, où un peuple se devait d’être de véritable sauvage pour survivre sur leurs terres, terres volées par ces colons porteurs d’une vie sans liberté, sans accord avec la nature, dépourvue de tout sentiment. Mary, femme emblématique, tiraillée par ce que l’on attend d’elle et ce qu’elle apprit sur elle. Amy Belding Brown m’a transportée dans un monde intransigeant, violent mais où l’amour, la fraternité ont un poids considérable. D’actions en actions, de questions en questions, mon cœur a fini par chavirer.

 

Je pourrai écrire encore de nombreuses lignes pour vous prouver de A à Z que ce roman est juste incroyable. Incroyable ! Envoutant ! Terrible ! Poignant ! Fascinant ! Percutant ! Humain ! Un diaporama bouleversant et éreintant de la folie humaine. Un tableau grandiose d’un peuple anéanti, déraciné et meurtrit.

 

#Esméralda
 

 


 
Une lecture en partenariat avec le PICABO RIVER BOOK CLUB et CHERCHE MIDI Éditeur. Je vous en remercie infiniment.

Résultat de recherche d'images pour "à découvrir"

 

… le site Lisez.com, pour tout savoir.

… l’avis d’une souris et des livres.

… l’avis du blog Une vie toute simple.

received_257092058249322

L’ÉCRIVAIN PUBLIC de Dan Fesperman.

IMG_kyfm2x

 

 

[POLAR – Nouveauté 2018]
Cherche Midi éditeur
Traduction : Jean-Luc Piningre
Service presse en partenariat avec le Picabo River Book Club.

 

Format numérique (464 pages) : 12.99€
Broché : 21.00€
Ma note : 4/5 mention « à découvrir »

 

 

Je remercie Léa et Cherche Midi  pour leur confiance.

 


 

Le résumé :
9 février 1942. Dès son arrivée à New York, Woodrow Cain, un jeune flic du sud des États-Unis, est accueilli par les flammes qui s’échappent du paquebot Normandie, en train de sombrer dans l’Hudson. C’est au bord de ce même fleuve que va le mener sa première enquête, après la découverte d’un cadavre sur les docks, tenus par la mafia. Là, il fait la connaissance d’un écrivain public, Danziger, obsédé par les migrants qui arrivent d’une Europe à feu et à sang, ces fantômes au passé déchiré et à l’avenir incertain. Celui-ci va orienter Cain vers Germantown, le quartier allemand, où, dans l’ombre, sévissent les sympathisants nazis. Alors que le pays marche vers la guerre, la ville est en proie à une paranoïa croissante. Et les meurtres continuent…
Au fil d’une intrigue passionnante, Dan Fesperman évoque avec un réalisme rare quelques pages aussi méconnues que fascinantes de l’histoire de New York : l’influence nazie, le sort des immigrés juifs et l’implication de la mafia dans le conflit mondial.

 


 

 

L’écrivain public se définit comme « une personne qui rédige des lettres, des actes, pour ceux qui ne savent pas écrire ou qui maîtrisent mal l’écrit »1.

Cette définition d’une « personne qui écrit des lettres pour ceux qui ne savent pas écrire » apparaît dans les dictionnaires de la langue française dès 1835, où le sens latin de scribe ou copiste du terme écrivain est alors repris pour former la locution « écrivain public » Source Wikipédia.

 


 

Mon avis :

 

Je suis toujours émerveillée lorsque la fiction rattrape la réalité. Quand l’Histoire prend vie au grès d’un récit. Quand les détails, les descriptions donnent une autre dimension. Je suis toujours subjuguée par le travail fourni par l’auteur qui de recherches en recherches trouve le bon filon pour narrer une histoire hors norme. C’est ça « L’écrivain public » est hors norme, majestueux, gargantuesque.

 

Dan Fesperman nous plonge dans Gotham City, enfin plutôt le New York de 1942. New York grouille. La vie, dans un flot continue, trépigne aux rythmes des arrivées et des départs. Des communautés juives, noires, japonaises, allemandes. New York est l’image même du melting pot. Traditions, croyances, religions, habitudes de vie ; un charme non désuet. 1942 : Pearl Harbor (7/12/1941), l’incendie du Normandie (9/02/1942), bateau réquisitionnée par les Américains. La seconde guerre mondiale est éloignée géographiquement, mais les canons résonnent tout de même ici. La méfiance et la suspicion s’installent. Un climat froid qui n’augure rien de bon. Le patriotisme résonne dans chaque rue, chaque foyer. L’effort de guerre est de rigueur. Et les alliances insoupçonnées fleurissent.
Le roman débute sur l’incendie du paquebot Normandie. Cain Woodrow ( du même nom que le 28e président des Etats-Unis – 1913 à 1921), s’installe sur l’île de Manhattan. Jeune flic sudiste, père d’une jeune fille, il a fuit son Sud natal suite aux ordres de son beau-père et une histoire de vengeance qui prend trop d’ampleur. Cain est un homme intelligent, trop têtu, méticuleux et surtout curieux. Son intronisation au sein de la brigade ne se fait pas sans casse. Sa première affaire, le meurtre d’un Allemand retrouvé au bord du fleuve Hudson. Cette dernière va le plonger dans les coulisses d’une New York malfaisante. Rejoint par Dalitzer, l’écrivain public, ils vont tenter de résoudre une affaire aux dimensions inimaginables. L’atmosphère se veut vite oppressante.

 

Tout au long de cette enquête, tu découvres les méandres de la corruption, des organisations dirigées par la mafia, notamment avec la présence des grands pontes de la mafia. Dan Fesperman te met sur les pas de l’histoire cachée de New York ou méconnue. Celle qui dirige à grand coup de complots ou d’alliance. Celle qui ait tu. Cette immersion est juste impressionnante et sensationnelle. Si l’intrigue policière ne dépote pas, le reste est juste fabuleux. En toute honnêteté j’ai eu beaucoup de mal une grande moitié du roman. Je me focalisais trop sur cette intrigue et je suis passée à côté de points cruciaux. Lorsque le déclic s’est opérée, le roman a pris une toute autre dimension. C’est un roman que je relirai sans aucun doute, dans quelques années, car je suis sûre d’avoir loupé pas mal d’éléments capitaux.

 

Dan Fesperman a eu l’ingéniosité d’ancrer un aspect historique tout à son récit. La frontière entre la réalité et la fiction est si mince.

 

C’est une lecture que j’ai, malgré tout, très appréciée. J’ai découvert un pan historique et je me suis plongée à la suite dans des petites recherches. Une sorte de prolongation afin de mesurer toute l’importance de ce roman inédit.

 

 

 

≈≈ FOCUS ≈≈

 

 

Dan FESPERMAN

En aparté : Dan Fesperman

Reporter de guerre et auteur de romans policiers, l’Américain Dan Fesperman a couvert la plupart des conflits en Europe et au Moyen-Orient. L’Écrivain public est son premier roman publié au cherche midi.

 

 

∞∞ Les figures mytiques présents dans le roman ∞∞

 

 

Résultat de recherche d'images pour "Socks lanza"

Joseph Lanza (né en 1904 à Palerme en Sicile, mort le 8 octobre 19681), était un mafieux, membre de la famille Genovese.

Né en à Palerme en Sicile, il a émigré à New York et est devenu le patron du marché de poissons, le Fulton Fish Market, des années 1940 jusqu’à sa mort en 1968.

Il était un proche de Lucky Luciano.

 

Description de l'image LuckyLucianoSmaller.jpeg.

Charles Luciano, dit « Lucky Luciano » (né le à Lercara Friddi en Sicile, Italie – mort le à Naples), est un mafieux italo-américain, né sous le nom de Salvatore Lucania. Il est certainement le criminel dont l’influence historique est la plus grande. Le magazine Time l’a classé parmi les principaux bâtisseurs d’empire du XXe siècle : un empire du crime1. Deuxième « Capo di tutti capi » (chef de tous les chefs) après l’assassinat de Salvatore Maranzano, Luciano est considéré comme le père du crime organisé moderne aux États-Unis.

 

 

 

 

Description de cette image, également commentée ci-après

Meyer Lansky (en polonais : Majer Suchowlański – en russe : Мейер Суховлянский/Mejer Suchowljanski ou Maier Suchowljansky 1) était un mafieux américain, associé de la famille Luciano. Il est né à Grodno dans l’Empire russe – de nos jours Hrodna en Biélorussie – le 4 juillet 1902 et est mort à Miami le 15 janvier 1983. Surnommé dans les médias « Mastermind of the Mob » (« le cerveau de la mafia »)2,3, il fut durant de nombreuses années le trésorier du Syndicat national du crime — d’où son autre surnom, « The Ganglang Finance Chairman », faisant de lui, un des plus riches et plus puissants chefs du crime organisé américain1.

 

 

 

Description de cette image, également commentée ci-après

Umberto Anastasio, connu sous le pseudonyme de Albert Anastasia (né le à Tropea, en Calabre et mort assassiné à New York le ) était un mafieux italoaméricain.

Albert Anastasia était surnommé le « Seigneur grand exécuteur » (Lord High Executioner), à cause de son aptitude à tuer. On lui attribue d’ailleurs entre 300 et 700 meurtres par le biais du Murder Incorporated. Il fut le parrain de la famille Mangano de 1951 jusqu’à sa mort.

 

 

 

 

Résultat de recherche d'images pour "murder incorporated"Murder Incorporated est une organisation de la Yiddish Connection et de la mafia italo-américaine, commandée par Louis Lepke Buchalter, chargée de l’assassinat de ses membres ayant commis une faute ou étant peu sûrs, dont l’existence a été dévoilée en 1940 par le procureur de New York, Burton Turkus, grâce au témoignage du tueur Abe Reles.

 

 

 

 

Résultat de recherche d'images pour "silver shirts"La Silver Legion of America (la légion d’argent de l’Amérique), généralement appelée « Silver Shirts » (les chemises d’argent) était un groupe fasciste des États-Unis fondé par William Pelley en 1933.

L’emblème des « Silver Shirts » était un L rouge qui était censé représenter la Loyauté à la république, la Libération du matérialisme et, la Légion elle-même. Leur uniforme comprenait une casquette identique à celle portée par les nazis en Allemagne. Le groupe portait des chemises d’argent, comme les fascistes italiens portaient des chemises noires et les nazis allemands des chemises brunes.

En 1934, les Silver Shirts étaient environ 15 000, issus de la classe moyenne. L’attaque de Pearl Harbor en 1941 et la déclaration de guerre des États-Unis à l’Allemagne nazie ont conduit à la disparition de la Silver legion.

 

 

Description de cette image, également commentée ci-après

 

Damon Runyon, né Alfred Damon Runyan le à Manhattan, dans l’État du Kansas, et mort le à New York, est un journaliste et un écrivain américain.

 

 

 

Résultat de recherche d'images pour "ellis island 1943"

 

Ellis Island, arrivée des immigrés et centre de détention.

 

 

 

Le Lafayette entouré de bateaux-pompe projetant de l'eau.

 

 

Le 9 février 1942, l’incendie du Normandie.

 

 

 

 

Sources Wikipédia.

 

 

image-principale-page-liens-utiles

 

Lien Amazon !

Vers le site Lisez.com, pour tout savoir !

Vers le site de Dan Fesperman, pour suivre son actualité !

Si t’es fan de littérature américaine, rejoins le groupe PICABO RIVER BOOK CLUB !

 

L’image contient peut-être : 2 personnes