


Depuis son mariage avec Maximilien d’Autriche, Charlotte va de désenchantements en désillusions. Sa vie conjugale réduite à néant, elle mise son va-tout sur la couronne du Mexique. À leur arrivée à Veracruz, le couple impérial découvre un pays exsangue, bien loin d’être pacifié par les troupes françaises. Ils doivent faire face à la défiance des élites locales bien décidées à tirer parti de la faiblesse de caractère de Maximilien pour préserver leurs intérêts.

Direction le Mexique. Maximilien devient l’empereur et doit remettre sur pied un pays à feu et à sang. Les indiens sont tués, affamés et torturés. Des terres arides et hostiles où les manipulations sont courantes. Charlotte est tout bonnement choquée par la rencontre avec ce peuple. Totalement délaissée par son mari et impuissante face à la situation du pays, elle va pendant un laps de temps prendre les commandes du pays pendant que son cher mari se prélasse dans la luxure.
Ce second tome est différent du premier. Nous rentrons dans le vif du sujet concernant la situation du Mexique. Des illustrations plus violentes dans les tons rouges. Du sang, des corps décharnés qui contrebalancent l’opulence du palais. Charlotte se révèle être une meneuse hors pair enviée par les sommités du pays qui la jalousent. Sous couvert du récit historique, Nury propose une histoire passionnante entre secret, prise de conscience et manipulations. Un tome riche en rebondissements et en révélations qui se termine sur un sacré cliffhanger. J’espère de tout cœur qu’il y aura une suite. Comme pour le précédent tome, je suis touchée par les détails des lieux et par les émotions qui se dégagent des personnages qui tour à tour sont pris par leurs tourments et leurs exaltations. Un tome où la guerre est très présente. On y aborde succinctement la condition des indiens et du clergé.
Un second tome qui m’a tout autant captivé que le premier !
Une chronique de #Esméralda
