COVEN, une bande dessinée de Taous Merakchi et de Da Coffee Time.

FANTASTIQUE

Éditions Dupuis

Ève, Diane, Lily et Morgane sont quatre amies lycéennes. Très attachées au vieil orme du parc municipal, sous le feuillage duquel elles ont quelques centaines de souvenirs, elles décident de s’opposer à son abattage en usant de sorcellerie… Une idée qui va se révéler diaboliquement efficace ! Encouragées par le succès de ce premier rituel, elles vont former un coven ? un gang de sorcières ? afin de trouver de nouvelles applications citoyennes à l’efficacité de leurs pouvoirs conjoints. 
Mais elles ignorent encore qu’elles libéreront ainsi une entité démoniaque qui va plonger dans le chaos leur petite ville si tranquille. Et peut-être même les détruire…

 

Ma note : 4/5
Nouveauté 2023
256 pages
Disponible au format numérique et cartonné

MON AVIS

Déjà rien que le titre et la couverture, j’ai eu juste envie de la découvrir. La lecture du résumé n’a fait que confirmer mon sentiment.

 

Coven c’est l’histoire rocambolesque de 4 lycéennes totalement différentes qui décident de jeter un sort pour sauver le vieil orme du parc. Eve, Diane, Lily et Morgane ont chacune des personnalité détonantes qui contre toute attente ne mettent par le chaos au sein du groupe. L’une gothique, l’autre bonne famille, une autre féministe et la dernière qui est totalement autonome. Alors oui c’est parfaitement cliché, mais cela fonctionne assez bien. Chaque fille apporte une dynamique intéressante au groupe. Elles ne connaissent pas grand-chose à la magie mais leur investissement et leur enthousiasme sont à la hauteur du résultat et elles n’hésitent donc pas à continuer à explorer cet univers. Oui, MAIS, il y a un très grand mais, il se pourrait que quelques complications apparaissent. Et surtout vous ne serez jamais prêt pour la fin.

 

Issu de la plateforme Webtoon, ce comics est une chouette découverte pleine de peps, de magie, d’histoire de filles, de frissons et d’initiations. C’est énergique et marrant. J’adore cet esprit avec la magie en filigrane. Les filles sont charismatiques et intrigantes. J’ai été sensible aux illustrations. Et puis avec plus de 200 pages j’ai eu le temps d’apprécier le scénario. Je pense sincèrement qu’il y aura une suite, je ne vois pas comment cela ne serait pas possible. 

NERO tome 1, une bande dessinée de Mammucari.

FANTASTIQUE

Éditions DUPUIS

Syrie, an de l’hégire 551, 58e année d’un combat sans merci. Nero, un féroce guerrier arabe, livre un combat acharné contre les ennemis de l’Orient. Nous sommes au coeur des croisades, l’une des périodes les plus sombres de la grande Histoire.
Nero n’est pas un homme comme les autres : redouté par ses ennemis comme par ses alliés, 
 
il porte sur son front les stigmates d’un rituel ancestral, une cicatrice qui remonte à l’enfance, ce jour maudit où son propre père a tenté de le sacrifier à Iblis, le Djinn du feu.
Unis malgré eux dans une guerre sans merci, Nero et un chevalier chrétien vont devoir mettre leurs différences de côté et combattre ensemble des menaces bien plus dangereuses, des créatures primordiales qui se nourrissent de la haine qui divise les peuples.
Emiliano Mammucari, la star italienne, livre ici un incroyable récit d’aventure fantastique et d’histoire revisitée au cœur des croisades. Il met en scène un héros emblématique hanté par un passé douloureux qui va devoir se dépasser pour vaincre des forces obscures vouées à l’extinction de l’Humanité.

 

 

Ma note : 4,5/5
Nouveauté 2023
144 pages
Disponible au format numérique et cartonné

MON AVIS

C’est le genre de bande dessinée pour laquelle je craque volontiers. Un récit qui allie Histoire, aventure et fantastique, tout ce qu’il faut pour que je passe un agréable moment de lecture.

 

Direction la Syrie à l’hégire 551, en pleine croisade. Nero est craint par tous, sa marque sur le front étant à l’origine de cette réticence. Nero est un guerrier aguerri, un homme motivé par la colère et la vengeance, son égo mais il sait reconnaître quand la situation l’exige de revoir son jugement. 

 

La guerre, la haine, la religion, une grotte mystérieuse refermant pouvoir et richesse, un djinn, un chrétien et un musulman qui s’allient pour éviter le pire.

 

Le scénario est captivant et les rebondissements nombreux. L’atmosphère est lourde de secret et de peur. Ce premier tome pose les éléments de la situation et des enjeux. Une excellente mise en bouche pour la suite. Je suis totalement fan des illustrations.

 

Un excellent premier tome ! En espérant que la suite arrive bientôt. Je veux tellement connaître la suite 🙂 

AU SECOURS DE LA LICORNE, une bande dessinée de Forns, de Carbone et de Barrau.

FANTASTIQUE

La sentinelle du petite peuple – Tome 3

Éditions DUPUIS
Le lutin Llyam, parti au marais des ombres en quête d’une feuille pour son nouveau chapeau, découvre que les gobelins ont capturé une licorne ! Elina, la nouvelle sentinelle du Petit Peuple, va d’abord prendre conseil auprès de sa grand-mère Adélaïde : en tant que garante de la survie des incroyables créatures légendaires, elle doit, avec ses amis, aller sauver le fabuleux animal. Mais la mission va s’avérer plus compliquée que prévue.

 

Ma note : 4/5
Nouveauté 2023
56 pages
Disponible au format numérique et cartonné

MON AVIS

Je suis très heureuse de retrouver Elina et ses petits amis pour une nouvelle aventure.

 

Llyam a le chic pour attirer tout un tas d’ennui. Sa dernière escapade au cœur du marais des ombres pour recueillir une feuille pour son chapeau, lui permet de découvrir qu’une licorne est retenue prisonnière et de se faire quelques ennemis au passage, les gobelins. Une nouvelle mission risquée.

 

J’aime toujours autant ce genre de bande dessinée. L’univers est incroyable et ravi mon enfant intérieur. Les illustrations de Forns sont pétillantes. J’adore les couleurs vives et son coup de crayons.

 

Le scénario est toujours palpitant. De nombreux rebondissements et une quête haletante. Les personnages sont de plus en plus proches et j’apprécie beaucoup leur connivence et leur amitié. 

 

NOCÉAN, tome 1 : Atari & Tika – une bande dessinée de Efa.

SCIENCE-FICTION

Éditions DUPUIS

Dans un futur où la montée des eaux a redessiné l’Europe, l’océan tel que nous le connaissions n’existe plus : c’est le Nocéan. Gérée par Systéma, une dictature néolibérale, la société vit au gré des conflits sociaux. Recueillie par une femme trop soumise au pouvoir à son goût, la jeune Atari rêve de s’engager, afin de venger sa mère activiste, tuée par la police quand elle était enfant. Profondément humaine, révoltée et intéressée par la tech, Atari va chercher à intégrer un groupe clandestin d’activistes : La goutte… 
Le premier pas d’une carrière de justicière sociale mais aussi d’une amitié avec Tika, une autre orpheline, avec laquelle elle va s’inventer Robin Hood des temps post-apocalyptiques. Car un autre monde est possible ! Entre aventure et critique sociale, Efa offre avec Nocéan une série profondément moderne et percutante.

 

Ma note : 3/5
Nouveauté 2023
64 pages
Disponible au format cartonné et numérique

MON AVIS

C’est le genre de couverture pour laquelle je craque facilement. Surtout pour le rose !

 

Efa, j’ai mis un certain temps avant de me rappeler qu’il est l’illustrateur de l’album « Django, main de feu » que j’avais adoré. Avec « Nocéan », il nous plonge dans un monde qui pourrait être une future réalité. Les continents sont redessinés, la société remodelée sous le contrôle d’une dictature. Atari a vu sa mère se faire assassiner. Recueillie, elle grandit avec un fort sentiment d’injustice. Un peu par hasard elle intègre un groupe clandestin d’activistes et découvre tardivement que leurs actions ne collent pas avec ses principes. Elle rencontre Tika, une jeune femme mystérieuse et qui a plus d’un tour dans sa poche.

 

Ce premier tome pose les bases d’un univers postapocalyptique. Ces 64 pages n’offrent qu’une ébauche qui m’a tout de même laissé sur ma faim. Bien trop court à mon goût où il manque sérieusement de développement autour de l’univers, des enjeux, des conséquences. Ce premier tome est bien mystérieux et donne un avant-goût timide sur l’ensemble de cette saga. Le scénario se consacre à l’essentiel et n’offre pas de réelles réflexions sur le système politique, écologique et sociétal. Des éléments bien trop succincts pour moi mais offrant une suggestion de suite intéressante. 

 

Les illustrations sont totalement à mon goût : dynamiques et colorées.

 

A découvrir sans trop d’exigence. En tout cas je me laisserai tenter par la suite, on ne sait jamais !

UN CHANT DE NOËL, une bande dessinée de José-Luis Munuera.

FANTASTIQUE

Éditions Dargaud

Londres, 1843. Tous les habitants, les mieux lotis comme les plus démunis, s’apprêtent à fêter Noël. Tous, à l’exception de Scrooge. Aux yeux de cette riche commerçante, insensible au malheur des autres comme à l’atmosphère de liesse qui baigne la cité, seuls le travail et l’argent ont de l’importance. On la dit radine, égoïste et mesquine. Elle préfère considérer qu’elle a l’esprit pratique. Et tandis que les festivités illuminent la ville et le cœur de ses habitants, Scrooge rumine sa misanthropie… Une nuit, des esprits viennent lui rendre visite. 
Ils l’emmènent avec eux, à la rencontre de la jeune fille qu’elle était, quelques années plus tôt, lorsque la cupidité n’avait pas encore rongé son cœur. Mais aussi à la découverte de celle qu’elle aurait pu devenir si elle avait choisi la voie de la bonté… Après le Bartleby d’Herman Melville, José Luis Munuera adapte librement un autre classique de la littérature anglo-saxonne : Un chant de Noël, de Charles Dickens. Munuera s’empare ainsi d’un des chefs-d’œuvres de l’écrivain anglais, paru en 1843, et féminise le personnage de Scrooge. Une relecture délicieuse, à savourer pour les fêtes !

 

Ma note : 3/5
Nouveauté 2022
80 pages
Disponible au format numérique et cartonné

MON AVIS

José-Luis Munuera nous offre une nouvelle interprétation de la célèbre nouvelle de Charles Dickens. 

 

Munuera reste fidèle au scénario initial. Vous l’avez certainement remarqué sur la couverture Mr Scrooge devient Madame. Et c’est sur ce point que Munuera apporte la nouveauté. Madame Scrooge est en tout point identique au personnage original. Ce qui est intéressant est de replacer l’héroïne dans le contexte sociétal. On se rend compte rapidement que cette femme n’aurait jamais eu ce rang social pour toutes les raisons évidentes que l’on pourrait associer à la fin du XIXe siècle. Le plus surprenant toutefois ce sont les raisons que le personnage met en avant pour justifier sa place : ébauche de féminisme, sorcellerie … 

 

Les illustrations de Munera reflètent à la perfection l’ambiance et les émotions véhiculées. Des marrons, de bleus, une douceur qui vient contrecarrer la rugosité du scénario.

 

« Bartleby, le scribe » de Munuera m’avait davantage touché. L’audace du scénariste est à souligner mais dans son ensemble j’ai été moins sensible au message véhiculé.

 

HYPERYCON, une bande dessinée de Manuele Fior.

ROMAN GRAPHIQUE

Éditions Dargaud

1998, Teresa, brillante étudiante en archéologie, décroche une bourse et un poste à Berlin pour participer à la préparation d’une grande exposition sur la découverte du tombeau de Toutankhamon. Sa bible de travail, le journal d’Howard Carter.
Elle rencontre Ruben, un jeune Italien rêveur et fantasque, venu s’éclater à Berlin.
 
Parallèlement aux crises de couple dues aux insomnies chroniques de la jeune femme et à leurs moments intimes d’un amour passionné, leur histoire se révèle entre la Vallée des Rois et la folie berlinoise de la fin du XXe siècle. Qu’adviendra-t-il de leur futur ?
La temporalité chère à Manuele Fior raconte par cette romance deux époques qui se confrontent et s’entremêlent, unies par le motif de l’hypéricon, cette fleur aux mille vertus.

 

Ma note : 3/5
Nouveauté 2022
144 pages
Disponible au format numérique et cartonné

MON AVIS

Voici un roman graphique qui me tentait mais qui malheureusement n’a pas su me séduire. 

 

Manuele Fior nous plonge dans un récit rythmé par deux époques. 1922 et la découverte surprenante du tombeau de Toutankhamon par Howard Carter. 1998, Teresa qui s’apprête à vivre une expérience mémorable, la préparation de l’exposition sur ce dernier.

 

Berlin renaît de ses cendres. La ville est frénétique. Rien ne se fige, n’est suspendu à aucune attente. Teresa, insomniaque chronique, y trouve rapidement sa place et rencontre Ruben. La passion fulgurante. Les incompréhensions, la tension, le sexe, les disputes, ils s’observent, s’apprivoisent, se découvrent. 

 

Manuele Fior crie l’amour et la passion dévorante. Ses illustrations sont envoûtantes et douces et pourtant il s’en dégage une certaine force. Si j’ai compris le lien entre les deux époques, je n’ai malheureusement pas su donner un sens à cette dualité. Je n’ai pas été sensible aux subjectivités délivrées. Je reste donc sur ce sentiment d’inachevé et mitigé. Je suis passée à côté de ce roman graphique dont certain en parle avec frénésie.

ZUL KASSAÏ, une bande dessinée de J.L. Instin, de Duarte et de Nanjan.

HEROÏC FANTASY

Saga Terres D’Ogon – Tome 1

Éditions Soleil

Au nord d’Ogon on dit que le peuple Kulu est sous la protection des Zul Kassaï, dieux immortels à la peau rouge, Lorsqu’un Tog sanguinaire assassine la famille du jeune Ubu, ce dernier se présente à ses dieux réclamant justice. La décision est prise : les Zul Kassaï ne feront pas la guerre aux Tog. Roass’aa n’est pas de cet avis et décide de braver l’interdit et d’accompagner Ubu en pays tog.
Ma note : 4,5/5
Nouveauté 2022
64 pages
Disponible au format numérique et cartonné

MON AVIS

Le Monde D’aquilon n’a pas fini de vous dévoiler toutes ces histoires. Après Terres d’Arran où nous avons pu découvrir Elfes, Nains, Orcs & Gobelins et Mages, nous voici plongés dans un univers où hommes et créatures sauvages se partagent un territoire aussi vaste qu’Arran.

 

Ce premier tome est placé sous le signe de la vengeance et de la détermination. Ubu, jeune garçon, loin d’être farouche se doit d’honorer la mémoire des siens qui lui ont été arrachés sauvagement. Tout au long de sa quête qui la mènera auprès des dieux Rouges, les Zul Kassaï, nous découvrons un univers riche : des paysages sublimes, des créatures étranges, des mondes hors du commun.

 

La confrontation sera inévitable. Cette quête initiatique va permettre à ce jeune garçon de grandir, de prendre confiance en lui, d’appréhender la sagesse et l’art de la guerre. Nous assistons à la naissance d’un héros. Ce tome ci se consacre à cette évolution et j’ai été sincèrement frustrée de ne pas connaître le Ubu adulte. J’espère secrètement qu’un éventuel tome lui sera à nouveau consacré.

 

Nous restons toujours dans le même univers graphique que les Terres d’Arran. Une atmosphère que j’apprécie beaucoup avec des illustrations minutieuses et une large palette de couleurs. Tous les personnages sont intéressants dus fait de leurs caractéristiques physiques et mentales. Un héroïc fantasy qui happe et je me suis fait la promesse de suivre les sorties. Rendez-vous pris pour la sortie en mars du tome 2.

 

LA DAME BLANCHE, un roman graphique de Quentin Zuttion.

DRAME

Éditions Le Lombard

Infirmière à la maison de retraite « Les Coquelicots », Estelle jongle entre les soins, les parties de cartes et les morts solitaires. Mais comment faire face aux derniers sommeils et aux rêves inachevés ? En tissant des liens forts et intimes avec ses résidents, la jeune femme pourrait perdre pied et prendre goût à une liberté dangereuse…
Ma note : 5/5
Nouveauté 2022
208 pages
Disponible au format numérique et cartonné

MON AVIS

Que j’aime ce genre de roman graphique !

 

Quentin Zuttion nous plonge dans le quotidien, vraiment pas tendre, des infirmiers, infirmières et sages-femmes des EHPAD avec cette impression tenace que c’est un autre monde. 

 

Les simples gestes d’hygiène, les repas, les prises de médicaments, les visites familiales, les activités et les décès rythment les jours souvent moroses parfois joyeux. 

 

Estelle adore son métier, les résidents. Pourtant la peine, la tristesse la saisissent lorsqu’elle quitte l’établissement. 

 

LA DAME BLANCHE est une magnifique ode à la vie, à l’accompagnement vers ces derniers instants. Ses sourires, ses mots, ses gestes sont des baumes sur les corps fatigués. Quentin Zuttion célèbre la vie, lui rend parfois justice, l’honore dans des explosions de couleurs avant que la triste réalité reprenne le pouvoir. Noires, blanches et bleues, les planches se succèdent en de magnifiques aquarelles. Une certaine intimité transparaît, attachante, pesante et souvent bienfaisante. 

 

Une jolie réappropriation du mythe.

LA LICORNE, une bande dessinée de Gabella et de Jean.

FANTASTIQUE

Éditions Delcourt – Collection Long métrage

Mathieu Gabella (scénariste) – Anthony Jean (dessin & couleur)

1565. Plusieurs anatomistes réputés meurent dans des conditions étranges. À Paris, Ambroise Paré, chirurgien du roi en bute aux médecins de la Faculté ? qui voient en lui un rustre parvenu ? constate le décès de l’un d’eux. En enquêtant, il croise d’inquiétantes créatures et découvre que certaines recherches ? que le pouvoir et l’Église cherchent à étouffer ? sont en jeu? 

 

Ma note : 4/5
224 pages
Nouveauté 2014
Version intégrale disponible au format cartonné

MON AVIS

Quand le fantastique rejoint l’Histoire cela donne « La Licorne ».

 

Ambroise Paré, Michel de Nostre-Dame, Andrea Vésale, Paracelse. Bienvenue au XVIe siècle en pleine renaissance. Les six teintures de « La Dame à la licorne » comme fil rouge d’une intrigue qui nous porte au cœur de la France et de l’Italie.

 

L’humanité est en danger et ce groupe totalement abracadabrant et des créatures d’un autre temps s’unissent. Une aventure haletante et hors du commun rythmée par de nombreux rebondissements qui n’en finissent jamais. 

 

J’ai beaucoup apprécié l’aspect historique et surtout ce côté découverte de l’anatomie humaine et autres sciences qui finalement ancrent l’histoire dans cette réalité que nous connaissons plus au moins. L’aspect fantastique fait écho aux créatures mythologiques mais ne ressemblent absolument pas à ce que nous savons. Liberté assumée des auteurs et qui finalement donne une histoire originale et surtout très atypique. Du côté des illustrations (aquarelles) on navigue essentiellement sur des couleurs sombres (marron, bleu). C’est un régal de s’attarder sur les détails et ils sont nombreux.

 

Cette saga s’inscrit dans la lignée du « Da Vinci Code » (désolée je n’ai que ça comme référence) : un méga complot de l’Eglise, des personnages historiques charismatiques et désacralisés, un aspect fantastique inattendu et de nombreux rebondissements.

 

Alors oui c’est une bande dessinée qui date mais vraiment si vous avez l’occasion de l’avoir entre les mains, vous ne serez pas déçus.

 

ZOMBILLÉNIUM, tome 6 : Sabbath Grand Derby – une bande dessinée d’Arthur de Pins.

FANTASTIQUE

Éditions Dupuis – Tome 6/6

Le parc d’attractions Zombillénium, qui garde toujours prisonniers des dizaines de visiteurs, est convoité par de nombreux démons, chacun désireux d’en devenir actionnaire majoritaire. Seule méthode d’arbitrage acceptée de tous : le Sabbath Grand Derby, épreuve sportive aussi violente qu’inventive où s’affrontent cinq sorcières auxquelles vont être donnés en pâture les visiteurs du parc… 
Parmi les candidates, une certaine Gretchen, décidée à jouer son va-tout puisqu’elle ne peut compter sur l’aide d’Aurélien-Baphomet… Les spectateurs du Sabbath Grand Derby, retransmis comme un banal programme de téléréalité, vont en prendre plein les yeux ! Gretchen, elle, risque d’en prendre plein la figure…

 

Ma note : 5/5 
56 pages
Nouveauté 2022
Disponible en numérique et cartonnée

MON AVIS

Le voici, le voilà et en plus il me semble que c’est le dernier tome de cette saga totalement démoniaque et hilarante.

 

Humour tordant, la chasse des sorcières est totalement revendicative. N’allons pas chercher et titiller des thèmes sérieux et concentrons-nous sur un scénario qui mérite toute votre attention. Des sorcières qui jouent leurs vies et leurs causes, des présentateurs dans le moov’, des participants qui n’ont pas l’air de saisir l’envers du décor, des zombies vraiment zombies, des patrons retors et au milieu celui qui n’est pas du tout à l’aise, une bande d’amis hétéroclites qui n’hésitent pas à remonter les bretelles et le moral, du complot, et surtout, un enjeu crucial.

 

De l’action, du rire, des coups bas, tout est permis. 

 

Un sixième tome qui condense à merveille l’esprit et l’atmosphère particulière de Zombillénium porté par des personnages aussi terrifiants que charismatiques.

 

Si vous n’avez pas encore découvert l’univers à part et maléfique d’Arthur de Pins, c’est le moment foncez !