LE FANTÔME, une romance de A. Zavarelli.

DARK ROMANCE

Grey Eagle Publications – Tome 3/6

Talia
J’ai toujours été un oiseau. Emprisonnée dans une cage ou une autre, alors que j’ai toujours rêvé de prendre mon envol.
Vendue. Battue. Affamée. Droguée.
Plus rien ne me fait peur.
Jusqu’à lui.
Il chasse ma torpeur.
Il est dangereux pour moi. Non pas à cause de son style de vie mafieux, mais à cause de ce qu’il me propose.
Une cage dorée.
Un refuge contre tout ce que j’ai connu autrefois. Une réalité vers laquelle je n’ai aucun désir de retourner.
Il croit m’avoir emprisonnée, mais bientôt…
Je m’envolerai.
 
Alexei
Je vis selon un code. Le code des Vory.
Dans le monde de la mafia, il y a des traditions.
Des attentes.
Elle se fiche de ces choses-là. Elle se fiche de tout.
Elle croit m’avoir bernée avec son regard tourmenté.
Ce qu’elle ignore, c’est que je vois clair en elle.
Elle veut prendre son envol.
Mais je compte lui rogner les ailes.
Et faire d’elle ma femme.

Ma note : 4,5/5
2019
406 pages
Disponible au format numérique et broché

MON AVIS

Elle a été vendue par son « soit disant petit copain ». Elle a vécu l’enfer pendant de nombreux mois, au point que sa mort aurait été préférable.

 

Il l’a cherchée, trouvée et ramenée. Il est le fantôme. Celui qui agit dans l’ombre, main droite du plus puissant gang de mafieux de Boston. Il la veut, la retient. Elle éveille ce sentiment étrange de protection absolue. Elle sera sa résilience, sa chance de se rattraper, de se pardonner à cause de sa différence, de sa faiblesse.

 

Elle ne veut plus vivre. Elle souhaite s’envoler, partir, pour ne plus se souvenir, ne plus sentir l’odeur âcre de la pourriture. Elle veut les rejoindre, trouver enfin la paix qu’elle souhaite de tout cœur.

 

Oui mais … rien ne va se passer comme prévu !

 

Une lecture totalement influencée par booktok et ça été un pur régal. Je découvre par la même occasion cette autrice et cette maison d’éditions. Nous sommes loin d’une pseudo dark romance : violence, viol, manipulation, scènes « vanille épicée » (voire davantage). Une dark romance bien sombre, bien gore comme je les aime. L’univers de la mafia est scrupuleusement maîtrisé. La psychologie des personnages collent à la perfection. On assiste donc à une évolution douloureuse de cette relation inédite. L’autrice ne nous épargne pas : cris, larmes, blessures, manipulation, trahison. Tout un lot de rebondissements nous enchaine à cette histoire tout aussi captivante qu’envoûtante. Une intrigue bien ficelée qui joue sur les apparences. La plume de A. Zavarelli (et la traduction) est totalement addictive dès les premières pages, la magie opère.

 

A lire absolument si vous êtes une adepte du genre. Attention tout de même au TW !

 

Une lecture qui m’a secouée. J’ai adorée ! Plus que 5 tomes à découvrir !

L’EMPRISE, un roman d’Alexandre Contart.

RÉCIT ROMANCÉ

(autobiographie)

« 50 Nuances était un fantasme, L’Emprise est inspiré de faits réels”
L’intensité de ce roman s’inspire d’une histoire vraie, celle d’Alex, qui nous livre sans pudeur les secrets d’un monde bien souvent inaccessible. Pénétrez l’intimité de l’auteur, et suivez-le dans un voyage initiatique où le luxe se mêle avec la luxure. Une quête qui nous fait voyager au fil des pages au cœur du Vieux-Lille, des soirées mondaines où le champagne coule à flot, dans l’intimité d’une soirée libertine. Oubliez vos idées reçues sur l’univers du BDSM, de la domination et de la soumission. 
Avant d’être un jeu sexuel, il s’agit d’un lien unique et puissant qui unit deux êtres. Un amour inconditionnel que peu d’hommes et de femmes sur terre goûteront un jour. L’Emprise est une romance bouleversante, tout en finesse, où les va-et-vient des corps laissent peu à peu place aux va-et-vient des cœurs.

 

Ma note : 3,5/5
2019
411 pages
Disponible au format broché et numérique

MON AVIS

Excellent orateur, Alexandre Contart via les réseaux sociaux, nous plonge dans l’univers BDSM en le rendant accessible et surtout en défaisant les croyances indues et en faisant de la prévention.

 

L’emprise est un livre intime qui retrace le parcours « sentimental » d’Alex. Ses rencontres, ses espoirs, ses attentes, ses désirs, ses rêves. Et puis il y a elle qui débarque avec son rire, sa belle humeur, son regard, son charisme. Elle s’insinue dans sa vie malicieusement pour y laisser une empreinte indélébile.

 

Premier roman, L’EMPRISE, pose les fondements d’une histoire d’amour incroyable où le respect, la confiance prédominent. Quelques scènes érotiques apparaissent tout au long du récit. L’auteur effleure le sujet du BDSM sans toutefois entrer dans les détails. Une mise en bouche agréable entre luxure et luxe où l’amour se savoure de maintes manières.

 

L’emprise est un art mais celui qui le maitrise peut en être la victime bienheureuse. 

 

 

LA BOITE A MUSIQUE, tome 3 : A la recherche des origines, une bande dessinée de Carbone et de Gijé.


TOME 3
Cyprien, le fils d’Anton, a découvert le passage entre Pandorient et le monde de Nola ! Curieux, il l’emprunte, mais est heureusement rattrapé par Igor et Andrea. Ils se retrouvent avec Nola avant de repartir rapidement dans leur monde. Malheureusement, d’autres Pandorientaux ont suivi Cyprien et l’obligent à révéler ce qu’il sait…
Cette fois-ci, Nola voit débarquer trois individus qui s’enfuient immédiatement, non sans lui avoir demandé s’ils étaient bien en Pandoccident… C’en est trop pour Nola qui réclame des explications ! Elle découvre alors que l’histoire de leurs deux mondes – Pandorient et Pandoccident – est plus compliqué et terrible que ce qu’elle supposait.

Alors que le tome 4 est sorti il y a quelques semaines de cela, je me suis plongée dans les aventures du tome 3. Et une nouvelle fois c’est juste parfait !
A contrario des deux premiers tomes, cette nouvelle aventure se passe sur Terre. Cyprien fait une nouvelle boutade et s’introduit dans le passage secret qui l’amène directement dans la maison de Nola. Très discret mais vite découvert, ce dernier est prié illico presto de retourner sur Pandorient au risque qu’on lui « lave les racines ». Mais Cyprien a vraiment du mal à garder le secret et par inadvertance il déballe tout.

 

Voilà que Nola voit débarquer dans sa chambre trois entités au discours hallucinant et qui n’ont rien de gentils. Déboussolée et inquiète, son stoïcisme est  rapidement ébranlé par l’arrivé d’Anton, le sorcier, et Igor, Andréa et leur maman. Débute ainsi une course poursuite où les origines des deux mondes sont enfin révélées.

 

Une nouvelle fois je suis conquise ! Carbone nous offre un scénario plus complexe qui permet d’appréhender les origines de Pandorient. L’histoire se précise davantage pour mon plus grand des bonheurs. Les illustrations sont toujours aussi merveilleuses et enchanteresses. Une super pépite à découvrir absolument autant les petits que les plus grands. J’adore tout dans cette bande dessinée, autant l’histoire que les illustrations. Un pur moment de bonheur ! De l’humour, de l’action à gogo !

 

Une lecture de #Esméralda.

 

Source dupuis.com

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LES TROIS GARDES, tome 2 : les héritiers de Samaël de Damien Mauger.


Des heures sombres se profilent à l’horizon. Les Démons, menés par Apolyon, étendent leur emprise sur le monde des hommes. Leur ombre grandit sur les terres d’Arkemn’ul et d’Ishvard, l’Érèbe n’ayant de cesse de croître en leur sein et en celui du nouveau souverain, Achard. Une haine insatiable les dévore, pareille à celle du peuple de l’Ouest qui ourdit la chute de ce tout jeune roi. Bientôt, les Trois Gardes devront se présenter comme l’unique bouclier de la paix. Mais le coeur de la Bête s’est éveillé.

Je ne vous cache pas que Damien Mauger a un talent fou pour vous immerger dans son roman où aventures et connaissances s’associent pour vous rendre accro en un tour de main.
Second tome qui se veut dans la continuité du premier (je tiens à préciser), nous plonge dans le côté obscure de la force.
Arkemn’ul, continent inhospitalier où déserts et montagnes arides se font la part belle avec scorpions, serpents venimeux et autres bestioles en tout genre qui ne vous feront aucun cadeau. Villages troglodytes, cités sublimes, oasis, un clin d’œil subtil à notre continent africain. A l’opposé de celui d’Ishvard qui se veut à l’image de la Grèce antique.

 

Dans ce tome-ci de nouveaux personnages font l’apparition ou sont davantage mis en avant. Comme le jeune roi Ashtard qui voit sa vie changer du tout au tout. Sa puissance est sans équivoque effrayante. Le jeune roi est un personnage charismatique guidé par une ombre qui le manipule à sa guise et façonne l’homme en devenir. Intransigeant, fougueux, téméraire, il se montre parfois despotique parfois soucieux dans le seul et unique but de devenir le Roi dont on se souviendra. Cette présence démoniaque à ses côtés laisse présager un retournement de situation qui risque de faire de sacrées étincelles.

 

Cette suite met en scène les personnages du premier tome mais dans une moindre mesure. Chilpéric, Phoebus, Constantin, Jehanne, Aurore sont bien présents, mais sont moins acteurs, du moins pour ici.

 

Nous faisons la connaissance de Zéphyrine, La lord de la Garde Ambassadrice. Une femme dont sa force se trouvent dans son épée et son esprit. Une femme remarquable qu’il ne faut pas trop chatouiller.

 

Les forces obscurs de l’Erébe se réveillent anéantissant avec intelligence et fracas la moindre vie sur Arkemn’ul. Le temps des démons et de la magie noire dont le père est Samaël surgit en la personne  d’Apolyon réveillant les Héritiers de Samaël. Les ténèbres engloutissent, annihilent, ont exsangué dans le but de bâtir une armée qui combattra avec hargne les Trois Gardes.

 

Les temps sont comptés et les héros sur Arkemn’ul et Ishvard devront s’unir dans l’horreur.

 

Ce second tome se veut immersif et époustouflant. Autant les scènes d’actions sont surprenantes, autant les longues descriptions sont fortes intéressantes. Les deux styles s’harmonisent avec une subtilité entraînant toujours le lecteur plus loin. Un roman façonné autour de la connaissance (sur la Grèce antique) et sur l’imaginaire (la dark fantasy). Un duo paradoxal qui fait toute la force de cette fiction. Un tome accaparant, un page turner qui (bien évidemment) se termine sur un cliffhanger de malade. Une plume qui tient en haleine. Un suspense à hérisser le poil. Et des personnages charismatiques. De la fantasy dans toute sa splendeur. J’en redemande avec appétit ! Ça tombe bien le tome 3 est dispo !

 

Tout juste âgée de dix printemps, alors que je m’amusais à monter dans les arbres afin de me cacher de ma mère qui ma cherchait pour jouer avec moi, je sentis quelque chose gonfler inlassablement en mon sein. Lorsque j’eus posé mes mains tout contre la branche sur laquelle je reposais, je compris parfaitement la vie qui imprégnait l’arbre. Ce n’était  pas seulement la sève coulant dans les veines de l’érable touffu que je sentis, mais plus encore sa respiration, pareille à la nôtre lorsque l’air gonfle et dégonfle nos poumons pour nous gorger d’existence.
Extrait de l’Expédition ΔΔΔΓIII de la Gardes Ambassadrice – Jour ΔI
Une chronique de #Esméralda

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… mon avis sur le premier tome (clique que l’image pour le lire)

DESTINS INTERDITS de Nathalie Thomas-Verney.


Julian a seize ans. Jeune délinquant et ancien toxicomane, il habite un vieux mobil-home vétuste avec sa mère et sa petite sœur. Très vite déscolarisé, il gagne cependant beaucoup d’argent en faisant des combats de boxe, la nuit dans les sous-sols des immeubles des cités. Julian n’a qu’une passion : le muy thai, ou boxe thaïlandaise, où il excelle, mais il n’a pas de rêves, pas de projets, pas d’avenir. Kentin a seize ans.
Adolescent brillant, dont la beauté n’a d’égale que l’intelligence, il est le fils unique d’Alexandre Dumont de Givry, dix-neuvième comte de Givry, et habite le château de ses illustres ancêtres. Kentin a un rêve secret : devenir créateur de parfums, ce qui n’est pas du goût de son père. Julian et Kentin vivent à quelques centaines de mètres l’un de l’autre, mais ils ignorent totalement leurs existences. Une relation ambigüe qui commence par un viol, et un pardon qui mènera le jeune Julian aux portes de l’enfer. Deux existences qui n’auraient jamais dû se croiser ; deux mondes qui n’auraient jamais dû se rencontrer ; une passion qui n’aurait jamais dû voir le jour ; deux destins qui n’auraient jamais dû s’unir : deux destins interdits.

Nathalie Thomas-Verney nous livre un roman bouleversant et déchirant. Elle nous plonge au cœur de deux mondes parallèles qui vont se réunir au cours d’un moment abominable. L’auteure narre les émotions avec une grâce touchante et désarmante. Un roman à découvrir absolument !
Julian est un petit caïd. Il a toujours vécut dans un mobil-home qui se délite depuis de nombreuses années à l’image de sa vie. Il a connu la violence dès son plus jeune âge. Un père arrêté et la descente en enfer s’opère. Brisé depuis ce jour là, il vit dans l’auto destruction. Drogues, petites trafics, sexe, Julian se perd dans les vices où il y trouve une échappatoire. Sa mère et sa sœur sont une pseudo famille dans laquelle il n’y trouve aucun sens. Indépendant très tôt, le collège est un lieu de désaccord alors que les cours de muai thaï est un pur exécutoire. Il aime l’adrénaline qui retrouve lors des matchs clandestins et dans les bras d’une femme qui a l’âge de sa mère. Julian est un tigre déchaîné dont ses sentiments l’entraînent vers les abysses.

 

Kentin Dumont de Givry est l’unique héritier des comtes de Givry. De lourdes responsabilités pèsent sur ses épaules frêles. Un destin tout tracé dont il voudrait se défaire. Poussé à l’excellence, Kentin ne connaît guère de plaisirs. Pas de camarades, pas de loisirs. Justes deux passions qu’il pratique au sein du château : le piano et la parfumerie. On ne peut guère lui envier sa vie privée de libertés. Cage dorée, Kentin sait qu’il doit faire preuve d’exemplarité. Kentin est un gentil garçon. Aucune once de méchanceté ne transparaît dans ses faits et gestes. D’une beauté rare, Kentin charme, séduit hommes et femmes. Sa prestance, sa mesure, sa personnalité subjuguent. Un ange le décrit-on. Par un malheureux concours de circonstance, Kentin doit prendre les transports en commun pendant quelque temps. Un élan de liberté le saisit pour son plus grand des plaisirs. Kentin ignore que le monde extérieur dont il est protégé est rempli de requins. Et c’est par un soir d’automne qu’il le rencontrera en la personne de Julian et de sa bande. Un rencontre douloureuse et dévastatrice. Une rencontre chaotique dont il en naîtra une amitié inconcevable.

 

Depuis le viol, Julian émet de nombreux remords. Poussé par ses sentiments ambivalents, Julian est prêt à tout pour pouvoir discuter avec Kentin. D’errance en errance, il finit par le rencontrer dans les bois qui jouxtent le château. Peu à peu Julian apprivoise Kentin et inversement, naît ainsi une amitié incroyablement intense.

 

Nathalie Thomas-Verney parle de ces vies, de ces destins, qui se confrontent, s’entrechoquent, s’attirent et s’apprivoisent. Deux mondes opposés, deux adolescents entravés dans leurs peurs, leurs doutes et leurs faiblesses. Ensemble ils osent autre chose se libérant peu à peu de leurs carcans. Violente, passionnante, déchirante, mélancolique, cette histoire m’a transportée, m’a émue. Il y a cette cruelle vérité, néfaste, destructrice, la jalousie, la convoitise, l’envie et l’avarice qui conduisent à des rebondissements éprouvants. Dure et merveilleuse, doucereuse et violente, tragique et révélatrice, la plume de l’auteure est un pur délice. Quelque peu frustrée par le final, je retiens de cette lecture un bel exemple d’abnégation et de résilience. Le courage de s’affranchir des chaînes que nous imposent la vie, une magnifique lecture qui n’a d’égal que l’intensité d’émouvoir.

 

Son regard fut attiré par une grosse pierre. Il se revit, assis là, la capuche de son sweat-shirt couvrant ses yeux et le haut de son visage, son blouson de cuir râpé, son jean déchiré. Il entendit les rires de ceux de sa bande, les cris et les pleurs de l’adolescent qu’il avaient choisi pour victime. Tous ces fantômes du passé lui apparurent, flous et brumeux, pour disparaître dans la nuit de ce mois de novembre.
Enfin, il s’avança jusqu’à un endroit bien précis et y déposa une rose rouge.
-Pardonne-moi, murmura-t-il au néant, pardonne-moi de t’avoir menti.

 

Une chronique de #Esméralda

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… à découvrir mon avis sur un autre roman de Nathalie Thomas-Verney.

LILY SANS LOGIS de Frédérique-Sophie Braize.


En 1860, depuis la mort de sa mère, la jeune Lily vit seule par les routes, s’occupant comme elle le peut des bébés siamois dont elle a la charge. Parce qu’il faut bien se nourrir, simplement vivre, Lily n’hésite pas à exhiber les bébés dans les foires en échange de quelque monnaie.
Un soir, dans une auberge, la jeune fille fait la rencontre d’un médecin, Vincent Genoux. Au matin, les bébés ont disparu. Car le docteur Genoux est un scientifique n’hésitant pas à user et abuser de son statut pour diriger d’odieuses expériences. Avec les bébés de Lily, l’homme voudrait trouver le moyen de pouvoir séparer des jumeaux siamois. Et alors qu’il mène ses expériences dans le plus grand secret, Lily, de son côté, tentera tout ce qu’elle pourra tenter afin de retrouver les bébés.

Lily est la fille unique d’une famille unie et heureuse. Alors que le père décède, Lily et sa maman se retrouvent dans le désœuvrement total. Les malheurs s’abattent sur cette maisonnée où tout devient une épreuve. Au cœur de cette montagne, l’horrible se produit. La folie s’empare de la maman qui n’a de cesse de se rappeler sa rencontre merveilleuse à Thonon de l’homme qui deviendra son mari.
Lorsque la mort vient prendre son dû, Lily n’a d’autres solutions que la fuite. Fuir loin de ce village où les rumeurs des mauvaises langues ne cessent de piailler. Lily accompagnée de son fidèle Saint-Bernard, Avalanche, tirant cette petite voiture accueillant les siamois Castor et Pollux. Errant de village en village tout en exhibant les frères, Lily sans logis, survit tant bien que mal. Les regards outranciers ou émerveillés deviennent son quotidien l’enfonçant davantage dans cette amertume coupable. La foire de Thonon est son objectif, découvrir enfin la ville dont a tant parlé leur mère et y espérer trouver enfin cette quiétude, ce bonheur qui lui est cher à son cœur. Sa jeunesse, sa naïveté, son empressement la poussent à donner confiance à des personnages fort curieux. Un demi-monsieur aussi enjoliveur que manipulateur et un anatomiste un brin arrogant. Le monde de Lily s’écroule lorsque ses frères sont enlevés. Elle se fait la promesse de tout faire pour les retrouver. Et malgré les difficultés qu’elle rencontre sur son chemin, sa seule pensée est tournée vers ses frères.

 

Après SŒUR DE LAIT, LILY SANS LOGIS est le second roman que je lis de Frédérique-Sophie Braize. D’un registre tout à fait différent de son premier roman, F-S Braize ici invite son lecteur dans un récit épique aux résonances de la France de la fin du XIXe siècle. Une atmosphère hyper réaliste que j’aime beaucoup où je trouve très intéressant de découvrir tous ces petits détails qui faisaient la vie de ces gens. Une confrontation entre le petit peuple et ceux qui décident grâce à leurs influences. Mais ce roman ce n’est pas que cela. F-S Braize parle de la différence avec tact et force. Cette différence qui rebute ou émerveille qui devient un phénomène de foire malgré elle. Lily devient une héroïne attachante. Un personnage qui évolue au fils des tracasseries qu’elle rencontre et qui devient une femme forte. Tirée d’une histoire vraie, la fiction prend le dessus, mais la frontière est si flou qu’on ne peut qu’imaginer qu’elle aurait pu se passer ainsi. Frédérique-Sophie Braize captive non sans mal au grès de sa plume qui tire sa force au cœur d’un récit fort, émouvant et bouleversant. Peut-on faire un parallèle avec notre siècle ? Il serait effarant de voir et constater que malgré l’évolution de notre société, la différence malgré tout est l’objet de nombreux rejets. Lily est une héroïne moderne qui bat avec vigueur le pavé de ses sabots usés et F-S Braize ne pouvait rendre un aussi merveilleux hommage !

 

A découvrir absolument ! Je recommande fortement !

 

Dehors, le ciel était bleu franc, le lac était vert d’eau. En chassant les nuages de pluie, la bise avait fait réapparaître la rive opposée du lac. Dans sa houppelande fourrée, Lily respirait le bon air devant l’entrée de l’hôtellerie. Ce soir, elle disposerait sur les rebords des fenêtres des coquilles de noix emplies d’huile en guise de bougies.[…] . Le visage radieux, celle-ci aurait voulu que tout un chacun goûtât autant de bonheur. Elle releva les yeux vers le linteau au-dessus de la porte d’entrée. Dans le zèle de sa gratitude, elle avait fait suspendre, en ex-veto, une plaque avec cette inscription : un bienfait n’est jamais perdu.

 

Une chronique de #Esméralda

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… mon avis sur un autre roman de F-S Braize (clique sur la photo pour le lire)

LA PRISONNIÈRE DU DIABLE de Mireille Calmel.


Mai 1494, en Égypte. Une roue de pierre tourne, gardée par un ordre secret. Lorsqu’elle s’arrête, le nom de celui qui doit mourir apparaît sur la tranche. Celui dont le diable s’est emparé et qui sera exécuté par l’Ordre. La volonté de Dieu…
Juin 1494, à Utelle, sur les hauteurs de Nice. Hersande règne sur le sanctuaire de Notre-Dame. Elle reçoit enfin le billet délivré par la roue. Mais lorsqu’elle lit le message, elle vacille. Jamais ce nom n’aurait dû apparaître…
Quand vengeance et sorcellerie s’entremêlent, seules demeurent la force et la passion.

Mireille Calmel est sans contexte une des auteures françaises dont nous attendons les sorties avec patience et envie. J’ai toujours un train de retard sur ses parutions, mais c’est pour mieux les savourer. LA PRISONNIERE DU DIABLE est sensiblement différent de ses autres romans. Personnellement cela ne me dérange pas, j’adore quand les auteures s’essayent à autre chose.
Elle nous offre ici un thriller ésotérique dont je suis ravie d’avoir lu. Loin du roman historique où l’action prime en deçà, ce roman nous plonge dans le combat éternel et mystique des forces du Bien et du Mal. Sous couvert des confrontations entre Dieu et Satan, certains hommes et femmes deviennent les petites mains des deux puissances. Alors que Satan œuvre selon ses envies, Dieu suit un plan complexe au travers d’un ordre énigmatique qui depuis l’Egypte étend ses branches au monde.

 

Vésubie, région dans l’arrière pays niçois, Utelle, petit village, devient le théâtre de rebondissements tout aussi alarmant que déstabilisant. Myriam est une orpheline. Abandonnée le jour de sa naissance, recueillie par le prieur et confiée à Séverine, une bonne âme, Myriam n’a jamais manqué de rien. Au contraire elle est devenue une femme épanouie et heureuse. Au bras de Pascal, elle devient maman. Enceinte de leur troisième enfant, le sort s’acharne sur leur vie. Pascal, tailleur de pierre, est retrouvé sans vie, en bas de l’échafaudage. Le monde de Myriam s’écroule en un rien de temps. Malgré la générosité des villageois et leur peine, Myriam doit faire face aux exigences du Baron également endeuillé. En parallèle, au sanctuaire de Notre-Dame, il est reçu une étrange visiteuse, porteuse d’une missive ténébreuse. Hersande, la mère supérieure, devra se plier à cette exigence qui n’a aucun sens. Qui aurait pu prédire que l’avenir du monde se jouerait, ici, à Utelle, un joli village paisible ?

 

Après une mise en place de l’intrigue, du décor et des personnages qui est quelque peu longue, l’histoire prend un tournant radical. Les éléments s’entrecroisent au fil des différents points de vue créant, ainsi, un suspense efficace. La part historique que nous aimons retrouver dans les romans de Mireille Calmel est moindre mais pas absent. La part ésotérique est quant à elle génératrice de rebondissements. Elle est loin d’être omniprésente, juste par touche, de quoi intriguer le lecteur. Mireille Calmel s’appuie sur ces légendes qui faisaient légion au XVe siècle notamment au sein de la communauté paysanne où les histoires rejoignent la fiction et le réel. J’ai beaucoup aimé cette ambiance calfeutrée dans laquelle évolue l’histoire. La tension monte crescendo jusqu’au point final. Un huit clos captivant où courage, force, abnégation, bienveillance doivent faire face à la désolation, l’enfer et le machiavélisme.

 

Une chronique de #Esméralda.

L’ÉTOILE D’ORION de Aymeric Janier.


SPECTRE
Derrière cet acronyme se cache une organisation
aussi redoutable que mystérieuse, née sur la sol américain,
en réaction à « l’incident du 20 janvier 1986 ».
Ses agents, recrutés dans le plus grand secret,
au terme d’une sélection draconienne,
lui sont inféodés corps et âme.
Sous couvert d’éliminer les menaces extérieures,
l’organisation, tentaculaire, nourrit
en réalité un tout autre dessein.
Face à ce monstre aux multiples visages
va se dresser un improbable trio.
Trois individus pris dans une toile mondiale
et qui vont se débattre pour faire éclater la vérité,
au péril de leur vie.
– Contenu numérique exclusif ! –

Et si tout ce que vous connaissiez, n’était qu’une vaste machination. Manipulation, assassinat et infiltration sont au cœur d’un polar qui va en défriser certain.

 

Le monde, 1988, disputé par deux mégas puissances, l’URSS et les Etats-Unis. La guerre froide est déclarée, chacun retient son souffle face aux pions avancés d’une part et d’autre.
Alors que les pays du Moyen et Proche orient tentent de se défaire du communisme russe, ils trouvent une aide précieuse , matérielle et financière, auprès des Etats-Unis. Au cœur de cette instabilité, la religion détourne peu à peu les véritables raisons et instaure insidieuse les préceptes du « djihadisme moderne ».

 

Alors que l’URSS semble au plus mal, le jeune colonel Alexeï Loulikov met en garde sa hiérarchie contre les décisions prise dans l’avenir en Afghanistan. Dérouté et remisé, Alexeï est mis sur la touche. Rien ne lui paraissait plus judicieux que son honnêteté. Et ce sont bien bien des années plus tard que son pressentiment tend à se légitimer.

 

Aaron Sydner est un jeune soldat aguerri et reconnu par ses pairs. Sa force psychique, ses valeurs et ses préceptes patriotiques font de lui un soldat parfaitement intègre. Passé à tabac et enlevé, son entrée dans l’agence top secrète « L’étoile d’Orion » est digne des plus grands films cinématographiques d’action. Un recrutement ardu et machiavélique où la mort ne l’attendait pas très loin. Agent SPECTRE, sa mission se rendre au Pakistan, déloger la tête pensante du groupe « le sabre noir » et le tuer. Une mission parfaite pour cet homme sur de lui et arrogant. Un espion qui va pourtant s’interroger et tomber sur une révélation qui va tout chambouler.

 

Phyllis Danbury est la journaliste par définition rare et méticuleuse. Prédestinée à obtenir le prix Pulitzer, elle ne compte pas les heures à enquêter, analyser et à rédiger. Son travail, elle a dans la peau. Belle et intelligente elle fait de nombreux émules et jaloux. Envoyée à Zurich par son rédacteur en chef pour prendre la température concernant le nouveau rebondissement entre l’Afghanistan et l’URSS, c’est une toute autre affaire qu’elle va révéler.

 

Le danger rôde de toute part et les indices accablants s’accumulent, une course contre le temps est lancée, mais que faire quand la plus grande puissance au monde met tout en œuvre pour étouffer cette affaire. Coûte que coûte leur survie à tous les trois ne tient qu’à un fil ténu. Arriveront-ils à faire éclater la terrible et édifiante vérité ?

 

Le premier polar d’Aymeric Janier est un véritable petit bijou. Une immersion dans un monde anxiogène où le monde politique façonne d’une certaine manière le côté historique riche. Basé sur des faits réels, la fiction ouvre une parenthèse où l’action est au cœur d’un polar d’espionnage intense. Le contenu numérique accessible via un Code QR met en évidence le côté historique du roman sans toutefois interférer dans le déroulement du récit. Ce dernier est rythmé entre les phases d’action et d’autres propices aux réflexions intellectuelles. Les personnages évoluent dans la précipitation. Il se dégagent d’eux une certain attachement malgré l’aversion du départ notamment pour celui d’Aaron. L’intrigue s’enrichit au fil des chapitres sans toutefois dévoiler le grand jeu. Pris dans la tourmente des mots d’Aymeric Janier, ce polar se lit d’une traite. Captivant et addictif, le dénouement devient le principal objectif du lecteur. Je regrette malgré tout cette fin un peu trop succincte. L’essentiel ne s’y trouvant pas, éclairant juste sur les points non développés du départ. (Je sais parfois je suis trop exigeante, voire machiavélique mais pas insatisfaite). Néanmoins les points forts de ce polar se trouvent dans le contexte géopolitique et historique. Une fiction portée par un scénario retentissant et entraînant. Des personnages dont leurs forces se trouvent dans l’inattendu. A découvrir absolument !

 

Une chronique de #Esméralda

LE MAITRE DES LIMBES de Olivier Bal.


Le Maître des Limbes : vos rêves lui appartiennent.
Un roman vertigineux, entre le récit d’espionnage, le thriller et le fantastique,
Que se passe-t-il réellement lorsque vous vous endormez ? Quand vous plongez au cœur de vos rêves, êtes-vous certain de ne pas être manipulé ?
Il existe, aux quatre coins du monde, certains individus dotés d’une incroyable aptitude : ils peuvent contrôler les rêves des autres.
En tentant de percer le secret de nos songes, plusieurs personnages vont faire une découverte qui pourrait changer à jamais le cours de l’histoire.
Lee, une journaliste, enquête sur le virus du Marchand de sable, une étrange épidémie qui ne touche que des enfants.
Gabriel, un adolescent narcoleptique isolé des autres, a la sensation qu’il peut visiter et modifier les rêves d’inconnus.
James, à la tête de l’empire pharmaceutique ONIR, poursuit en secret des expériences débutées trente ans auparavant…
Tandis que la CIA et la NSA se mènent une guerre secrète pour obtenir le contrôle des Limbes, au plus profond de leur sommeil, nos héros devront choisir leur camp. Une bataille se prépare, car qui contrôlera les rêves, contrôlera le monde.

 
Olivier Bal m’a entraînée dans un thriller fantastique stupéfiant. Addictif et immersif, LE MAITRE DES LIMBES est sans aucun doute une lecture que je vous recommande fortement.
Gabriel est devenu narcoleptique suite à la perte de sa maman dans un accident tragique. Cette maladie l’handicape. Sa vie sociale est devenue inexistante. Un jeune homme frêle qui passe inaperçu. Sa maladie le plonge souvent dans son sommeil. Mais depuis quelque temps, quelque chose n’est plus pareil. Ses rêves sont étranges et presque réels. Il découvre une grotte énigmatique. Et si ses rêves avaient une emprise sur la réalité ? Et si il pouvait intervenir sur les rêves des autres ? Gabriel se sent puissant et enfin il peut maîtriser sa vie et les rêves des autres. Jusqu’à cette nuit fatidique où tout dérape.

James attend cet enfant depuis longtemps. Il pense enfin l’avoir découvert. Gabriel apprend vite et sa puissance se décuple rapidement. Sous couvert d’une agence pharmaceutique, ONIR, réputée dans l’étude du sommeil, James est associé à la CIA pour effectuer des missions périlleuses aux quatre coins du monde. James rêve d’un monde sans violence. Et ces enfants, lui sont d’une aide précieuse. Enfants emprisonnés et qui doivent selon le bon vouloir de James, se rendre sur le terrain au travers des rêves des autres.

Lee, journaliste un peu rebelle sur les bords, doit affronter le Marchand de Sable. Son fils est atteint de cette mystérieuse maladie qui ne touche que les enfants. Elle doit à tout prix aider son fils et rien de mieux pour elle de mener l’enquête qui la porte sur un chemin bien mystérieux où les dangers fleurissent sur son passage. Aidée par un homme énigmatique, elle va devoir braver de nombreux secrets dont un qui la concerne.

J’ai suivi les aventures de ces trois personnages avec frénésie. Je ne vous ai pas encore signifié que 20 années séparent Gabriel et James de Lee. Et ce qui est encore plus surprenant c’est la manière dont Olivier Bal va les réunir au cours de son récit. Si vous pensez avoir deviné sachez que vous faites fausse route. Olivier Bal maîtrise avec brio et génie son scénario. Il nous balade au grès de son talent machiavélique d’auteur. C’est sans conteste un des meilleurs thrillers fantastique que j’ai pu lire. Une immersion qui frôle l’envoûtement. Un rythme endiablé. Un histoire à couper le souffle. J’ai été très vite mordue par ce roman. Le monde onirique côtoie le monde réel dans une harmonie chaotique. Une histoire de dingue, de fou, prenez garde à vous rêves !

J’appose mes mains doucement sur son front. Je me projette. Je suis en elle. Dans sa tête, dans son esprit. Ses souvenirs, des milliers d’instantanés me percutent, me traversent, comme des images projetées sur des cascades d’eau.
Une chronique de #Esméralda

METAMORPHOSES, tome 3 : Symbiose de Lilly Sébastian.


Christina est à présent prisonnière dans un établissement de recherche hautement sécurisé.
Tous ses amis et Jude la croyant morte, elle ne peut compter que sur elle-même pour s’enfuir et déjouer la machination orchestrée par Iphigénia et quelques puissants membres du gouvernement.
Mais sa haine et son obstination à retrouver Jude et Féline seront elles suffisantes ?

 
Un dernier tome où tout s’emballe. Révélation, jalousie, convoitise, secret et manipulation sont au rendez-vous pour un final tonitruant. Et au point final, les seuls mots que j’ai pu dire : j’en veux encore !
Le second tome se finissait sur un cliffhanger de malade. A m’en tirer les cheveux et à maudire tous les bon dieux et muses, pour ne pas dire Lilly Sebastian. Je ne vous cache pas que j’ai la rancune tenace dans ces situations là !

 

On reprend les mêmes personnages on en rajoute d’autres, quelques gentils et beaucoup de méchants. Rajouter à cela un scénario totalement dingue et une auteure de génie et voilà, que Symbiose ne pouvait qu’être un pur régal.

 

Les rebondissements s’accélèrent et les enjeux encourus deviennent vitaux. La survie est le moteur crucial que ce soit pour Christina, emprisonnée, et Jude. Une course frénétique et essentielle pour défaire cette emprise néfaste. Des monstres, de plus en plus nombreux, surgissent et anéantissent le peu d’espoir qui leur reste. Rien ne va plus dans le monde des métamorphes. Les clans sont acculés.

 

On découvre dans ce dernier tome, une Christina déterminée et en phase avec ce qu’elle est et ce qu’elle va devenir. Sa confiance en elle grandit d’une manière très efficace et audacieuse. Elle prend en main son avenir et retrouver Jude, Féline et sa liberté devient primordiale. Au milieu du chaos, de ses tourments, de sa tristesse, de sa solitude, de sa colère et de sa haine, elle s’accroche à un seul et unique espoir, les revoir.

 

Jude reste fidèle à lu même. Têtu, borné, entêté, un brin maso et toujours la main sur le cœur.

 

Ce dernier tome est explosif et surprenant. C’est un réel crève cœur de laisser cette bande d’énergumènes, là, sur la bas côté de la route. J’en voulais encore un chouia plus. C’est ça quand on adore une saga, que voulez vous que je vous dise de plus ? A part, foncez ! Bien sûr ! Lilly Sebastian a l’art et la manière de vous rendre totalement accro. Des personnages attachants et borderline. Un univers fantastique totalement maîtrisé. Un scénario hallucinant et haletant. Et une plume addictive. Voilà un combo gagnant qui m’a séduite dès les premières pages. Un sacré roman fantastique, épatant, charismatique, envoûtant et sensationnel ! A déguster !

 

Une chronique de #Esméralda

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