MOI, CE QUE J’AIME, C’EST LES MONSTRES – Un roman d’Emil Ferris.

ROMAN GRAPHIQUE

Éditions Monsieur Toussaint Louverture

Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, adore les fantômes, les vampires et autres morts-vivants. Elle s’imagine même être un loup-garou: plus facile, ici, d’être un monstre que d’être une femme. Le jour de la Saint-Valentin, sa voisine, la belle Anka Silverberg, se suicide d’une balle dans le coeur. Mais Karen n’y croit pas et décide d’élucider ce mystère.
Elle va vite découvrir qu’entre le passé d’Anka dans l’Allemagne nazie, son propre quartier prêt à s’embraser et les secrets tapis dans l’ombre de son quotidien, les monstres, bons ou mauvais, sont des êtres comme les autres, ambigus, torturés et fascinants. Journal intime d’une artiste prodige, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres est un kaléidoscope brillant d’énergie et d’émotions, l’histoire magnifiquement contée d’une fascinante enfant. Dans cette œuvre magistrale, tout à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien infiniment personnel entre un expressionnisme féroce, les hachures d’un Crumb et l’univers de Maurice Sendak.

Ma note : 5/5
2018
416 pages
Disponible uniquement au format broché

MON AVIS

Que dire à part que ce roman graphique est juste fabuleux. 

 

Des illustrations d’une finesse exquise. Traits bruts, tourbillons d’émotion, folie de couleurs sur fond de noir et de bleu. Chaque page est une œuvre où les émotions s’entrechoquent, se bousculent, crient la fureur des mots, des regards et des cris. Un talent indéniable et qui surtout parle à tout le monde. Des dessins qui percutent dans tous les sens du terme pourtant il y a cet aspect apaisant, maternel. Ils pourraient se suffire à eux même tant ils sont expressifs. J’ai contemplé chaque page avec curiosité.

 

Et puis il y a l’histoire ancrée jusqu’au bout du stylo dans la réalité. Celle de Chicago, ville éprouvée, ville fantasmagorique, ville des souvenirs. Karen petite fille mais avant tout loup-garou va porter un intérêt tout particulier à l’assassinat de sa voisine. Une enquête sur le passé de sa jolie voisine qui a connu la seconde Guerre Mondiale et son côté obscur. Une plongée terrible au cœur de cette vie décousue. Une enquête qui se poursuit au cœur des émeutes liées à l’assassinat Du Dr Martin Luther King, du grand banditisme, du racisme, de la non-tolérance, des excès, des addictions, des craintes de la mobilisation de la guerre du Vietnam, du SIDA. Le plus surprenant est la présence omniprésente de chefs d’œuvres qui sont finalement le pivot d’un récit grandiose. 

 

C’est un grand oui pour ce roman graphique incluant aspect historique et sociétal.

 

Vivement la suite ! Non parce que le final est un tantinet frustrant ! 

DANS TA BULLE, un essai de Julie Dachez.


« Les weirdos ne sont pas ceux qu’on croit ! »
Dans une passionnante enquête, ce livre nous fait partager la démarche d’une jeune universitaire qui part à la rencontre de personnes autistes afin de leur donner la parole.
Loin des clichés ordinairement véhiculés, cet ouvrage retrace les parcours de vie et de résilience hors normes d’autistes invisibles qui s’adaptent, se cachent, s’assument, se battent.
En alternant récits de vie et savoirs académiques, avec un style énergique et drôle, l’auteure, elle-même autiste Asperger, bouscule nos idées reçues sur la normalité
et nous invite à repenser notre société. Vie scolaire et professionnelle, relations sociales, rapports hommes femmes : autant de sujets qui sont explorés ici
et sur lesquels ces atypiques posent un regard avisé et corrosif.
En observant le monde à travers leur lorgnette, c’est curieusement sur vous-même que vous en apprendrez le plus. Les autistes ont la parole : écoutons-les !

Pour celles et ceux qui ne le savent pas encore, l’autisme me touche de très près puisque mon petit dernier est autiste. D’ailleurs tu peux me suivre à ce sujet et si cela t’intéresse sur mon autre compte Instagram @toi.et.moi.lautisme.

 

Après la découverte de la bande dessinée illustrée par Mademoiselle Caroline et écrite par Julie Dachez « LA DIFFÉRENCE INVISIBLE », lire cet essai était une évidence.
Julie Dachez expose tout au long de ces quelques 240 pages la réalité ostentatoire de ces milliers (carrément millions) de vies qui se déroulent sous vos yeux souvent indiscrets, parfois narquois et quelque peu méchants. Cet essai n’est pas là pour vous rappeler que l’autisme n’est pas une maladie et de surcroit contagieuse. C’est un état neuro-développemental qui exprime différemment des acquis sociaux qui vous sont innés.

Julie Dachez entre exposé scientifique, psychologique et récit intimiste, relate avec un certain humour que j’ai grandement apprécié ces réalités. Le féminin est toutefois mis en avant, genre (encore une fois) mis à l’écart et totalement sous-diagnostiqué. Elle parle de normopathie, de validisme, de normalité sociétale induits d’un part par le patriarcat et surtout par cette normalité rigidifiée, ancrée et qui ne prend absolument pas en compte la neurodiversité sous toutes ses formes, genres.

Je ne veux pas rentrer dans les détails scientifiques qui sont accessibles à tout le monde et qui ne demande pas d’avoir fait un bac+10.

Détails entrecoupés par la mise en avant de 4 témoignages qui relatent les expériences vécues de l’enfance à l’âge adulte. L’autisme invisible est le sujet que l’auteur développe avec force et conviction.

Un essai percutant qui ouvre au débat et interroge le lecteur.

Un essai qui ne délivre pas de réponse miracle mais qui incite le lectorat à s’ouvrir à ce monde jugé et méconnu, qui invite tous les autistes à être eux-mêmes avec leurs défauts et leurs immenses qualités et qui partage avec bienveillance une vision du monde unique et si merveilleuse.

Un déclic pour moi et peut être le début d’un grand soulagement.

Une chronique de #Esméralda


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… le site des éditions Marabout

… mon avis sur un précédent titre.

CHARLOTTE IMPÉRATRICE, tome 1 : La Princesse et d’Archiduc, un récit historique de Nury et Bonhomme.


Élevée par son père Léopold 1er, Charlotte de Belgique est destinée à faire un glorieux mariage. Pour la jeune femme, le choix s’arrête sur l’archiduc Maximilien d’Autriche, frère cadet de l’empereur François Joseph. Un mariage somptueux vient sceller leur union, qui, disons-le tout de suite, ne sera pas heureuse. Le jeune couple est dépassé par les rivalités dont ils sont le jeu, entre les terribles Habsbourg et le calculateur empereur Napoléon III. Et Maximilien se révèle un homme décevant, à tous points de vue. C’est en faisant face à l’adversité que Charlotte aura finalement l’occasion de quitter les voies d’un chemin tout tracé…

Voici une bande dessinée qui me faisait envie depuis de nombreux mois. Grâce à mon récent abonnement à Izneo, plateforme dédiée à la lecture en ligne de BD, manga et autres, j’ai enfin pu me plonger dans cette histoire qui s’annonce passionnante dès les premières cases. Charlotte de Belgique est l’enfant choyé et protégé du clan. Ses deux grands frères veillent de loin ou de près sur leur petite sœur et leur père n’est pas en reste.
Orpheline de sa maman, elle s’épanouit au cœur de cette société souvent misogyne. Son éducation n’est pas mis de côté ainsi elle peut débattre de longues heures durant sur divers sujets. Vient l’âge de se marier et on lui laisse la possibilité de choisir son futur époux parmi les prétendants qui se présentent. Alors que la première rencontre est quelque peu chaotique, contre toute attente elle lie une véritable relation de confiance et de partage avec l’Archiduc Maximilien d’Autriche, frère de l’Empereur François Joseph et beau frère de Sissi. Un mariage époustouflant et magnifique prémices d’une vie qui ne pourra être que somptueuse. Pourtant rapidement tout dérape. Les conflits intestinaux entre l’empereur Napoléon III et les Habsbourg, empereur d’Autriche montent crescendo et plongent Maximilien et Charlotte au cœur d’un complot. C’est alors que Max retombe dans ses travers. L’alcool, le sexe, les jeux le poussent à négliger les affaires en cours. Totalement désemparée Charlotte est avachie par les mauvaises nouvelles qui s’accumulent. Tandis que le silence de cette dernière surprend sa famille, les frères décident de se rendre sur le lieux de résidence du couple et découvre l’effroyable situation. C’est ainsi que Charlotte se ressaisit et prend les choses en main. Une femme téméraire et déterminée qui n’hésitera pas à comploter.

 

Ce récit historique retrace avec beaucoup de détails et une pointe de fiction une période riche en rebondissements. Un scénario hallucinant. Si dans un premier temps j’étais persuadée qu’il s’agissait d’une fiction, j’ai été heureuse de découvrir que les faits relatés étaient le miroir de faits historiques. Les illustrations sont parfois sombres mais révèlent de nombreux détails : les tenues riches, les palais magnifiques. Les émotions des personnages sont teintés à la fois par la douleur et le découragement. Les traits de Charlotte s’affirment mettant en avant cette femme qui prend en main son destin et celui de son époux. Une bande dessinée que j’ai dévoré avec envie ! Une immersion réussie !

 

Une chronique de #Esméralda.

LA BOITE A MUSIQUE, tome 2 : Le secret de Cyprien de Carbone et de Gijé.


TOME 2
Sitôt rentrée de sa première visite à Pandorient, le monde merveilleux de la boîte à musique, Nola ne pense qu’à y retourner. Lorsqu’elle repart en cachette, elle tombe en pleine fête nationale ! Tous les habitants sont en liesse, impatients d’assister à la parade du roi Hectorian Ier. Mais une affaire plus urgente appelle Nola et ses amis : Cyprien, le fils du sorcier Anton, est devenu la cible de fréquents rackets. Qui est derrière ces chantages ? Et dans quel but ? Il n’y a pas une minute à perdre, car le danger est bien réel… On en veut au roi !

Je craque beaucoup et passionnément pour cette bande dessinée. Les illustrations de Gijé sont ensorcelantes et magnifiques.

 

Après avoir découvert le monde extraordinaire de Pandorient, Nola ne résiste pas à y retourner malgré les avertissements de ses nouveaux camarades.
Nola débarque en pleine fête où le roi Hectorian Ier doit se montrer. Très vite la petite fille se fait remarquer parmi la foule très hétéroclite. Apeurée par cette foule enjouée, intriguée et émerveillée, elle est rapidement rejointe par ses amis qui la sauvent in extrémis des regards un tantinet appuyant. Chez ses amis, elle y fait la connaissance du sorcier Anton. Un grand monsieur dont son allure inquiète. Sous cette immense silhouette se cache pourtant un homme attachant et parfois rigolo. Sorcier aguerri, il lui donne une potion qui lui permet de passer inaperçu au sein de la population de Pandorient. Ils se retrouvent ainsi dans l’antre du vieux sorcier et rencontrent Cyprien le fils de ce dernier. Victime d’un chantage ignoble, la bande va vite comprendre qu’il s’agit d’un complot de grande envergure. Arriveront ils à le déjouer à temps ?

 

Une nouvelle fois l’histoire est vraiment sympathique. On découvre Nola avec un étonnant pouvoir où son empathie y est au cœur. Cyprien est adorable et craquant. Le fil rouge de l’histoire continue à s’étoffer. Carbone sait faire durer le suspense. De l’action et de jolis sentiments superbement mis en évidence par le pinceau de Gijé. Une bande dessinée où mille et une couleur fourmillent et envoutent. J’en suis complétement gaga.

 

Allez le mois prochain je lis le tome 3, avant la sortie en octobre du tome 4.

 

Une chronique de #Esméralda

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… le site des éditions Dupuis

… mon avis sur le premier tome (clique que l’image pour le lire).

LA BOITE A MUSIQUE, tome 1 : Bienvenue à Pandorient de Carbone et de Gijé.


TOME 1
Pour son huitième anniversaire, Nola, petite fille espiègle, reçoit de la part de son père Martin la boîte à musique de sa mère, Annah, récemment décédée. Cette boîte est un symbole pour la petite fille, mais très vite, la fillette croit voir des signes de vie à l’intérieur. Oui, elle ne rêve pas : quelqu’un lui fait signe et lui demande de l’aide. Dès lors, en suivant les instructions d’Andréa, la fille de la boîte à musique, Nola rapetisse, entre dans la boîte et découvre le monde de Pandorient, un monde incroyable…
Le temps presse cependant, car Mathilda, la mère d’Andréa et de son frère Igor, est gravement malade… Que lui arrive-t-il ? Aurait-elle été empoisonnée ? L’eau serait-elle contaminée ? Rapidement, les soupçons se confirment. En urgence, les enfants vont s’occuper de Mathilda puis remonter la piste du pollueur sans vergogne… avant que Nola ne regagne sa vie dans son monde, aux côtés de son père. À moins que tout cela ne fût qu’un rêve… ou pas !
Dès 6 ans.

Nola est bien triste pour son huitième anniversaire. Même si son papa fait tout ce qu’il peut pour lui rendre la vie joyeuse, sa maman lui manque terriblement. Ni ballon ni cotillon pour cet événement, mais un cadeau précieux. Une belle boîte à musique qui a appartenu à sa maman.
Un tour de clé et la mélodie l’emporte loin où sa peine semble s’apaiser. Un petit mouvement la sort de ses pensées. Quelque chose bouge dans la boîte à musique en forme de boule de cristal. Mais … on dirait une petite fille … qui l’appelle à l’aide. Étrange ! Mais Nola n’est pas le genre de fillette à se défiler devant de nouvelles aventures. Elle écoute attentivement, suit à la lettre les consignes et la voici dans la boîte musique. Un monde étrange se dessine devant ses yeux ébahis. Un peuple tout aussi bizarre grouille dans les rues. Mais pas le temps d’admirer pour Nola car Andrea, sa nouvelle copine, la porte auprès de sa maman souffrante. Arriveront-elles à résoudre le mystère autour de cet empoisonnement ? Rien ne leur fait peur !

Je cherchais une bande dessinée à lire et puis je suis tombée sur celle-ci. La couverture m’a attirée de suite. De jolies couleurs et une illustration qui m’a intriguée. Le résumé a finit de me convaincre. Une belle histoire, pour les petits et les grands, qui invite à l’aventure. Un scénario captivant où se mêle amitié, découverte et deuil. Cela ressemble fortement à une quête initiatique, les prochains me confirmeront ou non cette supposition. Une histoire rythmée où les personnages sont en perpétuel mouvement. Nola et ses acolytes sont très attachants. Leur fougue et vivacité sont désarmantes. L’univers dans lequel ils évoluent est bluffant. Ce côté fantastique est prenant et fabuleux. Sublimée par les illustrations de Gijé, le scénario de Carbone est davantage surprenant. Les illustrations dans des tons vifs et doux par les traits de l’artiste invitent le lecteur à s’approprier chaque détail.

J’ai beaucoup aimé ce premier tome. Je vais vite enchaîner avec le tome 2 et 3, je veux absolument connaître la suite qui laisse présager de très belles découvertes.

Une très belle bande dessinée.

Une chronique de #Esméralda.

TRI MARTO LOVE de Emma Lodenn.

[ ROMANCE CONTEMPORAINE – 2019 ]
BLACK INK Editions
326 pages
Ma note : 3,5/5
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Le résumé :
Enola n’a pas été épargnée par la vie, mais son futur mariage avec Aodren lui apporte une stabilité essentielle.
Profiter de vacances en amoureux dans la demeure familiale du jeune homme leur permettra de réfléchir à l’organisation de la cérémonie.
Mais un élément perturbateur les attend sur place : Manech, le cousin d’Aodren, un homme froid, mystérieux, dont la présence hérisse étrangement ce dernier.
L’avalanche de questions que déclenche cette cohabitation forcée la déstabilise, et le magnétisme du ténébreux Manech pourrait bien faire vaciller ses certitudes.
Attention, jolie Enola, déterrer les secrets entraîne toujours des conséquences inattendues…
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Enola vit un conte de fée depuis maintenant 5 ans. Depuis sa rencontre avec Aodren, elle s’épanouit. Il a effacé les tourments de la jeune femme, sa présence la réconforte et elle adore sa manière de s’occuper d’elle avec attention. Enola ne voit que par lui et il lui rend bien. Malgré son travail envahissant qu’il l’oblige à rentrer tard le soir, elle affectionne ces petits moments où ils se retrouvent ainsi tous les deux. Aodren est son monde et elle est son tout. Alors qu’il s’agenouille pour poser « la question », elle est la femme la plus heureuse. Son enthousiasme communicatif, elle réussit à convaincre son bien-aimé à organiser leur mariage sur la propriété familiale en Bretagne.

 

Alors que les vacances s’annoncent, elle veut à tout prix découvrir les lieux et c’est avec un Aodren morose qu’elle embarque pour ce voyage. Des idées pleines la tête et des étoiles pleins les yeux, Enola a déjà tout planifier pour les prochains jours : les visites, les traiteurs, la robe de marié, la mairie… La mer, le soleil et les promenades sont aussi au programme. Enola est ravie et resplendissante. Sa vie jusqu’à présent ténébreuse s’illumine depuis 5 ans et ce mariage est la cerise sur le gâteau. Enola est une jeune femme sensible qui aime l’honnêteté. D’une gentillesse sans pareil, elle déteste, par contre, quand elle se sent bafouée. Jeune femme simple, elle aime les petites attentions que lui porte son chéri. Alors que ces vacances promettent d’être idylliques et paradisiaques, la moto garée devant la demeure laisse les deux amoureux circonspects et inquiets. Prenant son courage à deux mains, Enola rentre pour découvrir cette magnifique maison. Voguant de pièces en pièces, elle est surprise par un homme. Tatouages, piercing, capuche sur la tête, une carrure imposante et une aura terrifiante, la silhouette en face d’elle l’intrigue tout autant qu’elle la débecte. Miss parfaite vient de rencontrer le rebelle, Manech.

 

Manech est le cousin caché d’Aodren. Histoires familiales et vieilles querelles, Manech a été répudié par sa famille. Disparu depuis cinq années, il se retrouve ainsi à devoir cohabité avec un cousin qui ne lui témoigne que de la haine. Enola surprise par ce secret, ne comprend rien et demande des explications sur cette situation tendue. Catapultée dans ce monde insoupçonné et caché de la vie passée d’Aodren, Enola déterre de vieux secrets et si tout ce qu’elle croyait jusqu’à présent n’était que pur mensonge ? Qui dit la vérité, Manech ou Aodren ? Prise dans une spirale infernale Enola devra se battre pour atteindre la vérité ?

 

Parfois la magie n’opère pas et c’est ce qui s’est produit avec cette lecture. Il m’a manqué ce côté tonitruant. Il n’y avait pas assez de punch, pas assez d’émotions qui claquent. Il est vrai que j’ai besoin dans mes lectures (surtout dans la romance) de quelque chose de spécial, de quelque chose d’unique, de quelque chose d’exceptionnel qui me rendent accro. La personnalité des personnages ne m’a pas conquise : trop de trop et pas assez de surprises. Les petits détails égrenés ici et là m’ont vite renseigné sur les protagonistes gâchant le plaisir du coup de théâtre. Pourtant le scénario est pas mal du tout : un trio amoureux et des péripéties de quoi ravir les lectrices. Mais peut être que vous, vous aimerez tout cela et que vous craquerez. En tout cas je vous le souhaite de tout cœur. Je ne peux pas tout aimer, là est la richesse de la littérature.

 

Une chronique de #Esméralda

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… le site de Black Ink Editions.

OVER THE BARS #2 de Lindsey T.

[ ROMANCE CONTEMPORAINE – 2018]
Tome 2/2
Éditions BMR
350 pages
Ma note : 4/4
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Le résumé :
Depuis que la route de Nell a recroisé celle de Macsen, rien ne va. Ses colocataires commencent à se lasser de ses cachotteries, et son cœur s’est remis à battre pour lui faire plus mal que jamais. Elle n’est vraiment pas prête pour une nouvelle trahison. Surtout que son frère, toujours en prison, a plus que jamais besoin de son aide.
Nell est tombée… et cette fois, elle n’est pas sûre de pouvoir se relever.
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On reprend les mêmes du premier tome et on continue l’histoire.

 

Rien ne va plus pour Nell ! La passé, le présent et le futur, tout lui échappe. Un imbroglio de sentiments, de doutes, de colère et d’espoir qui la poussent dans ses retranchements. Pourtant Nell va devoir continuer à tenir la barre et à manœuvrer avec beaucoup de subtilité. Subtilité qu’elle ne connaît pas. Les choix, le pardon et l’avenir vont être au cœur des révélations.

 

Difficile de vous faire un résumé concret de ce second tome sans vous spolier. Donc je vais en rester ici et limiter les dégâts.

 

Cette suite est davantage rythmée par des rebondissements. Lindsey T prend le parti d’alterner toujours les points de vue des protagonistes et de jouer avec le temps (passé et présent). Macsen a davantage voix au chapitre et se confie facilement. Nell est toujours fidèle à elle-même : étourdie, filou et ne sort jamais sans sa répartie explosive.

 

Lindsey T met une nouvelle fois de plus l’accent sur les émotions et les magnifie d’une main de maître. L’aspect psychologique des personnages est davantage prononcé mettant en évidence les blessures psychiques et les craintes. Lindsey T m’a embarquée dans un final chamboulant. Désespérée et exaspérée, triste et heureuse, en fait tout un paradoxe me percutant sans cesse. Une lecture qui se fait en apnée. Appréhender l’élément fatal est mission impossible et croire que tout va se passer pour le mieux pour nos amants maudits est parfois une pure perte. Bref, c’est une romance que j’ai dévorée (encore une fois !). Impossible de s’en lasser. J’ai suivi avec envie cette aventure !

 

Une chronique de #Esméralda

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… le site des éditions BMR.

Mon avis sur le premier tome (clique sur l’image).

HONKY TONK SAMOURAÏS de Joe R. Lansdale.

[ POLICIER – 2018 ]
Une enquête de Hap Collins et Léonard Pine – Tome 9/12
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Frédéric Brument
Éditions DENOËL – Collection Sueur Froide
414 pages
Ma note : 3.5/5
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Le résumé :
Hap, ancien activiste hippie et rebelle plouc autoproclamé, et Leonard, vétéran du Vietnam dur à cuire, noir, gay, républicain et addict au Dr Pepper, sont sur un banal contrat de surveillance dans l’est du Texas. Alors que la planque sans intérêt touche à sa fin, ils aperçoivent un homme qui maltraite son chien. Leonard règle l’affaire à coups de poing. Résultat : l’agresseur de chien, salement amoché, veut porter plainte. Une semaine plus tard, une certaine Lilly Buckner débarque dans leur nouvelle agence de détectives privés pour leur faire une proposition : soit ils acceptent de retrouver sa petite-fille, soit elle livre à la police une vidéo de Leonard tabassant l’agresseur de chien. Le duo accepte de rouvrir ce vieux dossier et découvre que le concessionnaire d’occasion où travaillait Lilly cache de sombres secrets.

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Connaissez vous ce duo improbable ? Et bien pour ma part je viens de faire leur connaissance, et évidemment je débute leur aventure par le tome 9. Sacre bleu ! Heureusement, ils peuvent se lire indépendamment, mais je trouve qu’il manque ce petit quelque chose pour apprécier cette lecture à sa juste valeur, et je me demande si c’est le fait d’avoir zapper les 8 premiers tomes. Il m’a manqué ce lien indéfectible que l’on peut vouer à des personnages et puis surtout j’ai eu cette impression de ne pas faire partie de la bande, vu que tout le monde se connaît. Je râle intérieurement et me maudit de ne pas avoir pris le temps de faire quelque recherche pour savoir ce qu’il en était. Après ce bref aparté, qui ne vous apporte pas grand chose, a part  connaître la râleuse que je suis, passons aux choses sérieuses.

 

Hap et Leonard se connaissent depuis un bail. Deux doigts de la main inséparables qui aiment se chahuter, se taquiner et philosopher sur la vie. Duo atypique un mélange de Starsky et Hutch et des 4 personnages de L’Agence tout risque. Bon dieu qu’est-ce-que ça dépote ! Un duo kitch. Un baba cool amoureux transi et un gay Afro-Américain dans des rôles faits sur mesure. Et bien sûr il n’y a pas un pour relever l’autre. Hap et Leo c’est incongru et original. On adore leur répondant, leur divagation et leur bizarrerie. Leur manière de s’approprier une situation dangereuse et d’en ressortir indemne. On les croirait presque intelligent. Les voici donc touts les deux engagés dans une mission périlleuse : retrouver la petite fille de Lilly, ancienne prostituée mythomane. Direction un concessionnaire de voiture d’occasion chic, en vue de fouiner et d’acquérir quelques informations. La belle plante plantureuse de l’accueil leur sort tous ses atouts et voilà que cette enquête prend une tournure rocambolesque. Hap et Leo se retrouvent mêler à une affaire très louche où les poings et les balles fusent sans distinction.

 

La trame de ce policier est vraiment original sans être spectaculaire. Une intrigue bien ficelée qui rend chèvre au fil des chapitres. De rebondissements en rebondissements, les éléments se révèlent cocasses. Des personnages secondaires se rajoutent rendant ce périple davantage extravagant. Entre désinvolture et sérieux, il ne suffit que d’une seconde pour basculer. Une plume enjouée qui n’a pas peur du ridicule et qui m’a entraînée dans cette folie. Je ne regrette qu’une seule chose : ne pas avoir lu les 8 premiers tomes ne serait ce que pour voir l’évolution des personnages et mieux apprécier les clins d’œil qui sont présents tout au long de l’histoire.

 

Une très belle lecture déjantée !

 

Ce genre de type bosse comme les voyants. Ils ouvrent grand leurs oreilles, déterminent ce qui nous intéresse et nous le ressortent. Il peut très bien avoir tiré des indices de sa première discussion avec Cason. Cason a beau être malin, un type comme la Belette, c’est son métier de manipuler les gens. Il analyse à froid, retourne ça un moment dans sa tête, et le temps de venir nous voir il a tiré asse d’éléments de Cason pour broder une histoire qui colle avec ce qu’il veut. C’est comme convaincre quelqu’un de l’existence des soucoupes volantes. On retourne l’esprit d’une personne, en lui expliquant combien il serait prétentieux de croire que nous sommes les seuls êtres doués de pensée dans l’univers – comme si on pensait tant que ça … Les soucoupes volantes sont un simple saut logique. Nous sommes trop prétentieux, donc une vie extra-terrestre est plus que probable, donc des aliens ont débarqué sur Terre en soucoupes volantes. Mais si c’était logique, pourquoi atterrissent-ils toujours dans des endroits bizarres avec pour seul témoin un ignare édenté assis sur une souche d’arbre avec sa bite dans le cul d’une vache ? Les aliens coupent les mamelles de la vache, embarquent l’édenté je en sais où dans l’espace, lui écartent le cul avec des cuillers à soupe, s’amusent un peu avec sa bistouquette et le renvoient à la maison. Pour quoi faire ? Ca n’a aucun sens. Il y a tellement d’endroits plus pratiques, bordel, pourquoi n’informent-ils pas tout le monde qu’ils sont là, en tenant une conférence à la Maison-Blanche ? Il existe peut-être bien des gars là-haut qui débarqueront un de ces jours, mais jusqu’ici ce n’est pas vraiment le cas, et je ne les attends pas de sitôt. Mais il suffit de savoir bien tourner ces foutaises pour que des gens y croient.
 
Une chronique de #Esméralda

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OVER THE BARS #1 de Lindsey T.

[ ROMANCE CONTEMPORAINE – 2018]
Éditions BMR
280 pages
Ma note : 4/5
Line Kindle
 
Le résumé :
Sur son vélo, Nell parcourt les avenues de New York comme elle mène sa vie : à cent à l’heure.
Libre, casse-cou et éternelle optimiste, elle prend des risques calculés sur son deux-roues, défilant entre les voitures et accumulant les courses pour gagner l’argent qui lui permettra d’obtenir la libération de son frère Luke, en prison depuis huit ans.
Mais alors qu’elle est à deux doigts de réaliser son rêve, elle se heurte violemment à son passé. À son ancien meilleur ami. Celui qui savait la faire rire, sourire, avant de la trahir de la pire des manières… Macsen Sander James, IIIe du nom.
Le choc est douloureux, et les blessures mal cicatrisées se remettent à saigner.

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Bienvenue au cœur de la Grosse Pomme, la où les lumières promettent monts et merveilles et des rêves pleins les poches. Nell ne se fait plus d’illusions. Elle court les rues de cette ville sur son vélo. Elle pédale de toutes ses forces pour survivre et mettre de la distance avec son passé douloureux. Nell est une jeune femme brillante, intelligente, drôle et gentille et un franc parlé désarçonnant. Elle a appris très jeune, et malgré elle, à s’affirmer dans des situations délicates. Pourtant la jeune fille n’aimait pas être le centre de l’attention et en découdre verbalement ou physiquement. Elle est pour les ententes cordiales chargées d’humour et surtout accompagnées d’un petit paquet de cacahuètes enrobés de chocolat ( ça c’est le paradis sur terre !). Nell a connu les galères très tôt, la plongeant dans un désarroi mutique. Ses dernières années au lycée sont ses pires souvenirs : rumeurs, manipulations et promesses l’ont finalement détruites moralement. La fuite vers New-York a été sa rédemption. Elle a su trouver une nouvelle famille, s’épanouir en toute liberté et trouver un job formidable. Jusqu’au jour où le passé vient la heurter.

 

Lui c’est Macsen Sander James IIIe du nom. Un nom bien prétentieux et présomptueux pour un homme qui le laisse paraître. Macsen est pourtant un homme davantage complexe. Englué dans une famille directive, Macsen n’a jamais eu l’occasion de s’épanouir loin de tous ces faux semblants. L’argent, la carrière et un mariage respectable ont toujours été un objectif honorable aux yeux de ce père austère. Macsen a portant connu un semblant de paix dans les bras de Nell. Si seulement il y avait eu le courage nécessaire pour s’affirmer.
Paradoxalement, il n’est pas un homme affranchit de l’autorité parentale. Son caractère est effacé. Mais parfois dans certaines situations, il sait faire preuve d’autorité pour obtenir ce qu’il veut, de compassion et de gentillesse. Il peut se montrer maladroit et intimidé. En tout cas aux côtés de Nell s’est un tout autre homme.

 

Mais le passé à semer les doutes, les questions sans réponses et une immense blessure. Est ce que le présent sera t-il plus fort que la rancœur ?

 

Lindsey T. est sans contexte une autrice de romance formidable. Après sa saga « L’Organisation », elle change de décor pour une histoire délicate et où le parfum de l’amour a une note d’inachevée. Ce premier tome pose les bases solides. J’ai découvert les personnages et leur fardeau. L’alternance entre le passé et le présent dénote. Ce fil conducteur permet d’instiller le suspense et d’égrener avec malice tous les éléments moteurs. L’amitié, l’adolescence, l’amour et la famille sont des thèmes clés et magnifiquement bien développés. La plume amène de la puissance à toutes ces émotions qui se déploient graduellement tout au long des chapitres. Les blessures du passé s’ouvrent à nouveau, lentement et sournoisement, installant un climat instable où la colère et l’abattement frappent sans discontinuer. Ce premier tome n’offre pas toutes les réponses à cette histoire et me laisse donc imaginer tout un tas de scénario farfelus.

 

Nell et Macsen vont faire chavirer vos cœurs de romantiques !

 

Une chronique de #Esméralda

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… le site des éditions BMR.

Mes avis sur la saga « L’organisation » (clique sur les images)

 

HOT GUN de Angel Arekin

[ ROMANTIC SUSPENSE – 2018 ]
Tome 2/2
Éditions BMR
601 pages
Ma note : 5/5 mention « à croquer »
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Le résumé :
Un dealer ingérable, une Indienne en cavale, un écorché vif et une hippie.
Ils sont quatre, lancés dans une course contre la montre.
Lorsqu’ils sont contraints de s’associer, entre drogue, diams, sexe et calumet de la paix, la situation menace d’exploser. D’ailleurs, sont-ils vraiment dans le même camp ?
Un road trip déjanté en plein cœur de la réserve amérindienne…. Secrets, trahisons et désir interdit, la plongée aux enfers ne fait que commencer.

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Vous avez adoré Sienna dans le premier tome « Hot Blood », vous allez adorer cette nouvelle aventure.

 

Prenez un dealer farfelu aux idées philosophiques déjantées. Prenez une écolo végan raide dingue d’amérindien. Prenez un bon samaritain au passé sombre et louche. Et prenez une indienne qui adore se mettre dans des embrouilles pas possibles. Et vous avez un quatuor explosif, tonitruant et surtout cocasse.

 

Les opposés s’attirent pour mieux se combler. Si vous croyez peu à ce dicton, vous verrez que Angel Arekin sait y faire avec les opposés.

 

Ambiance catastrophe dans les plaines arides, coups de fusil, diamants qui se sont carapatés et oseille qui s’est fait la malle, rien ne va plus. Et faites vos jeux !

 

Cheyenne a eu une vie bien difficile et surtout effroyable, pourtant derrière cet air impassible qu’elle se donne, elle rêve de liberté et d’amour. Prête à tout pour afin accéder à ses rêves, un soir elle ose ce geste libérateur. Oui mais … elle n’avait pas prévu que les loups sanguinaires du terrible Marley la prennent en grippe et lui fasse courir le marathon de l’enfer pour survivre.
Cheyenne a une chance incroyable en la personne de John, le beau chevalier blanc et son armure brillante et tout le tralala. Si vous avez lu le premier tome, John est le petit frère chéri de Sienna. John en a bavé pendant très longtemps. Des coups durs et des coups bas l’on rendu hermétique à tout sentiment, du moins dans la manière de les exprimer. Car des sentiments il en ressent une flopée lorsqu’il est a côté de l’intrépide Cheyenne. A tour de rôle, il peut être protecteur, chamailleur, boudeur, fonceur et rêveur. Bref John, c’est le gars qu’il ne faut pas titiller mais qui peut promettre monts et merveilles. Cheyenne et John est un couple improbable. Couple maudit qui se déchire bien avant d’apprendre à s’aimer. De nombreux non-dits sèment la zizanie et enveniment des situations où le sang froid devrait être de mise. Un couple pourtant attachant par leurs défauts et leurs difficultés, un couple que j’ai eu envie de dorloter (ben ouais !).

 

Sur leur route semée d’embûches viennent rejoindre la belle et candide Lilotte, meilleure amie de Cheyenne. Lilotte est passionnée par le peuple des indiens d’Amérique en partie grâce à l’amitié débordante qu’elle entretient depuis toujours avec Cheyenne. Lilotte est une hippie végétarienne qui croit en la bonté et la beauté du monde. La noirceur est une chose qu’elle ne peut accepter et, qui, surtout elle ne veut pas appréhender. Alors quand le truand se pointe dans son mobile-home pour menacer sa meilleure amie, Lilotte prend son courage à deux mains et l’affronte. Lui c’est Marley, le bad boy qui n’a rien en foutre de la vie des autres tant que ses affaires fonctionnent, son monde et lui peuvent continuer à tourner. Marley a grandi dans la violence et a été formaté à cette vie de débauche. Les filles faciles, la drogue, les affaires et les armes se sont son quotidien depuis toujours. Marley n’a rien d’un gentil agneau et il aime que cela se sache. En véritable bad boy qu’il est, il ne fait pas fi des bonnes manières et foncent souvent dans le tas. Mais tout en bad boy qu’il est, il se retrouve saucissonner à la chaise de Lilotte. La belle et le truand vous voyez le topo ? Non…. (euh non je n’en dirais pas plus même sous la torture).
Le duo Lilotte et Marley est un pur régal. Je me suis bidonnée … mais… tellement ! Verbes acérées, piques foudroyantes et répliques épicées …. mais juste … quel bonheur ! J’ai complètement craquer sur eux.

 

Et si on se faisait un petit remake du  Le bon, la brute et le truand, en rajoutant la belle, à la sauce spéciale Angel Arekin ! Vous êtes partantes ?

 

Quatre voix pour un road trip de tonnerre où amour et passion fricotent sous les tirs de balles et de méchants vraiment méchants. Un western amoureux sensationnel et torride amené par une plume qui mérite tout un tas d’éloge. Sans oublier de prendre en compte l’évolution psychologique des personnages qui est véritablement le moteur de ce romantic suspense.

 

Vous l’aurez certainement compris : j’ai tout simplement craqué ! Une lecture à croquer qui vous plonge au cœur d’une aventure sexy où le danger réside là où on ne l’attend pas.

 

Avez vous résister où allez vous craquer ? 😉

 

Une chronique de #Esméralda

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