LES EXILÉS DE MARS, un roman de Pauline Gallois.

SCIENCE-FICTION

Éditions Explora

Colonie martienne, XXIIIe siècle.
Dans la ville moderne du dôme Sud, les données régentent d’une main de fer le quotidien des citoyens.
À chaque révolution sidérale, un millier de jeunes gens se pressent au grand auditorium afin d’être affectés au poste qui leur revient. Parmi cette foule, ils sont trois à affronter les probabilités : Helena, Altaïr et Atlas. Leur rêve : rejoindre les rangs de la prestigieuse division scientifique dont les sièges sont à la fois rares et convoités.
 
Doués et ambitieux, ils ont tout pour réussir.
Mais le jour J, malgré ses bons résultats, Altaïr se retrouve « non affectée » et exilée dans les usines du dôme Nord. Convaincue d’être victime d’une méprise, elle est prête à tout pour regagner la place qui est la sienne.
Entraîné dans sa disgrâce, Atlas la rejoint pour faire éclater la vérité tandis qu’au sein même de la division scientifique, Helena mène l’enquête.
Entre rêve et cauchemar, leur soif de vérité pourrait bien ébranler l’organisation de la cité et lever le voile sur les secrets de ses fondateurs…

 

Ma note : 3/5
Nouveauté 2023
454 pages
Disponible au format numérique et broché

MON AVIS

Il y avait bien longtemps que je n’avais pas lu de la science-fiction et pourtant j’apprécie ce genre.

 

Pauline Gallois nous plonge au cœur d’une colonie martienne régit par une intelligence artificielle qui à la main sur tout. Cette colonie est divisée en deux parties. Le dôme Sud qui regroupe tous les cols blancs et les scientifiques. La vie n’y est pas difficile et offre une certaine quiétude. Le dôme Nord où vivent toutes les petites mains dans des condition affreuses pour le bien-être de l’autre dôme. 

 

Helena, Altaïr et Atlas sont nés dans le dôme Sud et sont prédestinés à un grand avenir et rêvent d’intégrer la section scientifique. Le grand jour est arrivé et ils attendent avec impatience leur affectation. Malheureusement rien ne se passe comme prévu. Altaïr se retrouve « non affecté » et se doit de rejoindre le Sud. Par élan de compassion et d’amitié, Atlas refuse son affection. Helena quant à elle intègre la section analyse et va peu à peu se rendre compte que la réalité est toute autre.

 

J’ai beaucoup aimé l’univers qui nous offre une complexité intéressante et fait écho au combat social. Très peu de description sur l’extérieur et l’intérieur des dômes. L’essentiel est juste abordé. L’auteure attribut un environnement austère et aseptisé sans réelle harmonie et chaleur pour le Sud, et totalement misérable et insalubre pour le Nord. Les personnages sont passionnant. Ils sont soudés par une amitié et une solidarité féroce. L’action met beaucoup de temps à apparaître. De nombreuses redondances qui cassent le rythme notamment dû à une narration se déclinant selon les trois personnages. Les rebondissements apparaissent avec les derniers chapitres et les différentes révélations. Une partie que j’ai vraiment apprécié. Pour me remettre le pied à l’étrier ce roman a été idéal malgré mes hautes exigences. La plume de Pauline Gallois est entraînante et nous offre un récit alambiqué et passionnant aux allures de combat social et de revendications.

NOCÉAN, tome 1 : Atari & Tika – une bande dessinée de Efa.

SCIENCE-FICTION

Éditions DUPUIS

Dans un futur où la montée des eaux a redessiné l’Europe, l’océan tel que nous le connaissions n’existe plus : c’est le Nocéan. Gérée par Systéma, une dictature néolibérale, la société vit au gré des conflits sociaux. Recueillie par une femme trop soumise au pouvoir à son goût, la jeune Atari rêve de s’engager, afin de venger sa mère activiste, tuée par la police quand elle était enfant. Profondément humaine, révoltée et intéressée par la tech, Atari va chercher à intégrer un groupe clandestin d’activistes : La goutte… 
Le premier pas d’une carrière de justicière sociale mais aussi d’une amitié avec Tika, une autre orpheline, avec laquelle elle va s’inventer Robin Hood des temps post-apocalyptiques. Car un autre monde est possible ! Entre aventure et critique sociale, Efa offre avec Nocéan une série profondément moderne et percutante.

 

Ma note : 3/5
Nouveauté 2023
64 pages
Disponible au format cartonné et numérique

MON AVIS

C’est le genre de couverture pour laquelle je craque facilement. Surtout pour le rose !

 

Efa, j’ai mis un certain temps avant de me rappeler qu’il est l’illustrateur de l’album « Django, main de feu » que j’avais adoré. Avec « Nocéan », il nous plonge dans un monde qui pourrait être une future réalité. Les continents sont redessinés, la société remodelée sous le contrôle d’une dictature. Atari a vu sa mère se faire assassiner. Recueillie, elle grandit avec un fort sentiment d’injustice. Un peu par hasard elle intègre un groupe clandestin d’activistes et découvre tardivement que leurs actions ne collent pas avec ses principes. Elle rencontre Tika, une jeune femme mystérieuse et qui a plus d’un tour dans sa poche.

 

Ce premier tome pose les bases d’un univers postapocalyptique. Ces 64 pages n’offrent qu’une ébauche qui m’a tout de même laissé sur ma faim. Bien trop court à mon goût où il manque sérieusement de développement autour de l’univers, des enjeux, des conséquences. Ce premier tome est bien mystérieux et donne un avant-goût timide sur l’ensemble de cette saga. Le scénario se consacre à l’essentiel et n’offre pas de réelles réflexions sur le système politique, écologique et sociétal. Des éléments bien trop succincts pour moi mais offrant une suggestion de suite intéressante. 

 

Les illustrations sont totalement à mon goût : dynamiques et colorées.

 

A découvrir sans trop d’exigence. En tout cas je me laisserai tenter par la suite, on ne sait jamais !

LES PETITS MONARQUES, une bande dessinée de Jonathan Case.

SCIENCE-FICTION

Éditions Dupuis


Cela fait cinquante ans que la maladie du soleil a annihilé presque toute vie mammifère sur la Terre, et le monde retourne lentement à un état naturel. Les rares communautés humaines à avoir survécu se protègent sous terre, et ne peuvent sortir que la nuit.
Mais aujourd’hui, deux humaines parviennent à vivre et à voyager librement à la lumière du jour : Elvie, 10 ans, et sa gardienne Flora, une biologiste qui a fait une incroyable découverte. À l’aide de quelques écailles issues des ailes de papillons Monarques, Flora a créé un antidote à la maladie du soleil.
Suivant la migration des Monarques à travers ce qui fut la partie ouest des États-Unis, Elvie et Flora sont déterminées à développer un vaccin et à le partager avec tout le monde. Vont-elles y parvenir ? Ou seront-elles victimes d’un désastre naturel, de la maladie ou des personnes mêmes qu’elles cherchent à aider ?

 

Ma note : 5/5
Nouveauté 2022
256 pages
Disponible au format cartonné

 


MON AVIS

Comment ne pas succomber à cette couverture ? Je la trouve qi magnifique, remplie d’espoir, de bonheur. Pourtant la tragédie est au cœur de cette bande dessinée. Le soleil est devenu mortel pour tous les mammifères les obligeant à rejoindre les profondeurs de la Terre. Cependant l’espoir subsiste en la personne de Flora, biologiste qui a mis au point un médicament quotidien et tente à tout prix de trouver un vaccin. Elle est accompagnée de la pétillante Elvie, 10 ans qui croque le monde sur son cahier. Courageuse, ingénieuse, pimpante, elle est cette bouffée d’oxygène. Ensemble elles parcourent les routes à la recherche des Monarques, ces jolis papillons qui recèlent en eux la solution.

 

Une épopée semée d’embûches, de rencontres, de danger et d’espoir. Le scénario est vraiment captivant dans la veine de « je suis une légende » de Richard Matheson. Les personnages sont touchant tout autant que leurs parcours de vie. Une énergie phénoménale parcourt ce récit. Les illustrations sont sublimes et lumineuses. Une bande dessinée remarquable et terriblement émouvante.

LES ENFANTS D’ASTRA, Tome 3 : Sagan, un roman ado de Isaure de Villers.

Science-fiction

Tome 3/5?

Éditions Beta Publisher


Chacun cherche toujours à retrouver ses origines. Alors que les Eriquiens tentent de s’unir pour sauver leur empire, Rodolphe et Sibylle préparent, plus que jamais, le retour de leur peuple à Astra. Un voyage pour lequel ils sont prêts à faire tous les sacrifices.
Mais ce pourrait bien être la princesse oubliée, Cyndie, déterminée à retrouver, elle aussi, la terre de ses ancêtres qui tienne leur sort à tous entre ses mains. Entre sa famille et Sagan, il n’y a qu’un pas : la trahison.

 

Ma note : 4,5/5
Nouveauté 2021
304 pages
Disponible au format numérique et broché

 


MON AVIS

Une nouvelle plongée dans l’univers déchiré d’Isaure de Villers. Une plongée tourmentée où le suspens est à son apogée.

 

Le plan 439 des enfants d’Astra est toujours d’actualité malgré les nombreuses péripéties qu’ils ont dû surmonter. Leur empereur Rodolphe est tenaillé entre ses aspirations personnelles et son rôle de dirigeant. Son cœur en lambeau à dû dire au-revoir à ce semblant de paix et de bonheur pour poursuivre le but ultime de toute une nation. Épaulé par Sybille, sa sœur, leur prochaine action pourrait tout changé et afin accéder à leur but ultime.

 

Éléonore est plus que perdu entre ses sentiments, son fils et son rôle de dirigeante. Malgré les années écoulées, pour elle, rien n’a changé dans son cœur et elle devra subir les conséquences de ses choix.

 

Sur Mars rien ne va plus, Liam, le tyran, voit peu à peu son entourage fuir sa fureur. Comment arrivera t-il à régner sans engendrer la terreur ?

 

Sur Egrabe, Edward, a enfin réussi à instaurer la paix.

 

Cyndie tente le tout pour le tout enfin de rentrer sur Sagan. Malgré ses mauvaises décisions, elle est si prêt de rentrer chez elle.

 

Une nouvelle fois Isaure de Villers nous plonge dans une épopée captivante. Les chapitres s’enchaînent, les personnages à tour de rôle apparaissent ainsi se construit l’histoire. Un rythme effréné soutenu par des chapitres courts où les rebondissements ne laissent aucun temps mort. Une nouveau tome sous le signe de l’action où l’intrigue s’étoffe. J’ai eu très peur que ce tome soit le dernier. Cela aurait pu être le cas, mais à mon grand soulagement, la maison d’éditions m’a affirmé le contraire. J’ai vraiment été captivée par les personnages qui sans cesse évoluent et doivent être confrontés à leurs choix. Un page turner haletant nous portant vers ce final inattendu. Il m’a coupé la chique et j’ai hurlé intérieurement. Il faut du cran pour oser imaginer une fin telle qu’elle. Je ne veux pas vous en raconter trop mais cette saga est juste une tuerie. Depuis le second tome, le scénario s’accélère et nous offre un moment de lecture inoubliable.

 

Placé sous le signe de la manipulation et des secrets, ce troisième tome est une sacrée bombe.

 

DIEU 2.0, tome 3 : Le ch@t de Schrödinger, un roman d’anticipation de Henri Duboc.

ROMAN D’ANTICIPATION

Tome 3/3

Éditions Beta Publisher


2072 Quatorze ans après le cataclysme, dans le dernier bastion de la civilisation, Gabriel, Yosa et Ariane pressentent que le temps de l’ultime affrontement avec Verinas et ses fanatiques est arrivé.
La résistance doit naître. Désormais prophète de son propre culte, L’évêque renégat lorgne sur l’immense Vatican III et manipule secrètement le jeune pape Silvère, dernier fils de la papesse. Piégé dans les méandres d’un Internet à l’agonie, le pirate W3 se débat pour rejoindre le combat. Les lumières contre l’obscurantisme. Mais c’est peut-être dans le futur que se cache la clé de leur salut…

 

Ma note : 5/5 mention « coup de coeur »
2020
302 pages
Disponible au format numérique et broché

 

 


MON AVIS

Voici un final tonitruant et décoiffant !

 

Ce tome 3 offre une conclusion en parfaite adéquation avec l’esprit de cette trilogie. Entre science et religion la bataille est ardue. Une guerre dont l’égalité des chances est un enjeu crucial. Mais quand la science devient le bras droit de la religion, le monde devient un terrain de jeux impitoyable où seule la survie est la complice d’une guerre psychologique.

 

C’est avec grand plaisir que je retrouve Gabriel et W3 dans leur extraordinaire quête d’une justice qui échappe à tous. Une justice qui prend des allures d’une boîte particulière. D’une boîte qui fait référence à cet atypique chat de Schrödinger : ce que l’on ne voit pas, peut exister ou non. Un paradoxe qui prend tout son sens dans cette trilogie chtonienne. Une histoire que l’on pourrait décortiquer comme un manifeste scientifique entre arguments et contre-arguments, tout y passe.

 

Les péripéties s’accumulent tout au long de ce nouveau opus. Nul temps mort entre réflexion et action, Henri Duboc nous plonge dans son univers sans état d’âme. Il titille nos principes, nos valeurs, nos croyances et surtout n’hésite pas à supplanter toutes nos aspirations futures en quelque chose d’impensable et de surnaturel.

 

Henri Duboc signe une trilogie décapante et surtout intéressante. J’aime beaucoup quand les romans ne se contentent pas que de raconter mais insufflent une dimension intellectuelle menant vers une certaine réflexion. Henri Duboc traite d’une sujet délicat qui depuis la nuit des temps est un sujet à débats frénétiques : la religion et la science sont deux mondes contestant sans cesse leurs positions. Que serait notre monde où l’eugénisme serait à l’œuvre ? Où la religion régnerait en maître ?

 

DIEU 2.0 est juste excellent tant par le contexte que par les personnages qui dans une commune mesure et au cœur d’une entente charismatique, portent en leur cœur une vision d’un monde où la nature côtoierait la science et où la religion serait une vaste et précise idée.

 

Je vous invite vivement à découvrir cette excellente trilogie 🙂

 

LES ENFANTS D’ASTRA, tome 2 : Fiancés, un roman de science-fiction de Isaure de Villers.


Deux ans déjà que les enfants d’Astra patientent. Ils s’organisent, se concertent et leur plan se concrétise. Rodolphe, de plus en plus déchiré entre l’amour qu’il porte à Aileen et celui de se patrie, se retrouve dans une situation compliquée dont toutes les issues s’avèrent fatales. Sur Egrabe, Edward découvre le poids du pouvoir et subit les conséquences, tandis que Liam, son jumeau, soumet Mars à son joug et à sa dévorante soif de puissance. Les pions se mettent en place, mais chacun de leur choix, de leur silence, de leur secret, risque de les mener à leur perte.

Les enfants d’Astra continuent dans l’ombre de mettre en place leur plan 439. Pas à pas, les éléments se précisent et les pions se placent au sein de l’AMErica.
Rodolphe est partagé entre l’amour qu’il porte pour la jolie Aileen, majesté de l’AMErica, et ce fichu plan. Lui portant un amour sincère, Rodolphe espère de tout cœur qu’il n’aura pas à prendre des décisions trop rapidement. Rodolphe et Aileen se voient régulièrement, au palais, cachés. Aileen lui demande des conseils sur de nombreux sujets et s’épanche sur ses états d’âmes.
Il devient de plus en plus difficile à Aileen de se séparer de son ami. Les sentiments s’intensifient influençant la décision cruciale qu’elle doit prendre pour l’avoir à ses côtés. Il devient le garde du corps de sa belle et peut ainsi passer son temps avec elle. Une merveilleuse parenthèse qui va rapidement se déliter au vue des derniers rebondissements.

 

Edward a enfin déchu le gouverneur d’Egrabe. Mais ses premiers pas au sein de la gouvernance sont éprouvants. La colère et le chagrin le consument quand ce dernier voit l’amour de sa vie périr. Quelques derniers dissidents mettent la pagaille le forçant à quitter la capitale pour mettre fin au complot. Edward se découvre l’âme d’un dirigeant même si cela le met mal à l’aise. Il doit encore faire ses preuves mais il est fort possible qu’il décide de rester ici, surtout au vue des derniers événements survenus sur AMErica.

 

Liam, avec l’aide de mercenaires, a pu conquérir Mars. Une démonstration de force qui a fait ses preuves. Liam a la grandeur des folies et l’âme d’un dictateur. Il adore zigouiller quand les autres ne suivent pas ses idées et ses ordres. Sa jolie femme ne le calme point, il faut dire qu’elle est de la même trempe. Il n’aime pas les bons sentiments ou les démonstrations d’affection. Sa cruauté commence à faire des vagues. Une rébellion se préparerait-elle ?

 

Pendant ce temps sur AMErica, la princesse Sibylle est dans une très très mauvaise posture et le secret qu’elle partage avec son frère Rodolphe pourrait mettre à mal leur position au sein des enfants d’Astra.

 

Cyndie, princesse de Sagan, adoptée par l’ancien roi de l’AMerica, prend une lourde décision qui pourrait lui valoir de nombreux soucis d’ici quelques années.

 

Seront-ils prêts à surmonter les conséquences de leurs actes ?

 

Ce deuxième tome est considérablement tourné vers l’action qui se déroule deux ans après les premiers événements narrés tout au long du premier tome. Chaque chapitre est consacré à un personnage. Passer d’un point de vue à l’autre de m’a pas particulièrement dérangé. J’ai adoré retrouver les différentes ambiances propres à chaque planète, riches en détails. Les personnages ont quelque peu évolué et doivent faire face maintenant à leurs différentes responsabilités. Isaure de Villers a décidé de mettre en évidence leurs failles et leurs indécisions. C’est un roman riche en rebondissement et il est encore difficile d’appréhender la suite des nombreux événements qui le parcourent. Tout comme le premier tome, celui-ci pose quelques bases qui serviront par la suite.

 

Un tome résolument riche en rebondissements au cœur des différents univers. De la pure science-fiction qui plaira vraisemblablement aux fans du genre. Si ce n’est pas le cas, je peux toutefois vous conseiller cette saga qui je suis sûre vous convaincra sans aucun problème.

 

Une chronique de #Esméralda

 

… Lien Kindle

… le site des éditions Beta Publisher

… Mon avis sur le premier tome, clique sur l’image pour le découvrir.

LES CHRONIQUES DE L’UNIVERS, tome 1 : La thrombose du Cygne de Marazano et Römling.


Dans un futur lointain, la Terre est en paix dans une société démocratique universelle, et la science a rendu le voyage dans le temps et la connaissance des civilisations extraterrestres possibles. Mais les Terriens ont décidé de rester cachés des Aliens, préférant envoyer des émissaires secrets estimer leur niveau de menace éventuel. Un jour, un groupe d’étudiants de cette Académie disparait alors qu’il explore une galaxie jusque-là inconnue, précipitant ses membres à la recherche des « Chroniques de l’Univers », un ouvrage légendaire qui contiendrait l’ensemble de l’histoire des civilisations de l’univers…

Vous ne le croirez peut-être pas, mais la science-fiction est l’un de mes genre de prédilection. J’adore me perdre dans dans des mondes imaginés au delà de toutes notions scientifiques actuelles. Le résumé alléchant a fini de me convaincre à découvrir cette nouvelle bande dessinée.
Une bande de jeunes étudiants accompagnés d’un professeur hors norme et atypique dérive au delà des galaxies. Tout en se rapprochant de l’étoile du Cygne, un phénomène étrange et unique se produit, une thrombose, envoyant le vaisseau spatiale sur une planète à l’intérieur de l’étoile. Curieux et quelque peu déstabilisés par ce rebondissement, ils décident de visiter ce qui ressemble à un temple. Leur découverte est des plus étranges et leurs vies en danger.

 

Ce premier tome pose des bases spectaculaires pour une histoire qui à première vue va dégommer. Une bande de jeunes fougueux et ivre d’apprendre. Leurs caractères s’entrechoquent souvent. Un professeur énigmatique et un passager curieux. Une aventure aux nombreux rebondissements. Et une découverte qui annonce bon nombre de déconvenues. Les illustrations sont parfaites pour l’ambiance créée. Dans les tons sombres et énergiques qui évoluent au fil des cases. Un scénario hypnotisant à tel point que j’en regrette les 56 pages. J’en attends beaucoup de la suite qui je l’espère sera dans le même état d’esprit et pourquoi pas davantage explosive. Un univers incroyable qui n’a pas encore dévoilé son potentiel. Affaire à suivre donc ! Si vous aimez cette atmosphère, cette BD est faite pour vous.

 

Une chronique de #Esméralda

LA SUBSTITUTION de Roger Raynal.


Pendant une croisière, un professeur de physique se réveille à côté d’une femme qui n’est pas la sienne. Il découvre qu’il est marié depuis des années avec cet ancien amour de jeunesse, et qu’il partage avec elle une vie commune dans un monde dont il ignore tout.
Alors qu’il possède les connaissances et les souvenirs d’une vie monotone, il doit parvenir à se substituer de façon crédible à celui qu’il remplace, un financier aux nombreuses maitresses et à la situation familiale tumultueuse. Comment va-t’il s’adapter à cette nouvelle vie ? Quelle est l’origine de la substitution d’identité qu’il doit assumer ? Une quête qui le conduira à mettre en cause tout ce qu’il pensait savoir sur lui et sur l’univers.

 
Une autre vie dans un autre monde, LA SUBSTITUTION est un voyage au goût de road trip où sentiments et compréhension tiennent le rôle principal.
Tout commence sur ce paquebot de luxe, dans une chambre ordinaire, un lit plus que confortable et une silhouette et une voix inconnues. Plongé dans une semi conscience, un rêve bien trop séduisant, il découvre une réalité tout autre. Sa femme n’est plus sa femme, la belle rousse n’est autre que son premier amour. Désabusé et désappointé, il explore toutes les théories : avc, dédoublement psychique, hallucination, contamination. Bref rien ne va plus dans son monde. Pour faire bonne figure et surtout ne pas paraître dingue, il rentre dans son nouveau rôle. Fin observateur et quelque peu malin, il découvre la vie de son alter ego auprès de la belle Christelle. Il se rend très vite compte que sa vie est faite de nombreux mensonges : son alter ego est un homme volage et à femmes et semble vivre une double vie bien remplie. Sa vie de famille n’a rien d’idyllique. Bon an mal an, cette vie là ne lui correspond absolument pas. La finance, le jeux, l’alcool, la tromperie, les mensonges et les escroqueries, tout est à l’opposé de sa façon de vivre, de ses principes et de ses convictions. Peu à peu, cet homme s’impose dans cette nouvelle vie d’une manière incongrue et efficace. Un homme attentif et à l’écoute. Un homme qui va construire la vie telle qu’il l’attend à la grande surprise de sa femme et de ses filles.
Ce road trip peu conventionnel révèle un homme qui s’autorise une certaine liberté. Cette substitution est telle une seconde chance.

 

Ce roman est loin de rentrer dans les codes tels que nous les connaissons. Si la science-fiction reste le fil conducteur de ce récit émouvant, le tout le rend sensationnel. Une intrigue surprenante sous fond d’astrophysique où les hypothèses foisonnent et tendent vers une métaphysique très suggestive et si réelle. Un monde de possibles et des impossibles. Un monde dans un monde et des réponses au delà des esprits validistes.

 

J’ai beaucoup aimé l’atmosphère qui se dégage de cette lecture. Le personnage principal évolue dans un monde scientifique dense où les conjectures peuvent effrayer plus d’un. J’aime la manière dont Roger Raynal expose son intrigue, la met en place et la manière dont elle évolue. J’aime ces notes d’émotions qui parsèment ce parcours chaotique. J’aime beaucoup les risques que l’auteur prend. Sa plume fluide et soutenue est un vrai délice et peu en déstabiliser certain. Une très belle découverte que je vous recommande.

 

Une chronique de #Esméralda.

LES AFFRES, tome 2 et tome 3 de Antoine Delouhans.

Murmures (Les Affres t. 2) par [Delouhans, Antoine]
Lien Kindle
110 pages

Le résumé :

James se remet difficilement de la perte de sa femme lorsqu’il rencontre Léa. Elle est fatiguée, bouleversée, et va l’entraîner dans sa remise en question du monde tel qu’ils le connaissent.
Instincts (Les Affres t. 3) par [Delouhans, Antoine]
Lien Kindle
106 pages

Le résumé :


Léa se retrouve perdue dans la nature sauvage. Seule, elle doit apprendre à écouter et à ressentir la Terre-Mère pour survivre.

Après InLife et Murmures, Instincts vous embarque plus loin dans la quête de l Équilibre.
[ SF – POST APOCALYPTIQUE – 2018]
Novella
Ma note 5/5 mention « à découvrir »
Lu dans le cadre de Mon Marathon Indé de mars

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Bienvenue dans le monde d’Antoine Delouhans. Ce n’est pas un monde onirique, mais un monde sans dessus dessous où la Vérité n’est pas celle que vous voyez, que vous vivez. Alors non ce n’est pas un remake de Matrix, il n’y a pas de petites gélules et des chiffres verts partout mais bien un monde apocalyptique dirigé par de sombres créatures venues tout droit de l’enfer.

 

Un monde, an 3333, quelque part sur Terre, parmi les îlots de vie où règne un monde moderne comme nous le connaissons. Les habitants vivent sans trop se poser de question, enchaînés dans une banale routine. James est psychologue et tout récemment veuf. Sa femme est décédée dans d’atroces souffrances et le deuil est une dure réalité et épreuve. Obligé de maintenir son activité, il rencontre l’intrigante Léa avec qui il noue, malgré lui, une relation atypique. Léa va alors l’entraîner dans une aventure qu’il n’aurait pu jamais soupçonner !

 

Je n’ai qu’un mot d’ordre : foncez ! mais depuis le premier tome.

 

Si vous adorez l’univers post apocalyptique où surprises, complots, manipulations sont légions alors vous ne serez pas déçus. Mais la série des Affres, ce n’est pas que ça, Antoine Delouhans y véhicule des messages de bons sens, percutants et essentiels. La liberté est le leitmotiv principal : la liberté de savoir, d’être soi et de comprendre.

 

MURMURES est axé sur le deuil : la perte de l’être cher, l’amour véritable, le pardon et la reconstruction. A travers un cheminent plein de bon sens, James franchit les étapes. Les mots qu’il griffonne sur son journal y sont pour grand chose. Il y retranscrit mots pour mots, les rêves étranges, révélant ainsi la clé essentielle à son bien être.

 

INSTINCTS est la suite des conséquences des actions menées dans le précédent tome. Ce second tome est axé sur la nature, la communion avec elle, ce qu’elle a de merveilleux à nous offrir. Je retrouve une Léa épanouie dans un rôle d’Eve qui lui va à ravir. Si dans un premier temps, elle semble avoir atteint le paradis et la parfaite osmose avec Mère Nature, le bonheur s’effrite rapidement quand des Sanguinaires lui tendent un piège de mauvais gout. Léa va rencontrer son Adam, elle ne va pas croquer la pomme interdite pourtant les ténèbres n’ont jamais été aussi prêtes à tenir leurs plus sombres promesses.

 

Il est vrai que comme je vous raconte là, comme ça, ca n’a pas l’air très compréhensible. Et pourtant un fois plongé dans cet univers, tout est cohérent. J’ai très vite cerné les personnages. J’ai très vite compris que l’univers de Delouhans recèle de sombres secrets mais qu’à contrepartie le bonheur et la liberté sont atteignables à ceux qui savent voir et écouter. Les rebondissements et les actions ne dérogent pas à la règle. La jolie plume de Delouhans est une pure merveille qui aime jouer avec les émotions contradictoires et de ceux qui a de plus sombre et beau de l’âme humaine.

 

LES AFFRES est une plongée aussi hasardeuse que sensationnelle. Venez pousser les portes d’un monde surprenant !

 

#Esméralda

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… mon avis sur le tome 1 : « In Life ».

… le portrait d’Antoine Delouhans.

… mon avis sur un autre roman : ‘Indomptables ».

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S.A.R.R.A. Une intelligence artificielle de David Gruson.

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[POLAR / SCIENCE FICTION – Nouveauté 2018]
Editions Beta Publisher
Préface du Pr Guy Vallancien de l’Académie Nationale de Médecine
Format numérique ( 320 pages) : 6.99€
Broché : 12.99€
Ma note : 5/5 mention « à découvrir« 

 

 


 

Le résumé :
2025. Une intelligence artificielle est chargée de trouver une réponse à un risque d’épidémie d’Ébola en plein cœur de Paris. Toutes les hypothèses circulent sur l’origine de la contamination, y compris celle du terrorisme biologique. La Machine administrative, politique et médiatique est prête à s’emballer. Inévitable. Irréversible. Incontrôlable ?

 


 

Mon avis :

 

Voici un polar d’anticipation qui a le mérité de réveiller les consciences et surtout d’alerter le lectorat me semble t-il peut au courant de la réalité sur l’intelligence artificielle. Par contre je ne suis pas sans savoir que la France est un des pôles mondiaux dans ce domaine de recherche (et qu’il tend à s’amplifier par la volonté de Monsieur le Président de la République).
Etes-vous prêts à placer votre vie en lieu sûr et aux bons soins de S.A.R.R.A. ?

 

L’intelligence artificielle (IA, ou AI en anglais pour Artificiel Intelligence) consiste à mettre en œuvre un certain nombre de techniques visant à permettre aux machines d’imiter une forme d’intelligence réelle. L’IA se retrouve implémentée dans un nombre grandissant de domaines d’application. […] De Google à Microsoft en passant par Apple, IBM ou Facebook, toutes les grandes entreprises dans le monde de l’informatique planchent aujourd’hui sur les problématiques de l’intelligence artificielle en tentant de l’appliquer à quelques domaines précis. Chacun a ainsi mis en place des réseaux de neurones artificiels constitués de serveurs et permettant de traiter de lourds calculs au sein de gigantesques bases de données (source FUTURA TECH).

 

Paris, fin août début septembre 2025, un homme est déclaré positif au test NGS dépistant l’Ébola. S’ensuit des mesures drastiques à tout échelon afin de contenir une éventuelle épidémie de grande envergure. Si les pistes sont loin d’être nombreuses, le terrorisme biologique est avant tout envisagé. La crainte se répand peu à peu au sein de la population. Les heures s’écoulent et deux nouveaux décès, positifs à l’Ébola, sonnent l’alerte. Le Ministre de la Santé, l’ARS, Premier Ministre, Président de la République, professeur en médecine et bon nombre de consultants mènent une bataille féroce pour circonscrire cette épidémie. Quand l’Armée rejoint les rangs, s’est afin de proposer une aide particulière et qui s’annonce comme étant l’unique solution à pouvoir gérer cette crise. S.A.R.R.A. ( Système Automatisé de Réponse Rapide aux Alertes) n’est qu’en phase d’expérimentation mais les premiers résultats sont suffisants pour pouvoir l’exploiter lors de cette crise. Il faut savoir que la société de 2025 est dans sa totalité interconnectée (vie privée, dossier médical…). D’où la nécessité de faire interagir S.A.R.R.A. afin de réguler et d’analyser  les données Big Data et de donner des réponses exactes dans la prise en charge des victimes de cette épidémie et de limiter les dégâts en créant un vaccin.

 

S.A.R.R.A. est soumise aux mêmes lois de la robotique dictées par Asimov, l’auteur de Runaround, en 1942 :
Loi 1 : Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger ;
Loi 2 : Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi ;
Loi 3 : Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.

 

Ces lois suffiront-elles à réguler S.A.R.R.A ?

 

Je dois dire que j’ai été vraiment décontenancée par ce polar. Un début certes difficile par le nombre conséquent de personnages mis en scène, mais au fil des chapitres tous les éléments et les personnages s’emboitent parfaitement donnant un suspense incroyable. Une atmosphère anxiogène et oppressante se créée au fil des pages, tenant en haleine le lecteur. Je me suis sentie prise aux pièges de nombreuses fois. Entre manipulation et événements imprévus, il y a de quoi perdre la tête. Les éléments s’égrènent au fil des pages et soulèvent de nombreux questionnements qui bien évidement trouvent réponse au final tonitruant.

 

David Gruson soulève via sa thématique bon nombre de réflexions et c’est en cela que son roman est grandiose. Au travers de sa mise en scène alambiquée et de flux d’informations, Gruson interpelle.
Quelle place à l’IA au sein de la société moderne et à venir ? Sera t-elle bénéfique ou néfaste à l’Homme ? L’IA doit elle être restreinte ? Sera t-elle contrôler par des garants humains ? Quels champs et/ou quels domaines pourraient bénéficier de l’IA ? Sera t-elle une arme destructrice ou bien au contraire une aide salvatrice ? Quelles limites ne devront pas être franchies ?
L’Homme interconnecté : bien ou mal ? Est ce que l’IA a sa place auprès de l’Homme dans son quotidien ? L’IA mènera t-elle l’Homme vers sa fin ?
Le débat est ouvert à toutes interrogations aussi censées que loufoques. Un débat intéressant et enrichissant.

 

Ce polar est mené d’une main de maître par Gruson. Il maitrise à la perfection toutes les informations, idées reçue ou idéologies. Il narre une histoire fictive pouvant dans un proche avenir se concrétiser si rien n’est maitrisé de A à Z. Il ouvre une fenêtre sur un futur qui m’est apparu effrayant mais dont certain y trouve un attrait.

 

S.A.R.R.A. est fascinant, attrayant, menaçant, éprouvant, génial et ingénieux. A découvrir sans aucun doute !

 

L’intelligence artificiel sera t-elle le nouveau Dieu des Mondes à venir ?

 

 

∞∞ EXTRAIT ∞∞
Interlude 5 : Le Test de Turing inversé
Nous devons tous le respect à Alan Turing. Je n’y fais pas exception. D’ailleurs, tout compte fait, il y a vraiment peu de chose pour lesquelles je fais exception.
Le test a été présenté par Turing dans son article de 1950 Computing machienry and intelligence. Son principe est simple à rappeler. Il met en jeu deux personnes et une machine. L’un des deux humains entre en conversation textuelle avec la machine. Si la deuxième personne n’est pas capable de distinguer qui s’exprime entre l’Homme et la Machine, le test est réussi. L’idée sous-jacente au test est que la Machine s’exprimerait en principe moins « naturellement » que l’Homme et que les imperfections de son langage pourraient être identifiées. L’Homme bénéficierait en quelque sorte s’une « présomption de perfection » de son langage.
L’émergence de l’intelligence artificielle en santé a fait apparaître une nouvelle lecture possible de ce test. Plus spécifiquement, c’est le mouvement préalable de numérisation des processus de soin qui a permis cette percée conceptuelle.
[…] Au début du processus, l’intelligence artificielle sera infiniment moins experte qu’un médecin à l’œil exercé. Mais on comprend aisément qu’au terme – plus au moins lointain – du processus d’apprentissage, l’intelligence artificielle ne peut que devenir nettement supérieure. Pour deux raisons. La première est qu’elle se situe sur le terrain même qui la fonde, celui du code informatique. La seconde raison est que ses capacités d’accumulation de schémas d’interprétation médicale sont infinies contrairement au cerveau humain.
C’est ici qu’émerge la notion de test de Turing inversé. Entre deux interprétations d’une même image médicale, la « présomption de perfection » ne portera plus sur l’Homme mais sur la Machine. Le contexte étant numérique, le langage « naturel » est bien celui de la Machine. L’Humanité se retrouvera dans l’imperfection du regard, dans l’approximation du diagnostic. L’Homme sera dans l’erreur. Et non la Machine.
page 215-216

 

 

 

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