DEMI-VIE, Tome 3 : Ravages, un roman ado de Magali Laurent.

DYSTOPIE

Tome 3/4

Éditions de Mortagne


Le sacrifice d’Ysia a engendré le chaos. Dans un monde à la dérive, l’amour peut rapidement mener à la haine. Le Perfecto est tombé, ce qui a plongé le Jardin dans l’anarchie. Conscient du danger qui plane sur certains de ses membres, le groupe de Citoyens dirigé par Sacha franchit le champ de force, dans l’espoir de trouver une vie meilleure à l’extérieur.
Mais cette existence est-elle seulement possible ? Semée de mort et de violence, leur route les conduit à un bâtiment inquiétant. Pour percer les mystères de cet endroit, Sacha et ses camarades doivent s’allier à des rebelles qui vivent dans la forêt avoisinante, des individus ayant résisté à la demi-vie imposée il y a de nombreuses années. Toutefois, les intentions du chef de ces Affranchis restent difficiles à cerner, et lui faire confiance pourrait être risqué. L’ordre établi par la Nouvelle Cité mondiale a engendré des ravages incommensurables que le groupe de Sacha veut fuir à tout prix. Mais une poignée de Citoyens perdus peut-elle vraiment donner naissance à un peuple libre ?

 

 

Ma note : 4/5
Nouveauté 2022
404 pages
Disponible au format broché et numérique

 

 


MON AVIS

Ce troisième tome aurait pu très bien être le dernier, mais comme le souligne l’auteure il y avait, encore, matière à explorer. Est ce que j’aurais aimé cette fin ? Je dois vous avouez franchement que non. Un fin bien trop idyllique, bien trop douce, bien trop lisse, bien trop évidente. Finalement cette fin ne correspondait pas à mon état d’esprit dans lequel j’ai été plongée tout au long de la lecture.

 

Ce troisième tome se veut totalement explosif et pas seulement. Magali Laurent explore avec une certaine aisance la condition humaine et ses limites. Le libre arbitre devient une arme fatale dans ce monde régit par une dictature obscurantiste. Au travers de tous ces rebondissements il y a cette idée de libre arbitre, de mesurer la conséquence des actes, de l’ignominie et de la barbarie. Que vaut une vie ? Que vaut une demi-vie ? Et en quel nom les libertés doivent être contrôlées, séquencées, limitées ?

 

Toujours au travers de ses personnages qui gagnent en maturité, Magali Laurent nous fait vivre une aventure au-delà de l’espérance, de la volonté, de l’esprit. Une saga qui ouvre le débat sur un hypothétique avenir où l’homme pourrait perdre sa place suprême, sur l’écologie, sur la capacité à admettre les défaillances humaines et sur les moyens mis en place pour une adéquation universelle.

 

 
En bref :
* Une saga où les rebondissements sont nombreux ;
* Une dystopie qui mène vers la réflexion ;
* Des personnages qui évoluent sans cesse en fonction de leurs valeurs, convictions et espérances ;
* La vie au centre d’une histoire captivante
* Le libre arbitre comme arme.
 
Dans l’ensemble j’aime beaucoup cette saga. J’en attends beaucoup du quatrième et dernier tome. A découvrir !

DEMI-VIE, tome 2 : Révolte, un roman de Magali Laurent.

DYSTOPIE

Éditions De Mortagne

Tome 2/4

Leur existence n’est qu’un mirage. Et la réalité s’avère aussi cruelle que la vie de l’autre côté de la frontière. Prisonnière de Perfecto, une entité dangereuse, Ysia prend rapidement connaissance du destin effroyable qui lui est réservé. Résolue à se libérer, elle déterrera des vérités qui dépasseront ses craintes les plus vives. Sacha et Driss, quant à eux, s’organisent pour lui venir en aide.
Mais l’intelligence artificielle qui contrôle le Jardin ne compte pas leur faciliter la tâche. À l’extérieur du champ de force, un jeune homme combatif tente de subsister, seul, dans un monde hostile peuplé de Prédateurs. Poursuivi par ses remords, il se questionne. Devrait-il abandonner ? Ou se battre pour survivre malgré la peur, les doutes et le désespoir ? Et si leurs destins à tous étaient liés ? Doivent-ils renoncer ? Ou essayer de sauver ce qui peut encore l’être ? La grande révolte du passé a bouleversé l’équilibre de la planète. Celle du présent impliquera de lourds sacrifices.

 

 

Ma note : 4/5
Nouveauté 2021
378 pages
Disponible au format numérique et broché

 

 


MON AVIS

C’est avec un immense plaisir que je retrouve ce second tome pour de nouvelles aventures d’Ysia et de ses ami.es.

 

Ce second tome est placé sous le signe des révélations. Ysia découvre les coulisses du Perfecto et cela dépasse tout entendement. Malgré ce grand bouleversement qui remet en cause largement les préceptes inculqués, Ysia trouve la force surhumaine de surpasser sa peur. Son courage exemplaire, sa ténacité et son entêtement la pousseront à prendre des décisions irrévocables pour le bien de la population du Jardin.

 

D’un autre côté, Sacha et Driss continuent à délivrer la population de cette machination infernale. Ils prennent de nombreux risques et mettent tout en œuvre pour qu’enfin le Jardin retrouve la paix, ou du moins de ce qu’il s’en approche le plus. Ils font la rencontre d’un groupuscule qui sera un atout précieux dans leur démarche.

 

Et puis d’un autre côté, l’on découvre le monde extérieur périlleux, désolant et sauvage. Au travers des yeux de Mars, un jeune adolescent seul et attristé par la perte de ses proches, on entrevoit l’horreur qui jalonne des paysages hostiles.

 

Ce second tome est sous le signe de l’action. L’annonce de nouveaux éléments parfont l’atmosphère davantage angoissante. L’action est au cœur des rebondissements et ils sont nombreux. Le personnage d’Ysia gagne en maturité et fait preuve d’un courage exceptionnel. Les pièces commencent à se mettre en place et offre un chouette moment de lecture. Il est très difficile d’en parler sans rien vous spolier. Ce que je retiens de ce second tome ce sont les nombreuses surprises, une écriture toujours rythmée et des rebondissements étonnants. Honnêtement, je ne sais toujours pas où l’autrice veut nous amener, mais, elle nous y amène avec perte et fracas, j’en suis sure et c’est génial.

 

Un second tome très différent du premier avec des personnages attachants et persévérants dans un monde qui tend à s’émietter de toute part ! Une dystopie aussi dérangeante que foudroyante. Un monde sans pitié où l’espoir repose dans les mains d’adolescent.es.
 

DEMIE-VIE, tome 1 : Rupture, une dystopie de Magali Laurent.

ROMAN D’ANTICIPATION

Éditions de Mortagne

Tome 1/4


La vie à temps partiel. Un mois d’éveil pour un mois de sommeil. Tel est le prix à payer pour survivre dans la Nouvelle Cité mondiale. Tout juste âgée de seize ans, Ysia doit quitter ses parents et devenir une Citoyenne à part entière. Beaucoup de changements rendent sa nouvelle réalité difficile : sa superviseuse est une femme froide et intransigeante, l’un de ses collègues l’épie pour une raison qu’elle ignore, et l’état de santé de son amie Kat se dégrade à vue d’œil, tout comme celui des autres habitants de son quartier.

Et si tout cela était lié ? Que manigance le pouvoir en place ? Et qui est Driss, cette personne vivant à contretemps d’Ysia et partageant sa chambre ? Le Jardin où habite la jeune fille est une mécanique qui a fait ses preuves, mais quand l’intelligence artificielle au service des Citoyens se met à dérailler, c’est tout le système qui bascule. La rupture est proche. Le monde tel que le connaît Ysia touche peut-être à sa fin.

 

Ma note : 4/5
Nouveauté 2021
360 pages
Disponible en numérique et broché

 


MON AVIS

Je suis très heureuse de retrouvée l’auteure canadienne, Magali Laurent, pour cette nouvelle saga qui je crois se déroulera sur quatre tomes.

Imaginez notre monde dans une bulle, coupé depuis des siècles de l’extérieur. La survie des Citoyens et Citoyennes dépendent de leur vie, celle qu’ils vivent  à mi-temps. Un mois d’éveil pour un mois de sommeil. Ainsi va la vie dans la Nouvelle Cité mondiale. Dès 16 ans, les enfants deviennent des adultes séparés alors de leurs parents. Une vie de labeur les attend. Les filles ont le métier de leur mère et les garçons de leur père. Il n’y a pas de choix possible. Leur vie est rythmée, surveillée, dirigée par le Perfecto. Inatteignable, mystérieux, le Perfecto est une entité à part entière qui permet de faire vivre la cité dans des conditions optimales.

Ysia a enfin 16 ans et une nouvelle vie l’attend loin de ses parents qu’elle chérit. Un long trajet l’attend et à son arrivée, elle est accueillie par une barre d’immeubles, ses nouveaux quartiers. Elle rencontre Kat sur le quai de la gare. Une belle amitié naît mais le travail et des points de vue divergents vont les éloigner et notamment concernant l’utilisation du Clairécran, le futur de nos smartphones. Tout le monde est captivé par les émissions diffusées et autres programmes. Ysia n’est pas du tout attirée par cet écran qui a son sens coupe tout le monde de la réalité. Elle préfère dessiner ou lire. Ysia est une jeune plein de bon sens, très maladroite, altruiste, gentille, prévenante et surtout inquiète de voir son entourage sombré dans un inquiétant marasme. Le dessin permet d’oublier un temps toutes ses questions incessantes et ses soucis. Sa cheffe ne la porte pas dans son cœur et son second semble la surveiller. Sans compter sur cette étrange correspondance avec la personne qui vit ici, dans sa chambre, quand elle dort.

Un mois vient de passer, un nouveau mois dans le noir mais quand ce dernier se clôt rien ne va plus dans la cité. Il est temps pour elle de découvrir l’étrange vérité et de courir vite, très vite.

Ce premier tome de cette saga plante un décor totalement surréaliste. Un monde qui vit à deux vitesses et gouverné par ce qui ressemble à de l’intelligence artificielle. Un monde sinistre et lugubre où le quotidien est martelé par des slogans inquisiteurs. Dans la cité fleurissent ici et là des îlots de bonheur : le quartier des familles, une forêt, une serre. Rien n’est accueillant ni chaleureux. Magali Laurent nous plonge dans un futur anxiogène. Ysia est une belle lumière dans ce futur dérangeant. Elle va être confrontée à de surprenant événements et faire la connaissance de personnes qui la suivront sans hésiter.

Ce premier tome pose les bases d’une histoire très originale. L’atmosphère est suffocante et nous porte vers une fin inattendue. Magali Laurent aborde le thème de la famille, de l’amitié, de l’emprise des écrans, de l’écologie et du libre arbitre. Les personnages ne sont pas extravagants et restent humblement simples. Un roman qui se lit très rapidement tant j’ai été prise par le scénario. Le départ est un peu lent à se mettre en place mais sur la fin le rythme change radicalement. L’univers de la dystopie est totalement maîtrisé.

Un roman totalement dans l’ère du temps.

Une chronique de #Esméralda

L’ENFANT DE LA PROCHAINE AURORE, un roman de Louise Erdrich.

LITTÉRATURE NORD-AMÉRICAINE

DYSTOPIE

ÉDITIONS ALBIN MICHEL

COLLECTION TERRES D’AMÉRIQUE


Notre monde touche à sa fin. Dans le sillage d’une apocalypse biologique, l’évolution des espèces s’est brutalement arrêtée, et les États-Unis sont désormais sous la coupe d’un gouvernement religieux et totalitaire qui impose aux femmes enceintes de se signaler.
Ma note : 4/5
Nouveauté 2021
Disponible en numérique et broché
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Isabelle Reinharez
 
C’est dans ce contexte que Cedar Hawk Songmaker, une jeune Indienne adoptée à la naissance par un couple de Blancs de Minneapolis, apprend qu’elle attend un enfant. Déterminée à protéger son bébé coûte que coûte, elle se lance dans une fuite éperdue, espérant trouver un lieu sûr où se réfugier. Se sachant menacée, elle se lance dans une fuite éperdue, déterminée à protéger son bébé coûte que coûte.

MON AVIS

Revoici Louise Erdrich dans un registre totalement inattendu, la dystopie.

 

Cedar a été adoptée dès sa naissance. Elle grandit entouré d’amour et pendant ses études universitaires, elle se prend de passion pour la religion et devient la rédactrice d’un petit journal de sa paroisse. Cedar est une jeune femme intelligente douée pour le sens de l’observation et de la réflexion. Cedar a enfin son chez soi et un amoureux. Les journées s’écoulent paisiblement. Et puis le murmure d’une catastrophe se fait entendre. L’inquiétude n’est pas encore à son apogée, mais les questions sont nombreuses. L’évolution des espèces commence à involuer à un rythme effréné. De quoi rendre fou de Lamarck et notre cher Darwin. Les mammifères, les oiseaux, les végétaux et les Hommes. Les enfants et les mères meurent au cours de l’accouchement. Cette crise majeure renverse le pouvoir et voit s’installer les religieux. Les femmes enceintes sont priées de se rendre dans des centres et toutes personnes raisonnables à les dénoncer.

 

Cedar refuse tout enfermement. Bien avant le lancement des hostilités, elle a pu faire connaissance de sa famille biologique et découvrir ses racines indiennes. Cloitrée chez elle avec le futur papa, elle voit le monde se déchiré. La suspicion, le contrôle des médias, le flicage, le monde extérieur devient un monde de dingue. Jours après jour, elle survit. Une routine drastique, le ménage qui devient obsessionnel et puis ce moment unique de paix, l’écriture de son journal intime qu’elle adresse à son futur enfant. Des confidences, des espoirs, ces petites fenêtres ouvertes sur l’avenir hypothétique jalonnent les pages et il n’y a rien de plus merveilleux pour Cedar que de laisser cette trace écrite pour cet enfant qu’elle chérit. Et puis son monde s’effondre. La capture, l’enfermement, les questions, l’ignorance, tout se bouscule. Et pourtant une petite lueur d’espoir va s’allumer. Un espoir mince mais bien réel qu’elle se saisira avec impatience.

 

Louise Erdrich m’a totalement scotchée. J’aime beaucoup quand les auteur.e.s sortent de leurs sentiers battus et explorent un autre monde. Toujours fidèle à la communauté indienne, elle met en scène ici une jeune femme déracinée qui va être confrontée à une nouvelle guerre et à l’enfermement. L’auteure parle de liberté bafouée, d’appropriation de l’identité, de religion totalitaire. Un roman captivant où la tristesse prédomine. Il n’y a pas de final tonitruant, juste ce final, à la hauteur du roman, sobre, désuet et magnifique. Une héroïne courageuse et battante que je me suis empressée de suivre et d’encourager. Une atmosphère suffocante et anxiogène. Une dystopie où cette réalité est juste effroyable. Louise Erdrich n’a pas peur de nous bousculer et de nous montrer les choses telles qu’elles sont. Une lecture qui insidieusement vous interroge sur ce que nous serions prêts à endurer face à une situation complexe. Cette histoire fait malheureusement, dans une moindre mesure, écho à la situation sanitaire que nous traversons tous. Pourtant ce texte a été écrit bien des années auparavant, avant d’être sorti du tiroir. L’ENFANT DE LA PROCHAINE AURORE est un roman surprenant, bluffant et intriguant. Il ne sera pas mon préféré de l’auteure mais j’approuve l’audace dont a fait preuve Louise Erdrich. Une audace téméraire où la magnificence de l’humain est au cœur d’une histoire prodigieuse !

 

Laissez-vous tenter !

 

UNE CHRONIQUE DE #ESMÉRALDA

BLACK HATERS, tome 1 : Action, une romance dystopique de Manon Donaldson.


Son avenir à elle était tout tracé, son futur à lui ne pouvait être plus incertain.
Appartenir à l’Élite est synonyme d’une perfection dénuée de libre-arbitre.
Nellyanna, fille du Conseiller Mavoy, s’apprête à célébrer le mariage fastueux de sa sœur aînée.
À cette occasion, elle croise Lander, un homme mystérieux déterminé à brouiller tous ses repères.
Mais l’événement de l’année est perturbé par un attentat perpétré par les Black Haters, un groupuscule œuvrant dans l’ombre, réclamant justice et vérité auprès de ce gouvernement qui les opprime autant qu’il les dissimule au peuple.
Le destin de Nellyanna, kidnappée par les rebelles, bascule quand elle comprend que son monde est bâti sur des secrets inavouables.
Lander signera-t-il sa perte ou sa liberté ? Et quelle est cette vérité qui lui échappe ?

Nellyanna est la fille cadette du conseilleur Malvoy, une des grandes voix qui régissent le Conseil. L’Élite est composée de patriarches qui se passent le pouvoir de génération en génération et de père en fils. Nellyanna grandit au cœur de préceptes rigoureux où la place des filles et des femmes est régie d’une main de fer. Un enseignement à part des garçons. Et puis vient le temps des bals, des fiançailles et des mariages, tout cela gouverné par un code qui ne laisse aucune marge à la liberté et au libre arbitre. Mariages arrangés selon le rang de naissance et ce qu’a à offrir le futur époux. Les femmes sont conditionnées dès leur plus jeune âge aux paraître, à la gouvernance d’une maison, à l’éducation des enfants et à l’organisation de l’avenir.
Nellyanna n’échappera pas à la règle. Pourtant si son secret serait découvert, elle risquerait le bannissement. C’est le cœur brisé qu’elle doit se conformer aux obligations de l’Élite. Nellyanna est une jeune femme généreuse qui aime découvrir le monde qui l’entoure. Elle s’offusque quand elle est réprimandée face à sa curiosité, notamment en ce qui concerne la politique (qui est une affaire d’homme). Elle prend du plaisir à comprendre le monde qui l’entoure mais elle est loin de tenir toutes les cartes en main. Elle aime discuter avec le personnel de la maison. Une âme rebelle dans une société où l’apparence est de rigueur. Elle accepte très mal les convenances des uns et des autres, préférant souvent s’isoler pour éviter les vagues déferlantes qu’elle pourrait créer. Alors que le mariage « forcé » de sa grande sœur est sur le point de se concrétiser, Nellyanna fait la rencontre du mystérieux Lander qui semble en savoir long sur elle. Horrifiée que son secret soit dévoilée, prenant son courage à deux mains et malgré tous les risques qu’elle encoure, elle décide de répondre à l’invitation de cet homme tout aussi attirant que dangereux. Charismatique, impressionnant, instinctif, impulsif, fougueux, Lander est ce genre d’homme qui repousse autant qui attire. Alors que Nellyanna s’assoupit dans cette chambre inconnue, un incendie se déclare, l’obligeant à quitter les lieux précautionneusement afin d’éviter tout soupçon malencontreux. Regroupées dans une salle, les familles voient leurs vies partir en éclat. Les Black Haters, ce groupuscule qui désire faire éclater la vérité, sèment le chaos et kidnappent les héritiers des Conseillers.

 

C’est ainsi que Nellyanna se retrouve parmi ces hommes qu’elle connaît trop peu dans cette pièce nauséabonde. Les intimidations, les manipulations, les humiliations débutent, laissant surgir en leur sein la colère, l’abnégation et les interrogations. Un imbroglio de suspicions, de prises à partie où les voix s’élèvent et se confrontent. Les morts s’amoncellent vers cette vérité cruelle. Nellyanna s’épuise à comprendre, à survivre, à trouver une raison valable à sa présence ici, à l’homme qui l’a trahie, à l’homme qui la sauvera peut-être, à ce futur qui s’annonce, à ce choix qu’elle devra faire.

 

Manon Donaldson signe une nouvelle romance totalement addictive. Un univers complexe où deux camps s’opposent et au milieu cette héroïne qui n’a pas demandé à l’être. L’auteure met en avant l’aspect psychologique qui figure tout au long de sa romance. Elle pose bien évidemment les bases d’une histoire plus complexe qui se délitera au fils des tomes. Il est difficile à la fin de ce tome de tout appréhender et laisse entrevoir de nouvelles pistes. Une romance choc portée par une plume efficace au point qu’il est bien difficile de s’arrêter de lire. Des personnages complexes qui ne nous facilitent pas la vie. A la fois attachant et exécrable, ils adorent nous rendre dingue au point de ne pas savoir sur quel pied danser. Une romance tonitruante où l’action règne. J’avoue avoir frôlé l’arrêt cardiaque de nombreuses fois. Une romance rocambolesque au cœur de cet univers qui fait froid dans le dos. Une finalité en pointillée … Affaire à suivre !

 

Une romance de #Esméralda

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… le site de Black Ink Editions

… mes avis sur d’autres romance de Manon Donaldson.

Vox de Christina Dalcher

Dystopie – Livre sorti le 7 mars 2019

Editions Nil

Lecture personnelle

Ma note : 4/5 mention « à lire »

 

Résumé : Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix…
Christina Dalcher nous offre avec Vox un roman dystopique glaçant qui rend hommage au pouvoir des mots et du langage.

 

L’avis de #Lilie : A sa sortie, ce livre a fait du bruit et il m’a tout de suite intriguée. Je n’ai pas pu me lancer à ce moment-là mais quand une amie a proposé de me le prêter, j’en ai profité pour me plonger dans cet univers futuriste et glaçant.

Nous nous retrouvons aux Etats-Unis, dans un futur pas si lointain. Les « Purs » sont arrivés au pouvoir et on assiste à un retour aux valeurs fondamentales d’un temps que l’on croyait désormais révolues. En effet, les hommes ont repris le pouvoir et occupent tous les postes de premier plan. Les femmes ont été reléguées à la maison. Elles doivent élever les enfants, tenir leur intérieur et surtout, elles ont un compte-mot qui leur interdit de prononcer plus de 100 mots par jour. Bref, elles ont été réduites au silence et toute opposition est violemment réprimée. Un jour, des hommes du gouvernement viennent trouver Jean car ils ont besoin de ses compétences pour soigner le frère du Président. Pour elle, c’est clair : elle ne mettra ses compétences au service du gouvernement que si on lui retire son compte-mots… et à sa fille aussi ! Mais est-elle prête à ce qu’elle va découvrir en retournant travailler ? Voudra-t-elle tout accepter pour mener sa mission à bien ?

Jean est une femme qui, dans le temps, s’est battue pour les droits des femmes. Depuis qu’elle a été réduite au silence, elle prend son mal en patience. En effet, elle ne veut pas faire de vagues mais n’en pense pas moins contre ce gouvernement et leurs pratiques. C’est une femme moderne qui a bien du mal à se laisser dicter sa conduite. Entière, elle n’est pas égoïste et essaie toujours de penser à sa famille, avant de prendre une décision. J’ai aimé ce personnage que l’on suit de son adolescence, grâce à de nombreux flashbacks, à maintenant. Le roman est essentiellement centré sur elle mais je n’ai pas trouvé cela gênant car c’est une protagoniste charismatique, à qui on s’attache. Volontaire, combative, réfléchie, c’est une héroïne moderne qui est prête à tout pour défendre les siens.

De temps en temps, j’aime bien lire des dystopies. Imaginer le monde tel qu’il pourrait être dans quelques années peut-être stressant ou, au contraire, l’occasion de se reprendre en main et ne pas laisser la situation nous échapper. Le monde décrit dans « Vox » peut paraître, à première vue, exagéré. Pourtant, quand on voit comment fonctionnent certains régimes totalitaires, on peut se dire qu’on n’est à l’abri de rien. L’autrice reprend les codes des dystopies, c’est-à dire qu’on a un pouvoir totalitaire, qui oppresse une partie de la population, qui la surveille en permanence et qui humilie ceux qui voudraient s’y opposer. L’histoire, en elle-même, est intéressante et donne à réfléchir. Il y a des personnages que l’on prend plaisir à détester et d’autres que l’on voit évoluer sous nos yeux. La plume de l’autrice est vive, prenante et émotionnellement forte. En effet, une fois lancée, il est difficile de poser le roman tant on a envie de savoir la suite. On perd un peu ce rythme après le deuxième tiers de l’histoire mais la fin est haletante et nous réserve des surprises jusqu’au dernier chapitre ! Ainsi, on n’a plus aucune envie d’abandonner avant de terminer !

Pour conclure, j’ai passé un très bon moment de lecture avec « Vox » de Christina Dalcher. Ce n’est pas la première fois qu’une dystopie évoque l’asservissement des femmes mais c’est celui-ci est particulièrement fort émotionnellement. Je le recommande donc à tous les amoureux du genre et à tous ceux qui cherchent une lecture prenante et qui donne l’occasion de réfléchir.

 

Retrouvez ce roman sur le site des Editions Nil
Retrouvez-le aussi en version poche, réédité aux Editions Pocket
 

MATRIOCHKAS, tome 2 : Dissidence de Christelle Da Cruz.

 
[ DYSTOPIE – 2018]
Éditions LES PLUMES DU WEB – Collection Opale
Tome 2/?
376 pages
Ma note : 3/5
Lien Kindle

 

Le résumé :

 

Alors que la résistance s’apprête à investir le pôle du lac Sainte-Claire, la révolte gronde. Le destin des hommes est entre les mains de l’opposition, menée par Rose. Tout se jouera au coeur de la capitale, où ils devront rallier le peuple à leur cause et s’unir face au gouvernement. Après soixante années passées dans l’ombre, les hommes vont-ils regagner leur place au sein de la société ? A l’heure où Gabrielle et Alexander sont à un tournant de leur relation, c’est tout leur avenir qui est en jeu…
 

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Le premier tome de cette saga m’avait conquise par cet univers 100% féminin. Une société matriarcale où l’homme est séquestré pour de mauvaises raisons dans des pôles où souffrances, humiliations et peurs les consument. Ce premier volet soulevait de nombreuses questions d’éthique et de morale. Cette particularité rendait la lecture aussi intéressante qu’addictive. J’attendais cette suite avec impatience, curieuse de voir quel chemin la trame allait emprunter. J’avais aussi quelques exigences qui malheureusement n’ont pas été comblées.

 

Gabrielle a pris enfin conscience du monde qui l’entoure et des enjeux. Le groupe de résistance qu’elle a rejoint devient sa seconde famille. Ses amis de bons conseils tempèrent tant bien que mal son caractère bouillonnant. Sa relation avec Alexander prend un tournant plus radical mais tout aussi fougueux. Surtout avec cette belle surprise qui se concrétisera plus tard, ils explorent leurs sentiments, leurs émotions, leurs craintes et leurs espoirs. Gabrielle prend certes en maturité, mais reste toujours cette jeune femme plein d’entrain. La personnalité d’Alexander ne la canalise pour ainsi dire pas du tout, et donc se retrouve à proposer des compromis pour veiller à la sécurité de sa belle.

 

La révolte grandit dans les rues de la capitale. Les deux fronts s’affrontent. D’une part les militaires dirigées par une ambassadrice un brin hystérique et de l’autre part, les résistants, où femmes et hommes prennent les armes et leur courage à deux mains pour porter d’une même voix les raisons de ce mouvement. Les rues de la capitale deviennent le théâtre de l’horreur et de la folie humaine. Une bataille sans foi ni loi ! A voir qui gagnera ?

 

Christelle Da Cruz offre à ses lectrices une suite qui pour ma part n’a pas été aussi surprenante. Il m’a manqué un brin d’énergie et des scènes époustouflantes et puis surtout j’aurai voulu que Gabrielle devienne une héroïne atypique. Une de ces héroïnes qui laisse une marque indélébile. Malgré sa fougue et sa verbe acerbe, Gabrielle reste malgré tout un personnage passif. Elle subit bien trop. Elle n’est pas le protagoniste de ce grand changement auquel elle participe. J’aurais aimé qu’elle amène son côté transgressif dans ces actes, qu’elle soit le pivot central de tout ce mouvement, qu’elle ait véritablement la place au centre d’une aventure trépidante. A mes yeux, elle fait partie de ce groupe sans y être mis assez en avant. Personnellement cela me dérange mais pour la plupart des lectrices, vous avalerez les pages avec envie.
 
Christelle Da Cruz  sait maintenir en haleine son lectorat. Sa plume addictive offre de belles scènes où actions et émotions se mêlent. Toujours dans la continuité de son premier tome, elles soulèvent de nombreuses questions moins percutantes, certes, mais toujours avec cet aspect de prise de conscience, d’acceptation de la différence dans le but d’obtenir un monde meilleur.

 

#Esméralda

Je remercie les éditions Les Plumes du Web et Christelle Da cruz pour leur confiance et leur patience.

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… Mon avis sur le tome 1.

… Le site des éditions Les Plumes du Web.

B.O.A. tome 2 : Couples maudits de Magali Laurent.

 
[ DYSTOPIE / FANTASTIQUE – Nouveauté 2018]
Tome 2/3
Editions de Mortagne
458 pages
Ma note : 5/5 mention « à découvrir »
Lien Kindle

 

Le résumé :

 

La loterie est terminée.
Le cauchemar commence.
Après avoir survécu à la loterie dont ils étaient les prix, Oxana, Alexandre, Cléo, Denys, Samantha et Kim se retrouvent face à la réalité de leur condition d’esclaves.
A cette étape du jeu, ils ne peuvent plus compter que sur eux-mêmes. Livrés en pâture à leurs propriétaires BOA, ils doivent réprimer les sentiments qui les animent et trouver la force de surmonter cette nouvelle épreuve.
Mais comment lutter dans une ville dont on ne connaît pas les règles ? Le pacte conclu avant le tirage sera-t-il leur seule option ?
Le futur s’annonce sombre, et devenir des Charognards pourrait être l’unique voie les menant à la liberté…

 

Mon avis :

 

Si t’es fan de dystopie qui sort des sentiers battus, c’est la trilogie que tu dois absolument t’offrir pour Noël.

 

Il n’y a pas à dire, l’univers de Magali Laurent a tout pour séduire. Un monde post-apocalyptique où les humains considérés comme des sacs à sang et ont comme unique utilité celle d’éponger la soif des BOA, sortes de vampires. Je trouve ce mélange entre dystopie et bit-lit tout à fait génialissime. De plus la plume de l’autrice est remarquable et tout aussi addictive !

 

Après un premier tome qui pose les bases de l’univers de Magali Laurent où elle expose les différents groupes (humains, BOA et Charognards, vilaines bêbêtes qui ont tout du zombie (pour te donner une image prend ceux du film « Je suis une Légende »)), présente ses personnages. Dans le tome 2, l’autrice rentre directement dans le sujet. Les trois couples rejoignent leurs gagnants de la loterie. Ces six jeunes adolescents sont loin de se douter alors, que leurs vies vont prendre un tournant radical.

 

Oxana et Alexandra se retrouvent auprès d’un propriétaire qui fait parti des rangs de la résistance. Il est facile de croire que tout ira pour le mieux pour eux. Mais que nenni : ils seront confrontés à des situations totalement inédites, leur moral sera mis à rude épreuve. Les blessures psychologiques et physiques sont nombreuses. Leurs ténacités sont remarquables mais extrêmement éprouvantes.

 

Cléo et Denys se retrouvent dans un manoir totalement inimaginable et sordide dirigé par un BOA qui ne connait ni pitié ni indulgence . Entre complots et manipulations, épreuves et tortures, leur  vie est un véritable enfer. Cauchemars incessants, leur survie ne tient qu’à un fil.

 

Samantha et Kim ont eu la chance d’avoir un propriétaire indulgent et respectable. Il se soucie vraiment d’elles et leurs apporte soutien et réconfort. Mais là aussi rien ne se passe comme prévu.

 

Ce second tome n’a absolument rien à voir avec le premier. Il en ressort beaucoup de violence, des scènes insoutenables ou tortures et sévices sont décrites avec beaucoup de détails. Il est possible que ce point refrène quelques lecteurs. Personnellement il ne m’a pas du tout dérangé ou rébuté. L’atmosphère qui s’en dégage est vraiment glauque. Les personnages sont aspirés dans une spirale destructrice, éprouvante et cauchemardesque. L’auteur n’a vraiment pas choisi la simplicité. J’aime beaucoup quand l’auteur ose prendre des risques. Quelques notes d’espoirs transparaissent de temps en temps, mais elle sont vraiment vite englouties. Les rebondissements s’enchainent laissant peu de temps aux lecteurs de respirer. Les traits de caractères des personnages sont davantage approfondis. J’ai mieux appréhender les tenants de cette histoire totalement pittoresque et déjantée. Et que dire du final, OMG …. ! J’attends avec impatience la suite !
 
B.O.A. est résolument un page turner ! Je n’ai qu’un conseil : ACCROCHE TOI ….. ACCROCHE TOI BIEN !

 

 


 

Je remercie Pascale, attachée de presse des éditions De Mortagne en France, pour sa confiance et sa patience.

 

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Mon avis sur le tome 1 « Loterie Funeste ».

Vers le site de Magali Laurent, pour découvrir son univers.

Vers le site des éditions De Mortagne pour tout savoir.

 

 

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LA DERNIÈRE EMPATHE, tome 1 : Ryvenn de Jupiter Phaeton.

La dernière empathe (Ryvenn t. 1) par [Phaeton, Jupiter]

 

 

[ DYSTOPIE / URBAN FANTASY / YOUNG ADULT – Nouveauté 2018]

Auto édition

 

 

Format numérique (463 pages) : 5.99€

Broché : 15.00€

Ma note : 5/5 mentions « coup de cœur » et « à découvrir absolument »

 

 

 

 


 

Le résumé :

 

A New York, une ville démolie par les guerres des magiciens, Ryvenn, seize ans, apprend à maîtriser son pouvoir. C’est une empathe : elle est capable de ressentir les émotions des personnes autour d’elle. C’est bien moins impressionnant que télépathe ou télékinésiste, mais ça n’empêche pas le gouvernement de s’arracher son don. Quand elle n’est pas à l’école ou avec sa famille, Ryvenn utilise son pouvoir lors des interrogatoires des prisonniers pour une agence du gouvernement, qui la paie grassement en retour. Jusque-là, tout se déroulait parfaitement, elle n’avait pas commis une seule erreur qui aurait pu la trahir. C’était sans compter sur Leo, un prisonnier pas comme les autres. Ryvenn plonge par accident dans ses souvenirs à l’aide de son deuxième pouvoir, celui qu’elle essaye tant bien que mal de cacher aux yeux du monde entier, et elle met le pied dans un engrenage qu’elle ne peut plus freiner qui implique l’une des familles les plus puissantes des cartels magiques ! Obligée de maîtriser son don en un temps record et de fréquenter l’élite des magiciens, Ryvenn doit faire face à un complot d’une ampleur qui la dépasse. Saura-t-elle s’en sortir indemne ?

 


 

 

Mon avis :

 

Aujourd’hui je t’invite dans l’univers démentiel de Jupiter Phaeton. Un univers explosif où personnages de toutes horizons vivent une aventure trépidante, sensationnelle. Une aventure qui ne peut que te mettre hors d’haleine. Et je t’assure que là, il y a du lourd !

 

L’héroïne, malgré elle, Ryvenn n’est pas prédestinée à le devenir et va devoir mener un combat titanesque. Ryvenn est une empathe. Elle perçoit les sentiments de ses interlocuteurs. Don très rare qu’elle met au service du gouvernement pour interroger des criminels, des terroristes. Ryvenn a sinon une vie très simple d’étudiante. Bosseuse la semaine, le week-end arrivant, elle rejoint sa mère et ses quatre frères et sœurs. Une famille unie et aimante qui doit faire face aux difficultés depuis la mort du papa. Les ennuis rodent et à leur manière quelque peu spéciales, ils arrivent à gérer.

 

Tout part en cacahouète, lorsque plusieurs personnes s’aperçoivent que Ryvenn dispose d’un autre pouvoir hallucinant. L’un d’entre eux est Léo, un sans pouvoir faisant parti d’une des grandes familles du cartel (grand vivier de communautés de magiciens). Lorsqu’il découvre de quoi est capable Ryvenn, il l’embrigade dans une folle course poursuite afin de déjouer un attentat contre le Président des États-Unis. Aidée de sa meilleures amie, du frère de Léo, de sa famille et d’autres magiciens ralliés à sa cause, elle va mettre à mal bon nombre de magiciens.

 

Ryvenn est une combattante aguerrie. Têtue, elle sait mener son monde et imposer son autorité. Elle se cherche continuellement et les secrets qu’elle découvre au fil des jours la déstabilise énormément. Son passé caché prend tout sens, alors que son pouvoir augmente et met en danger son entourage. Elle apprend à contrôler et maitriser ses deux pouvoirs. Ryvenn est une jeune femme formidable et très attachante. Son combat devient très vite celui du lecteur.

 

J’ai été très vite happée dans la tourmente infernale de cette aventure. Un univers parfaitement maitrisé. Je n’ai eu aucun mal à comprendre et à m’adapter à cet environnement d’urban fantasy. Les magiciens aux pouvoirs innombrables côtoient les sans pouvoirs et les loups garous ! Carrément démentiel ! De l’action à gogo entrecoupé de moments de répits. Des enjeux phénoménaux, des conséquences redoutées, des combats, de la manipulation, du suspense, des secrets, de l’amour, de l’amitié … tout autant d’ingrédients parfaits pour dévorer LA DERNIERE EMPATHE.

 

Ce roman est un sacré page turner ! J’ai adoré l’univers et les personnages. L’écriture de Jupiter Phaeton est si fluide et sensationnelle que j’ai dévoré son roman. Tout s’imbrique si facilement. C’est hallucinant ! Et je te parle même pas du cliffhanger de malade !

 

Ce roman dépasse toutes mes attentes et je suis sure qu’il saura convaincre les adeptes du genre et les novices !

 

A découvrir de toute urgence !

 

 


 

Je remercie Blandine pour sa confiance et de m’avoir fait découvrir un super méga roman.

 

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Lien Amazon !

Vers le site de Jupiter Phaeton, pour suivre son actualité !

 

 

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CURSED TWINS, Livre 2 de Ena Fitzbel et Helka Winter.

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[DYSTOPIE / JEUNESSE – Nouveauté 2018]

Auto-édition

 

 

Format numérique (407 pages) : 2.99€

Broché : 12.99€

Ma note : 4/5

 

 

 

 


 

Le résumé :
Timo vit dans un monde étouffant, hanté par les ombres du passé : sa mère partie trop tôt, sa sœur jumelle Anna disparue sans laisser de traces, son père dur et froid… Encore une journée comme les autres, pluvieuse et grise, à Darktown, cette ville qui les retient tous prisonniers.
Et pourtant, au détour d’une rencontre avec les Engels, un mystérieux groupuscule de contestataires, il comprendra qu’il a le pouvoir de modifier sa destinée.
Peu à peu se lèvera le voile qui dissimule les lourds secrets de la ville.

 


Mon avis :

 

Je retrouve la bande d’amis là où ils en étaient à la fin de livre 1 : en pleine galère ! Timo confronté à son passé caché et si près de retrouver sa sœur. Drake ne respire que pour se venger de la mort de ses parents. Et tous les autres mènent une quête hors norme aux airs de rébellion.

 

L’univers qu’il soit celui d’Edencarron, de l’Entre de Monde ou de Londres tourne au chaos. Les rebondissements se suivent et se déchainent. L’atmosphère s’appesantit et les éléments de réponses se dévoilent petit à petit. La prise de conscience va être rude. Les mensonges laissent place à la vérité. Et elle n’est pas aussi belle que ce qu’elle paraît.
Les clins d’œil à l’univers cinématographique sont toujours aussi présents et c’est agréable. J’adore ces petites allusions qui sont remaniées, bien évidemment, pour coller au plus près à l’histoire.
Tous les personnages prennent une place importante dans le déroulement de l’intrigue qui petit à petit se recentre autour des personnages de Timo et d’Anna. Ils sont la clé de tout.

 

Au niveau des personnages, ils n’évoluent pas tant que ça, néanmoins Timo fait figure de maturité en acceptant son poste en tant qu’Héritier de LARWECK et Drake reconnaît ses erreurs.

 

Je vous conseille de lire les deux tomes d’un même trait, évitant ainsi de perdre le fil de l’histoire. Je t’avoue qu’une fois lancer, tu ne veux plus t’arrêter. Un univers extrêmement riche et impressionnant. Une trame exceptionnelle pour une aventure pittoresque. Et un final qui pour une fois m’a laissée en plan. Je suis une grande adepte des fins neutres permettant aux lecteurs de s’imaginer cette finalité. Mais là, je dois dire que j’ai été hyper frustrée. J’en voulais davantage. Je voulais que les auteurs me portent au devant d’autre chose. Pour ainsi dire, la voie est ouverte pour une autre suite, alors je n’ai plus qu’à croiser les doigts pour cette éventuelle suite et sinon je n’ai plus qu’à me morfondre.

 

CURSED TWINS est une super surprise. Idéale pour les plus jeunes et agréable pour un lectorat plus adulte. A découvrir !

 

 


 

Je remercie les auteurs pour leur confiance et leur patience.

 

 

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Mon avis sur le premier tome !

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Vers le site d’Ena Fitzbel, pour suivre son actualité !