LA SERVANTE ÉCARLATE de Margaret Atwood, le roman graphique adapté et illustré par Renée Nault.

DYSTOPIE

Éditions Robert Laffont

Provocant, déconcertant et prophétique, La Servante écarlate est un phénomène mondial.
Une adaptation graphique originale et stupéfiante du roman de Margaret Atwood, superbement illustrée par l’artiste Renée Nault.
Dans la république de Galaad, les femmes n’ont plus aucun droit. Vêtue de rouge, Defred est une  » Servante écarlate  » à qui l’on a ôté jusqu’à son nom. Réduite au rang d’esclave sexuelle, elle a été affectée à la famille du Commandant et de son épouse et, conformément aux normes de l’ordre social nouveau, met son corps à leur service. 
Car à une époque où les naissances diminuent, Defred et les autres Servantes n’ont de valeur que si elles sont fertiles. Sinon…
Dans une description d’une force peu commune, Defred se remémore le monde d’avant, quand elle était une femme indépendante, jouissant d’un emploi, d’une famille et d’un nom à elle. Aujourd’hui, ses souvenirs et sa volonté de survivre sont de véritables actes de rébellion.

 

Ma note : 4,5/5
Nouveauté 2021
248 pages
Disponible au format numérique et cartonné

MON AVIS

Je ne savais absolument pas que le roman de Margaret Atwood avait été adapté. Lorsque je suis tombée sur ce roman graphique à la médiathèque je n’ai pas su résister à l’attraction. Alternative totalement louable lorsque tu as le roman quelque part dans ta bibliothèque et que tu n’as toujours pas pris le temps de le lire.

 

Tout le monde connaît La servante écarlate que cela soit sur petit écran ou en littérature. Une dystopie tout aussi effroyable qu’intéressante. Un monde où les femmes sont catégorisées selon leurs potentiels et où évidemment le pouvoir patriarcal est au summum tout ce que l’on pourrait imaginer de pire.

 

Nous suivons Devred qui est devenue une servante écarlate signifiant pour elle qu’elle devra concevoir l’héritier de l’homme qui l’a acheté. Devred tout en essayant de survivre se souvient de sa vie d’avant et de sa petite fille. Un militantisme silencieux mais timide. On comprend rapidement que l’endoctrinement radical a fait son effet ainsi que la peur.

 

Je n’ai aucune idée si l’adaptation est proche du roman. En tout cas les illustrations sont captivantes. L’atmosphère et les enjeux sont mis en avant. Je regrette que les émotions dégagées soient ténues et contrôlées d’une certaine manière. Peut-être que le roman les retranscrit d’une manière plus prononcée. En tout cas j’ai adoré découvrir le roman de Margaret Atwood au travers de ce roman graphique. Cela donne plus envie de partir à la recherche du roman dans ma bibliothèque bordélique. Un roman graphique puissant, moderne qui soulève toutes les problématiques de notre société. Sans parler de féminisme, il nous est agréable de comparer l’évolution des conditions des femmes depuis six décennies. 

 

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