
POÈMES DE LA MACHINE A ÉCRIRE
Nouveauté 2019
Traduction de l’anglais (États-Unis) par Clémentine Beauvais
Éditions PRESSES DE LA CITE
152 pages
Ma note : 5/5 mention « wouahhhh et incontournable 2019 »
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Le résumé :
Un jour, en flânant dans une brocante, Tyler Knott Gregson tombe sur une vieille Remington. Là, debout, sur une page arrachée d’un livre, il tape sans réfléchir. Sous ses doigts naît le tout premier poème de la série de la machine à écrire. Il est aussitôt séduit par cette singulière incapacité à effacer, à retravailler. Par le reflet de son esprit sur cette page, imparfait et sincère. Dans un monde numérique, tenir dans sa main des mots analogiques, c’est pour lui comme une respiration. Quelques années et près d’un millier de poèmes plus tard, publiés sur Instagram et rassemblant toujours plus de Followers, l’auteur a réuni les plus pertinents dans ce recueil devenu depuis un best-seller dans plusieurs pays.
La poésie est loin d’être mon genre de prédilection. Depuis la création du blog, il me semble que c’est le troisième recueil de poèmes que je met en avant.
Depuis ma découverte du recueil de poèmes de Rupi Kaur « lait et miel », je suis à l’affût. Et en voici un nouveau qui a attiré mon attention et j’ai bien fait de suivre mon pressentiment.
Tyler Knott Gregson, globe-trotter, photographe et amoureux des mots, propose ici une partie de ses créations que nous pouvons suivre sur son compte instagram.
La poésie est en générale assez mystérieuse pour moi. Son interprétation peut être floutée par l’incompréhension imagée, par le sens et les tournures des mots et je pense, vraiment que le ressenti personnel rentre en compte, bien plus que dans la littérature générale.
Ce que j’aime avant tout dans la poésie, c’est la manière intrinsèque et intimiste qui va animer mon cœur au rythme des mots. Il y a ce quelque chose de totalement naïf, d’accaparant et d’humilité qui brise les chaînes que nous nous imposons.
Tyler Knott Gregson a su faire pleurer mon cœur. Pleurer de douceur et de beauté. Pleurer d’amour et de passion. Pleurer de tristesse et de déchirement. Pleurer de douleur et de joie.
Porté par une plume subtile, mélancolique et naturelle, Tyler Knott Gresgon emporte ses lecteurs aux doux sons d’une musique apaisante et singulière où la nature, le simple et le merveilleux ne forment qu’un pour célébrer un amour vibrant, libre et sincère. Il trace ce chemin qui nous conduit vers une lumière où seul l’importance du simple rayonne. Il capte et capture ces instants précieux et éphémères traduisant la simple beauté éternelle.
Un recueil de poèmes contemporains et modernes pouvant enchanter les plus récalcitrants à l’exercice métaphysique qu’il impose. Une mise en page attrayante où le moindre détail a une particularité. La traduction par Clémentine Beauvais est sublime.
Un voyage inoubliable pour ma part. Un de ceux qui grignote l’âme pour y graver des lettres d’or.
Une chronique de #Esméralda.
