L’ÉCRIVAIN PUBLIC de Dan Fesperman.

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[POLAR – Nouveauté 2018]
Cherche Midi éditeur
Traduction : Jean-Luc Piningre
Service presse en partenariat avec le Picabo River Book Club.

 

Format numérique (464 pages) : 12.99€
Broché : 21.00€
Ma note : 4/5 mention « à découvrir »

 

 

Je remercie Léa et Cherche Midi  pour leur confiance.

 


 

Le résumé :
9 février 1942. Dès son arrivée à New York, Woodrow Cain, un jeune flic du sud des États-Unis, est accueilli par les flammes qui s’échappent du paquebot Normandie, en train de sombrer dans l’Hudson. C’est au bord de ce même fleuve que va le mener sa première enquête, après la découverte d’un cadavre sur les docks, tenus par la mafia. Là, il fait la connaissance d’un écrivain public, Danziger, obsédé par les migrants qui arrivent d’une Europe à feu et à sang, ces fantômes au passé déchiré et à l’avenir incertain. Celui-ci va orienter Cain vers Germantown, le quartier allemand, où, dans l’ombre, sévissent les sympathisants nazis. Alors que le pays marche vers la guerre, la ville est en proie à une paranoïa croissante. Et les meurtres continuent…
Au fil d’une intrigue passionnante, Dan Fesperman évoque avec un réalisme rare quelques pages aussi méconnues que fascinantes de l’histoire de New York : l’influence nazie, le sort des immigrés juifs et l’implication de la mafia dans le conflit mondial.

 


 

 

L’écrivain public se définit comme « une personne qui rédige des lettres, des actes, pour ceux qui ne savent pas écrire ou qui maîtrisent mal l’écrit »1.

Cette définition d’une « personne qui écrit des lettres pour ceux qui ne savent pas écrire » apparaît dans les dictionnaires de la langue française dès 1835, où le sens latin de scribe ou copiste du terme écrivain est alors repris pour former la locution « écrivain public » Source Wikipédia.

 


 

Mon avis :

 

Je suis toujours émerveillée lorsque la fiction rattrape la réalité. Quand l’Histoire prend vie au grès d’un récit. Quand les détails, les descriptions donnent une autre dimension. Je suis toujours subjuguée par le travail fourni par l’auteur qui de recherches en recherches trouve le bon filon pour narrer une histoire hors norme. C’est ça « L’écrivain public » est hors norme, majestueux, gargantuesque.

 

Dan Fesperman nous plonge dans Gotham City, enfin plutôt le New York de 1942. New York grouille. La vie, dans un flot continue, trépigne aux rythmes des arrivées et des départs. Des communautés juives, noires, japonaises, allemandes. New York est l’image même du melting pot. Traditions, croyances, religions, habitudes de vie ; un charme non désuet. 1942 : Pearl Harbor (7/12/1941), l’incendie du Normandie (9/02/1942), bateau réquisitionnée par les Américains. La seconde guerre mondiale est éloignée géographiquement, mais les canons résonnent tout de même ici. La méfiance et la suspicion s’installent. Un climat froid qui n’augure rien de bon. Le patriotisme résonne dans chaque rue, chaque foyer. L’effort de guerre est de rigueur. Et les alliances insoupçonnées fleurissent.
Le roman débute sur l’incendie du paquebot Normandie. Cain Woodrow ( du même nom que le 28e président des Etats-Unis – 1913 à 1921), s’installe sur l’île de Manhattan. Jeune flic sudiste, père d’une jeune fille, il a fuit son Sud natal suite aux ordres de son beau-père et une histoire de vengeance qui prend trop d’ampleur. Cain est un homme intelligent, trop têtu, méticuleux et surtout curieux. Son intronisation au sein de la brigade ne se fait pas sans casse. Sa première affaire, le meurtre d’un Allemand retrouvé au bord du fleuve Hudson. Cette dernière va le plonger dans les coulisses d’une New York malfaisante. Rejoint par Dalitzer, l’écrivain public, ils vont tenter de résoudre une affaire aux dimensions inimaginables. L’atmosphère se veut vite oppressante.

 

Tout au long de cette enquête, tu découvres les méandres de la corruption, des organisations dirigées par la mafia, notamment avec la présence des grands pontes de la mafia. Dan Fesperman te met sur les pas de l’histoire cachée de New York ou méconnue. Celle qui dirige à grand coup de complots ou d’alliance. Celle qui ait tu. Cette immersion est juste impressionnante et sensationnelle. Si l’intrigue policière ne dépote pas, le reste est juste fabuleux. En toute honnêteté j’ai eu beaucoup de mal une grande moitié du roman. Je me focalisais trop sur cette intrigue et je suis passée à côté de points cruciaux. Lorsque le déclic s’est opérée, le roman a pris une toute autre dimension. C’est un roman que je relirai sans aucun doute, dans quelques années, car je suis sûre d’avoir loupé pas mal d’éléments capitaux.

 

Dan Fesperman a eu l’ingéniosité d’ancrer un aspect historique tout à son récit. La frontière entre la réalité et la fiction est si mince.

 

C’est une lecture que j’ai, malgré tout, très appréciée. J’ai découvert un pan historique et je me suis plongée à la suite dans des petites recherches. Une sorte de prolongation afin de mesurer toute l’importance de ce roman inédit.

 

 

 

≈≈ FOCUS ≈≈

 

 

Dan FESPERMAN

En aparté : Dan Fesperman

Reporter de guerre et auteur de romans policiers, l’Américain Dan Fesperman a couvert la plupart des conflits en Europe et au Moyen-Orient. L’Écrivain public est son premier roman publié au cherche midi.

 

 

∞∞ Les figures mytiques présents dans le roman ∞∞

 

 

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Joseph Lanza (né en 1904 à Palerme en Sicile, mort le 8 octobre 19681), était un mafieux, membre de la famille Genovese.

Né en à Palerme en Sicile, il a émigré à New York et est devenu le patron du marché de poissons, le Fulton Fish Market, des années 1940 jusqu’à sa mort en 1968.

Il était un proche de Lucky Luciano.

 

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Charles Luciano, dit « Lucky Luciano » (né le à Lercara Friddi en Sicile, Italie – mort le à Naples), est un mafieux italo-américain, né sous le nom de Salvatore Lucania. Il est certainement le criminel dont l’influence historique est la plus grande. Le magazine Time l’a classé parmi les principaux bâtisseurs d’empire du XXe siècle : un empire du crime1. Deuxième « Capo di tutti capi » (chef de tous les chefs) après l’assassinat de Salvatore Maranzano, Luciano est considéré comme le père du crime organisé moderne aux États-Unis.

 

 

 

 

Description de cette image, également commentée ci-après

Meyer Lansky (en polonais : Majer Suchowlański – en russe : Мейер Суховлянский/Mejer Suchowljanski ou Maier Suchowljansky 1) était un mafieux américain, associé de la famille Luciano. Il est né à Grodno dans l’Empire russe – de nos jours Hrodna en Biélorussie – le 4 juillet 1902 et est mort à Miami le 15 janvier 1983. Surnommé dans les médias « Mastermind of the Mob » (« le cerveau de la mafia »)2,3, il fut durant de nombreuses années le trésorier du Syndicat national du crime — d’où son autre surnom, « The Ganglang Finance Chairman », faisant de lui, un des plus riches et plus puissants chefs du crime organisé américain1.

 

 

 

Description de cette image, également commentée ci-après

Umberto Anastasio, connu sous le pseudonyme de Albert Anastasia (né le à Tropea, en Calabre et mort assassiné à New York le ) était un mafieux italoaméricain.

Albert Anastasia était surnommé le « Seigneur grand exécuteur » (Lord High Executioner), à cause de son aptitude à tuer. On lui attribue d’ailleurs entre 300 et 700 meurtres par le biais du Murder Incorporated. Il fut le parrain de la famille Mangano de 1951 jusqu’à sa mort.

 

 

 

 

Résultat de recherche d'images pour "murder incorporated"Murder Incorporated est une organisation de la Yiddish Connection et de la mafia italo-américaine, commandée par Louis Lepke Buchalter, chargée de l’assassinat de ses membres ayant commis une faute ou étant peu sûrs, dont l’existence a été dévoilée en 1940 par le procureur de New York, Burton Turkus, grâce au témoignage du tueur Abe Reles.

 

 

 

 

Résultat de recherche d'images pour "silver shirts"La Silver Legion of America (la légion d’argent de l’Amérique), généralement appelée « Silver Shirts » (les chemises d’argent) était un groupe fasciste des États-Unis fondé par William Pelley en 1933.

L’emblème des « Silver Shirts » était un L rouge qui était censé représenter la Loyauté à la république, la Libération du matérialisme et, la Légion elle-même. Leur uniforme comprenait une casquette identique à celle portée par les nazis en Allemagne. Le groupe portait des chemises d’argent, comme les fascistes italiens portaient des chemises noires et les nazis allemands des chemises brunes.

En 1934, les Silver Shirts étaient environ 15 000, issus de la classe moyenne. L’attaque de Pearl Harbor en 1941 et la déclaration de guerre des États-Unis à l’Allemagne nazie ont conduit à la disparition de la Silver legion.

 

 

Description de cette image, également commentée ci-après

 

Damon Runyon, né Alfred Damon Runyan le à Manhattan, dans l’État du Kansas, et mort le à New York, est un journaliste et un écrivain américain.

 

 

 

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Ellis Island, arrivée des immigrés et centre de détention.

 

 

 

Le Lafayette entouré de bateaux-pompe projetant de l'eau.

 

 

Le 9 février 1942, l’incendie du Normandie.

 

 

 

 

Sources Wikipédia.

 

 

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