[THRILLER PSYCHOLOGIQUE – NOUVEAUTÉ 2017]
ÉDITIONS MAZARINE
SERVICE PRESSE
Je remercie les éditions Mazarine pour cette merveilleuse découverte via Netgalley.
Résumé :
Après un drame éprouvant, Jane cherche à tourner la page. Lorsqu’elle découvre le One Folgate Street, elle est conquise par cette maison ultra moderne, chef d’oeuvre de l’architecture minimaliste, parfaite. Mais pour y vivre, il faut se plier aux règles draconiennes imposées par son architecte, Edward Monkford, aussi mystérieux que séduisant. Parmi celles-ci : répondre régulièrement à des questionnaires déconcertants et intrusifs. Peu à peu, Jane acquiert une inquiétante certitude : la maison est pensée pour transformer celui qui y vit. Or elle apprend bientôt qu’Emma, la locataire qui l’a précédée et qui lui ressemble étrangement, y a trouvé une fin tragique.
Alors qu’elle tente de démêler le vrai du faux, Jane s’engage sur la même pente, fait les mêmes choix, croise les mêmes personnes… et vit dans la même terreur que la fille d’avant.
Mon avis :
Un thriller déconcertant, intimiste et bouleversant du début à la fin.
Ce roman est tout à fait étonnant dans sa présentation et j’avoue que ceci joue un rôle favorable dans l’ambiance qui se veut sombre, mélancolique et déstabilisante. Le texte est scindé en deux narrations, quoique on ne retrouve pas de différences au niveau du style de l’écriture, c’est pour ceci que je n’évoque pas la mention « à deux voix ». Car toute la subtilité de ce livre ce trouve dans la manière d’alterner entre le passé et le présent qui au fur et à mesure des pages interagissent. C’est assez troublant cette façon de faire et c’est ce qui m’a charmée avant tout.
Le passé c’est Emma, l’ancienne locataire de cet appartement atypique au style minimaliste, une mode de vivre avec le strict minimum. Elle est décédée dans d’étranges circonstances et se sont ces dernières que Jane, la nouvelle locataire, va essayer de résoudre. Tout ce côté enquête et suspense prennent une bonne partie du livre. Tout y est tellement bien maîtrisé que je ne m’attendais absolument pas à la révélation. Si l’intrigue est parfaite, les personnages le sont tout autant. Des protagonistes haut en couleur : des personnalités fortes, des inquiétudes, des espoirs, des doutes, des mensonge, des vérités. Ce panel de facettes vastes anime parfaitement cette aventure.
Je reviens à la mise en page ou forme du livre qui je pense amène le véritable cachet à cette histoire. Ce changement perpétuel entre le passé et le présent m’a happée. Tout s’imbrique mélodieusement et les questions trouvent des réponses dans un autres espace temporel. C’est déstabilisant mais confère un rythme effréné. J’ai apprécié également ces bouts de questionnaires qui apparaissent régulièrement auxquels on se prête au jeux d’y répondre et qui débouchent sur des indices sur l’état d’esprit des différents personnages.
J’ai pris beaucoup de plaisir à m’immerger dans cette lecture auprès de ces personnages complexes. La plume est simple, minimaliste et envoutante. Elle ne s’encombre pas de descriptions inutiles et tout en finesse vous amène vers une fin qui malgré tout m’a laissée perplexe et avec beaucoup d’interrogations. Du moins je n’ai peut être pas compris la subtilité qu’elle cachait.
« La fille d’avant » est énigmatique et sublime !
Pour tout savoir sur JP Delaney et les éditions Mazarine : c’est par ICI !
Super chronique , il vient de monter en flèche dans ma PAL !
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Rho merci et je suis ravie qu’il soit remonter dans ta PAL et pour le coup j’ai hâte d’avoir ton ressenti 😄
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